Accueil Blog Page 459

ArMen Race Uship 2019. Trois ULTIM au départ !

C’est ce jeudi que sera donné le départ de l’ArMen Race Uship 2019 à 14h00 en baie de Quiberon. 200 équipages sont attendus, dont trois ULTIM fraîchement sortis des chantiers : Team Actual Leader d’Yves le Blevec, Sodebo de Thomas Coville et le Maxi Edmond de Rothschild skippé en duo par Franck Cammas et Charles Caudrelier. Ils prendront tous trois le départ de leur première course au large à bord de leur trimaran géant, excellente mise en jambe en ce début de saison. L’ArMen Race Uship 2019 sera l’occasion pour chacun de tester sa monture et de se mesurer à la concurrence après un hiver bien studieux.

185 équipages sont aujourd’hui déjà inscrits à l’ArMen Race Uship : 91 en IRC dont 53 rien que dans la catégorie IRC Double. En pleine préparation pour la Transat Jacques Vabre, huit IMOCA seront présents, ainsi que cinq Class40, dont certains rentrent tout juste de la Normandy Channel Race, ainsi que Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton – ARSEP) en Multi 50 dont ce sera la première session offshore de la saison.

Antoine Croyère, président de la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer (SNT) : “C’est un honneur et une grande chance pour la course et la SNT de recevoir ces splendides bateaux et ces coureurs hors-pair. Cette 9e édition promet d’être magnifique avec une flotte variée et toujours ce mélange d’amateurs et de professionnels qui font l’ADN de l’ArMen Race Uship.

Programme
Départ : jeudi 30 mai à 14h00

Parcours :
Armen Race – 320 milles : La Trinité-sur-Mer – Pointe de Penmarch – Archipel des Glénan – Sud Belle-Île – île d’Yeu – La Trinité-sur-Mer
Nuit de l’Armen – 130 milles : La Trinité-sur-Mer – Archipel des Glénan – Sud Belle-Île – Basse Capella – La Trinité-sur-Mer

Catégories 2019 : ULTIM, IMOCA, MULTI 50, MULTI 2000, Class40, IRC A, IRC B, IRC C, IRC Double, Figaro 2, First 31.7, Osiris Habitable, Pogo 8.50
Catégories Nuit de l’Armen 2019 : Osiris Habitable, Multi 2000

185 inscrits au 27 mai 2019 dont :
ULTIM
Yves le Blevec (Team Actual Leader)
Thomas Coville (Team Sodebo Voile)
Franck Cammas et Charles Caudrelier (Team Gitana)

IMOCA
Sam Davies (Initatives Coeur / K-Line / Vinci Energies)
Damien Seguin (Groupe Apicil)
Manuel Cousin (Groupe Setin)
Fabrice Amadéo (Newrest – Art et Fenêtres)
Romain Attanasio (Pure)
Arnaud Boissières (La Mie Câline – Artipole)
Stéphane le Diraison (Bouygues Construction – Suez – Ville de Boulogne-Billancourt)
Giancarlo Pedote (Prysmian Group)

MULTI 50
Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton ARSEP)

MULTI 2000
Charlie Capelle (Acapella Proludic)

IRC A
Team Jolokia (Jean-François Levasseur)
Bretagne Télécom (Nicolas Groleau)

- Publicité -

Mazella et Fancelli remportent un Défi Kite de Gruissan impressionnant

400 participants, 40 noeuds le dernier jour, record de distance, cette édition du Défi Kite de Gruissan appelait tous les superlatifs. Ce dimanche 26 mai était annoncé apocalyptique à Gruissan, et les prévisions météo avaient vu juste ! Pour ce troisième et dernier jour du 7e Défi Kite, les 400 kitesurfeurs réunis en terre de Tram’ ont ainsi eu droit à des conditions extrêmes, justifiant le caractère unique du plus gros événement de kitesurf au monde. Et renforçant sa légende…

10h30. Premier briefing du grand manitou Philippe Bru, alors que des claques à 50 nœuds sont relevées à la bouée 1 ! « El Bur » n’ira pas par quatre chemins : « Aujourd’hui, on va à la guerre ! Si vous avez le moindre doute sur vos capacités à naviguer dans un tel vent, ne prenez pas le départ. Allez tester au plus vite votre matos… Soyez prudents, soyez forts ! », annonce t-il, afin de mettre en garde les Défieurs contre tout pêché d’orgueil.

Deuxième du classement féminin et 24e sur 400 au scratch, la jeune Anais Mai Desjardins se prépare à souffrir, armé de son kitefoil 4m : « je sais que ça va être dur, cela sera peut-être de la survie ! Mon but sera de finir, c’est un challenge personnel. »

Troisième du classement provisoire chez les Twin-tips, le freestyler Antoine Fermon (30e au général) est quant à lui plutôt serein : « Je n’appréhende pas du tout, je kiffe ! J’y vais avec ma 6m Core XR, je sais que je vais pouvoir marquer des points, vu que je suis un peu lourd que certains… Je suis vraiment content d’aller rider ! »

11h40. Top départ de cette première manche du jour (20km, aller-retour entre Gruissan et Port-La-Nouvelle) et cinquième course du Défi Kite 2019 ! Beaucoup de riders amateurs partent braver la Tram’ rugissante : 220 partants sont ainsi recensés à la table d’émargement.

A l’image des jours précédents, Axel Mazella prend rapidement une énorme avance et ne sera jamais inquiété. Le vainqueur du Défi Kite 2016 s’impose donc en un peu moins de 20 minutes, son cinquième succès en autant de manches !

Le Tahitien Théo de Lhostis achève ces 20km à une belle deuxième place, devant Théo de Ramecourt, Jean de Falbaire et Alexis Mounard. Seb Garat termine 1er Twin-tip, Alex Caizergues 1ER en Directionnelle, Anais Mai Desjardins dominant le classement féminin devant Elsa Boriès et Alexia Fancelli (vainqueur des 4 premières manches chez les rideuses).

Sur la plage, Val Garat nous livre quelques confidences : « J’ai pris tout l’équipement du raceur, avec le harnais culotte à la place du ceinture ! La Tramontane était vraiment puissante, cela resserrait les niveaux. Avec ma 5m, j’ai pu rivaliser avec les autres sur mon twin-tip de freestyle, je termine 4e derrière Seb, Benoît (Gomez) et Antoine (Fermon). C’était la guerre sur l’eau, cela fait longtemps que je n’avais pas vu un vent aussi fort ! »

Auteur d’une superbe performance, le Marseillais Thierry Dulieu se présente à nous avec un grand sourire aux lèvres : « Sur cette manche 5, j’ai joué la sécurité, j’étais en 3m2… Je termine 6e foil derrière des pros, je vais pouvoir chambrer mes potes ! Je me suis bien tiré la bourre avec Alex Caizergues, un rider que j’adore, il évoluait sur son terrain avec cette grosse Tramontane qui fait vraiment mal… J’aime naviguer dans le baston, j’ai vraiment apprécié cette manche ! »

Rencontré près de la table d’émargement et équipé d’une 5m, le Gruissanais Julien (6e Défi) est comblé : « C’est un Défi exceptionnel avec beaucoup de kilomètres parcourus, j’adore ces manches extrêmes ! » La jeune locale Juliette Veilhan, 1er Défi, reviendra pour nous sur un moment chaud de cette 5e manche, vécu en 4m : « Le départ fut très compliqué à gérer, c’était la guerre ! »

Propos confirmés par l’adepte du strapless Bertrand Beauchet, 1er Défi également : « 5-6 riders avaient trop anticipé le départ et sont revenus en sens inverse, face à la flotte. J’ai pris un bon départ mais une aile est arrivée dans mon kite, ça a cassé direct une ligne et mon aile est partie en loop… et ça a été le strike ! »
Le rider du Sud-Ouest gardera heureusement une bien meilleure image de ce Défi ! « Vendredi, je me suis tiré la bourre avec Matchu Lopes le long du banc de sable, il m’a doublé à 10m de l’arrivée… C’était génial à vivre, le Défi est un super évènement ! »

13h20. Une fois la pause-déjeuner effectuée, un second compte à rebours d’1h est déclenché ! Au menu, une nouvelle manche de 20km pour les 180 riders ayant décidé de participer à cette ultime course du Défi Kite 2019. Soit 140km de course en trois jours, nouveau record pour l’évènement !

14h20. La sixième et dernière manche est lancée !
La bataille fait rare entre le même quatuor de riders : Mazella, Lhostis, de Ramecourt et de Falbaire, alors que les Gladiateurs de la Tram’ doivent composer avec énormément d’algues. Dans un bon clapot (et de grosses rafales de vent !), Axel Mazella fait encore parler sa vitesse et remporte une sixième victoire en autant de courses ! Théo Lhostis termine une nouvelle fois en deuxième position, Jean de Falbaire et Théo de Ramecourt devant être départagés à la photo finish !
Seb Garat (1er TT) signe quant à lui une superbe cinquième place au scratch sur cette manche 6, Alberic Dubray s’imposant devant Alex Caizergues en directionnelles et Anais Mai Desjardins remportant le classement féminin de cette manche 6.

Le Défi Kite Gruissan 2019 se referme donc sur un fantastique bilan sportif : 6 manches, 140km de course, une Tram’ soufflant de toutes ses forces, 400 riders pros et amateurs « rincés » et rassasiés… et un magnifique vainqueur au scratch : Axel Mazella !
Le kitefoiler aura délivré une impressionnante démonstration de force, et remporte donc son second Défi Kite après l’édition 2016. « Il manquait le cador du Défi Kite, Nico Parlier, mais je lui ai montré que je savais répondre présent ! Cela donne de la confiance pour la suite de la saison, » a confié Axel Mazella.
Nous laisserons le soin de la conclusion à Théo Lhostis : « C’est la première fois de ma vie que je fais un tel classement au Défi Kite, après mon titre juniors en 2016. Il n’y a qu’à Gruissan qu’on navigue dans de telles conditions, vivement l’année prochaine ! »

Classements officiels

Overall

1. Mazella Axel 2. Théo De Ramecourt 3. Théo Lhostis 4. Jean De Falbaire 5. Alexis Mounard 6. Arthur Mathieu 7. Alex Caizergues 8. Benjamin Valli 9. Sebastien Queney 10. Martin Pariente

Femmes Overall

1. Alexia Fancelli 2. Anaïs Mai Desjardins 3. Poéma Newland 4. Elsa Bories 5. Ariane Imbert

Directionelles Hommes

1. Alex Caizergues 2. Alberic Dubray 3. Jérôme Serny

Directionnelles Femmes

1. Nadine Poncept 2. Ann Potier Soucaret 3. Pascale Gatti

TwinTips Femmes

1. Ariane Imbert 2. Emmanuelle Lalanne 3. Justine Avril

TwinTips Hommes

1. Benoit Gomez 2. Seb Garat 3.Fermon Antoine

Tiki Femmes

1. Doris Wetzel 2. Fabienne D’ortoli 3. Nadege Duclos

Tikis Hommes

1. Maurin Sylvain 2. Maurin Nicolas 3. Ferreri Jérôme

Jeunes Femmes

1. Pégourié Héloise 2. Naomi Maury 3. Zoé Boutang

Jeunes Hommes

1. Benjamin Valli 2. Enzo Pineiro 3. Mickael Regibier

Master Femmes

1. Ariane Imbert 2. Nadine Poncept 3. Doris Wetzel

Master Hommes1. Alex Caizergues 2. Benjamin Petit 3. Jérôme Serny

- Publicité -

ArMen Race. Thibaut Vauchel-Camus vise le triplé !

L’ArMen Race partira le 30 mai. Thibaut Vauchel-Camus compte bien l’emporter alors que cette journée sera également la Journée Mondiale de la Sclérose En Plaques, une cause qu’il défend.

« J’ai remporté l’ArMen Race à deux reprises déjà » déclare Thibaut qui avait performé sur cette épreuve d’abord en Multi50 avec Franck-Yves Escoffier en 2013 et à bord de son Class40 en 2015. « L’objectif est de tenter le triplé et surtout d’accumuler des milles en vue de notre préparation pour la Transat Jacques Vabre. Nous allons nous remettre dans l’inconfort d’une course au large et je vais profiter de l’expérience de mes équipiers pour continuer à optimiser notre trimaran. » Benjamin Lamotte, Thomas Gavériaux et Jérémie Lagarrigue seront de la partie. « Benjamin est mon équipier en petit multicoque depuis longtemps. Jérémie et Thomas ont été des acteurs majeurs dans la construction du trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP. Nous allons former une belle équipe en continuant notre réflexion sur nos configurations de foils et de voiles selon les conditions sur l’eau. Nous travaillons notamment actuellement sur une voile d’avant dessinée spécialement pour la traversée de l’Atlantique en double entre le Havre et Salvador de Bahia » conclut le skipper qui compte pousser son voilier dans ses retranchements en direction du phare de l’ArMen, l’Ile d’Yeu et la Trinité-sur-Mer.

- Publicité -

Julien Pulvé du Team Vendée Formation a les crocs !

Après une Solo Maitre CoQ réussie, Julien Pulvé est fin prêt à se lancer sur La Solitaire URGO Le Figaro dont il a fini 1er bizuth en 2017. « Mon objectif est d’arriver dans les dix premiers, c’est vraiment quelque chose qui me ferait plaisir. On est là pour faire mieux, pour progresser. Je sais que je peux le faire donc c’est maintenant à moi de mettre tout en oeuvre pour y arriver », explique Julien Pulvé.

Le skipper du Team Vendée Formation aborde cette Solitaire URGO Le Figaro d’une manière sereine et « ultra motivé ». « J’ai les crocs comme on dit. On va y aller vraiment à fond, c’est une super opportunité. On a un joli parcours et on est dedans », s’exprime Julien Pulvé, une semaine avant le jour-J. « Il y a un plateau juste exceptionnel, je me rends compte de la chance que j’ai de naviguer parmi ces gens, c’est une opportunité qui se présente peut-être qu’une fois dans une vie ». Bien qu’admiratif de ses concurrents, le navigateur de 33 ans a tout de même conscience de ses capacités : « Je me dis que j’ai ma place, je me le suis prouvé sur la Solo Maitre CoQ en étant présent par moment, surtout quand il n’y avait pas trop de décisions « stratégiques » et que ça se jouait un peu au hasard du vent donc ça veut dire que je suis dans le coup », dit-il avec fierté et optimisme.

- Publicité -

Tanguy Le Turquais : « Pour l’emporter, il faut ce petit truc en plus que l’on ne maîtrise pas »

Tanguy Le Turquais, skipper du Figaro Beneteau 3 Queguiner - saison 2019 - En mer le 13/03/2019 @ ALexis Courcoux

Le stress des grands jours monte doucement mais sûrement pour les Figaristes. Parmi eux, Tanguy Le Turquais, le skipper du Groupe Quéguiner, compte bien donner le meilleur de lui-même. Ses objectifs ? Être l’un des animateurs de l’épreuve mais aussi et surtout, terminer avec le sentiment du travail bien fait… et sans aucun regret.

« La nuit a été un peu courte car on a quitté Lorient sur les coups de minuit la nuit dernière pour être à l’heure pour le départ de la parade entre le pont de Saint-Nazaire et Nantes qui a débuté à 8h30, mais je me sens en grande forme », annonce Tanguy Le Turquais, qui se trouve dans une dynamique positive depuis sa jolie 2e place dans la Solo Maître CoQ décrochée en début de mois. « Cette performance m’a permis de me mettre en confiance mais je garde néanmoins la tête froide. La Solitaire qui arrive est une autre course, une autre histoire », explique le skipper de Quéguiner qui ne veut en aucun cas se mettre la pression au risque d’être déçu. « Je pars malgré tout serein. J’ai bien travaillé tout l’hiver et j’ai bien progressé. L’essentiel pour moi, sera de réussir à être un vrai acteur de la course, d’animer les débats. Si cela se concrétise par un bon résultat, tant mieux. On sait que pour gagner cette fameuse Solitaire du Figaro, il faut vraiment que toutes les étoiles soient alignées. Ceux qui l’ont inscrite à leur palmarès le dise : lorsque c’est arrivé, ils étaient dans un moment de grâce. Pour l’emporter, il faut ce petit truc en plus que l’on ne maîtrise pas », note le Vannetais.

Quatre étapes costaudes au menu
Au programme pour lui et ses 46 concurrents : quatre étapes de 450 à 630 milles. « Ça va être très costaud. La grande étape de la Solo Maître CoQ, c’était finalement seulement la moitié de la plus grande étape de cette 50e édition. Un morceau de plus de 600 milles, c’est tout simplement énorme et à celui-ci s’ajoutent trois autres manches qui ne sont pas petites non plus. Aujourd’hui, on ne sait même pas sur le bateau qui peut suivre le rythme techniquement parlant. On ne sait pas non plus si nous, marins, on est capable de suivre le tempo. On part complètement dans l’inconnu avec le nouveau bateau mais une chose est sûre : ça va être riche en enseignements. J’ai hâte et je trouve ça génial de pouvoir vivre ça ! », assure Tanguy avec son enthousiasme habituel. « Physiquement, ça va être copieux et on va tout de suite voir les gars qui sont en forme et ceux qui le sont moins, même si l’on risque de devoir attendre le dernier moment pour connaître le tiercé gagnant. Il ne faut pas perdre de vue qu’avec le Figaro 3, des écarts importants peuvent se faire et de défaire bien plus rapidement qu’avec le Figaro 2. Ce n’est désormais plus rare de voir des écarts de 15 milles se créer puis disparaître. Cela change pas mal la donne, mais cela veut surtout dire que jusqu’au bout, rien ne sera jamais joué », note Tanguy Le Turquais.

- Publicité -

Team Oman Air vainqueur de la GC32 Villasimius Cup

Ce premier rendez-vous du GC32 Racing Tour était attendu avec 10 bateaux en compétition et un plateau relevé. A l’issue de 16 manches courues, c’est le Team Oman Air skippé par Adam Minoprio qui s’impose devant Alinghi et INEOS Rebels UK. Norauto, skippé par Franck Cammas fini au pied du podium.
Adam Minoprio qui a rejoint le Team Oman Air cette année ne pouvait rêver mieux pour commencer la saison : « Nous sommes heureux d’avoir réussi à battre des équipages très fortes et ayant beaucoup navigué ensemble. Nous avons été très réguliers et sommes allés au bout de l’effort. »

Arnaud Psarofaghis, co-barreur d’Alinghi : « Le classement est assez logique. On a vraiment navigué avec Oman et Ineos toute cette semaine. Nous savons comment gagner des étapes et avons les moyens de le faire en continuant à prendre de bons départs et en allant vite. »

Franck Cammas explique : « Nous avons réalisé de bonnes manches qui prouvent que, en vitesse et manœuvres, nous avons la capacité de gagner mais nous sommes trop inconstants avec des petits détails à optimiser et des erreurs à éviter. Aujourd’hui, nous n’avons pas été très bons sur les départs sauf à deux reprises et, dans ce cas, on gagne la manche. Ça allait bien sur les départs au près mais on peut faire mieux, on le sait, sur les départs au reaching. »

Erik Maris et Zoulou ont vécu une semaine mitigée, mais suffisante en termes de résultats, leur permettant de terminer quatre points devant Argo de Jason Carroll et remporter ainsi le titre de ‘propriétaire-pilote’ de la GC32 Villasimius Cup.

Équipages engagés sur la GC32 Villasimius Cup

Alinghi (SUI) Ernesto Bertarelli
Argo (USA) Jason Carroll
Black Star Sailing Team (SUI) Christian Zuerrer
CHINAone NINGBO (CHN) Phil Robertson
Codigo Rojo Racing (ARG) Lucas González Smith
INEOS Rebels UK (GBR) Ben Ainslie
NORAUTO (FRA) Franck Cammas
Team Oman Air (OMA) Adam Minoprio
Red Bull Sailing Team (AUT) Roman Hagara
Zoulou (FRA) Erik Maris

- Publicité -

Aymeric Chappellier et Pierre Brasseur remportent la Normandie Channel Race d’une minute !

Le sprint final aura duré toute la nuite et c’est le class40 Aïna Enfance et Avenir qui remporte la 10ème Normandy Channel Race d’une petite minute. Un final épique. Aymeric Chappellier et Pierre Brasseur coupent la ligne d’arrivée à 6 heures 58 minutes 54 secondes après 5 jours 15 heures 28 minutes et 54 secondes de course. Ils devancent Eärendil d’une petite minute seulement. Pietro Luciani et Pablo Santurde del Arco décrochent l’argent sur cette course indécise jusqu’au dernier mille.

Ils se sont échappés ensemble aux Needles, ils ne se sont plus quittés. Après un duel insoutenable en Manche et mer Celtique depuis le deuxième jour entre Aïna Enfance et Avenir et Eärendil, c’est finalement le rochelais Aymeric Chappellier accompagné de Pierre Brasseur qui s’adjuge la victoire finale de cette 10èmeédition.

« Ce final est à l’image des 6 jours que nous venons de passer en mer, hyper proche, hyper serré. Dès qu’un prenait le dessus, l’autre se recollait directement, un jeu de chat et la souris pendant 6 jours vraiment intenses ! Pietro et Pablo ont super bien navigué, ils nous ont donné du fil à retordre. » déclare Aymeric Chappellier à l’arrivée à Ouistreham.


Pierre Brasseur quant à lui s’offre sa 2ème victoire sur cette grande épreuve normande. Il rejoint l’anglais Phil Sharp au palmarès ainsi que son concurrent et dauphin Pablo Santurde del Arco. « Ça s’est joué à rien du tout, on aurait très bien pu faire parti du wagon de derrière. Finalement on a réussi à accrocher Pietro et Pablo et après pendant 5 jours ça a été un combat incessant. […] Je suis content de décrocher ma seconde victoire. C’est toujours satisfaisant de gagner cette course car elle est vraiment difficile. »

Une issue cruelle pour le duo italo-hispanique, Pietro Luciani et Pablo Santurde del Arco tant cette course fut indécise et leur navigation belle. « Même si on avait 1 mille d’avance à certains moments de la course, on savait que ce n’était rien et qu’il fallait toujours rester concentré, à la fin ce sont d’infimes détails qui font la différence. On a quitté la flotte ensemble avec Aïna à la sortie du Solent, à ce moment on savait que commençait un match-race de 5 jours jusqu’à la fin. C’était vraiment une belle course, nous sommes contents de la façon dont nous avons navigué, contents d’arriver, mais déçus du résultat. » déclarent les magnifiques dauphins de cette Normandy Channel Race 2019.


Les quatre champions nous ont offert un spectacle grandiose jusqu’au dernier mille pour cette édition anniversaire.
Le dénouement pour connaître le futur 3ème est aussi incertain… Qui de Cape Racing Yachts, Rêves ou Beijaflore complètera le podium ? Réponse en milieu de journée…

- Publicité -

Le trimaran Sodebo Ultim 3 face au Flyboard de Franck Zappata, incroyable !

A l’occasion du baptême du tout nouveau trimaran de Thomas Coville, le Sodebo Ultim’ 3 révolutionnaire présenté dans le numéro 85 de Course au Large, l’équipe a pu se mesure à un adversaire de taille, Franky Zapata et son flyboard. Plus qu’une confrontation, c’était avant tout une belle rencontre entre la mer et le ciel. Des images assez incroyables !

- Publicité -

Normandy Channel Race. Vers un beau sprint final !

22 May 2019, Tuskar Rock, Ireland: EŠrendil skippered by Pietro Luciani and co-skippered by Pablo Santurde Del Arco at the Tuskar Rock off the south-east coast of Ireland in the Normandy Channel Race 2019. Photograph: David Branigan/Oceansport/NCR

La 10ème Normandy Channel Race a un air de déjà vu avec un sprint final qui s’annonce magnifique entre les deux class40 en tête, Aïna Enfance et Avenir et Eärendil au coude à coude depuis le départ. Alors que tous les Class40 naviguent maintenant en Manche cap sur Ouistreham via la pointe du Cotentin, il est pour l’heure impossible d’annoncer le futur vainqueur de cette édition anniversaire. Revivrons-nous le même match-race insoutenable auquel nous avions assisté l’an denier jusqu’à la dernière seconde ? Le dénouement dans quelques heures !

On ne pensait pas revivre un suspens d’une intensité aussi élevée que l’édition précédente ; mais il faut croire que l’histoire du sprint final se répète sur cette course si particulière. À 90 milles nautiques (à l’heure où nous écrivons ses lignes) de la ligne d’arrivée mouillée face à Ouistreham, Aïna Enfance et Avenir et Eärendil se tiennent bord à bord. Un véritable chassé croisé que se livrent les deux leaders pour savoir qui d’Aymeric Chappellier et Pierre Brasseur ou Pietro Luciani et Pablo Santurde del Arco grimperont sur la plus haute marche du podium.

Derrière la situation n’est pas plus clair. Une bataille d’empannages au sud-est du cap Lizard fait rage. Les neuf équipages se tiennent dans 8 petits milles. Autant dire que du 3èmeau 11ème, chacun garde une chance de compléter le podium de cette Normandy Channel Race 10èmedu nom. Là aussi, l’équipage de Colombre XL, qui impressionne à bord de son Class40 numéro 101 d’ancienne génération, se livre à un vrai chassé croisé avec le duo germano-normand à bord du récent Cape Racing Yachts. Pas loin derrière, l’équipage breton basé à Lorient sur Beijaflore reste en embuscade. À noter la position sud du local de l’étape Louis Duc qui tente une dernière option pour essayer de faire la différence en arrivant dans les eaux normandes. À l’opposé, le Class40 Yoda quant à lui tente une option nord avec une route plus directe vers le raz Blanchard. Placement sur le plan d’eau et propreté des manœuvres seront les éléments primordiaux pour espérer tirer son épingle du jeu.

Pour les dernières heures de course un vent de secteur ouest / nord-ouest, obligeant les bateaux à empanner pour gagner vers la ligne d’arrivée, va fraichir jusqu’à atteindre les 20 nœuds en fin de soirée. Dans la nuit en revanche, c’est un vent mollissant jusqu’à 10 nœuds qui va faire glisser les concurrents sur cette dernière ligne droite. Une ligne droite qui ne l’est pas tant que ça avec le contournement du DST et de la pointe du Cotentin à négocier.

Alors que l’écart entre les deux leaders et le reste de la flotte était de 26 heures à Tuskar Rock, il devrait se réduire à quelques 6 heures sur la ligne d’arrivée. Le dénouement entre Eärendil et Aïna Enfance et Avenir est attendu demain matin sur les premières heures du jour, tandis que les suivants devraient rejoindre la baie de Seine en milieu/fin de matinée ce samedi.

- Publicité -

Gitana remis à l’eau. Franck Cammas et Charles Caudrelier impatients d’aller naviguer

Après six mois de chantier, le Maxi Edmond de Rothschild a été remis à l’eau ce jeudi à Lorient. Si son skipper Franck Cammas était absent pour cause d’engagement sur le GC32 Racing Tour, Charles Caudrelier co-skipper du bateau, a pu surveiller de près les opérations et admirer le travail de l’équipe notamment sur son étrave tribord qui avait cassé lors de la dernière Route du Rhum.

DU RHUM A L’EAU
Série en trois volets by Gitana Team
A travers une mini-série en trois volets, le Gitana Team revient sur la chronologie des évènements qui ont conduit à l’avarie et à l’abandon du Maxi Edmond de Rothschild sur la Route du Rhum 2018, puis sur les mois qui ont suivi. En compagnie des acteurs du projet, et notamment les membres de l’équipe technique ou encore de son architecte Guillaume Verdier, l’écurie aux cinq flèches nous invite dans les coulisses de l’hiver 2018-2019, au cœur de la reconstruction et de la renaissance du dernier-né des Gitana.

« Six mois, c’est long, mais c’est le temps qu’il nous a fallu pour refaire un moule de flotteur, produire la pièce chez Multiplast, la greffer à la plateforme et peindre l’ensemble. Nous n’avons eu qu’un mois pour toute cette dernière partie de greffage et finitions et il n’y avait pas un jour de trop ! », soulignait Pierre Tissier, le directeur technique de l’équipe.
Sébastien Sainson, responsable du bureau d’études maison, nous détaillait quant à lui la méthode appliquée tout au long de cet hiver studieux : « Notre principale difficulté était de devoir mener en parallèle les investigations pour comprendre ce qui avait conduit à l’avarie, tout en démarrant au plus vite la reconstruction. Pour cela, nous avons travaillé étroitement avec Guillaume Verdier et ses équipes. C’était un travail de fourmi et de précision ! Tout a été passé en revue, de la santé matière, à la mise en œuvre des plans d’origine. À l’aide de l’ensemble des sources à notre disposition, et notamment des données émanant de la centrale inertielle du bord, nous avons dégagé l’hypothèse la plus probante, refait des calculs de structure, de fluides et choisi de renforcer en conséquence. »

 

La nouvelle étrave et les renforts structurels apportés aux deux autres étraves ont naturellement réclamé la plus grande attention et tout le savoir-faire, mais l’équipe aux cinq flèches a également mis à profit ces mois d’hiver pour poursuivre le développement et l’optimisation du Maxi. Ainsi, pour des questions d’ergonomie et d’aérodynamisme, la casquette a été découpée et repensée. Fidèles à leur réputation de fins techniciens et de performers, les deux nouveaux skippers ont d’ores et déjà réfléchi avec les membres du Team sur de nouvelles pistes d’amélioration. L’aérodynamisme sera à nouveau sur le haut de la pile cet été pour gagner encore en performance.

Un apprentissage accéléré
Le duo de marins récemment nommé aura fort à faire dans les prochaines semaines. Franck Cammas et Charles Caudrelier doivent en effet prendre leurs marques rapidement et apprivoiser une machine complexe et exigeante. Dès mardi prochain, le tandem va multiplier les navigations, en équipage tout d’abord avec en ligne de mire une participation à la mythique Rolex Fastnet Race, puis en double afin de se préparer pour la grande échéance sportive qui les attend dès le 3 novembre prochain. Il s’agit de Brest Atlantiques, un triangle de 14 000 milles nautiques au départ et à l’arrivée de la métropole finistérienne, en passant par Rio de Janeiro et Le Cap en Afrique du Sud. Ce premier galop d’essai sera un magnifique test tant pour le Maxi Edmond de Rothschild que pour ses skippers qui s’élanceront en double, accompagnés d’un médiaman, pour près d’un mois de mer !

« Cette mise à l’eau est une première concrétisation. Depuis que Franck et moi avons rejoint l’équipe, nous avons beaucoup observé le bateau dans les chiffres, sur les plans et numériquement. Maintenant nous sommes impatients d’aller naviguer et d’avoir des sensations. Cette phase de découverte est forcément exaltante. L’équipe a prouvé qu’elle avait réalisé un bon bateau, marin et c’est à nous maintenant d’aller concrétiser cela. Nous avons déjà la Brest Atlantiques en tête et notre préparation a commencé. Nous souhaitons naviguer un maximum, maintenant nous sommes conscients que ce sont des bateaux complexes qui réclament de la mise au point. Le moindre petit problème peut prendre du temps mais l’équipe a fait un super travail cet hiver. Le Maxi navigue maintenant depuis deux ans, il a été bien fiabilisé et malgré le gros problème structurel connu sur la Route du Rhum, tous les systèmes périphériques marchaient très bien. C’est pourquoi on espère avoir passé un cap et pouvoir plus se concentrer sur la navigation, ce qui est une grande chance », se réjouissait Charles Caudrelier, skipper Edmond de Rothschild.

Un travail d’équipe remarquable
Suite à l’avarie survenue sur la Route du Rhum, la volonté claire des armateurs du Gitana d’être présents pour la saison 2019 a conduit l’équipe à respecter un timing serré compte tenu de l’ampleur de la tâche. Cyril Dardashti, qui dirige l’écurie depuis dix ans, mesure l’effort et l’engagement collectif et individuel qu’a réclamé un tel chantier : « C’est la première fois que nous réalisions ce type de travaux dans notre chantier de Lorient et c’est une grande fierté pour toute l’équipe d’y être parvenue. C’était ambitieux car les délais étaient serrés et l’opération de greffage complexe. Mais l’équipe, et notamment nos spécialistes des matériaux composites, ont répondu présents, et ce malgré la déception légitime de la casse et de notre abandon. Un grand coup de chapeau à tous. J’ai bien sûr une pensée pour nos armateurs et le Groupe Edmond de Rothschild qui nous soutiennent toujours. J’espère sincèrement que nous pourrons rapidement les remercier de leur patience de la plus belle des manières. À partir du moment où on a su trouver les explications de notre casse, tout s’est enchaîné et nous sommes remotivés comme jamais. Je crois qu’il faut se nourrir des échecs. Maintenant nous sommes repartis pour écrire de belles pages. »

« La perte de l’étrave a soulevé beaucoup de questions… Cette avarie a a été un coup au moral pour tout le monde mais nous avons réussi malgré tout à maintenir le cap, à maintenir nos objectifs. Je pense qu’en reconstruisant le bateau, on s’est reconstruit aussi ! », concluait Pierre Tissier.

 

- Publicité -
- Publicité -