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Lancement des Voiles de l’Espoir à Ajaccio

Depuis ce week-end un vent de solidarité et d’espoir souffle en Corse à l’occasion des Voiles de l’Espoir, la plus grande manifestation nautique au monde pour les enfants en rémission de cancer et de leucémie. 80 enfants ont été accueillis ce samedi par un dispositif hors normes mêlant 400 participants et bénévoles pour rendre cette semaine unique avec comme parrain Franck Cammas.

Plus qu’un événement, une parenthèse de vie pour ces enfants venus de France métropole et des DOM-TOM, de Suisse, du Luxembourg, d’Israël et du Maroc. Après un voyage parfois long pour atteindre l’île de beauté, toute l’équipe des bénévoles était à pied d’oeuvre samedi à partir de 13h pour accueillir les équipages.

Ajaccio à Propriano, première navigation
Le briefing du dimanche matin annonçait une journée clémente, et les équipages ont pu profiter d’une première journée de navigation dans des conditions idylliques : mer calme et petite brise pour permettre à tous les moussaillons de hisser les voiles.

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Bol d’or. Récits d’apocalypse

Bol d'or 2019 @NICOLAS JUTZI

Les récits des marins qui ont participé au Bol d’Or ce week end sur le lac Léman font froid dans le dos. La course n’est pas passée loin d’un drame alors qu’une plaisancière, qui ne participait pas à la course, est morte noyée après le naufrage de son bateau. C’est un miracle qu’il n’y ait pas eu d’autres victimes .

Météo Suisse avait pourtant lancé un avis de tempête 24h avant le départ de la course. Un sérieux coup de tabac allait s’abattre sur la flotte du Bol d’Or Mirabaud aux alentours de 17h00. Et si les marins le savait, personne ne s’attendait à cela. Le ciel est tombé sur la tête des concurrents pendant 1h30 dont 40 minutes extrêmement violentes, avec des pointes de vent à 50 noeuds, de la grêle, une visibilité nulle… L’apocalypse! Météo Suisse a enregistré des pointes à 60 noeuds au Bouveret: plus de 110 km/h! Un épisode qui aura duré plus d’une heure avant de se calmer avant que le soleil et une brise thermique ne reviennent et permettent aux rescapés de finir la course.

L’équipage de Jean-Christophe Mourniac avec Tim Mourniac et Antoine Joubert se remettent doucement de cette journée. Partis sur un  Easy To Fly, un bateau à foil de 26 pieds, ils n’ont jamais vécus cela et ne comptent pas le revivre un autre jour. ” On a vu les nuages arriver. On a très vite affalé la GV mais on avait encore le foc. Le vent est monté subitement et a retourné le bateau comme une crêpe. Le mât a cassé tout de suite. On s’est retrouvé à l’eau.” Jean-Christophe Mourniac se retrouve alors sous le trampoline, coincé par son gilet qui s’est gonflé. Un gilet imposé par l’organisation mais mal adapté aux foilers tandis qu’Antoine Joubert a du se débattre pour démêler ses pieds coincés dans les bouts. Ils arriveront heureusement à s’extirper du bateau, remonter sur la coque en attendant d’être remorqué comme de nombreux bateaux.

Autour d’eux, c’est l’hécatombe. Un feu d’artifice de fusées de détresse: c’est ainsi que le lac se présentait peu après 17h00. Il y aura eu 212 abandons sur 465 partants. Plusieurs voiliers ont coulé, parmi lesquels les Toucans Baloo et Ex-Psaros. Le D35 Realteam a démâté tandis que cinq M2 ont chaviré. Enfin, le Libera Principessa a chaviré fond sur fond, le voilier et son équipage ont pu être récupérés.

Le Journal Le Temps rapporte les propos de Jean-Luc Raffini, coordinateur de la sécurité des grandes courses à la Société nautique de Genève (SNG), estime à plus de 300 le nombre de téléphones qu’il a fallu traiter à partir de 17 heures, sans compter les appels radio. 37 interventions ont été coordonnées avec les acteurs présents sur l’eau, soit la trentaine de bateaux moteur de l’organisation, les sociétés de sauvetage des rives du lac et les différentes polices cantonales.
«Le Toucan Expsaros a coulé à côté de nous, raconte l’équipier Bertrand Seydoux, encore secoué par sa mésaventure. Nous avons vu une fusée de détresse alors que nous venions d’affaler la grand-voile. Nous étions à sec de toile. La visibilité était très mauvaise, mais nous avons entendu le sifflet d’un des naufragés. C’est grâce à ce bruit que nous avons pu nous diriger vers les quatre capuchons jaunes visibles à la surface de l’eau
Vincent Jutzi, qui participait à bord d’un petit catamaran F18, relève – tout juste remis de ses émotions – comment il a perdu et heureusement retrouvé son équipier. «Nous avons pris 110 km/h de vent, et le bateau a instantanément chaviré, explique le rescapé. Le vent était tellement violent que le bateau a commencé à rouler sur l’eau, en enchaînant les tonneaux. Après le premier tour, Régis, mon coéquipier, a lâché et s’est retrouvé seul au milieu du lac. J’ai bataillé pour ne pas me retrouver coincé sous l’eau et j’ai réussi à m’extirper. Heureusement, le tender [bateau moteur semi-rigide] d’Alinghi est passé à côté de moi et m’a embarqué. Nous sommes partis chercher Régis, que nous avons retrouvé grâce à sa fusée de détresse et son bonnet orange. Ce que je retiens, c’est l’importance du matériel de sécurité qu’il faut avoir sur soi. C’est ce qui nous a sauvés. Nous ne sommes pas passés loin du drame.»

A bord de Sprindrift, Dona Bertarelli : ” On savait que l’orage allait arriver, que cela allait être fort mais en réalité c’est venu tellement vite. Pendant un moment c’était apocalyptique. A bord du tender, j’ai vu des bateaux tout autour de nous en train de démâter, d’autres de chavirer. On pense naturellement aux hommes, aux femmes, à l’équipage, en espérant qu’il n’y ait pas de blessé ni de gros drames. Depuis toutes ces années où je navigue sur le lac, je n’ai jamais vu des conditions pareilles même si des orages nous en avons vus beaucoup. Enfin là, même après l’orage, les vagues étaient impressionnantes sur le plan d’eau, courtes et vraiment très creuses.”

« Météo Suisse a annoncé la situation de façon très précise et l’information a été transmise aux concurrents. Les gens étaient donc prêts lorsque le coup de vent a frappé et ils ont bien géré la situation. Dans les situations les plus extrêmes, ils ont aussi suivi les consignes. De son côté, le système de surveillance a bien fonctionné et les bénévoles en charge de ce domaine ont fait leur travail avec détermination, sans être débordés. Je leur tire à tous un grand coup de chapeau. » explique le Président du Comité d’organisation Rodolphe Gautier.

 

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Solitaire Urgo Le Figaro. Alexis Loison en tête

Dimanche 16 juin, la Solitaire Urgo Le Figaro 2019, Roscoff. Départ étape 3 @ Yvan Zedda

Le départ de la troisième étape annoncée piégeuse, a été donnée ce dimanche à 14h de Roscoff. Une bonne brise sud-ouest de 15-20 nœuds a permis à la flotte de réaliser rapidement le parcours devant Roscoff avant de partir vers la bouée de Videcoq, au large de Granville.
Comme pour les deux premières étapes, les routages sont devenus rapidement obsolètes dans leur timing pour cause de retard à l’allumage au niveau météo. Après 5h de course le vent s’est évanouie complètement devant les Héaux de Bréha avant de revenir progressivement vers minuit. Alexis Loison, Gildas Mahé (Breizh Cola-Equi’Thé) et Michel Desjoyeaux (Lumibird) furent les premiers à passer la bouée Le Videcoq au petit matin.
Les 46 solitaires longent ce matin le Cotentin. La flotte reste encore bien resserrée ce matin mais la nuit a du bien éprouver les marins qui vont attaquer cette après midi leur première traversée de la Manche alors que la molle est annoncée. Alexis Loison, Gildas Mahe, Anthony Marchand et Michel Desjoyeaux sont les skippers en forme de ce début d’étape. Yoann Richomme, Adrien Hardy et Armel Le Cleac’h ne sont pas très loin.

Alexis Loison (Région Normandie) : “J’ai fait le choix d’une route très au large, l’idée c’était d’être sûr de ne pas rester bloqué à Bréhat parce que ce n’est pas évident avec le vent, il y avait beaucoup de courant donc j’ai essayé de ne pas trop lutter contre le courant mais de m’en servir et, surtout, ça permettait, en arrivant par le large, de prendre la renverse avant les autres bateaux aux Minquiers, parce que là ça fait une demie-heure que le courant est avec nous. Et c’est aux Minquiers que ça renverse en premier donc ça ne s’est plutôt pas trop mal passé mais il y a les bateaux de terre que je vois maintenant et je ne sais pas trop qui va croiser devant. « Route dessous, route devant », je connais cette théorie mais le vent bouge beaucoup, en tous cas, dans mon paquet, ça s’est bien passé. Il faut monter vers le nord pour Aurigny et il y a pas mal de choix de routes : est-ce qu’il faut longer le Cotentin, est-ce qu’il faut aller dans l’ouest, est-ce qu’il faut passer au travers des Ecréous ? Je n’ai pas encore fait mon choix parce que je pense que la route dépend beaucoup du timing de notre arrivée à Videcoq et là notamment, on a pris pas mal de retard sur les prévisions de ce matin donc je me laisse encore la possibilité d’étudier différentes routes. J’ai usé quelques cirés près du Cotentin, c’est toujours plaisant de naviguer là, il se passe plein de trucs, c’est sympa de passer dans le coin. Dans la stratégie, le courant sera souvent à mettre en haut de la pile parce que, déjà avec 50 de coefficient, c’est lui qui décide de la route, alors à 83, c’est encore plus important car le courant modifie même le vent. On va essayer de se recaler par rapport aux routages météo maintenant, grâce au baromètre notamment qui nous permet de deviner comment se déplace son action et puis on a des cartes isobariques qui ne sont pas toujours de bonnes qualités mais ça permet de voir si la dorsale bouge, ce genre de choses. Malheureusement, ça ne marchait pas sur la première étape, ça m’aurait pourtant bien servi ! Mais bon, comme on charge différents fichiers avant le départ, on essaie de voir qui est le plus juste, ça nous permet de nous recaler sur le fichier le plus en phase avec la réalité.”

Gildas Mahé :Ça n’a pas été facile comme passage là avec la renverse de courant et un vent très mou donc il y a deux groupes : l’un collé à la terre et un groupe au large. Fallait miser, choisir son côté et c’était intéressant, en tous cas c’était un beau panorama encore. On était à toucher les cailloux, c’était un petit peu chaud quand même, fallait faire gaffe, on sait que les talonnages sur ces bateaux font mal. Moi j’ai pris une trajectoire un peu différente de celle du paquet de leaders, globalement proche des cailloux mais un petit peu décalée. Le vent de sud-ouest qu’on attendait est rentrée un peu après minuit, a priori la plupart des fichiers donnaient plus de vent à terre qu’au large mais, en attendant, en allant chercher le vent, ça faisait quand même un bon écart à la route, on verra ce que ça donne au bout mais pour l’instant ça n’a pas l’air mal pour aller à Granville. On a la marée favorable, ça y est, depuis pas si longtemps, surtout pour les bateaux dessous, c’est ce qui me fait dire qu’on n’a peut-être pas tant d’avance que ça parce que les bateaux dessous profitent de la renverse d’abord sur le plateau des Minquiers, on verra ce que ça donne, ça va dépendre un peu des oscillations de vent. D’ici environ deux heures, on passe la bouée de Videcoq, je suis à 14 milles et demi et je marche à 8 nœuds. La météo annonce du sud-ouest donc normalement on est sous spi jusqu’au contournement d’Aurigny donc après il va falloir faire des choix parce que l’empannage fait passer dans Chausey donc il faudra bien gérer les choses, faire de bons choix de trajectoires.Là c’est magnifique, supers conditions, 13-14 nœuds de vent, pas de mer en plus donc c’est vraiment très agréable. En plus, il n’y a pas trop d’algues, il faut surveiller mais ça va, ce n’est pas la catastrophe.”

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Solitaire Urgo Le Figaro. Qui pourra battre Yoann Richomme ?

Jeudi 13 Juin, la Solitaire Urgo Le Figaro 2019, Roscoff, village de la course, ambiances pontons

La 3è étape de la Solitaire Urgo Le Figaro part ce dimanche à 14h. Une étape Roscoff-Roscoff avec deux traversées de la Manche qui pourrait rabattre les cartes au classement général dominé sans partage par Yoann Richomme (Hello Work – Le telegramme).

Ce dernier a remporté la première étape en se sortant de tous ses pièges, terminé 2e de la seconde en résistant à Armel Le Cleac’h (Banque Populaire) et Morgan Lagravière (Voile d’engagement). Il est impressionnant dans tous les secteurs du jeu, dans l’analyse du plan d’eau ou sur la vitesse de son bateau.
Il compte 2h17 d’avance sur son dauphin Pierre Leboucher (Guyot Environnement) qui réalise une très belle Solitaire. Toujours aux avants poste, Pierre Leboucher a fait deux belles étapes. Ses choix ont été souvent payants et la régularité paie même s’il ne s’est rarement échappé seul.
A 2h28 du leader, Armel Le Cleac’h, avec son expérience de la Solitaire, reste encore dans le match pour la victoire finale. Ce dernier va jouer dans son jardin sur cette étape. Après une très belle deuxième étape il reconnait avoir manqué de clairvoyance sur la fin : ” Lors du dernier bord vers Portsall, j’ai fait deux-trois petites bêtises et n’ai pas été assez opportuniste. Dans ces cas-là, les milles perdus coûtent triple car le courant se renverse. J’ai à nouveau perdu des places entre Portsall et l’arrivée.” C’est lui que surveillait Yoann Richomme lors de la 2e étape. Il en sera de même sur cette troisième.

Leur marquage respectifs pourraient peut-être faire l’affaire des rares skippers qui sont encore à moins de 3 heures du leader. Eric Péron (French Touch), 4e est à 2h48. Il navigue bien et évite de sortir du cadre sur cette édition contrairement à ses habitudes. Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir), 5e et premier bizuth, la révélation de cette Solitaire est à 2h48 et bien dans le coup à chaque étape. Corentin Douguet (NF Habitat) à 2h51 a l’expérience pour faire un coup. Adrien Hardy (Sans Nature pas de futur), 7e à 3h18 est peut-être loin mais il pourrait profiter du duel entre Armel et Yoann pour rattraper une partie de son retard et revenir dans la course pour la dernière étape.

Une chose est sûre, ce nouveau bateau est capable de créer des écarts importants à l’arrivée. Cette étape avec de nombreux pièges pourrait rabattre les cartes. Du moins on l’espère, pour vivre une dernière étape mémorable. Mais cette première édition en Figaro Bénéteau 3 nous régale déjà.

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Bol d’Or. Des conditions dantesques !

Tempête au Bol d'Or @ Loris-von_Siiebenthal
Les conditions météos auront été dantesques une partie de la course sur cette 81e édition du Bol d’or avec des orages et des pointes à 57 nds qui ont occasionné de nombreux dégâts matériels. 465 bateaux étaient engagés sur ce parcours de 66,5 milles nautiques de cette classique aller-retour entre Génève et le Bouveret.

Un coup de tabac mémorable qui n’a pas empêché Ladycat, barré par Yann Guichard de remporter l’épreuve en multicoque après 10h36 de navigation et au monocoque Libera hongrois Raffica qui aura mis 15h53’ de course, avec une heure d’avance sur Marguerite Cashmere, barré par François Bopp.

Avant le départ de la course Météo SUisse avait émis un avis de tempête de degré 3.

@ Vidéo : Spindrift Racing

Plusieurs bateaux auront chavirés dont Satanas.

Les Easy To Fly avaient pris le départ tout en sachant ce qui les attendaient. Seuls 2 bateaux terminent. Parmi les ETF26 seulement ABC Arbitrage – Ville de Nice avec Jean-Pierre Dick et L’OCCITANE en Provence d’Armel Tripon Skipper ont terminé le parcours.

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Solitaire Urgo Le Figaro. Hardy conserve sa victoire, Richomme perd 6 minutes

Adrien Hardy, skipper de Sans Nature pas de Futur, 1er de la 2eme étape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019 - Roscoff le 12/06/2019

Bonne nouvelle pour Adrien Hardy qui conserve sa belle étape. S’il avait bien mordu sur la DST pour éviter un remorqueur qui traînait quelque chose, le Jury réuni ce vendredi matin, a estimé qu’il n’y avait pas de fautes. Adrien Hardy skipper de “Sans nature, pas de futur” n’écope d’aucune pénalité et conserve sa 5e victoire d’étape.

Yoann Richomme écope en revanche d’une petite pénalité de 6 minutes (1 minute par 100 milles parcourus) pour avoir embarqué une voile hors temps réglementaire. Cela ne change rien au classement général.

Benjamin Schwartz a obtenu un redressement après sa collision avec Alain Gautier.

 

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Mini Fastnet. Thomas Coville en co-skipper de luxe

A 2 jours du départ de la mythique course Mini Fastnet, les préparatifs vont bon train pour les 79 bateaux engagés. Parmi les 26 concurrents en catégorie prototype, outres les aguerris François Jambou, Ian Lipinski, Benoit Hantzperg, Axel Tréhin fera équipe avec Thomas Coville.
Chez les 53 séries, on retrouvera Amélie Grassi avec Davy Beaudart en co-skipper, Ambrogio Beccaria avec Alberto Riva et Paul Cloarec en compagnie de Jean-Marie Jézéquel notamment.

Programme de la fin de semaine :
Samedi 15 juin
11h00 : briefing « sécurité » de la course
15h00 : coup d’envoi du Prologue Michèle Marchais.
L’ensemble de la flotte s’affrontera sur un parcours « super banane » au nord de l’Ile Tristan. Le spectacle sera visible notamment depuis la Plage des Sables Blancs.
Dimanche 16 juin
7h00 : briefing météo
9h30 : Départ de la course en direction du Phare du Fastnet.

La direction de la course, en concertation avec le Winches Club, a décidé ce départ matinal en fonction de la marée dans le Chenal du Four et de la météo de la semaine prochaine.
D’après les premiers routages, on se dirige vers un Mini-Fastnet Express avec beaucoup de bords de portant, les premiers seraient de retour mercredi.

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Coupe de l’America. Un nouveau proto AC75 pour Luna Rossa Challenge

Proto AC75 Luna Rossa Challenge

Après avoir utilisé un AC45 recoupé pour tester les voiles rigides, les italiens de Luna Rossa Challenge a publiée les première images de son prototype d’Ac75. C’est la 3è équipe à se doter d’un proto après les Anglais d’Ineos Uk et les Americains d’American Magic. Bien que nous n’ayons pas d’images, le Defender Team New Zealand pourrait également en disposer d’un.
La sortie tardive du proto des italiens s’explique par le retard pris par Persico Marine et les ingénieurs kiwis pour sortir une version fiable du FCS – le Foil Cant System – le système monotype devant servir à monter et descendre les foils d’une tonne sur le futur AC75.
Le premier bateau aurait pu être mis à l’eau le 31 mars avec en perspective les premières courses à Cagliari en octobre mais il faudra encore attendre. Ce premier rendez-vous sera annulé et reporté à l’année prochaine. Ce qui laisse du temps aux équipes pour finaliser leur bateau que l’on pourrait quand même voir d’ici la fin de l’année, les équipes ayant le droit d’en construire 2 et autant de prototypes d’une taille inférieure à 12m selon le protocole de la 36e America’s Cup.
Le prototype italien semble relativement petit au regard de celui des américains mais de la même taille que celui de Anglais où on peut y glisser 3 personnes. A noter que les italiens avaient utiliser leur AC45 à foils pour travailler sur les voiles rigides dont ils avent couper une partie des coques.

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Solitaire Urgo Le Figaro. Jugement en attente pour Hardy, Richomme et Schwartz, à quoi faut-il s’attendre ?

Adrien Hardy, skipper de Sans Nature pas de Futur, 1er de la 2eme étape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019 - Roscoff le 12/06/2019

Cette deuxième étape de la Solitaire Urgo Le Figaro nous aura encore servi un beau spectacle et un beau vainqueur avec Adrien Hardy récompensé par son option sud et un Yoann Richomme renforcé dans son rôle de patron au général.
Alors que la ligne d’arrivée n’était toujours pas fermée pour les retardataires de l’étape, on apprenait hier soir, mercredi que les deux premiers allaient devoir s’expliquer auprès du Jury présidé par George Priol, une intention de réclamation du Comité de Course contre Adrien Hardy devrait en effet être posée à propos de son passage par rapport au Dispositif de Séparation du Trafic (DST) des Casquets lors de la descente entre les bouées de Needles Fairway et de Grande Basse de Portsall. Quant à Yoann Richomme, il devra justifier l’embarquement d’une voile après l’heure requise, avant le départ des pontons de Kinsale. D’autres « protests » seront aussi jugés en fin de semaine ainsi qu’en particulier, la demande de redressement de Benjamin Schwartz suite à son abordage par Alain Gautier juste avant le coup de canon libérateur irlandais.
Doit-on s’attendre à un grand chamboulement ? Yoann Richomme va t-il perdre son matelas d’avance ou l’augmenter et Adrien Hardy reste-il vainqueur de cette étape ?

La question de trajectoire pour Adrien Hardy
Adrien Hardy au vue de la cartographie passe clairement à travers le DST des Casquets. Mais on sait qu’il y a eu des problèmes sur de nombreuses balises durant cette étape. Les mêmes balises utilisées pour la Route du Rhum mais qui, durant cette étape, ont connu des problèmes de batteries obligeant la direction de course à ne les actualiser que toutes les 15 minutes. On peut voir également la trace “folle” de Jérémie Beyou dont la balise a émis sporadiquement. Le jury va donc analyser les traces d’Adrien Hardy où le cas mérite effectivement d’être regardé de plus près – il perd peu vis à vis de Gildas Mahé – voir ci-dessous, tout en espérant pour lui qu’il ne l’a pas traversé. Il pourrait risquer de perdre cette étape avec une pénalité de temps dont la victoire reviendrait à Yoann Richomme 2e à 6 minutes ! Mais lui-même sous le coup d’une éventuelle pénalité.

La réclamation contre Yoan Richomme
Le cas de Yoann Richomme ne devrait logiquement pas aller très loin. Au départ de la course, son préparateur qui gère les 3 bateaux d’OC Sport s’est emmêlé les pinceaux entre les voiles de Yoann et celles de Fabien Delahaye, mettant sur l’un des bateaux 2 petits spis et sur l’autre 2 grands spis. 10 minutes avant le départ, les deux marins s’en sont aperçus et ont échangés leurs voiles alors que la direction de course en a été informée. La pénalité devrait être assez faible – 10-15 minutes ? et n’avoir aucune incidence ou peu sur le classement bien que ce soit toujours bon à prendre pour ses poursuivants.

La réparation pour Benjamin Schwartz
Victime d’une collision avec Alain Gautier qui ne l’a pas vu au départ de la deuxième étape, Benjamin Schwartz a du abandonner et rentrer à Roscoff pour réparer tout comme ALain Gautier. Benjamin Schwartz a donc de demander réparation. Il devrait être reclassé à partir de son temps sur la 1ere étape sans toutefois espérer revenir proche du 1er bizuth, Tom Laperche. Ce sera au moins une consolation. Reste qu’il faut encore qu’il puise réparer et pouvoir repartir avant la prochaine étape. La course contre la montre est lancée et son équipe s’affaire sur son bateau depuis mardi.

 

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Rolex Giraglia. Rambler, vainqueur en temps réel sur la Grande Course

THE 243-STRONG ROLEX GIRAGLIA OFFSHORE RACE FLEET DEPARTING FROM SAINT-TROPEZ

Le départ de la grande course de la Rolex Giraglia a été donné mercredi à 12h libérant d’abord les petites unités avant de lancer les “fauves”, à 13h, les Maxis dont on attendait que le record de l’épreuve tombe avec les conditions météos annoncées.
C’est à 4h35 ce jeudi matin que le Maxi Rambler coupait la ligne d’arrivée, vainqueur en temps réel en 16h35s sans toutefois battre le record de l’épreuve détenu depuis 7 ans par Esimit Europa 2 en 14 h et 56 minute sur un parcours de 241 milles mais qui se terminait à Gênes et non pas à Monaco comme cette année. Ce qui est assez différent.

 

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