mercredi 3 décembre 2025
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Kévin Escoffier et Nicolas Lunven au départ de la Rolex Fastnet Race

PRB, Imoca, convoyage, entrainement, 20 May, 2019. Photo : © Maxime Horlaville / polaRYSE

La Rolex Fastnet Race sera la première course de Kévin Escoffier à la barre de PRB. Il sera accompagné de Nicolas Lunven, son co-skipper sur la Transat Jacques Vabre. L’occasion pour le duo de prendre pleine possession de leur monocoque, mais aussi de se confronter à la vingtaine d’IMOCA inscrits, avant des prochains mois qui s’annoncent intenses !

Choisi en décembre pour être le skipper de l’IMOCA PRB pour le prochain Vendée Globe 2020, Kévin Escoffier aura dû faire preuve d’un peu de patience avant de disposer de sa monture. Son bateau était en effet passé aux couleurs d’ARKÉA PAPREC pendant quelques mois pour permettre à Sébastien Simon de s’entrainer pendant la construction de son bateau. Comme convenu, Kévin reprend la barre de son PRB cette semaine. Entouré de son équipe technique, le marin prend ses marques à Port-la-Forêt, où est basé le bateau. « Le bateau est entre nos mains, c’est génial ! On bricole, on le met un peu à notre pâte ! L’équipe est en train de finaliser le second côté en stickers. On a installé la Grand Voile qui est passée aux couleurs PRB également ! ».

Pour se préparer au mieux pour les échéances sportives à venir, Kévin vient de rejoindre le Pôle Finistère Course au Large dirigé par Christian Le Pape. Cette structure reconnue regroupe une cinquantaine de skippers, dont une grande partie de la Classe IMOCA. Un véritable atout quand on sait que le Pôle a formé les meilleurs solitaires français dont bon nombre de vainqueurs du Vendée Globe. « Etant basé à Port-la-Forêt, je ne voyais pas d’autre alternative que de rejoindre ce pôle-là ! La formation proposée est très complète. De l’analyse météo, en passant par la préparation physique et les entraînements, tout y est ! Et la présence de nombreux concurrents est une vraie valeur ajoutée car pour moi le meilleur moyen d’aller vite aujourd’hui avec nos 60’ c’est de se confronter aux autres et les meilleurs bateaux se trouvent dans ce pôle ! » explique Kévin.

Dès la semaine prochaine, avec Nicolas Lunven, il participera à son premier stage avec une dizaine de concurrents. « Nous allons nous entraîner lundi en baie de Port-la-Forêt, puis nous partirons mardi après-midi ou en soirée en mode convoyage- entraînement pour rejoindre Cowes et prendre le départ samedi de la Rolex Fastnet Race. »

« On aimerait aller chercher un podium ! »
Si Kévin connait bien la Rolex Fastnet Race – il y participera pour la 4è fois -, cette première à la barre de PRB a cependant une saveur toute particulière pour lui, « Ce Fastnet sera ma première régate sous les couleurs PRB, j’ai vraiment hâte d’y être ! » Et même si le temps alloué à la préparation est très serré, la volonté de Kévin d’être au départ de cette course était indiscutable. « Il n’y a que le Fastnet et le Défi Azimut en double avant la Jacques Vabre. C’est pour cette raison que je souhaitais y être ! Et puis il y a du beau monde inscrit ! Ça va être une course très intéressante ! ».
Le parcours de 605 milles va permettre à la vingtaine de duos présents d’exploiter le potentiel des machines et de se jauger face à la concurrence. « La Rolex Fastnet Race est souvent un peu sportive car il y a pas mal de manœuvres. Il peut y avoir pas mal de virements à faire au moment du départ devant l’île de Wight, avec du courant, des bancs de sable. Il faut vraiment être très vigilant. Mais c’est vraiment un chouette parcours qui nous emmène dans de sublimes endroits, notamment près des Needles et ses falaises blanches ! »
Si cette Rolex Fastnet Race qui part le 3 août constitue une occasion supplémentaire de prendre en main le bateau, les 2 hommes n’en oublient pas pour autant l’ambition sportive « L’objectif est de poursuivre notre apprentissage, mais que ce soit moi ou Nico nous sommes des régatiers et vu le potentiel de ce bateau on aimerait bien aller chercher un podium sur cette première course ! »

Un été chargé !
« Je ne suis pas habitué à prendre des vacances, mais là encore moins ! (Rires) » Et cela tombe plutôt bien, car d’ici la Transat Jacques Vabre en octobre, objectif ultime de cette saison 2019, Kévin et le Team PRB vont avoir de quoi s’occuper ! « Après le convoyage retour de la Rolex Fastnet Race, le bateau va entrer en chantier pour une dizaine de jours. L’objectif sera de procéder à quelques modifications liées à la performance pure, mais aussi au niveau du plan de pont pour adapter le bateau à ma façon de naviguer car chaque approche est différente. Si la base est saine, nous avons de quoi réaliser pas mal d’évolutions techniques ! ».
Puis, ce seront de nouvelles sessions d’entrainements avec le Pole Finistère Course au Large qui attendront le duo, « Dès le bateau remis l’eau, nous participerons à 2 semaines de stage Offshore avec le Pôle. Nous aurons un autre stage la semaine précédant le Défi Azimut et les 2 derniers sont programmés en octobre avant de prendre la direction du Havre pour la Jacques Vabre. » Un programme bien chargé donc, mais qui devrait permettre à Kévin et Nicolas de prendre le départ de la Transat Jacques Vabre dans les meilleures conditions possibles pour espérer un beau résultat, de l’autre côté de l’Atlantique, à Salvador de Bahia !

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L’Imoca Campagne de France remis à l’eau sous ses nouvelles couleurs!

Miranda Merron a profité d’un chantier de remise au propre chez V1D2 à Caen pour doter son 60 pieds Imoca Campagne de France d’une toute nouvelle robe, dessinée dans la perspective du prochain Vendée Globe. C’est un plan Owen-Clarke méconnaissable qui a retrouvé aujourd’hui mercredi 24 juillet son élément aquatique, renouvelé dans ses lignes par une décoration toute en sobriété, porteuse des symboles de fraicheur, de qualité et de développement durable communs à Miranda et à son partenaire des Maitres Laitiers du Cotentin.

Miranda Merron, toujours aussi puissamment soutenue par son compagnon Halvard Mabire, a mis à profit l’intéressant laps de temps entre deux courses du calendrier Imoca, la Bermudes 1000 race et la Rolex Fastnet race, qualificatives pour le Vendée Globe 2020, pour procéder à un profond chantier de vérification et de remise en ordre de son 60 pieds lancé en 2006. Longtemps inactif en Angleterre, le voilier sain et solide construit en Nouvelle Zélande pour Dominique Wavre, et récupéré par Halvard et Miranda en début d’année, a pu être inspecté et vérifié sous toutes ses coutures. Avec sa nouvelle peinture de pont, il a également reçu ses nouvelles couleurs, parfaits reflets de l’identité et de la personnalité du duo Merron-Maitres Laitiers. C’est la designer bien connue des marins Isabelle Keller qui s’est chargée de réunir d’harmonieuse manière les éléments visuels porteurs des valeurs communes à Campagne de France, la marque des producteurs des Maitres Laitiers, et au duo Miranda-Halvard.

Sobriété, vitalité…
« Nous avons souhaité un design simple et moderne, avec de la vitalité, fort en caractère et en humanité, qui respecte la charte graphique de la marque tout en permettant au consommateur de se relier aux produits présents en magasins » explique Isabelle Keller. « On retrouve ainsi l’arbre, symbole de pérennité du modèle coopératif pour les générations futures, la vache, origine du lait et représentant le bien-être animal, et le fermier sur son tracteur, expression du travail, du savoir-faire laitier et du producteur.

Les Poppies, chères à Miranda
Les fleurs présentes sur la grand voile et sur le roof, ne sont pas de simples rappels un peu “clichés” de la féminité. Il s’agit en l’occurrence de coquelicots, fleurs fortement associées à l’écologie et à la bonne santé des terroirs, puisque fragiles à la présence de polluants. C’est aussi une fleur chère au coeur Britannique de Miranda. Le poppie est depuis le premier conflit mondial, symbole au Royaume-Uni des soldats tués au combat, et du souvenir associé aux grands conflits planétaires.

Campagne de France, dûment gréé et doté de son numéro de course, le 50, lui aussi étroitement connecté à l’identité Manchoise du projet, se prépare à une nouvelle épreuve importante pour la qualification au Vendée Globe, la Rolex Fastnet race, course classique par excellence, longue d’un peu plus de 600 milles et dont le départ sera donné à Cowes le 3 août prochain.

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Clara et Christian Dumard ont rallié le Groënland

Clara et Christian Dumard, ont désormais rallié le Groënland. La fille et le père, qui ont ainsi cumulé plus de 2 400 milles pour reprendre leurs marques et leurs petites habitudes à bord de leur Sun Fast 37 « Happy Trip », ont, certes, cumulé quelques petites galères lors de leur convoyage, mais ces dernières n’ont fait que renforcer leur détermination dans leur projet de record du passage du Nord-Ouest sans assistance et uniquement à la voile. Aussi, si pour l’heure ils se trouvent à Nanortalik, dans la municipalité de Kujalleq, afin de régler des soucis de grand-voile et de démarreur de moteur, ils devraient avoir rejoint Nuuk, la capitale, située sur la côte sud-ouest du pays, dans le week-end. Dès lors, à partir du 4 août, ils entameront leur période de stand-by, à l’affût de la bonne fenêtre météo qui leur permettra de se lancer à l’assaut du premier temps de référence entre le Groenland et le Détroit de Béring (Alaska) homologué par le WSSRC.

Les choses se précisent pour Clara et Christian Dumard. Après avoir rallié le Groënland en deux temps, avec une escale de deux nuits en Irlande, la fille et le père se trouvent désormais à Nanortalik où ils procèdent aux petites réparations nécessaires avant de rejoindre Nuuk, situé à 380 milles de là. « Sur ce convoyage entre la France cette île immense du Groenland, nous avons globalement rencontré des conditions plutôt agréables. Cela nous a permis de nous remettre petit à petit dans le bain, de reprendre une espèce de routine à bord, mais aussi de nous acclimater en quelque sorte puisqu’à mesure que nous avons progressé, nous avons vu la mer se former, l’eau devenir plus froide, les températures chuter… les éléments se sont ajoutés progressivement les uns aux autres », a expliqué Clara qui a cependant connu des derniers milles un peu épiques. « A l’arrivée, on a décidé d’emprunter le chenal du Prince Christian, un passage très étroit entre des falaises très imposantes où le vent est soit inexistant, soit un peu fort. Là, une pièce du moteur a lâché et on s’est retrouvé sans batterie et sans pilote automatique. On n’a donc pas eu d’autre choix que de mettre les voiles pour s’extirper de ce couloir où à la fois les glaces et le brouillard se sont invités. Heureusement, on avait pu faire une réparation de fortune sur la grand-voile que l’on avait déchirée peu avant, mais ça a été un moment fatiguant car la visibilité était nulle et le GPS ne portait plus à cause des falaises. On a constamment été sur le pont et on a donc très peu dormi », a commenté la jeune navigatrice qui, une fois sortie de ce passage délicat, a dû composer avec un vent soufflant autour de 30 nœuds, au près, dans une brume à couper à couteau.

Des problèmes, mais toujours des solutions

« Comme les ennuis arrivent toujours en escadron, on a aussi connu un problème de drisse de trinquette. On a ainsi fini avec trois ris dans la grand-voile en tirant des bords et des bords pour remonter au plus près de la côte, à la recherche d’un village pour mouiller », a détaillé Clara qui a alors trouvé refuge à Nanortalik. « Actuellement, au Groenland, les nuits durent environ trois heures. Nous avons donc attendu les premières lueurs du jour pour nous glisser à couple d’un bateau, le seul autre voilier présent dans le port. Coïncidence, le propriétaire de ce dernier, un Anglais, venait d’être confronté au même problème de pièce moteur que le nôtre, et nous avons eu cette chance inouïe qu’il décide de nous donner non seulement le contact d’un mécanicien mais aussi et surtout la fameuse pièce qu’il venait de recevoir. Cela nous a permis de tout réparer et recharger les batteries en seulement une heure de temps ! Incroyable ! », a détaillé Clara Dumard qui a également profité de ce pit-stop un peu imprévu pour faire sécher puis réparer sa grand-voile ainsi que sa drisse endommagée. « Avec tout ça, on est bien cramé, mais on est content car nous allons pouvoir poursuivre normalement », a ajouté l’étudiante qui devrait quitter Nanortalik pour Nuuk dans les prochaines heures. « Nous devrions y être dans deux jours et demi. La bonne nouvelle, c’est que jusqu’à hier, les fichiers nous annonçaient du vent du nord or depuis, les prévisions ont changé et nous devrions profiter d’un flux de secteur sud pour rejoindre la capitale où nous prévoyons toujours de débuter notre période de stand-by à partir du dimanche 4 août », a terminée Clara Dumard

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Changement de cap pour l’Open60AAL

Le vent est monté fort la nuit dernière et une des voiles d’avant a été arrachée avant de passer sous la coque et s’enrouler autour de la quille et des safrans. Skipper Norbert Sedlacek a pu libérer la voile et limiter les dégâts.
Ce matin, il naviguait le long de la côte sud-ouest de l’Irlande sous voilure réduite dans un vent de face toujours fort et 5m de houle.
Etant donné les circonstances et l’envergure du projet – 34 000 MN à travers les 5 océans – Norbert a décidé de s’arrêter afin d’évaluer les dommages subis et la possibilité de repartir pour pouvoir espérer franchir le Passage du Nord-Ouest cette année.

Open60AAL Innovation Yachts a franchi officiellement la ligne de départ le 21 juillet 2019 à 17h16m10s UTC dans des conditions météos idéales et sous l’autorité d’un représentant du World Speed Sailing Record Council pour débuter cette grande aventure sur les 5 océans.

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L’élite mondial du Match-Racing à Pornichet

Photo : B.Bouvry / APCC Nantes / FFVoile

A partir de vendredi 12 équipages en lice vont ouvrir la 18e édition des Internationaux de France de Match-Racing et offrir des duels d’exception au public toujours très présent sur la jetée du port de Pornichet. L’élite mondial du Match-Racing, ce format de course si particulier où comme le veut l’adage « il n’y a pas de second », a pu effectuer ses derniers réglages sur les J80 mis à disposition par l’APCC Nantes, ce jeudi à l’occasion de la journée d’entrainement. Désormais, jusqu’à dimanches, c’est place aux duels, avec du beau monde encore cette année, les 12 équipages étant tous membres du top 100 mondial ! Autre particularité de cette 18e édition, 3 équipages féminins seront de la partie, un record, et pas des moindres puisque ce sont les 3 meilleures équipes du monde qu’on retrouvera en Baie du Pouliguen, emmenées par la numéro 1 mondiale Françai se, Pauline Courtois !

Avec 12 victoires en 17 éditions, les équipages tricolores ont très souvent brillé à domicile dans l’un des grands rendez-vous de leur saison chaque année. Pour la 18 édition, il y aura six duellistes Français en course, dont le tenant du titre Maxime Mesnil. Le Normand sera l’un des grands favoris au côté notamment du Suisse Eric Monnin, déjà vainqueur également à Pornichet en 2016. Les IFMR 2019, aussi cadre du Championnat de France Elite de Match Racing Open, auront un enjeu encore plus particulier pour les 5 équipages tricolores masculins en lice puisque le meilleur d’entre eux représentera la France lors du prochain Championnat d’Europe de Match-Racing en Croatie en Octobre prochain. Déjà Championne d’Europe chez les Femmes il y a quelques semaines, Pauline Courtois profitera, elle, avec son équipage, des Internationaux de France de Match-Racing pour emmagasiner de la confiance avant le Championnat du Monde, qui aura lieu en Suède du 5 au 10 août. Ellew retrouveront à leurs côtés Pornichet justement les deux meilleurs équipages féminins suédois au monde, celui d’Anna Oestling et celui de Johanna Bergqvist, respectivement 2e et 3e mondiale !
C’est une édition avec de l’enjeu à tous les étages et avec un grand spectacle en perspective qui se profile à Pornichet. Si le ciel pourrait se montrer menaçant en ouverture vendredi, les conditions de vent devraient permettre d’enchainer les matchs sans problème jusqu’à dimanche, où l’on saura quel équipage ajoutera son nom sur le Trophée Manu Minard. Un équipage Français, Polonais, Suisse, un équipage féminin pour la première fois de l’histoire des IFMR, des habitués, des petits-nouveaux ? Faites vos jeux !

Maxime MESNIL, tenant du titre : « Depuis notre victoire en mars au Championnat de France Open de Match Racing, nous avons participé à quatre grade 1 dont une victoire à la Nation Cup à San Francisco en avril. (…) Ainsi, nous avons acquis davantage d’expérience malgré notre plus fragile maîtrise de gros bateaux. Je suis donc ravi de revenir cette année à Pornichet sur le J80, bateau que l’on connait bien ! Cette année, nous formons la même équipe qu’en mars dernier à Pornichet (Yann Chateau, Jean Baptiste Ducamin et Yves Marie Pilon). Le plateau semble très relevé, avec les 3 meilleurs équipages féminins du circuit mondial mais aussi le grand retour d’Eric Monnin, numéro 3 mondial. Nous sommes toujours très bien accueillis à l’APCC, c’est un plaisir de revenir régater en Baie de la Baule. Les IFMR est l’un des événements de Match Race le mieux organisé en France, surtout que pour l’instant ça nous a plutôt réussi ! »

LES 12 BARREURS EN LICE AUX IFMR 2019
– Eric MONNIN (SUI) – 3e mondial
– Maxime MESNIL (FRA) – 5e mondial
– Patrick ZBROJA (POL) – 6e mondial
– Piotr HARASIMOWICZ (POL) – 17e mondial
– Simon BERTHEAU (FRA) – 19e mondial
– Aurélien PIERROZ (FRA) – 27e mondial
– Lorenz MUELLER (SUI) – 42e mondial
– Johanna BERGQVIST (SUE) – 43e mondial (numéro 3 mondial au classement féminin)
– Jean-Baptiste BERNAZ (FRA) – 45e mondial
– Anna OESTLING (SUE) – 52e mondial (numéro 2 mondial au classement féminin)
– Pauline COURTOIS (FRA) – 62e mondial (numéro 1 mondial au classement féminin)
– Pierre-Antoine MORVAN (FRA) – 86e mondial

COMMENT SUIVRE LA COMPETITION
Pour suivre les Internationaux de France de Match-Racing 2019 c’est très simple ! Vous pouvez :
• Faire un tour sur le site internet de l’épreuve ifmr.fr
• Liker les pages Facebook de l’APCC Nantes et de la Fédération Française de Voile
• Suivre les comptes Twitter : APCC Voile Sportive, FFVoile et FFVoile Evénement

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Class40. Basile Bourgnon et Emmanuel Le Roch qualifiés pour la Transat Jacques Vabre

Class 40 EDENRED, Skipper Emmanuel Le Roch, à l'entrainement avant sa participation à la Route dru Rhum 2018, en Baie de Quiberon le 19 septembre 2018, photo Jean-Marie LIOT / Edenred

Le duo du Class40 Edenred a profité de bonnes conditions météorologiques pour prendre le large avec en tête un double objectif : s’entraîner et s’acquitter du parcours de qualification requis par la direction de course de la Transat Jacques Vabre. Après cinq jours de navigation et 1050 milles parcourus, Emmanuel Le Roch et Basile Bourgnon sont officiellement qualifiés pour la Transat Jacques Vabre dont le départ sera donné le 27 octobre au Havre.

Le baccalauréat et la qualification en poche pour Basile Bourgnon
Il manquait seulement deux prérequis à Basile Bourgnon, benjamin de l’épreuve (17 ans) pour se projeter au départ de la célèbre transatlantique en double : l’obtention de son baccalauréat – qu’il a décroché le 5 juillet dernier avec mention – et la qualification officielle en double avec Emmanuel le Roch à bord du Class40 d’Edenred. Les deux précieux sésames en poche, le jeune marin a réuni toutes les conditions pour prendre le départ de sa toute première course au large. En attendant, les entraînements vont se poursuivre pour le duo d’Edenred et Basile fera sa rentrée comme tous les jeunes de son âge début septembre en IUT sciences et génie des matériaux. Si tout lui sourit, il ne se met pas de pression pour autant et mesure la chance que lui donne Edenred de pouvoir combiner ses études et cette prochaine expérience de large. « Le projet me correspond et va me permettre de progresser aux côtés d’Emmanuel qui connait parfaitement son bateau. Mais ce n’est pas parce que je m’appelle Bourgnon que je vais réussir ! Cette transat, c’est une première, c’est l’inconnu pour moi. Je pars de zéro et je dois me faire un prénom. Le nom, je l’ai et j’en suis fier. Maintenant, il faut que je me débrouille seul et que je prouve de quoi je suis capable », précise Basile.

Conditions variées pour une qualification rondement menée !
Parti lundi dernier de La Trinité-sur-mer, l’équipage d’Edenred a mis le cap au Sud-ouest dans le golfe de Gascogne pour aller virer un way-point situé à environ 100 milles dans le Nord du Cap Finisterre avant de rallier le phare du Fastnet à l’extrême Sud de l’Irlande. Après 1 050 milles parcourus, Emmanuel Le Roch et Basile Bourgnon étaient de retour à la Trinité-sur-mer samedi en fin de journée tout juste cinq jours après leur départ. « Nous avons eu des conditions magnifiques. Une traversée du golfe de Gascogne avec du vent et une mer plate puis les choses se sont corsées après le Fastnet avec 25- 35 nœuds de vent et une mer soutenue. La dernière nuit, nous avons eu des orages avec de grosses oscillations du vent et jusqu’à 50 nœuds dans les rafales. C’était ambiance « Pot au Noir » avant l’heure ! Ça met dans le bain de la transat et surtout, c’est toujours intéressant d’être confronté à ce type de condition avant une course. On a testé le bateau, nos réflexes, et en prime, on a eu un petit souci de drisse de gennaker qui nous a obligé à faire une petite ascension dans le mât. C’était un entraînement complet et je suis très confiant pour la suite », explique Emmanuel Le Roch. Basile assure vraiment et connait déjà le bateau par cœur. Au grand regret de sa maman Caroline, je dois admettre qu’il est dans son élément et qu’il est fait pour ça ! » s’amuse le skipper d’Edenred.

Sport Dans La Ville : rencontre et navigation avec des jeunes de la banlieue parisienne.
Fin avril, Emmanuel avait partagé une journée avec une vingtaine de jeunes de Sarcelles avec l’association Sport Dans La Ville pour échanger sur son métier, sa passion et pour les initier à la voile sur le lac de Cergy. Samedi 27 juillet, ce sera au tour de sept jeunes de la région parisienne qui ont entre 16 et 20 ans de venir découvrir l’univers de l’équipage d’Edenred à La Trinité-sur-Mer. Au programme, une journée de navigation en baie de Quiberon sur le Class40 et une escale sur la jolie petite île d’Hoëdic. Une belle parenthèse iodée, très éloignée de leur quotidien, qu’ils ne sont pas près d’oublier !

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French Startup Cup du 6 au 8 septembre. Inscrivez-vous !

La 5ème édition de la French Startup Cup organisée par les fondateurs de Sellsy aux côtés de la Société des Régates Rochelaises (SRR) se déroulera du 6 au 8 septembre prochain. Première régate organisée pour l’écosystème startup françai,  une trentaine de startups françaises se réuniront à La Rochelle le temps d’un weekend mêlant défis sportifs et détente, hors des sentiers battus.

La French Startup Cup est la première régate dédiée à l’écosystème de la French Tech qui offre l’opportunité à chaque participant de développer son réseau professionnel et renforcer la cohésion d’équipe sur fond de challenge et d’aventure. A bord d’un voilier Grand Surprise, chaque équipe est accompagnée d’un skipper licencié et guidée dans toutes les manœuvres de la course, quel que soit son niveau. Le parcours aura lieu au détroit du Pertuis d’Antioche, situé entre l’Île de Ré et l’Île d’Oléron.

Cette année, la French Startup Cup organise un nouveau format de croisière en parallèle de la régate, qui remplacera le traditionnel beach park mis en place à la plage des Minimes. Celle-ci se déroulera à bord d’un grand catamaran où les collaborateurs n’ayant pas pu participer à la course pourront profiter d’un moment de détente avec des séances de massage et des DJ sets, mais surtout suivre la course de près pour soutenir et encourager leurs équipes.

Pour cette 5ème édition, une trentaine de startups et plus de 400 participants sont attendus du 6 au 8 septembre 2019 avec parmi les premiers inscrits : Doctolib, Mailjet, Anakeen…
Cette année encore, l’application mobile FSC sera accessible pour multiplier les rencontres et faciliter les échanges afin de créer de nouvelles opportunités business. Les participants auront également accès à toutes les informations pratiques et au programme du week-end sur l’application disponible sur l’App Store et Google Play.
Pour en savoir plus, découvrez le programme complet.

Pour en savoir plus : http://frenchstartupcup.com.

Contacts presse :
Lucie Vial Blondeau – lucie@agenceraoul.com – 06 23 55 56 64

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Nouveau départ pour Norbert Sedlacek avec son Open60AAL

Après avoir salué les nombreux visiteurs présents ce Dimanche à 18h00 sur le ponton du Vendée Globe des Sables d’Olonne, le Skipper Norbert Sedlacek a emprunté le légendaire chenal escorté par son équipe et une flottille de bateaux supporters avant de s’élancer pour son périple autour du Monde.

Open60AAL Innovation Yachts a franchi officiellement la ligne de départ à 19h16m10s dans des conditions météos idéales et sous l’autorité d’un représentant du World Speed Sailing Record Council pour débuter cette grande aventure sur les 5 océans. Après son départ des Sables d’Olonne, Norbert mettra le cap vers l’Océan Arctique, il traversera le passage du Nord-Ouest d’Est en Ouest, puis se dirigera vers le Sud à travers le Pacifique afin de passer le Cap Horn une première fois.

Il fera ensuite le tour de l’Antarctique par le Grand Sud et passera le Cap Horn pour la seconde fois avant de remonter l’Atlantique vers le Nord jusqu’aux Sables d’Olonne.

Si cette tentative de record est un succès, Norbert Sedlacek sera le premier navigateur à avoir navigué autour du monde en solitaire sans escale et sans assistance à travers tous les océans de la planète y compris l’Océan Arctique et l’Océan Austral!
Ce périple représente environ 34,000 miles nautiques et 200 jours en mer.
Le projet ANT ARCTIC LAB est aussi l’ultime confirmation de valider la qualité et la sécurité d’un nouveau concept de construction des bateaux !

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Franck Cammas et Charles Caudrelier prennent leur marque sur le Maxi Edmond de Rothschild

Les deux nouveaux skippers du Maxi Edmond de Rothschild ne chôment pas et se préparent pour la Brest Oceans avec un premier rendez-vous la Rolex Fastnet début août.
Recrutés en avril dernier, Franck Cammas et Charles Caudrelier ont pris rapidement leurs marques au sein de l’équipe aux cinq flèches. Un mois après leur arrivée, le Maxi Edmond de Rothschild était remis à l’eau à la suite de plus de six mois de chantier dus entre autres à la casse de l’étrave du flotteur tribord ; une lourde avarie qui avait contraint Gitana à l’abandon sur la Route du Rhum. Depuis, les deux marins, épaulés par les membres de leur équipe technique, multiplient les sorties à bord du géant de 32 mètres. Le rythme est soutenu et le temps compté car dès le mois de novembre prochain, ils s’élanceront sur une grande boucle atlantique de 14 000 milles entre Brest, Rio de Janeiro et le Cap. Les skippers d’Edmond de Rothschild nous livrent leurs premiers ressentis tant sur le bateau que sur leur intégration au sein de l’écurie armée par Ariane et Benjamin de Rothschild.

Intense et passionnant !
« Nous avons travaillé de façon assez intense entre la découverte du bateau, les premières modifications engagées, les ajustements des détails, les transformations des voiles, la connaissance et l’utilisation des appendices. C’est satisfaisant, en enchaînant les sorties on a pu aller dans les détails que ce soit au large ou lors de navigations à la journée » note Franck Cammas. Le sentiment d’intensité est partagé par Charles Caudrelier : « les deux premiers mois ont été studieux, nous avons appris beaucoup de choses et le rythme est soutenu mais c’est aussi du plaisir tous les jours. Le bateau est techniquement passionnant et nous sommes entourés de personnes très compétentes. Il y a une vraie émulation au sein de l’équipe. Franck a ce profil très technique qui booste aussi les choses. Le Maxi Edmond de Rothschild est une machine exceptionnelle et à côté de tout ce qui existe c’est vraiment une marche au-dessus ! Les sensations sont incroyables, c’est une grande chance de mener un tel bateau. Nous apprenons petit à petit à le régler, mais on est encore loin de son exploitation optimale. Tous les jours on le comprend un peu plus et on progresse »
« L’intégration au sein du team a été plutôt naturelle et très positive. Ayant déjà navigué ici entre 2013 et 2015, je connaissais bien les gens et Franck une grande partie d’entre eux. Cela nous a permis de rentrer très vite dans le vif du sujet et d’être efficaces. En deux mois, je crois que l’on a déjà fait du bon travail ensemble. Certains défauts de jeunesse du bateau ont été solutionnés, nous avons fait un peu évoluer les performances de voiles du bateau et résolu des problématiques sur le système de barre » confiait Charles Caudrelier tandis que son binôme nous livrait ses premières sensations sur le vol hauturier : « Le Maxi Edmond de Rothschild est un bateau sain et qui met en confiance dans le sens où il y a beaucoup de volume, on est haut sur l’eau et les appendices ont beaucoup de surface, du coup ils créent un vrai amortissement. Tout cela combiné nous permet d’atteindre des modes volants réels, chose que je n’avais pas encore expérimenté sur cette taille de multicoque, même avec Banque Populaire l’année dernière.»

Montée en puissance
Ce serait mal connaître Franck Cammas que d’imaginer la Rolex Fastnet Race comme une simple course d’entraînement. Réputé pour sa ténacité, l’aixois ne s’aligne jamais sur une régate sans avoir l’envie d’y performer ; un état d’esprit largement défendu par Charles Caudrelier. Pour autant les deux hommes ne perdent pas de vue la grande échéance de fin d’année et ont imaginé leur saison 2019 en conséquence comme le précisait Franck: « De la mise à l’eau jusqu’au Fastnet nous savions que ce serait une phase de découverte technique, et c’est pourquoi c’était parfait de le faire en équipage. Après le Fastnet, nous changerons de mode. L’idée est de nous perfectionner nous-mêmes à bord du Maxi et dans notre configuration de double de la Brest Atlantiques. Nous avons une qualification de 2 000 milles à valider, ce qui sera très efficace dans nos entraînements, et nous aimerions la faire en août si les conditions s’y prêtent.»
Les préparations sont toujours un savant mélange entre développement et fiabilisation. Développement car les innovations sont constantes et le bateau en perpétuelle évolution au fur et à mesure des enseignements tirés au cours des navigations d’entraînement. Fiabilisation car pour gagner des régates il faut avant tout les finir ! : « La priorité est de durer ! Aller vite c’est bien, essentiel même, mais longtemps c’est le plus important désormais car nous avons une course de 25-30 jours qui nous attend d’ici trois mois avec la Brest Atlantiques. En course, et au rythme auquel nous imaginons mener nos bateaux, c’est vraiment un gros challenge technique et sportif ! » rappelait le vainqueur en titre de la Volvo Ocean Race.

Rolex Fastnet Race, rendez-vous le 3 août à 12h30 british time !
Dans quelques jours, le Maxi Edmond de Rothschild s’aventurera pour la première fois dans les eaux anglaises du Solent. Ce sera à l’occasion de la 48ème édition de la Rolex Fastnet Race ; une course et un plan d’eau mythique bien connus des unités Gitana et notamment des monocoques du père de Benjamin de Rothschild, Edmond de Rothschild. Pour l’anecdote, le baron et ses hommes ont inscrit leurs noms au palmarès de l’épreuve en 1965 avec Gitana IV, magnifique Yawl en bois de 27 mètres, et s’étaient alors offert le record de l’épreuve – 3 jours 9 heures 40 minutes – détenu par la suite durant dix-neuf ans.
À bord du Maxi Edmond de Rothschild, c’est le record de Banque Populaire V de 1 jour 8 heures 48 minutes et 46 secondes (établi en 2011 avec une météo ventée) qu’ils viseront. Mais plus que le chrono car la Rolex Fastnet Race est une course et non un record, c’est bien la confrontation avec les trois autres ultimes en lice – Actual Leader, Macif et Sodebo – que viendront chercher Franck Cammas, Charles Caudrelier et leur équipage.
Pour ce premier véritable test en flotte, le duo d’Edmond de Rothschild a choisi d’être accompagné par quatre navigateurs de haut vol au profil éclectique : David Boileau, boat captain du Maxi, Erwan Israël, grand régatier désormais habitué de ces fabuleuses machines après ses campagnes à bord de Spindrift, Morgan Lagravière, barreur de talent et figariste émérite qui découvre ici l’univers des géants, sans oublier Yann Riou, futur mediaman de la Brest Atlantiques et fidèle du Gitana Team.
Le 3 août prochain, les Ultimes seront les premiers voiliers à s’élancer sur les 600 milles du parcours, avec un départ prévu à 12h30 en heure locale, soit 13h30 en France.

Equipage du Maxi Edmond de Rothschild – Rolex Fastnet Race
Franck Cammas / Charles Caudrelier – Skippers
David Boileau / Erwan Israël / Morgan Lagravière / Yann Riou

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Une course La Rochelle-Les Açores-La Rochelle à l’été 2020

DR

La Société des Régates Rochelaises (SRR) annonce son intention d’organiser une course LaRochelle-Les Açores-La Rochelle à l’été 2020. Au retour de la Transquadra 2018, nos coureurs ont manifesté la demande de création d’une course différente, moins coûteuse et immobilisant moins les bateaux. Les limites d’âge devaient aussi tomber, mais l’escale entre deux manches devait être conservée, pour séduire les familles.

Avec le succès de la 45/5, l’idée de réactiver une course vers les Açores était née et a maturé à la SRR, avec des contacts aussi bien avec l’UNCL que les organisateurs de la TRANSQUADRA et surtout nos partenaires aux Açores, jusqu’aux premiers contacts puis sa présentation officielle à la Fédération Française de Voile au cours d’une réunion conjointe avec l’UNCL et la TRANSQUADRA le 2 juillet dernier.

Dans ses grandes lignes le programme sera le suivant :
• Course ouverte aux bateaux jaugés en IRC, d’une longueur minimale de 30 pieds, et avec un rating minimum de 0.949, sans limite supérieure. Les inscriptions se feront sur invitation personnelle, sur des critères maintenant habituels, comme avoir terminé une course d’au moins 340 nautiques,
• Solitaires et doubles essentiellement, les équipages étant les bienvenus, notamment à quatre. L’idée est d’ouvrir le jeu avec un classement de l’aller, un classement du retour et un classement des bateaux sur les deux courses. Les équipes mixtes feront l’objet d’un classement identifié,
• Départ de La Rochelle en juillet 2020, bien décalé du départ de la TRANSQUADRA et de la DRHEAM CUP (prévues la semaine du 14 juillet), escale d’une semaine aux Açores, où nous remercions par avance nos amis açoriens de leur accueil, course retour avec éventuellement un équipage différent, soient 3 semaines intenses, où les familles pourront suivre leurs coureurs. Retour à La Rochelle 3 semaines après en être partis,
• La course sera soumise aux RSO 1, avec donc nécessité notamment du stage Word Sailing, et d’un dossier médical pour toutes les coureuses et tous les coureurs,
• Avec toujours l’accueil à La Rochelle, son savoir être, son savoir faire et son savoir recevoir au départ et à l’arrivée,
• Une logistique simplifiée pour les équipages et les propriétaires, avec un même port de départ et d’arrivée, facilement accessible de terre comme de la mer, dans une ville accueillante au sein d’une région réputée,
• Un budget réduit et pas d’immobilisation des bateaux, et une logistique à l’escale avec les familles simple, dans un environnement réputé, sans commune mesure avec les budgets avoués d’une transat. En revanche, la course sera sûrement plus technique.
Les derniers préparatifs se feront dans l’été, et la concertation notamment avec la FFVoile en septembre. Le lancement officiel se fera au GRAND-PAVOIS à La Rochelle, et les préinscriptions seront ouvertes jusqu’au NAUTIC de PARIS. Pour des raisons d’organisation, la course ne se fera que si nous avons au moins 25 inscrits à la fin du Nautic.

Contact : Etienne CHABRY larochelleacores@srr-sailing.com 0683876692

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