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Solitaire Urgo Le Figaro. Alexis Loison : « Une étape où je peux aller chercher la gagne »

@ Jean-Marie Liot

Rien n’est donc encore joué au classement général. Alexis Loison, actuellement troisième au classement provisoire, le sait bien, tout peut être chamboulé dans un sens comme dans l’autre, mais la victoire finale reste à portée de main. Le skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs de la Région Normandie est prêt à lâcher toutes ses forces dans la bataille pour aller chercher le graal. Pour cela, il a dans sa Manche de nombreux atouts, à commencer par sa fine connaissance du terrain de jeu ainsi qu’il l’a montré lors de l’étape précédente, mais aussi son expérience et sa détermination à faire mieux que 6e, son meilleur résultat jusqu’alors sur l’épreuve.

« Il va encore une fois se passer plein de trucs sur cette étape, avec des renverses de courants, des zones sans vent, des transitions, de l’air, des orages… Bref, on va, comme lors des manches précédentes, avoir droit à la panoplie complète. Rien n’est donc fait et c’est plutôt motivant car il y a moyen que des écarts importants se créent », explique Alexis Loison. Actuellement troisième au classement général à 2h47 du premier, Yoann Richomme, et à 55 minutes du deuxième, Gildas Mahé, le Cherbourgeois voit là une belle opportunité de revenir au score, même s’il ne perd pas de vue que derrière, ça se bouscule au portillon. Pour preuve, ses quatre plus proches poursuivants, Anthony Marchand, Corentin Douguet, Benjamin Schwartz et Adrien Hardy, le talonne à moins de 40 minutes. « J’ai gros à gagner et gros à perdre mais je suis prêt à jouer », détaille le skipper de Région Normandie qui préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. « Ce dernier round, je le vois plutôt comme celui où je peux aller chercher la gagne et je vais vraiment attaquer. Je ne tenterai pas non plus le tout pour le tout mais je ne manquerai pas une belle opportunité si elle se présente. Il est possible que Yoann (Richomme) verrouille le jeu en marquant Gildas (Mahé). Si c’est le cas, ça peut aussi faire mes affaires », note Alexis, motivé comme jamais d’autant que c’est dans des coins qu’il connait bien et qu’il affectionne particulièrement que va se jouer ce dernier acte décisif.

Des pièges à la pelle mais tout autant de motivation
Les points clés ? « Au début, on va profiter d’un flux d’une vingtaine de nœuds. Ce sont des conditions où le bateau accélère fort et il ne faudra pas se planter dans les manœuvres. Il ne faudra pas non plus perdre de vue que des petits écarts en latéral vont pouvoir provoquer de grosses différentes en termes de pression. Il faudra donc bien les différencier. La première traversée de Manche devrait être très rapide, au portant, mais ensuite, il faudra faires des choix judicieux le long des côtes anglaises où l’on va se retrouver au louvoyage. Jouer les pointes et les courants, bien avoir en tête les timings… tout cela sera important d’autant qu’ensuite, on va avoir une espèce de grosse transition à négocier en approche de la bouée Owers », souligne le navigateur qui s’attend à un éventuel regroupement de la flotte à cet endroit avant l’arrivée d’un nouveau vent qui pose encore quelques questions. « La fin de la course ne sera pas simple. Il reste pas mal d’incertitudes concernant la météo mais en plus de ça, on sait par expérience que l’atterrissage sur le raz Barfleur peut être déterminant selon l’heure et peut se révéler un passage à niveau +++. Idem pour ce qui concerne les derniers milles le long des falaises dieppoises. Il y a moyen de gagner ou de perdre beaucoup et si je sais que je la possibilité de faire mon meilleur résultat depuis mes débuts sur la Solitaire, je n’oublie pas que j’ai mon collègue Anthony Marchand à seulement un quart d’heure de moin ni que j’ai aux fesses un gars comme Adrien Hardy qui est connu pour tenter des gros coups et pour gagner à Dieppe », a terminé Alexis Loison qui devrait être fixé sur son sort dans la nuit de mardi à mercredi. On croise les doigts pour qu’il soit récompensé à la hauteur de son travail et de son talent

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Solitaire Urgo Le Figaro. Yoann Richomme : « Parfois, ça ne se passe pas du tout comme prévu »

Yoann Richomme (HelloWork-Groupe Telegramme) 13eme de la 3eme etape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019 - en mer le 19/06/2019.@ Alexis Courcoux

Leader au général, Yoann Richomme (HelloWork – Groupe Télégramme) aborde cet ultime test dans un état d’esprit serein. « Le Sud de l’Angleterre devient plus qu’aléatoire car ce seront des systèmes orageux et on sait que les orages, ça se crée à un endroit, ça s’ouvre.  Sans météo actualisée à bord, c’est totalement imprévisible, donc on va faire ce qu’on peut, en essayant de se rapprocher du but en permanence. Sur l’eau, un travail assez difficile nous attend ». Et la fin du parcours, lors de la 2e traversée de la Manche pour revenir vers la France, reste elle aussi une énigme: « Là, on est dans la poésie totale, parce que quelqu’un a peut-être compris ce qui allait se passer, mais moi, pas trop ».

« Je n’ai jamais vu ça »
Yoann Richomme s’étonne de telles conditions incertaines : « J’en suis à ma 8e participation et je n’ai jamais vu ça. Tu peux avoir une étape incertaine, mais quatre de suite, c’est corsé ! ». Une situation à laquelle il semble s’être accommodé, alors qu’il quittait les pontons nantais en visant un Top 10. Et il ne compte pas s’arrêter là : « Je vais me battre jusqu’au bout, et si je ne gagne pas, c’est qu’il y en a un autre qui aura été plus fort que moi, mais j’aurais quand même bien profité de cette édition ! ». Le skipper de HelloWork – Groupe Télégramme estime également que cette ultime étape sera « difficile pour tout le monde » et espère que les condition annoncées ne seront pas celles rencontrées, comme cela a pu être le cas précédemment : « Peut-être que ce ne sera pas si dramatique que ça ! De temps en temps, quand tu prévois des scenarios, ça ne se passe pas du tout comme prévu. Ca va encore être une étape intéressante car ça fait partie du jeu. Il va falloir comprendre les systèmes et arriver à s’en sortir dans ces conditions ». Et il relativise : « On ne part pas non-plus dans un casino total, il y a des choses à comprendre, des base, cela fait partie des outils que l’on doit avoir en tant que navigateur ». Réponse à Dieppe, à partir de mercredi prochain !

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Solitaire Urgo Le Figaro. Pierre Leboucher : « Cette Solitaire n’a pas fini de nous étonner »

Pierre Leboucher, skipper du Figaro Guyot Voile en approche du phare du Fastnet lors de la 1ere étape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019 - en mer le 06/06/2019. @ Alexis Courcoux

Pierre Leboucher a souvent été aux avants-postes sur chaque étape de la Solitaire. Victime de l’île d’Aurigny comme la majorité de la flotte, il est actuellement 8e au classement général à 3h33 du premier. « Encore une fois, il va se passer plein de trucs. C’est l’occasion pour moi de me refaire, mais c’est aussi le cas pour un paquet de coureurs », explique le skipper de Guyot environnement . « C’est beaucoup et à la fois peu. Sur cette manche, c’est écrit d’avance qu’il va y avoir de la mistoufle et ça promet encore des surprises. Cette édition 2019 de la Solitaire a décidément décidé de nous étonner ! », s’amuse Pierre qui s’attend un peu à tout pendant cet ultime acte, même si quelques tendances sont déjà dessinées. « On sait qu’il va falloir réussir à aller jusqu’à Portsall et que ça peut déjà s’avérer compliqué pour certains. Ensuite, ça va débouler pour rallier la pointe de Land’s End, au largue, sous spi. A ce moment-là, on va devoir sortir à la fois les bouchons d’oreille et la sèche car ça va beaucoup mouiller. On va juste avoir le temps de sécher le long des côtes anglaises, où on va se retrouver au près, avant de composer avec un système orageux après Start Point. A partir de là, ça risque d’être un peu compliqué… », a commenté le Nantais, bien conscient qu’alors le niveau de lucidité des uns et des autres, déjà bien entamé après trois semaines de course, risque de faire la différence.

« On est clairement tous un peu cramé mais de mon côté, j’ai malgré tout le sentiment d’avoir bien géré jusque-là. C’est sûr que les deux derniers tiers du parcours vont être laborieux et que ceux qui auront réussi à garder un minimum de fraîcheur auront un petit avantage, notamment dans les zones de pas de vent. On verra bien. Je veux tout donner pour ne rien avoir à regretter. Je ne vais pas jouer le jeu du marquage mais aborder cette étape comme celles d’avant. Je vais faire ma course et compter à la fin mais c’est sûr que si tous ceux qui sont devant pouvaient finir derrière, ce serait bien ! », a terminé Pierre Leboucher.

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Solitaire Urgo Le Figaro. Anthony Marchand : “Réussir à être lucide jusqu’au bout!”

Anthony Marchand (Groupe Royer-Secours Populaire) 1er sur la ligne d arrivee de la 3eme etape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019 - Roscoff le 19/06/2019. @ © Alexis Courcoux

Anthony Marchand (Groupe Royer-Secours Populaire), 4e au classement général, victorieux de la dernière étape est à seulement 15 minutes du podium.
« Pour ma part, sur cette ultime étape, j’ai encore tout à perdre ou tout à gagner. J’essaie de ne pas me mettre trop la pression sur le classement et je vais faire en sorte de ne pas devenir trop zinzin sur l’eau à la moindre molle ou à la moindre petite mistoufle. Mon but, c’est vraiment de faire les choses de manière cohérente et de prendre un maximum de plaisir. Si j’y arrive, le reste suivra. L’étape a l’air compliqué, encore une fois, avec pas mal de transitions et des derniers milles qui peuvent s’avérer délicats. Clairement, il peut se passer beaucoup de choses et ça peut faire des écarts. À mon sens, il faut donc partir avec le classement imprimé à l’intérieur du bateau mais ne commencer à vraiment le regarder que lors de la deuxième moitié du parcours », a souligné le skipper de Groupe Royer – Secours Populaire qui, pour mémoire, avait terminé deuxième de la dernière édition. « Le podium de cette 50e Solitaire n’est pas encore dessiné. C’est vrai qu’on commence tous à être bien cramé, mais il y a encore des choses à faire, surtout avec le scénario que nous réserve encore cette nouvelle étape. Ça va pas mal jouer au niveau de Portsall et ensuite on va avoir une belle descente sous spi jusqu’à Wolf Rock dans du vent un peu soutenu lors de laquelle il ne faudra pas casser. Après ça, le jeu va devenir très incertain le long des côtes anglaises, avec un vent qui va tourner de 180°. La bonne nouvelle, c’est qu’on va quand même avoir un peu moins de courant que sur les dernières manches car les coefficients de marée sont un peu moins élevés, mais il va falloir être dessus et réussir à être lucide jusqu’au bout. »

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Solitaire Urgo Le Figaro. Skipper Macif : Objectif podium sur l’étape

Course 2 de la Solo Maitre Coq 2019 - Les Sables d'Olonne le 30/04/2019 Martin le Pape (Skipper Macif 2017) Crédit : Alexis Courcoux / Macif

Actuellement 19e et 27e à plus de 10 heures du leader au classement général provisoire, Pierre Quiroga et Martin Le Pape ont pour objectif d’améliorer leur classement. Avec beaucoup de navigation côtière, à jouer de nouveau dans le courant et les cailloux, cette dernière manche créera surement des écarts conséquents. L’arrivée des premiers bateaux est prévue mercredi 26 juin en Normandie.

Martin Le Pape, Skipper Macif 2017, 27e du classement général provisoire à 14h33’44’’ du leader : « je me sens bien et détendu, prêt à en découdre ! »
« Cette Solitaire URGO Le Figaro est étrange ! Ayant terminé 9e à 25 minutes du premier de la 1e étape et 4e de la troisième, je suis un des skippers les plus réguliers sur ces deux manches. Je suis content de remplir mon objectif de début de saison et ce, malgré mon abandon sur la 2e étape ! Cette dernière étape ne me permettra pas de combler mon retard, je me fixe donc un objectif de podium. Je suis capable de jouer aux avant-postes !
Cette dernière étape sera une nouvelle fois très complexe en termes de météo. Nous allons nous élancer dans un vent assez soutenu pour la première traversée de Manche, pour ensuite baisser en intensité en approche de Wolf Rock à la pointe sud-ouest de l’Angleterre. Des cellules orageuses sont également présentes sur cette portion le long des côtes en direction de l’île de Wight. Nous devrons négocier des passages de front, des rotations de vent et du courant ! Cette étape peut redistribuer un peu le classement mais de manière moins importante que lors du passage d’Aurigny. Nous ne serons pas épargnés par la chaleur. Comme nous n’avons droit qu’à 15 litres d’eau embarqués, il faudra bien gérer mon stock en fonction de mon heure estimée d’arrivée à Dieppe, vraisemblablement mercredi. »

Pierre Quiroga, Skipper Macif 2019, 19e du classement général provisoire à 10h24’34’’ du leader : « je souhaite faire une belle étape ! »
« Je continue dans ma marge de progression, j’aimerai réussir pour cette dernière étape des petits décalages, des petites options, qui me permettront de finir devant ! Je comble mon retard au fur et à mesure et j’ai la sensation de toujours naviguer entre la 4e et la 7e place. L’objectif est de concrétiser sur la ligne d’arrivée. Je mesure bien mes risques ; j’apprends de mes erreurs passées et tente moins d’options trop extrêmes. J’ai revu mon curseur de risque et j’espère que cela va enfin payer sur cette dernière manche.
Elle sera encore dure et ça me plaît ! La Solitaire URGO Le Figaro est une des épreuves les plus difficiles et c’est important qu’elle conserve ce niveau de difficulté. Les conditions météorologiques seront encore très complexes : après le vent fort pour le départ, il y aura un premier tri à Portsall avec un vent plus faible, puis le vent qui revient progressivement. Nous allons donc enchainer les manœuvres, les changements de voile qu’il faudra bien gérer techniquement. Après de telles premières étapes, il y aura forcément des voiles dans l’eau, des erreurs de trajectoire et de la perte de lucidité. C’est une course par éliminations, il y aura encore des écarts très importants à l’arrivée à Dieppe. »

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Jean-Yves le Goff et Alexandre Ozon (Realax) remportent la Duo Cat Amania 2019

@ Sylvain Huet

Après six jours de course le long des côtes morbihannaises et finistériennes, les quarante-huit équipages encore en course ont rallié leur port de départ, Le Crouesty. Partis vendredi matin de La Trinité-sur-Mer, ils ont effectué un parcours de 16 milles dans la baie de Quiberon dans une dizaine de nœuds de vent. Une belle dernière manche sous le soleil pour clôturer une semaine de sport et de plaisir.

Le grand vainqueur de cette édition est l’A35 Realax, skippé par Jean-Yves le Goff. Ce dernier était accompagné pour l’occasion d’Alexandre Ozon, coureur bien connu des courses en double pour se trouver toujours aux avant-postes.
En deuxième position, on retrouve Frédéric Bouvier et Benjamin Dutreux (J Lance 14) qui n’ont pas réussi à détrôner les leaders malgré une victoire sur la dernière manche. La troisième place revient à Xavier Cruse et Gaëtan Zulian sur un autre A35, Crew’s Control. Ce duo paye cher sa journée de jeudi, eux qui ont été dans le peloton de tête toute la semaine.

Jean-Yves le Goff (Realax), vainqueur de l’édition 2019 de la Duo Cat-Amania : “Je suis très content, j’ai même du mal à y croire! En plus je n’ai failli pas participer car mon équipier habituel est tombé malade huit jours avant le début de la course. J’ai fait passer le mot et le premier à m’appeler était Alexandre Ozon. C’est une équipier expérimenté et très agréable. Nous avons passé de bonnes journées, nous avons bien communiqué et nous avons vite appris à nous connaître. Nous avons eu des conditions formidables, idéales pour mon bateau. Aujourd’hui, c’était une manche décisive, le jeu était encore très ouvert et il ne fallait pas faire d’erreur. Tout comme le reste de la semaine finalement. Notre plus mauvaise manche est la première où nous terminons en dixième position en ayant pris le départ avec trois minutes de retard, ce qui prouve que nous avons vite pris nos marques“.

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Développement d’une filière féminine de course au large. Appel à candidature !

Le Team Bretagne CMB @ Alexis Courcoux

La filière Bretagne-CMB lance une belle initiative en ouvrant sa filière aux femmes avec en perspective la course au large aux JO en 2024. Un vrai sujet que nous avions évoqué avec le Directeur Technique National, Jacques Cathelineau, dans notre numéro 84 dédié aux Centres de formation à la course au large. Pour cette épreuve mixte, la France manque de femmes qui naviguent à haut niveau. Il y a donc une vraie priorité féminine dans ce challenge où la performance française se fera côté femme, nous avait-il expliqué.

Annonce filière féminine Bretagne-CMB en présence des 2 skippers de la filière Loïs Berrehar – Skipper Performance et Tom Laperche -Skipper Espoir

On ne pouvait rêver mieux que la filière Bretagne-CMB et le Centre de Port-la-Fôret prennent cette initiative. Le projet de détection et de formation dédiée aux femmes sera activé en 2020. La Région Bretagne et le Crédit Mutuel de Bretagne, dans la perspective de développer une filière féminine, lancent un appel à candidatures. À l’issue de celui-ci, des modalités et critères seront définis pour organiser un challenge spécifiquement féminin intégré à la filière.

La vocation de ce projet se calque sur celle d’Espoir et de Performance : assurer la détection et la formation de coureurs au large, dans un but d’excellence. Cette démarche a pour volonté de donner pleinement leurs chances aux femmes sur le circuit de course au large.

La voile est l’une des rares disciplines où les hommes et les femmes concourent ensemble ; autant donner à ces dernières les mêmes moyens de performer au même niveau !
Cette démarche vise non seulement à proposer un projet féminin de course au large en solitaire au plus haut niveau mais également à renforcer la présence féminine dans la course au large, notamment dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024 (épreuve de course au large en équipage mixte). Elle est initiée et soutenue par des acteurs majeurs de la course au large déjà très engagés dans la détection et la formation en voile :
• le Crédit Mutuel de Bretagne
• la Région Bretagne
• la Fédération Française de Voile
• le Pôle Finistère Course au Large
A la clé ? La femme sélectionnée prendra la barre d’un Figaro Bénéteau 3 et bénéficiera d’un budget de fonctionnement (salaire compris) pour disputer le circuit du Championnat de France Élite de Course au Large. Elle intégrera le Pôle Finistère Course au Large, gage d’une formation sportive et professionnelle de qualité avec un apprentissage au contact des meilleurs navigateurs français. Son contrat d’un an pourra être renouvelé.
Les conditions ? Les candidates seront âgées de 18 à 30 ans, devront posséder une solide expérience en dériveur et course au large, n’avoir jamais participé à la Solitaire Urgo Le Figaro et être totalement disponibles sur la durée de cet engagement sportif et professionnel

Vous êtes intéressée par cette sélection unique en France ? Inscrivez-vous avant le 31 août 2019 ICI

Après avoir été pionniers dans la création d’une filière professionnelle de détection et de formation à la course au large, je suis particulièrement fier et enthousiaste, qu’en Bretagne, nous soyons également les premiers à engager un accompagnement entièrement dédié aux femmes.

Arthaud, Autissier, Chabaud, MacArthur, Davies… : ces quelques grands noms de la voile au féminin nous ont fait vibrer ! Et pourtant, le monde de la voile reste encore très masculin. Nous voulons, avec ce 3e bateau Bretagne-CMB, donner la possibilité aux skippeuses d’exprimer tout leur talent au plus haut niveau et contribuer au développement de la mixité dans la pratique de la voile. Montrons l’exemple et soyons prêts à voir monter sur le podium, en 2024, le premier équipage mixte de course au large de l’histoire des JO.
Loïg Chesnais-Girard
Président de la Région Bretagne

Au Crédit Mutuel de Bretagne, et plus largement au sein du Groupe Arkéa, nous sommes convaincus que la mixité, à tous les niveaux, est une source de richesse et un vecteur de performance pour l’entreprise. Depuis plusieurs années, nous accompagnons des initiatives favorisant la diversité parmi nos équipes et l’accès des femmes aux postes à responsabilité. Ces démarches volontaristes portent leurs fruits.
Dans le même esprit, nous avons souhaité, avec nos partenaires de la filière d’excellence de course au large Bretagne CMB, donner à une femme tous les moyens d’exprimer son talent de marin au plus haut niveau. Avec l’arrivée de la course au large en double mixte aux Jeux Olympiques 2024, le moment est venu de prendre le bon cap. C’est ce que nous faisons aujourd’hui avec conviction, passion et envie !
Jean-Pierre Denis
Président du Crédit Mutuel de Bretagne et du groupe Arkéa

La Fédération Française de Voile accompagne depuis de nombreuses années la détection des filles sur les circuits Voile Légère et Inshore ; il fallait aller plus loin et la perspective d’une épreuve offshore mixte aux JO de PARIS 2024 est un magnifique objectif et une formidable opportunité à saisir.
Le Pôle Finistère Course au Large aux côtés de la Région Bretagne et du CMB ont construit une filière d’excellence qui a formé avec succès de nombreux skippers très talentueux. Nous sommes très heureux d’accompagner ces acteurs et partenaires fidèles de notre sport dans la création d’une filière de détection spécifique pour les filles.
Je ne doute pas que nous verrons arriver des candidates aux profils très divers venant de tous les horizons de la voile française et nous devons les accompagner vers des objectifs de haut niveau à la hauteur de leurs ambitions.
Enfin, si cette perspective de médaille olympique peut favoriser l’accès des femmes en Course au Large, ce sera merveilleux.
Corinne Migraine
Vice Présidente de la Fédération Française de Voile

Depuis de nombreuses années, le Pôle Finistère Course au Large entraîne des navigatrices de grands talents. Parmi ces femmes, on peut citer Sam Davies, Karine Fauconnier, Jeanne Grégoire. Toutes les trois ont performé sur le circuit Figaro faisant souvent jeu égal avec leurs concurrents masculins. Jusqu’à présent, aucun dispositif complet de détection n’offrait aux femmes qui le souhaitaient des moyens financiers et techniques pour réaliser leurs ambitions au plus haut niveau sportif et professionnel.
Dans la perspective des JO 2024 organisés à Paris sur une compétition au large en double mixte, la FFVoile affiche, dès 2019, la volonté de détecter les profils des candidates pouvant concourir à cet objectif suprême.
Dans une ambition commune de sélectionner un équipage mixte aux J0 2024 et de détecter, former une jeune femme sur le circuit Figaro, je suis très heureux que nos fidèles partenaires unissent leurs moyens pour cette cause prioritaire.
Les projets ESPOIR et PERFORMANCE financés par la Région Bretagne et le CMB ont démontré à travers leurs résultats et les valeurs humaines qu’ils véhiculent, l’excellence de cette filière.
Sur des modalités et des critères de sélection très proches de celle-ci et qui ont fait leurs preuves, je suis persuadé que de nombreuses jeunes navigatrices de 18 à 30 ans vont relever ce défi de concourir dès l’automne 2019 à ce Challenge sportif exceptionnel.
Au nom du Pôle, je remercie sincèrement le CMB, la Région Bretagne et la FFVoile pour leur confiance renouvelée.
Christian Le Pape
Directeur du Pôle Finistère Course au Large

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MILLE SNSM. Tous autour des Sauveteurs en Mer les 28 et 29 juin

Photo du Mille SNSM à Paris. Crédit photo : Julien Gazeau

Les Sauveteurs en Mer vous donnent rendez-vous pour la troisième édition du MILLE SNSM qui se déroulera à Paris le 28 juin et le lendemain autour des stations et centres de formation et d’intervention SNSM de France métropolitaine et outre-mer pour célébrer ensemble le sauvetage en mer.

Cette édition revêtira une couleur particulière à la suite du drame qui a frappé la SNSM le 7 juin dernier à la station des Sables d’Olonne, et à la disparition de trois de ses sauveteurs lors du naufrage du Patron Jack Morisseau parti au secours d’un pêcheur, décédé également, en pleine tempête Miguel.

Toute l’année, les Sauveteurs en Mer sont prêts à sortir de jour comme de nuit, pour porter secours à toute personne en difficulté. En 2018, ils ont porté secours à 30 000 personnes dont plus de 10 000 en mer. Le MILLE SNSM a été créé il y a deux ans pour que le grand public qui profite de la mer et des plages, puisse être mieux sensibilisé à la mission bénévole des sauveteurs en mer et aux enjeux auxquels est confrontée aujourd’hui l’association pour poursuivre sereinement sa mission.

L’édition 2019 se déroule en deux temps.

VENDREDI 28 JUIN : MILLE SNSM PADDLE TROPHY A PARIS
Pour la première fois cette année, la SNSM offre au grand public la possibilité de participer aux côtés des sauveteurs en mer à un défilé en stand-up paddle sur la Seine en plein cœur de Paris. Un soutien d’autant plus recherché en cette période difficile.
Un hommage aux disparus sera organisé avant le départ des paddlers au port des Saint Pères à 15h, puis ils se regrouperont en rangs serrés jusqu’au pont de la Concorde qui marquera le début du rallye et les paddlers pagaieront alors jusqu’à port Javel Haut, à 5 km en aval. Ils seront encadrés par une flotte de bateaux du centre de formation et d’intervention SNSM de Paris-Ile de France.

La SNSM invite tous ceux qui aiment la mer à manifester son soutien aux Sauveteurs en embarquant à bord du Paquebot en compagnie des Sauveteurs en Mer et de leurs partenaires et mécènes. L’embarquement se fera de 13h45 à 14h30 pour un appareillage à 14H40. L’arrivée du Paquebot devant le Port de Saints Pères marquera le début de l’hommage aux trois sauveteurs disparus le 7 juin dernier.

Un village SNSM ouvrira ses portes pour la première fois à Paris au Port des Saints Pères (6e arr.) de 11H à 15H30. Les visiteurs pourront assister à des démonstrations de sauvetage, participer à des initiations aux premiers secours, à des ateliers de nœuds marins ou encore vivre un sauvetage en réalité virtuelle. Les premiers arrivés se verront remettre un « Passeport pour la Mer », un livret ludique et pédagogique à partager en famille, avec de nombreux conseils à glisser dans ses bagages avant l’été.

Dans une boutique éphémère, ils pourront également acheter solidaire: des équipements nautiques, des jeux de plage pour les enfants, des tenues estivales de la nouvelle collection été 2019 etc… autant de petits plaisirs à emporter dans la valise des vacances qui approchent.

Mitch, la mascotte de la SNSM, sera également présente le jour-J pour le plus grand bonheur des enfants et abritera une borne de dons sur tablette numérique.
Enfin, pour les plus gourmands, un stand de glaces et une buvette seront présents sur le village.

LE PARCOURS DU MILLE SNSM PADDLE TROPHY
Pour s’inscrire au rallye ou sur le paquebot : millesnsm.org/participer

SAMEDI 29 JUIN : UNE JOURNÉE PORTES OUVERTES ORGANISÉE PAR LES SAUVETEURS SUR TOUT LE TERRITOIRE
Les stations et les centres de formation et d’intervention SNSM de France métropolitaine et d’outre-mer organisent des journées portes ouvertes à destination du grand public le samedi 29 juin. Nombreuses et diverses animations seront proposées à tous ceux qui souhaitent aller à la rencontre des sauveteurs des stations et centres les plus proches de leur lieu de résidence.

Entre visites commentées à bord de canots de sauvetage, démonstrations de sauvetage y compris avec des drones, show de jet-ski, jeux nautiques ou encore initiations aux premiers secours, le public plongera dans l’univers du sauvetage en mer en cette journée de fête. Des exercices d’hélitreuillage et des sorties en mer sont également prévus pour le plus grand plaisir des amoureux de la mer. Sardinades géantes, repas conviviaux et buvettes animeront cette journée particulière dans une ambiance conviviale.

Il est encore plus important cette année de leur témoigner votre soutien en allant à leur rencontre. Pour découvrir ce qui se passe dans votre région, cliquer sur le lien ci-dessous :

Le programme détaillé des festivités : millesnsm.org/programme

MILLE RAISONS DE SOUTENIR LA SNSM
Le MILLE SNSM a pour principal objectif de susciter un fort élan de générosité de la part des plaisanciers, des pratiquants d’activités nautiques, des professionnels de la mer, des entreprises mécènes, mais également du grand public qui fréquente les plages du littoral. Les 28 et 29 juin, le MILLE SNSM clôturera la campagne nationale de collecte de fonds lancée fin mai.

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Karine Fauconnier reprend la barre de Lorient Grand Large

Un palmarès nautique qui laisse rêveurs les plus grands noms de la voile, des victoires à ne plus savoir que faire des trophées… L’ancienne skipper de Sergio Tacchini est désormais le nouveau visage de l’association Lorient Grand Large. Karine Fauconnier prendra ses fonctions à partir du 1er juillet prochain en remplacement de Christophe Baudry.

Pérenniser le pôle course au large Lorientais, en développer l’économie, animer la base au profit des skippers… Telles seront les principales missions confiées à Karine Fauconnier. Ses expériences en coaching et son palmarès sont autant d’atouts qu’elle saura mettre en valeur pour dynamiser l’association. Karine connait l’ampleur de la tâche, elle pourra compter sur Mathilde Le Floc’h, Nathalie Lebreton et sur l’équipe de bénévoles dont l’engagement est total.

Des échéances se profilent pour ce team 100% féminin : Mini Transat La Boulangère en septembre, Transat Jacques Vabre en octobre… Autant de préparations et de formations à mettre en œuvre au plus vite. Autant dire que le temps d’adaptation sera compté : les palmarès lorientais n’attendent pas ! Nouvellement promue à la barre de l’association, Karine Fauconnier s’attellera dès le 1er juillet aux nombreuses missions qui l’attendent.

Bernard Bocquet, Président de Lorient Grand Large :Lorient Grand Large a pour mission de promouvoir la voile professionnelle au pays de Lorient. C’est donc assez naturellement que la candidature de Karine a émergé, au regard de son passé de skipper professionnel. Le fait qu’elle réside sur le territoire était aussi un avantage.

Karine Fauconnier, future coordinatrice de Lorient Grand Large : ” Je suis enthousiaste à l’idée d’intégrer LGL et d’y apporter mon expérience et mon engagement. Après plus de vingt ans de compétition sur tous les supports véliques, j’avais désormais envie de transmettre et de me consacrer aux autres. Pouvoir le faire au sein de LGL est une chance, la Base de Lorient étant un pilier pour les coureurs. L’objectif premier est de fournir aux champions d’aujourd’hui et ceux de demain, les clés, les formations, les entraînements adéquats et faire en sorte qu’ils rayonnent sur l’eau.

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Vendée Globe. Benjamin Dutreux se lance dans la course !

© Baptiste Blanchard

Le skipper vendéen a officialisé son projet pour le Vendée Globe en signant l’acquisition d’un Imoca avec lequel il compte partir à l’assaut du Vendée Globe 2020 ! Il sera sur le départ de la Transat Jacques Vabre le 27 octobre prochain au Havre pour se qualifier.

Il en parle depuis des années, et après quatre saisons sur le circuit Figaro conclues par une cinquième place au classement général de la mythique Solitaire Urgo le Figaro 2018, Benjamin Dutreux se lance pour de bon à l’assaut du Vendée Globe 2020. Le jeune marin vient d’acquérir un IMOCA 60’ qui dispose d’un palmarès impressionnant : vainqueur de la Route du Rhum en 2010 avec Roland Jourdain (Véolia), et 3ème du Vendée Globe en 2013 avec Alex Thomson sous les couleurs d’Hugo Boss. Plus récemment, c’est le skipper japonais Kojiro Shiraishi qui prenait le départ du Vendée Globe 2016 sur cet IMOCA 60’.
Il sera sur la Transat Jacques Vabre en octobre afin de se qualifier pour l’Everest des mers, à savoir le Vendée Globe. Mise à l’eau du bateau prévue en septembre aux Sables d’Olonne, port d’attache du jeune marin.

Cap sur l’économie du futur en soutenant Ruptur
RUPTUR, cap sur l’économie du futur : c’est le nom du projet de Benjamin soutenant l’association RUPTUR. Il s’agit d’un mouvement d’entreprises vendéennes œuvrant pour le développement d’une nouvelle économie plus durable. « Accompagné de mon équipe, je souhaite via ce projet soutenant Ruptur, fédérer les entrepreneurs soucieux d’une économie plus responsable, durable et transmettre aux jeunes générations ces valeurs aujourd’hui essentielles. En tant que marin et chef d’entreprise, je suis le premier témoin de la dégradation de l’environnement, il me tient à cœur de faire rayonner des actions concrètes en faveur de sa préservation. » Cette collaboration s’articule autour d’un projet porteur de sens dont Benjamin, déjà engagé depuis plusieurs années, sera l’ambassadeur.
Les partenaires historiques SATECO et Éoliennes en Mer Îles d’Yeu et de Noirmoutier renouvellent leur confiance en Benjamin en embarquant avec lui dans ce nouveau défi d’envergure. De nouveaux arrivants se joignent également à l’aventure : Coyote et West Info.
« Je suis vraiment fier de la pérennité de la relation avec mes partenaires. Afin d’atteindre mes objectifs, je suis toujours à la recherche de nouvelles entreprises souhaitant embarquer avec nous dans cette aventure humaine et sportive hors du commun » ajoute Benjamin.

Une équipe soudée et pérenne autour d’un projet d’envergure
Pour réussir son pari fou d’être sur la ligne de départ de la Transat Jacques Vabre, Benjamin peut compter sur sa fidèle équipe, qui l’accompagne pour certains depuis plusieurs années. Confiance, compétences, expérience et jeunesse : quatre mots qui décrivent bien sa complémentarité. Thomas Cardrin, en tant que boat captain, apportera ses compétences notamment acquises lors de ses missions au sein du Team New Zealand vainqueur de la Coupe de l’America 2017. Sébastien Souchet, alias Bayen, sera le doyen de l’équipe. Sa sagesse et ses expériences sur plusieurs Vendée Globe en tant que responsable composite seront clés dans la réussite du projet. Benjamin peut également compter sur son entreprise : Éole Performance, qui hébergera le chantier de l’IMOCA 60’ et sur son équipe de communication qui le suit depuis ses débuts sur le circuit Figaro.

A propos de RUPTUR
Dans sa volonté de créer une rupture environnementale et sociétale – l’économie de demain par l’environnement – inspirer, concrétiser des projets bleus, animer un écosystème bleu, partager les bonnes pratiques et transmettre aux jeunes générations, RUPTUR peut compter sur le soutien et l’implication de plus de 130 membres multi secteurs métiers (entreprises, collectivités, chambres consulaires, écoles, laboratoires, agriculteurs, étudiants…) pour mener à bien ses actions. C’est ainsi que dans son ambition de formuler et apporter des solutions aux problématiques environnementales transversales, plus d’une dizaine de chantiers RUPTUR ont d’ores et déjà pu être lancés, tels les projets « Revalorisation des déchets de chantier du bâtiment », « Mutualisation des déchets d’une zone d’activité », « Recyclage du marc de café », « Agro-écologie en zone urbaine et économique », « Emballage et matériaux biosourcés », « Comptabilité en triple capital »…, réunissant une centaine de participants en mode intelligence collective lors de chaque réunion créativité chantiers RUPTUR !

A propos de Benjamin Dutreux
Skipper vendéen, Benjamin est aujourd’hui à la tête d’une véritable petite écurie de course au large. Son objectif, construire un projet structuré, réaliste et surtout à sa manière pour le Vendée Globe 2020 ! Pour mener à bien tous ses projets, Benjamin a créé sa propre équipe en s’entourant de personnes de confiance, qu’il connait bien et depuis longtemps. Depuis, Benjamin n’a qu’une idée en tête, engranger l’expérience nécessaire pour s’aligner sur l’épreuve reine de la course au large, le Vendée Globe. Projet désormais devenu concret avec l’achat de son IMOCA 60’. Fidèle à ceux qui l’ont aidé et eu confiance en lui dès le début, il s’entoure des sponsors et soutiens qui ont à cœur de le voir réussir.

PALMARÈS DE BENJAMIN DUTREUX EN FIGARO
2018
– 5ème Solitaire Urgo le Figaro
– 6ème Solo Concarneau
– 4ème Solo Maître Coq
2017
– 12ème Solitaire Urgo le Figaro
– 13ème Solo Maître Coq
– 6ème Solo Concarneau
2016
– 14ème Solitaire Bompard le Figaro 2017
– 5ème Solo Maître Coq
– 7ème Solo Concarneau
2015
– 29ème Solitaire Bompard le Figaro
– 1er Bizuth Championnat de France Elite Course au Large

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