Le Offshore Film Festival dont le magazine Course au Large est partenaire revient pour une nouvelle édition avec une programmation qui va vous en mettre plein la vue !
Au programme : un film sur la mini transat aux côtés de Ian Lipinski, une plongée dans les profondeurs de l’océan avec le champion du monde d’apnée Guillaume Néry, du surf de grosses vagues dont l’incontournable Jaws avec l’athlète Paige Alms, un voyage en pirogue au cœur de la jungle amazonienne.
Cette édition fera étape dans plus de 40 villes en France, Suisse, Belgique, Luxembourg, Royaume-Uni, Irlande, Norvège, Suède et Danemark à partir du 6 juin !
Réservez vos places sur la billetterie du Offshore Film Festival !
Retrouvez l’intégralité du programme ainsi que le détail de la tournée sur www.offshore-festival.fr
Remis à l’eau ce mercredi, le trimaran Macif est sorti de son chantier d’hiver. Les défaillances subies lors de la Route du Rhum ont été corrigées pour le rendre plus fiable et performant. Une priorité pour ces trimarans en vue des prochaines courses à venir. « Après la Route du Rhum, explique François Gabart, les teams de la classe Ultim’ 32/23 ont partagé les conclusions tirées des diverses avaries rencontrées par chacun. Comme certains avaient connu des casses structurelles, nous avons décidé par exemple de renforcer les bras avants du trimaran MACIF. Et puis, nous avons aussi remplacé les systèmes des appendices, qui ne s’étaient pas révélés suffisamment bons, puisque j’ai perdu un foil sur la Route du Rhum dans des conditions de mer particulièrement éprouvantes pour le bateau. Les systèmes de montée et descente des foils sont désormais plus fiables ».
On s’est rendu compte que c’est très intéressant de pousser le bateau à être un peu plus « sur le nez » ou à plat en mode vol.
Considéré comme un des plus solides de la flotte – le trimaran MACIF n’a jamais connu d’avarie majeure depuis sa mise à l’eau en 2015 –, le bateau a encore passé un cap en termes de fiabilité. « Est-ce que nous avons le bateau le plus fiable de la flotte ? Je ne me permettrais pas de juger les autres. En revanche, nous pensons vraiment avoir gagné sur ce point-là, par rapport à la version du trimaran MACIF qui était au départ de la Route du Rhum ».
Et puis, il y a ce qui se remarquera au ponton. En tout cas en partie. Pour gagner en performance, le trimaran MACIF a été l’objet de calculs et de retouches assez lourdes, qui ont permis d’optimiser l’assiette du bateau. « On s’est rendu compte, prolonge François Gabart, que c’est très intéressant de pousser le bateau à être un peu plus « sur le nez » ou à plat en mode vol. Pour cela, on a déplacé le centre de gravité du bateau en décalant des éléments de masse non négligeables, comme le moteur par exemple, mais aussi en coupant un bout de l’arrière de la coque centrale. Ça, c’est assez visible et je pense que ça va nous faire gagner en performance de vol ».
Mise à l'eau Trimaran Macif
1 de 8
Mise a l eau du Trimaran Macif - Lorient le 22/05/2019 @ Alexis Courcoux
Mise a l eau du Trimaran Macif - Lorient le 22/05/2019 @ Alexis Courcoux
Mise a l eau du Trimaran Macif - Lorient le 22/05/2019 @ Alexis Courcoux
Mise a l eau du Trimaran Macif - Lorient le 22/05/2019 @ Alexis Courcoux
Mise a l eau du Trimaran Macif - Lorient le 22/05/2019 @ Alexis Courcoux
Mise a l eau du Trimaran Macif - Lorient le 22/05/2019 @ Alexis Courcoux
Mise a l eau du Trimaran Macif - Lorient le 22/05/2019 @ Alexis Courcoux
Mise a l eau du Trimaran Macif - Lorient le 22/05/2019 @ Alexis Courcoux
Nous allons entamer deux mois de navigation avec un seul foil, ce qui ne nous empêchera pas de travailler sur divers points. Je vais poursuivre mon aventure en Flying Phantom et courir une ou deux régates en Italie, notamment les championnats d’Europe. Et puisqu’il s’agit de voler, l’équipe technique s’est également penchée sur l’aérodynamisme. Un chantier qui va s’étendre jusqu’aux abords du départ de Brest Atlantiques, le 3 novembre prochain, et qui consistera entre autres à ajouter une bâche aérodynamique à l’avant de MACIF, sur la coque centrale. « Cela doit permettre de limiter les effets de la traînée et de renforcer les effets de plaques sur les voiles d’avant ».
Le trimaran MACIF est encore privé de foil à son tribord pour quelques semaines. En cours de construction, le nouvel appendice sera livré mi-juillet, ce qui n’empêchera pas François Gabart de s’entraîner. « Nous allons entamer deux mois de navigation avec un seul foil, ce qui ne nous empêchera pas de travailler sur divers points. Je vais poursuivre mon aventure en Flying Phantom et courir une ou deux régates en Italie, notamment les championnats d’Europe. Et, une fois que le foil aura été mis à poste, je me concentrerai sur la préparation de Brest Atlantiques avec des navigations en double et notamment la Rolex Fastnet Race, pour un premier rendez-vous en course le 3 août. En parallèle, nous avons également pas mal de rendez-vous de relations publiques avec le groupe Macif », précise le skipper.
Le GC32 Racing Tour 2019 s’annonce passionnant avec une flotte rassemblée. Il commence cette semaine avec la GC32 Villasimius Cup – la pointe la plus méridionale de la Sardaigne.
Avec dix équipes en lice sur la GC32 Villasimius Cup, c’est la plus importante flotte réunie depuis le Championnat du Monde GC32 de l’année dernière. Les Extreme Sailing Series n’étant plus disputées sur ce support, Alinghi, Red Bull Sailing Team et Team Oman Air soutenu par EFG Bank Monaco, se sont ralliés au GC32 Racing Tour cette année.
Des équipages particulièrement costauds attendus : Alinghi, le plus titré de toutes les équipes des Extreme Sailing Series, sera présente avec Ernesto Bertarelli à la barre; Oman Air, embarquant l’un des barreurs les plus expérimentés en GC32 : Adam Minoprio, ancien champion du monde de Match Racing et navigateur sur la Volvo Ocean Race; Red Bull Sailing Team qui voit revenir les autrichiens Roman Hagara et Hans-Peter Steinacher, doubles médaillés d’or Olympique en Tornado.
Ils rejoignent des barreurs de l’America’s Cup, comme Sir Ben Ainslie sur INEOS Rebels UK, deuxième du GC32 Racing Tour l’année dernière, et Franck Cammas, ancien vainqueur de la Volvo Ocean Race et de la Route du Rhum.
Franck Cammas et son equipage sur NORAUTO, vainqueur du GC32 Racing Tour et de la Villasimius Cup l’année dernière, entameront légitimement l’épreuve en statut de favori. « C’est la deuxième fois que nous courons à Villasimius », commente Franck Cammas. « Nous avons remporté l’événement l’année dernière. Ce sera plus difficile cette année, mais nous allons essayer de bien naviguer. »
Pour ce qui est de la concurrence, Franck Cammas poursuit : « Elle est beaucoup plus élevée que l’année dernière, les deux flottes étant consolidées en une. Les équipages des Extreme Sailing Series sont des marins professionnels de haut niveau, très bien entraînés avec sept ou huit régates chaque saison. Gagner sera beaucoup plus difficile. ”
Argo, représentant les États-Unis, est également de retour après avoir remporté la 1e édition de la Villasimius Cup en 2017. Argo, qui défendra son titre de “propriétaire-pilote” du GC32 Racing Tour, est l’une des trois équipes en lice dans cette catégorie, aux côtés d’Alinghi et Zoulou d’Erik Maris. L’équipage français de Zoulou s’est solidement entraîné cette saison, motivé par sa troisième place au classement général l’an dernier.
Malheureusement, l’équipe Codigo Rojo Racing d’Argentine, la 10e et dernière équipe ayant annoncé sa participation à la GC32 Villasimius Cup ne pourra concourir au classement des ‘propriétaires-pilotes’. Pour des raisons personnelles, Federico Ferioli doit laisser la barre à Jason Hess, marin guatémaltèque en Nacra 17, ancien régleur à bord et officiant désormais en tant qu’entraîneur.
« Ce sera difficile car ce sera la première fois que les GC32 du Tour et ceux des Extreme Sailing Series courront ensemble », observe Lucas Gonzalez Smith, Team manager de Codigo Rojo. « Le niveau a augmenté, avec des équipes issues de l’America’s Cup ou de SailGP. Tout le monde est bien préparé. Nous sommes impatients de voir où nous en sommes au sein de la flotte. »
Une nouvelle équipe fait son entrée en GC32 cette saison : les suisses de Black Star Sailing Team. Initié et imaginé par Christian Zuerrer, qui s’est notamment illustré en classe A, ce projet composé de suisses et de britanniques naviguera avec Flavio Marazzi et son GC32. Comme Gonzalez Smith, Christian Zuerrer, qui fera également partie de l’équipage, se dit impatient de savoir où ils se situent au sein de cette impressionnante flotte. « Nous disposons d’un bon équipage. C’est notre premier événement. Nous verrons notre niveau. Nous avons eu deux sessions d’entraînement à Port Camargue. »
Avec des courses disputées du jeudi 23 au dimanche 26 mai, le PRO britannique Stuart Childerley envisage de lancer jusqu’à 20 manches, mêlant départs au près et au reaching, si les conditions le permettent. Le vent devrait être présent aujourd’hui sur le plan d’eau avec du sud-ouest de 15 à 20 nœuds de prévu, avant l’arrivée d’un flux plus léger attendu vendredi.
Concernant le plan d’eau à Villasimius, Franck Cammas (NORAUTO) estime que : « la zone de course est très intéressante, avec des conditions différentes. C’est sympa mais jamais facile, surtout avec les vents d’ouest qui peuvent générer du clapot – des conditions délicates pour les catamarans à foils. »
Les équipes
Alinghi (SUI) Ernesto Bertarelli
Argo (USA) Jason Carroll
CHINAone NINGBO (CHN) Phil Robertson
Codigo Rojo Racing (ARG) Lucas González Smith
INEOS Rebels UK (GBR) Ben Ainslie
NORAUTO (FRA) Franck Cammas
Team Oman Air (OMA) Adam Minoprio
Red Bull Sailing Team (AUT) Roman Hagara
Zoulou (FRA) Erik Maris
Programme 2019 du GC32 Racing Tour
22.-26 Mai : GC32 Villasimius Cup / Villasimius, Sardaigne, Italie
26-30 Juin : GC32 World Championship / Lagos, Portugal
31 Juillet-4 Août : 38 Copa del Rey MAPFRE / Palma de Mallorca, Espagne
11-15 Septembre: GC32 Riva Cup / Riva del Garda, Italie
6-10 Nov: TBA
L’Armen Race Uship, la grande course le long des côtes atlantiques au départ de la Trinité-sur-Mer, se tiendra du 30 mai au 2 juin 2019 pour sa 9e édition. Elle rassemblera cette année plus de 200 équipages sur un parcours de la pointe de Penmarch, point le plus occidental des côtes françaises, à l’île d’Yeu en passant par l’archipel des Glénan et le sud de Belle-Ile. Longue d’environ 300 milles, cette course est également réputée pour son aspect sportif, avec des passages techniques tel que la chaussée de Sein, et pour sa convivialité. Grâce à l’organisation exceptionnelle de la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer, l’Armen Race Uship s’est installée en quelques années comme une classique du genre.
Pour sa neuvième édition, l’ArMen Race Uship aura pour marraine la présentatrice d’émissions télévisées Sophie Davant. “J’ai un goût prononcé pour la voile. Au début de ma carrière j’animais une émission d’aventures et j’ai fait un reportage sur le premier Vendée Globe. Je suis montée sur le bateau de Loïck Peyron, celui de Titouan Lamazou mais aussi celui de Jean-Luc Van Den Heede. J’ai fait le départ de la Solitaire du Figaro et celui de la Transat Jacques Vabre, mais c’est la première fois que je suis marraine d’une course de voiliers.”
Quant à la Trinité-sur-Mer et à la baie de Quiberon, c’est une région qu’elle connaît bien pour venir y faire un break et se ressourcer : “J’adore ce coin. Je suis venue plusieurs fois à la Trinité-sur-mer et j’ai également visité les îles de Groix, d’Hoedic et le Golfe du Morbihan. C’est un terrain de jeu magique. Je suis ravie de venir, d’être au contact de la mer, ça me change des studios et de mon travail. Je suis ravie de changer d’univers environnemental et humain. J’adore l’univers des marins, leur liberté et leurs liens avec les éléments.”
Ouverte aux monocoques et aux multicoques, l’ARmen Race constitue un excellent entraînement pour les coureurs au large, c’est pour cette raison que la classe IMOCA ainsi que la classe MULTI 50 l’ont inscrite à leur calendrier 2019. La classe ULTIM a également fait part de son intention de participer à cette édition qui promet d’être relevée.
En IMOCA, Sam Davies (Initatives Coeur / K-Line / Vinci Energies), Damien Seguin (Groupe Apicil), Manuel Cousin (Groupe Setin), Fabrice Amadéo (Newrest – Art et Fenêtres), Romain Attanasio (Pure) et Arnaud Boissières (La Mie Câline – Artipole) mais aussi Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton ARSEP) en Multi 50, Charlie Capelle (Acapella Proludic) en Multi 2000 sans oublier le Team Jolokia ont d’ores et déjà confirmé leur participation.
Les différentes classes IRC sont représentées, avec des équipages rodés et entraînés, ainsi que les Osiris Habitable, sans oublier les Class 40.
Les équipages sont équipés de balises de positionnement par satellite, permettant au public de suivre la course en direct. Le public est convié à venir à la rencontre des coureurs dès le mercredi 29 mai et à suivre la course depuis le village qui ouvrira ses portes jeudi 30 mai.
PROGRAMME ARMEN RACE USHIP 2019
JEUDI 30 MAI
Ouverture du village de l’Armen Race Uship
14h00 : départs en baie de Quiberon
VENDREDI 31 MAI
Village de l’Armen Race Uship
Tente coureurs avec suivi cartographie sur grand écran
Arrivées des premiers concurrents
Accueil du premier de chaque catégorie sur le ponton d’honneur
SAMEDI 1er JUIN
Village de l’Armen Race Uship
Tente coureurs avec suivi cartographie sur grand écran
Arrivée des concurrents
Accueil du premier de chaque catégorie sur le ponton d’honneur
DIMANCHE 2 JUIN
Village de l’Armen Race Uship
Tente coureurs avec suivi cartographie sur grand écran
11h00 : remise des prix dans le village
C’est officiel, la filiale française de North Sails vient de nommer Philippe Touet au poste de Manager et Directeur Commercial. Il rejoint le groupe North Sails pour renforcer et soutenir l’équipe de direction sur le site de Vannes (Morbihan). Philippe Touet aura pour mission de diriger les opérations commerciales et le réseau de points de vente et service dans l’Hexagone. Il assurera également la supervision des fonctions de production, du bureau d’études et celui de la finance. Il apportera sa longue expérience de plus de vingt ans dans l’industrie nautique où il a fait l’essentiel de sa carrière, notamment en tant que directeur commercial et navigant professionnel.
Après le départ de Greg Evrard, dorénavant directeur de l’équipe Corum de Nicolas Troussel, c’est Gautier Sergent (41 ans), dessinateur reconnu dans le monde nautique et responsable du pôle R&D de North Sails, qui prend la tête de la voilerie vannetaise. Un poste de Directeur Général qui s’impose naturellement pour l’ingénieur de formation, présent au sein du groupe depuis 20 ans. Son nouveau rôle consistera à s’assurer du bon fonctionnement et de la stratégie de l’entreprise.
Ses principales missions resteront la responsabilité et l’animation technique des projets de course au large (IMOCA/Ultims), la gestion du projet Ineos Team UK dans la Coupe de l’America et du pôle R&D de North Sails.
Grenoblois d’origine, Philippe Touet (57 ans) a fait ses études à Marseille en mathématiques-physique ainsi qu’en école de commerce avant de se lancer dans la voile en tant que navigant professionnel. Il participe à de nombreuses compétitions pendant dix ans (America’s Cup, Multicoque…). En 1997, il met un terme à sa carrière de régatier et s’installe à la Rochelle où il intègre Incidence Sails en qualité de technico-commercial, puis directeur commercial.
« Après 22 ans au service d’une même entreprise, la décision de changer est forcément réfléchie », précise Philippe Touet qui se réjouit de cette opportunité unique de rejoindre le groupe North Sails. « Je connais bien le milieu de la voile, un très petit monde, et j’y ai côtoyé de grands marins, poursuit-il. Mon passé de coureur m’a certainement permis d’approfondir l’aspect technique et pratique en voilerie. En management, je suis convaincu qu’en aidant les autres à prendre les bonnes décisions, on atteint ses objectifs. Je pense pouvoir apporter une expérience polyvalente à North Sails. C’est une entreprise ambitieuse qui a toujours été en avance techniquement sur ses concurrents. Travailler avec des personnes compétentes et investies me semble être le bon choix pour mener à bien cette nouvelle mission et servir au mieux les clients de North Sails », conclut-il.
« Nous recherchions un profil à la fois de manager et de marin mais également un candidat opérationnel de suite. Philippe Touet possède toutes ces qualités. Sa personnalité charismatique, sa connaissance approfondie du monde de la voile, son dynamisme ainsi que son perfectionnisme nous ont séduits, commente Gautier Sergent. Philippe Touet
prendra ses fonctions le 17 juin 2019.
Gautier Sergent a occupé différentes fonctions dont celle de directeur général des usines de production 3D à Minden aux Etats-Unis et au Sri Lanka pendant trois ans. Il s’est investi activement au développement et à la conception de nombreuses technologies propres à North Sails (3DL, 3Di) et via le North Design Suite & Design Services. Depuis toujours, il place le client au coeur de ses priorités et préoccupations. « J’ai beaucoup de respect pour nos clients tout comme pour mon équipe qui s’implique énormément dans les multiples projets que nous mettons en place, explique-t-il. En France, nombre de ces projets s’inscrivent dans une démarche de R&D, département dont je suis en charge depuis deux ans à North Sails. Par ailleurs, mon expérience à l’international me permet de prêter main forte en matière de relations avec le groupe. »
Gautier Sergent va continuer de mettre à profit sa grande expérience de designer, son expertise en modélisation numérique, sa rigueur, ses qualités managériales et son sens aigu des responsabilités.
Les 2 Class40 Eärendil et Aïna Enfance et Avenir ont quasiment 100 milles d’avance sur leurs concurrents. Les 2 bateaux ont passé la marque de Tuskar Rock la plus au nord et redescendent à plus de 8 nds quand le reste de la flotte peine à s’extirper d’une zone de calme après avoir passé Wolf Rock.
La remontée vers Tuskar Rock s’annonce complexe dans un vent faiblissant de 4 à 5 nœuds. Tactique, patience et gestion de l’effort, pour enchaîner les nombreux virements de bord qu’implique le petit temps, seront les maîtres mots à tous les étages de la flotte avant d’atteindre la côte sud irlandaise et son mythique phare qui s’annoncent comme une délivrance pour enfin dérouler les spis et profiter des glissades au portant…
Les Voiles de l’Espoir ce sont 80 enfants qui participeront à l’édition 2019 ! Depuis 2001 sont organisées, sous l’égide de la Table Ronde française, les Voiles de l’Espoir, la plus grande manifestation nautique au monde pour les enfants en rémission de cancer et de leucémie. Le fonds de dotation « Les Voiles de l’Espoir » organise cet événement qui se déroulera du 15 au 22 juin en Corse.
Les enfants sont le leitmotiv des organisateurs et des nombreux bénévoles engagés : âgés de 8 à 14 ans, ils sont en provenance de tous horizons (France métropolitaine. Outre-Mer et d’autres pays du monde – Maroc, Luxembourg, etc) et ont pour la plupart subi une chimiothérapie intensive ou une greffe de moelle osseuse.
Il s’agit, pour la plupart d’entre eux, de leur première sortie hors de leur contexte médical et familial. Ils vivent à travers les Voiles de l’Espoir un moment d’évasion riche de sens, de liberté et d’optimisme pour que se dessinent de merveilleux souvenirs qui s’établiront dans l’inscription de l’avenir.
” Une formidable aventure humaine alliant solidarité, convivialité et partage. ”
Les Voiles De l’Espoir «soufflent» tous les deux ans car les exigences techniques, économiques et humaines sont nombreuses. Le Fonds de Dotation «les Voiles de l’Espoir», à travers la structure qui le compose, s’articule autour de différentes commissions (communication, enfance, inscription, logistique, sécurité, médicale, navigation, partenariat/sponsoring, restauration) dont les membres sont à pied d’œuvre pour concrétiser l’ensemble du projet.
Le programme :
Samedi 15 juin
Accueil à Ajaccio des enfants et des équipage
Soirée d’ouverture // Thème : Astérix & Obélix en Corse
Dimanche 16 juin
Traversée Ajaccio ➔ Propriano
Animations et soirée à Propriano // Thème : Les Tribus Africaines
Lundi 17 juin
Traversée Propriano ➔ Bonifacio
Animations et soirée à Bonifacio // Thème : Les Pirates
Mardi 18 juin
Traversée Bonifacio ➔ Porto-Vecchio
Animations et soirée Porto-Vecchio // Thème : Lilo & Stitch à Hawaï
Mercredi 19 juin
Traversée Porto-Vecchio ➔ Bonifacio
Soirée libre à Bonifacio
Jeudi 20 juin
Traversée Bonifacio ➔ Propriano
Visite et soirée à Sartène // Thème : Soirée Blanche
Vendredi 21 juin
Traversée Propriano ➔ Ajaccio
Soirée de clôture à Ajaccio // Thème : Bal de l’Empereur Napoléon
Samedi 22 juin
Ajaccio
Départ des enfants et des équipages
Les Voiles de L’espoir c’est aussi :
350 bénévoles sur l’eau et 50 bénévoles à terre
50 bateaux à flots
1 catamaran médical et 1 logistique
2 bateaux de la gendarmerie nationale
4 bateaux de la SNSM
4 semi-rigides d’encadrement
1 vedette rapide médicalisable
The Transat partira de Brest pour ses 60 ans. Celle que l’on appelle la transat anglaise s’émancipe de ses racines britanniques. Un petit Brexit mais à l’envers. En cause la difficulté de trouver des partenaires financiers et peut-être aussi la volonté d’OC Sport propriétaire depuis 2004, de se rapprocher de la ville de Brest en vue de la Brest Oceans.
La plus ancienne des courses transatlantiques en solitaire s’ancre en Bretagne, à Brest d’où s’élanceront en solitaire les skippers sur les 3500 milles d’un parcours en Atlantique Nord cap sur les Etats-Unis à Charleston. Course open, elle est ouverte sans limite de taille et en solitaire. On devrait y retrouver les Ultim, Imoca et Class40.
Imaginée en 1960 par le RWYC (Royal Western Yacht Club) et parrainée, pour sa première édition, par le journal The Observer, le nom de baptême de The Transat sera l’OSTAR pour Observer Single-handed Trans- Atlantic Race. Depuis, la mythique transatlantique en solitaire a forgé sa légende, changé de nom, de port d’arrivée … mais jamais de concept. « Un homme, un bateau, l’océan », voilà bien la manière la plus simple de résumer cette ascension de l’Atlantique par la face nord, d’est en ouest, contre les vents et courants dominants. Cette course fait preuve d’une ouverture totale avec la possibilité donnée aux monocoques et aux multicoques de s’y aligner. Organisée tous les 4 ans, elle a, au fil des éditions, donné à la course au large en solitaire ses lettres de noblesse. Si Sir Francis Chichester restera le premier vainqueur. Eric Tabarly la remportera à deux reprises (1964 et 1976) et Loïck Peyron trois fois (1992, 1996 et 2008). Sur les quatorze vainqueurs, onze sont français, François Gabart, le dernier en date, s’étant imposé entre Plymouth et New-York en 2016. C’est dire si l’épreuve puise ses racines en Angleterre, et cultive une histoire de cœur avec les marins hexagonaux.
Brest, port océanique par excellence
OC Sport Pen Duick, qui avait repris l’organisation de The Transat en 2004 alors que la course périclitait, souhaitait donner un nouvel élan à la course pour ses soixante ans, tout en préservant ses valeurs et ses spécificités. La France et plus particulièrement la Bretagne sont aujourd’hui les places fortes incontestées de la course au large, à plus forte raison en solitaire. C’est pour cette raison et notamment pour offrir une édition 2020 en adéquation avec les attentes des armateurs et les besoins économiques liés à une telle organisation, que la filiale du Groupe Télégramme s’est tournée vers Brest pour accueillir le départ. Au regard de ses infrastructures, de sa capacité portuaire et de sa situation géographique en faisant le dernier port breton avant l’Amérique du Nord, Brest s’est imposée naturellement comme le partenaire à même d’installer durablement le renouveau souhaité pour la course.
Les marins océaniques en solitaires étant majoritairement français et leurs partenaires aussi, il leur sera ainsi plus aisé de profiter de toute la période de départ pour proposer des opérations visant à valoriser leur engagement sur la course. Avec des territoires breton, finistérien et brestois fortement mobilisés quand il s’agit de course au large, The Transat 2020 s’ouvrira bien évidemment au grand public qui pourra arpenter le village installé sur les quais, de Brest au printemps 2020.
Ils ont dit :
Hervé Favre, Président d’OC Sport Pen Duick : « Nous sommes très heureux de nouer ce partenariat avec Brest pour les éditions de The Transat. Ensemble, nous partageons le désir profond de poursuivre le développement de cette course mythique et le fait de pouvoir faire cap commun va nous permettre de nous y employer à long terme. Nous avons vu, sur des évènements comme la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, à quel point le public français est attaché à la course au large en solitaire. Plus de 2 millions de visiteurs ont témoigné de cet engouement à Saint-Malo, dans les jours précédant le départ. Donner le départ de Brest offrira une très belle chance aux teams, à nos partenaires et aux media de capitaliser sur un public déjà conquis ».
François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest Métropole : « Notre ville, port des records et du Trophée Jules Verne, port de départ de la Brest Atlantiques en 2019 et de la Brest Océans en 2023, est très fière d’accueillir cette transat prestigieuse, et ainsi de contribuer à lui donner un nouvel élan. Je suis heureux que nous ayons avec les organisateurs la volonté de l’ancrer durablement à Brest, en Bretagne. Notre territoire a montré à maintes reprises sa capacité à accueillir les plus grands évènements sportifs. Comme pour le Grand départ du Tour de France en 2008, l’accueil de cette illustre transat, quelques semaines avant les Fêtes maritimes de Brest 2020, contribuera de nouveau à braquer tous les projecteurs sur notre territoire et notre excellence maritime. Je suis certain que tous les Brestoises et Brestois, sauront encore une fois se mobiliser pour faire de cet événement une grande fête populaire de la voile ».
Edouard Coudurier, président directeur général du Groupe Télégramme : « Il y a longtemps que nous souhaitions créer à Brest, ville d’origine du Télégramme, un événement océanique majeur. The Transat va nous donner l’occasion de le faire et Le Groupe Télégramme, avec l’ensemble de ses filiales OC Sport Pen Duick, Rivacom, Viamedia, la chaîne TV Tébéo, Planète Voile, Sea Events, va s’efforcer d’en faire un succès sportif, populaire, économique, régional et international, en appliquant le savoir-faire déjà mis en œuvre pour la Route du Rhum Destination Guadeloupe, la principale épreuve organisée par OC Sport-en Duick ».
Onboard Alex Thomson Racing, Hugo Boss, The Solent, UK. 18 September, 2018.
Le skipper britannique préféré des français et des Guadeloupéens 🙂 depuis la dernière Route du Rhum se prépare au lancement de son nouveau bateau cet été et annonce qu’il participera à la Transat Jacques Vabre. L’occasion de se tester par rapport aux autres nouveaux Imoca de Jérémie Beyou Charal (déjà à l’eau), Sébastien Simon Paprec – mise à l’eau prévue en juin, idem pour Charlie Dalin (Apivia). En attente de confirmation, Thomas Ruyant, Armel Tripon (L’occitane) et Kojiro Shiraishi (Dmg mori).
Après plus de 2 ans de développement et de construction, conçu par Alex Thomson Racing et les architectes français VPLP, le nouveau bateau HUGO BOSS est actuellement construit par le chantier britannique Jason Carrington et son équipe sur la côte sud du Royaume-Uni. HUGO BOSS, l’un des huit nouveaux bateaux qui devraient être mis à l’eau à l’occasion du Vendée Globe 2020-2021 s’annonce comme l’un des grands favoris.
Sur la Transat Jacques Vabre. Alex Thomson, sera accompagné par Neal McDonald, le septuple vainqueur de la Volvo Ocean Race et ancien navigateur olympique. Actuellement en charge de la performance chez Alex Thomson Racing, McDonald possède plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans la voile. Avant sa carrière dans les compétitions de course au large – qui comprenait des courses comme la Whitbread, la Sydney – Hobart et la Volvo Ocean Race – McDonald a représenté la Grande-Bretagne aux Jeux olympiques d’été de 1988, avant de devenir champion du monde et champion d’Europe en 1989 dans la catégorie 49er.
« Je travaille avec Alex depuis 2015 et notamment en amont et tout au long du Vendée Globe 2016/2017, j’ai donc eu l’occasion de le découvrir et de m’adapter à son mode de fonctionnement » a déclaré McDonald. « Depuis, nous avons développé une excellente relation et je le respecte énormément en tant que skipper. »
“Cette mise à l’eau est un moment charnière pour notre équipe, dans la perspective du Vendée Globe 2020 “, a déclaré Alex Thomson. “Il est crucial que nous utilisions tous les moments disponibles avant novembre 2020 pour avoir le plus d’informations possible sur les performances du bateau. La TJV sera un élément clé de ce processus d’apprentissage, et c’est une course fantastique que nous aimerions gagner. Neal n’est pas seulement un skipper incroyablement talentueux, mais il a également une excellente relation avec notre équipe ce qui fait de lui un choix de co-skipper parfait pour cette course“.
Après la TJV, Alex Thomson participera en mai 2020 à la Transat New York – Vendée en solitaire, une course de 3 100 milles.
Publié en exclusivité dans le numéro 84 d’avril de Course Au Large, nous mettons à jour le tableau “officiel” du Vendée Globe suite à la Bermudes 1000 Race.
Rappelons que ce tableau servira pour sélectionner les skippers pour le prochain Vendée Globe 2020 si les demandes d’inscriptions de coureurs dépassent le nombre de places disponibles – Celles-ci sont actuellement fixées à 30 dans l’Avis de course alors que plus de 37 projets sont en cours -. En cas de dépassement de 30 pré-inscrits, la primeur sera donnée à ceux ayant cumulé le plus grand nombre de milles sur les courses du circuit Imoca. On peut donc supposer que ce tableau prévaudra bien que la Classe Imoca et la SAEM Vendée continuent d’échanger pour augmenter la capacité d’accueil du Port Olona qui pour l’instant, ne peut accueillir plus de 30 bateaux, surtout maintenant qu’ils sont équipés de foils.
Dans ce tableau n’apparaissent pas les coureurs ayant terminé le précédent Vendée Globe et ceux ayant un bateau neuf en construction (lancé à partir du 1er janvier 2017). Ils sont présélectionnés d’office. C’est le cas de Jérémie Beyou (bateau neuf) ou Fabrice Amédéo (finisher du dernier Vendée Globe) par exemple.
Le Tableau “officiel” du Vendée Globe
Les milles nautiques sont comptabilisés à partir des courses du Championnat IMOCA Globe Series inscrites au calendrier officiel IMOCA. On prend le nombre de milles indiqués dans l’Avis de chaque course même si le parcours est réduit par la suite. Pour les courses en double : 1 mille nautique = ½ mille.
En cas d’abandon sur l’une de ces courses, ce sont les milles nautiques effectués, sur l’orthodromie qui sont retenus. Le calcul des milles parcourus est effectué par la Direction de course du Vendée Globe.
Au 20 mai : 3 courses ont déjà permis à 20 skippers d’engranger des milles. La Monaco Globe Séries, qui était une course en double (les milles sont divisés par 2), la Route du Rhum et la Bermudes 1000 Race.
Le belge Denys van Weynbergh actuellement en course sur la Bermudes 1000 Race n’a pas encore franchi la ligne d’arrivée mais il lui reste encore 3 jours pour le faire. L’avis de course initial laissait 50% de plus que le temps du vainqueur pour finir. C’est finalement 100% du temps qui a été donné au dernier pour finir. Nous l’avons donc mentionné dans le tableau.
Maxime Sorel, Clément Giraud, Giancarlo Pedote, Miranda Meron, Pip Hare et Denys van Weynbergh ouvre leur participation à la Bermudes 1000 race. Isabelle Joschke dont le bateau est en chantier conserve encore un avantage sur d’autres skippers qui n’ont pas encore de milles comme Kevin Escoffier, Clarisse Crémer ou Yoann Richomme. Il y a encore 9600 milles à marquer au calendrier Imoca. Prochaine course, la Rolex Fastnet Race.