mercredi 3 décembre 2025
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Transgascogne. Erwan Le Mené (800 – Rousseau clôtures) premier Proto Solo à Laredo

C. Breschi

Erwan Le Mené a franchi la ligne d’arrivée de la première étape de la 17e édition de la Transgascogne en première position dans la catégorie des Proto Solo, ce vendredi 2 août, à 11h 05min 14s (heure de Paris). Le skipper de Rousseau clôtures a ainsi mis 1 jour 23 heures 22 minutes et 14 secondes pour boucler les 270 milles du parcours entre les Sables d’Olonne et Laredo, à la vitesse moyenne de 5,66 nœuds.

Axel Trehin (Cherche partenaire) prend la 2e place à 4 minutes. Tanguy Bouroullec, le skipper de Cerfrance, le tout nouveau Pogo Foiler prend la 3e place. Son écart au premier, Erwan Le Mené, est de 25 minutes et 47 secondes. Son écart au précédent est de 21 minutes et 42 secondes.

@ C. Breschi
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Giancarlo Pedote naviguera avec Anthony Marchand

Imoca Prysmian - Giancarlo Pedote | Arrivée Bermudes 1000 Race - Brest 17/05/2019 Imoca Prysmian - Giancarlo Pedote © Francois Van Malleghem

Giancarlo Pedote se prépare sur son plan Verdier VPLP aux couleurs de Prysmian Group, (ex-St Michel Virbac) et également de l’ONG Electriciens sans frontières. Il fera équipe avec le Figariste Anthony Marchand 3ème de La Solitaire du Figaro en 2019, 2eme en 2018 sous les couleurs de Groupe Royer. Après une belle 3e place dans la Bermudes 1000 Race et un chantier de vérification qui s’est achevé le 1er juillet dernier, Giancarlo Pedote s’apprête à faire son retour en mode « course ». Le 3 août prochain, le skipper de Prysmian Group s’alignera, en effet, au départ de la Rolex Fastnet Race, la deuxième des trois épreuves de la saison comptant pour les IMOCA Globe Series, avec, au menu, un total de 608 milles à parcourir entre Cowes et Plymouth, via le mythique rocher du Fastnet. « Ce sera une occasion parfaite pour apprendre à mieux connaître mon équipier, et à prendre nos marques ensemble, mais aussi pour engranger des milles en vue de la qualification pour le Vendée Globe », explique Giancarlo qui se réjouit de partager la prochaine Transat Jacques Vabre avec un marin de la trempe d’Anthony Marchand. « On se croise depuis longtemps et on s’est connu un peu mieux lorsque je lui ai vendu mon Moth à foil. On a bien accroché humainement parlant. C’est quelqu’un qui s’implique beaucoup, qui prend les choses en mains et à cœur, et qui a l’esprit de compétition. On est sur la même longueur d’ondes et c’est important pour moi, plus encore que le palmarès, même si, bien sûr, c’est forcément enrichissant de naviguer avec un marin aussi pointu », détaille l’Italien, bien conscient que l’expérience acquise par son acolyte, en particulier sur le circuit des Figaro Bénéteau avec les succès que l’on connait, parmi lesquels ses 2e et 3e place lors des deux dernières Solitaire, sera un atout de taille pour performer sur les 4 350 milles du parcours de la Route du Café, entre Le Havre et Salvador de Bahia.

Un même état d’esprit, un même souci de la performance
« Je suis très confiant. Je suis hyper content de la manière dont ça se passe entre nous. La Rolex Fastnet Race va nous permettre de nous connaître davantage. Pour ma part, je pars dans le même état d’esprit que lors de la Bermudes 1000 Race Douarnenez – Brest en mai dernier, car si mon premier objectif est évidemment d’arriver au bout pour engranger des milles pour la qualification au Vendée Globe, j’ai bien l’intention d’attaquer », souligne Giancarlo. Son de cloche identique du côté de son co-skipper. « C’est avant tout une course d’entraînement et l’important sera de finir, mais on part avec l’idée jouer une belle place, évidemment », assure Anthony qui, contrairement à son acolyte, a déjà participé une fois à la fameuse Fastnet Race. De fait, il sait que les pièges sont nombreux sur l’épreuve puisqu’elle réunit un grand nombre de bateaux aux vitesses très différentes, que la météo peut-être très changeante sur le parcours, et que les côtes sud de l’Angleterre réservent généralement bien des surprises avec de forts courants et des effets de pointes. « Ça va être un peu une course en mode Figaro, ce qui n’est pas pour me déplaire, mais je me réjouis surtout de l’occasion de continuer de découvrir Giancarlo et son bateau qui est vraiment une superbe machine. Ça fait un moment que partir sur un projet IMOCA me trotte dans la tête. La Transat Jacques Vabre sera une belle expérience en ce sens, surtout au côté de Giancarlo », assure Anthony.

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Sébastien Rogues en duo avec Matthieu Souben sur le Multi50 Primonial

Matthieu Souben et Sébastien Rogues, duo du Multi50 Primonial © Marie Lefloch Photographie

Sébastien Rogues qui a dévoilé la semaine dernière son partenaire Primonial à ses côtés après avoir racheté le Multi50 ex-Réauté Chocolat prendra le départ de la Rolex Fastnet. Une bonne occasion de prendre en main son bateau. Il fera équipe avec Mathieu Souben.

Pour Sébastien Rogues, le choix était fait avant même que le projet ne prenne forme : « Je connais Matthieu Souben depuis plus de dix ans et on ne s’est jamais vraiment quittés. Nos premières navigations datent de l’époque où je faisais du Mini et les affinités ont été immédiates. Par la suite, nous avons fait une saison de Formule 18 ensemble (ndlr : catamarans de sport très techniques), où Matthieu a révélé tout son talent en qualité de barreur du bateau ; j’ai ainsi pu constater à quel point Matthieu possédait cette science du multicoque. » Élevé à l’école du catamaran de sport, Matthieu Souben compte dans son bagage une préparation olympique en Tornado, mais aussi une Transat Jacques Vabre en 2011 aux côtés de Lionel Lemonchois (malheureusement écourtée suite à une rupture d’un bras de liaison) ainsi que plusieurs saisons en Multi50 aux côtés de quelques-unes des pointures de la série comme Erwan Le Roux ou plus récemment Thibaut Vauchel-Camus.


Pour ce premier grand rendez-vous au sein de la classe Multi50, l’équipage de Primonial tient à faire preuve d’humilité. « Nous sommes des compétiteurs et de fait, nous donnerons le meilleur de nous-mêmes. Cette première grande course va nous permettre d’appréhender le bateau. Ces multicoques demandent une attention de chaque instant et la faute ne pardonne pas », commente Sébastien Rogues. « Nous allons être confrontés à des équipages qui sont sur le circuit depuis plusieurs années. Les sorties que nous avons faites avec Sébastien, me confortent dans l’idée que le bateau est parfaitement compétitif face aux ténors de la série » ajoute Matthieu Souben, fort de son expérience en Multi50.

Les deux hommes auront de quoi monter en puissance avant la Transat Jacques Vabre, puisque trois Grands Prix, disputés en équipage, succéderont à la Rolex Fastnet Race. Le trimaran Primonial quittera La Baule, son port d’attache, aujourd’hui en convoyage jusqu’à Cowes, point de départ de la Rolex Fastnet Race. Départ de la course, le samedi 3 août pour une arrivée estimée lundi 5 août au matin.

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Les IRC 1 et IRC 2 favoris pour la Rolex Fastnet ?

© Carlo Borlenghi/Rolex

Tous les équipages rêvent de remporter la Fastnet Challenge Cup, saluant le meilleur temps compensé établi en IRC. Le défi est d’autant plus difficile cette année avec une flotte immense de 336 bateaux (sans compter les 60 pieds engagés hors IRC).
De nombreux anciens vainqueurs s’élanceront de Cowes ce samedi midi pour le départ de cette 48e édition de la plus grande épreuve du Royal Ocean Racing Club.

Au cours des trois dernières éditions, les équipages français ont trusté la Fastnet Challenge Cup. Didier Gaudoux et l’équipage de son JND39 Lann Ael 2 reviennent en tant que Champions en titre. Cette saison, Lann Ael 2 a participé au programme offshore du RORC au Royaume-Uni (son meilleur résultat étant une 7ème place sur Myth of Malham).
Depuis 2017, Lann Ael 2 a été modifié en double safran, ce qui, selon Didier Gaudoux, a nettement amélioré ses performances au reaching dans le vent soutenu, aux dépens de conditions plus légères et de sa vitesse au près. Son plan de voilure a été clairement agrandi, augmentant ainsi son rating.

Didier Gaudoux explique également que certains membres clés de l’équipage de Lann Ael 2 ont changé : « Ma fille est enceinte et mon fils est au Canada pour affaires. Le reste de l’équipage est un groupe d’habitués, des gens qui connaissent très bien le bateau. » Mentionnons que le seul marin professionnel à bord du bateau il y a deux ans était Fred Duthil, issu du circuit Figaro, et est désormais remplacé par un autre figariste, en la personne de Fabien Delahaye.

Pour ce qui est de la concurrence cette année, Didier Gaudoux commente : « Il y a trop de bons bateaux! C’est pour cela que nous aimons participer au Fastnet, car c’est la meilleure régate en termes de compétition. La Rolex Fastnet Race est une course emblématique. Pour tous les bateaux français, c’est l’objectif de la saison. De juste faire partie de cette course est déjà un bel exploit. »

Celui à ne jamais sous-estimer est Géry Trentesaux, vainqueur en 2015 avec le JPK 10.80 Courrier Du Leon. Alors qu’il courait en IRC 3, il terminait en milieu de flotte des IRC 1 (malgré un OCS et 40 minutes de retard pour repartir à cause de la marée). Il est également l’un des marins les plus expérimentés sur la Rolex Fastnet Race, y ayant participé en 1977 à l’âge de 18 ans.

Géry Trentesaux revient cette fois avec Courrier Recommandé, un JPK 11.80 plus récent. Mis à l’eau l’année dernière, il a remporté la Rolex Middle Sea Race en octobre. Depuis « nous avons changé beaucoup de choses et beaucoup de voiles » explique son propriétaire. « Le bateau est assez rapide au près et au reaching mais pas très véloce au portant dans du vent medium. »

Cette année, la Rolex Fastnet Race est l’objectif principal de Géry Trentesaux, bien qu’il affirme modestement « nous venons juste pour participer… Le Fastnet est la meilleure épreuve au monde, une course mythique. Tous les bons bateaux sont là. Vous avez un maximum de 100 bateaux sur la Rolex Sydney Hobart et ou la Middle Sea mais 400 sur le Fastnet – il n’y a pas débat. »

Le meilleur résultat de Courrier Recommandé cette saison a été la troisième place sur le Myth of Malham (qui suit le parcours Cowes-Plymouth de la Rolex Fastnet Race). Alors, Courrier Recommandé serait-il un ‘bon bateau pour le Fastnet’? « Avec les conditions prévues actuellement, ça pourrait être bien », déclare Géry Trentesaux. « Nous aurons du vent de sud dans la mer Celtique pour nous rendre au Fastnet, donc ça pourrait être une course très rapide. »
Malheureusement, Pascal Loison, vainqueur en 2013 à bord du JPK 10.10 Night and Day (à ce jour le seul vainqueur au général en double) n’est pas présent cette année. Cependant, son fils Alexis, excellent skipper en Figaro, est à bord du tout dernier JPK, le 10.30 Leon, avec Mr JPK, Jean-Pierre Kelbert en personne ! Le bateau Night and Day a quant à lui été vendu et se présente désormais sous le nom de Gioia d’Emmanuel Pinteaux.
Pour remonter encore plus loin, l’ancien Rán II de Niklas Zennström, qui a remporté deux victoires consécutives dans la Rolex Fastnet Race en 2009 et 2011, revient sous le nom de Sorcha, de Peter Harrison. Son équipage intègre plusieurs membres ayant participé à ces victoires, dont l’ancien skipper Tim Powell et le navigateur Steve Hayles.

Pour s’assurer une victoire dans sa catégorie, il faudra bien naviguer ; mais pour soulever la Fastnet Challenge Cup, la météo jouera un rôle prépondérant. À trois jours du départ, Mère Nature semble sourire aux bateaux de petite taille ou de taille moyenne, avec un vent très faible prévu pour le jour du départ. Libby Greenhalgh, météorologue de la course : « Cela parait encore très léger, assez délicat et instable car il y a des orages à l’intérieur des terres qui n’aideront pas la brise thermique à s’installer. » Heureusement, les quelque 400 bateaux, allant des trimarans Ultim de 32 mètres au Contessa 32 Ascent de la famille Rogers devrait réussir à s’extirper du Solent avec la marée descendante.
Pour samedi, il faudra jouer au maximum avec les courants de marées et la brise thermique.

La bonne nouvelle est que pour la plupart des marins, le franchissement de la mer Celtique à l’aller et au retour du Fastnet Rock devrait être rapide avec un vent de sud-sud-ouest, généré par une dépression statique à l’ouest de l’Irlande, pouvant atteindre 20 à 25 nœuds. L’apparition d’un front entraîne généralement une rotation du vent au nord-ouest, mais selon M. Greenhalgh, ce scenario ne se produira pas de manière significative. En effet, la mise en place d’un vent de sud devrait tourner à l’avantage des retardataires, entraînant un resserrement de la flotte. « À Land’s End, il est possible que les gros bateaux soient toujours à portée de vue de quelques bateaux de 40 ou 50 pieds ayant bien navigué jusque-là…»
Selon les prévisions actuelles, les bateaux IRC 1 et IRC 2 semblent privilégiés.

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Tourduf. Seconde étape, de Roscoff à Saint-Pabu

Les concurrents se sont élancés de Roscoff pour une seconde étape d’environ 40 milles en direction de Saint-Pabu. Au programme de cette étape, figurait le passage de l’île de Batz, la navigation au pied des roches de Brignogan, la côte des Légendes, les abords du Phare de l’île Vierge, le plus haut phare d’Europe,, avant d’entrer dans le magnifique Aber Benoit.

Les 77 équipages qui avaient, dès le réveil, observé le ciel et la mer, furent rassurés. Le vent était tombé et la mer plus calme. Toutes les conditions étaient donc réunies pour reprendre la mer plus sereinement après un début de course mouvementé et une longue pause forcée à Roscoff, que certains avaient d’ailleurs mis à profit pour réparer quelques avaries.
Dès 8h, tous les skippers étaient au PC course pour d’une part récupérer l’avenant n°3 de l’étape de nuit et écouter le briefing météo du directeur de course, Gaël Le Cléac’h.

Les navigateurs ont franchi la ligne de départ à 9h30 par un vent de sud-ouest avec une bouée de dégagement qui servzit de bouée « spectacle » devant le port de Roscoff. Le début de l’étape Roscoff – Saint Pabu s’est fait avec le courant. Gaël Le Cléac’h rappellent qu’il fallait toujours faire attention aux cailloux au nord de l’île de Batz. A mi-parcours, la renverse de courant (13h/14h) a apporté un renforcement du vent sous les passages pluvieux.

Les groupes Tout Commence en Finistère et Super U ont fait un petit parcours direct tandis que les groupes Crédit Agricole , CCI BMO et Double ont fait le grand parcours.

LE MOT DE GAEL LE CLEAC’H, Commissaire de course : ” Jusqu’à Brignogan les bateaux naviguaient dans les conditions prévues par la météo et le comité de course a procédé à un pointage. Après l’arrivée d’un passage pluvieux sur la flotte au niveau de Plouguerneau, le vent est devenu très faible, le courant contraire a provoqué un gros ralentissement avant l’île vierge.

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Jérémie Beyou et Christopher Pratt favoris sur l’IMOCA Charal pour la Fastnet ?

©Charal Sailing Team

Premier Imoca de nouvelle génération, Charal part favori sur cette Rolex Fastnet mais les conditions légères attendues pourrait créer quelques surprises. Presque 1 an a près sa mise à l’eau, Jérémie Beyou fera équipe avec Christopher Pratt avec comme objectif de réviser ses gammes en vue de la Transat Jacques Vabre mais également de performer.

La page Figaro tournée, Jérémie Beyou a retrouvé mi-juillet son IMOCA Charal, sorti deux semaines plus tôt d’un chantier de deux mois qui a permis à l’équipe technique de le contrôler de fond en comble et d’apporter quelques améliorations ergonomiques. Le Finistérien est désormais tourné vers le deuxième grand rendez-vous de la saison, la Transat Jacques Vabre, qu’il courra avec Christopher Pratt (départ le 27 octobre du Havre). Auparavant, le duo participera à deux épreuves préparatoires, la Rolex Fastnet Race et le Défi Azimut. Après deux semaines d’entraînement et quelques jours de repos, les deux compères sont fin prêts pour aborder la Rolex Fastnet race – départ le samedi 3 août à 13h30 de Cowes – qu’ils ont déjà disputée ensemble en 2013 (deuxième place).

Le parcours de 603 milles qui réunira 463 bateaux, dont 20 IMOCA, sera pour le duo un bel entrainement en vue de la Transat Jacques Vabre. « On prépare ce Fastnet comme si c’était la Jacques Vabre : en amont avec l’équipe, ça nous permet de roder la préparation technique du bateau, l’avitaillement, l’embarquement du matériel de sécurité, de maintenance et de rechange. Et avec Christopher, on se penche sur l’avis et les instructions de course, la topologie du plan d’eau, les courants, la météo, la stratégie, c’est l’occasion de refaire nos gammes, parce que cette routine, on la retrouvera sur la Jacques Vabre », explique Jérémie Beyou, dont ce sera la quatrième participation à la Rolex Fastnet Race, la troisième en IMOCA.

Pour Christopher Pratt, ce sera la troisième et lui aussi voit dans la première course de l’année de l’IMOCA Charal une bonne mise en situation : « C’est une super répétition pour la Transat Jacques Vabre, pour nous mais aussi pour toute l’équipe, en termes de technique, de logistique. En plus, nous n’avons pas eu de confrontation avec le reste de la flotte depuis la Route du Rhum, ce sera une belle façon de mesurer les progrès que nous avons pu faire depuis novembre dernier ».

Des progrès qui devraient permettre au tandem de jouer aux avant-postes, même si la météo sur un parcours en grande partie côtier dictera aussi les objectifs sportifs :

« Selon les conditions, le parcours peut aussi être favorable à des bateaux à dérives, mais nous sommes vraiment dans une dynamique de compétition avec Christopher, l’objectif sera d’être à 100% dans un souci de performance du début à la fin », glisse Jérémie Beyou. Qui, lorsqu’on évoque la concurrence d’une vingtaine d’IMOCA, conclut : « C’est intéressant de se confronter à vingt bateaux, mais avec Christopher, on va surtout se concentrer sur ce qu’on a à faire à bord, l’objectif est d’avoir une bonne fluidité dans les manœuvres, une bonne cohésion, de bons repères en termes de choix de voiles… » Et si les choix sont bons, le résultat le sera aussi…

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Stéphane Le Diraison et François Guiffant à bord de Time For Oceans sur la Fastnet

Stéphane Le Diraison et François Guiffant participeront à la Rolex Fastnet Race à bord de l’Imoca Time For Oceans. François Guiffant est une figure bien connue du milieu de la course au large. Il a accumulé une grande expérience sur divers supports et œuvré en tant que préparateur aux côtés de grands skippers IMOCA comme Jérémie Beyou, Vincent Riou, Jean-Pierre Dick ou Bernard Stamm. « Cela fait une quinzaine d’années que je navigue sur des IMOCA avec des marins très bons en solitaire, donc forcément, j’ai appris beaucoup de choses », explique François qui est à la fois un excellent technicien et un navigateur aguerri. Il a porté ses propres projets en Mini 6.50, en Figaro et a bien failli être au départ de la Route du Rhum 2018 en IMOCA. Entré en début d’année dans le projet Time For Oceans, François Guiffant assure le rôle de boat captain, tout en participant aux courses en double avec Stéphane Le Diraison.

Le profil de François Guiffant est très intéressant, et plutôt rare. D’où l’intérêt pour Stéphane Le Diraison de l’emmener à ses côtés en course. « Le choix d’un équipier, c’est toute une alchimie », souligne le skipper de Time For Oceans qui voulait un co-skipper expérimenté, bon technicien, avec qui il s’entend bien. Stéphane connaît très bien son IMOCA mais cela ne l’empêche pas de rester à l’écoute, d’être ouvert à un regard extérieur pour continuer à progresser et bousculer ses habitudes. « Cette remise en cause est intéressante et nos échanges sont très riches », se réjouit Stéphane.

En participant dans une semaine à la Rolex Fastnet Race, puis surtout en prenant part à la Transat Jacques Vabre (Le Havre-Salvador de Bahia) fin octobre, François Guiffant va profiter de longues immersions à bord de Time For Oceans. « Cet IMOCA est évolutif et donc intéressant d’un point de vue technique », souligne-t-il. « Le fait de passer du temps en mer avec Stéphane va me permettre de mieux appréhender les évolutions à venir sur le bateau. Dans l’optique du Vendée Globe 2020, nous lancerons un important chantier pour modifier l’ergonomie, notamment en termes de protection du cockpit. En étant moins exposé aux éléments, Stéphane souffrira moins et sera donc plus performant. Des modifications sont également prévues au niveau des safrans et des appendices – entre autres… Nous avons déjà bien avancé sur ces différents sujets mais les expériences en course vont permettre de préciser nos choix. »

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Thomas Ruyant et Antoine Koch sur la Transat Jacques Vabre 2019 !

@ Pierre Bouras

Thomas Ruyant procédera fin août à Lorient, à la mise à l’eau de son Imoca à foils construit en Italie chez Persico sur plans Verdier. Cet avènement constituera pour Thomas et son équipe où officient des personnalités reconnues dans leurs domaines d’excellence comme Laurent Bourguès, Marcus Hutchinson, François Pernelle ou Antoine Koch, la fin du long et passionnant chapitre de la conception et de la fabrication d’un prototype Hi Tech destiné à briller lors du prochain Vendée Globe.

@ Pierre Bouras

Née de l’élan solidaire du « Souffle du Nord », la complicité qui lie le skipper Dunkerquois à Alexandre Fayeulle, Président et fondateur d’Advens, plus le soutien de quelques autres investisseurs, donne aujourd’hui naissance à un voilier Imoca de la dernière génération.
Advens, 1er spécialiste français de la cybersécurité, sera ainsi le partenaire titre de Thomas Ruyant durant la Transat Jacques Vabre à l’automne, et passera le relais en 2020 au profit d’un partenaire principal toujours à définir pour le Vendée Globe. Le bateau va donc naître ” Advens for cybersecurity » avant de passer à un autre soutien.

Une histoire de coups de foudre …

« Cette histoire est une histoire de coeur, et une succession de coups de foudre » explique Alexandre Fayeulle. « Le premier est lié au Souffle du Nord que nous intégrons en 2015, une association réunissant 180 entreprises avec pour objet de financer un bateau sur le Vendée Globe 2016 aux couleurs du Projet Imagine de Frédérique Bedos. J’ai une passion pour les Défis, pour l’Aventure et les belles histoires collectives, et le Souffle du Nord pour le Projet Imagine incarnait tout cela. Le deuxième coup de foudre, je l’ai ressenti en rencontrant Thomas pour la 1ere fois, deux mois avant le départ du Vendée Globe. Son charisme m’a immédiatement frappé, j’ai ressenti sa très forte détermination, c’est quelqu’un qui savait où il allait, et se donnait les moyens d’y aller, avec en plus une personnalité profondément humaine et attachante. Le troisième coup au coeur, c’est le moment du départ de la course aux Sables d’Olonne. L’association Thomas – Vendée Globe suscite une émotion énorme, bouleversante, un attachement irrésistible pour moi et pour la cinquantaine de collaborateurs Advens présents. Je sais à ce moment précis que c’est le début d’une grande Aventure, et que je ferai tout ce que je pourrai pour aider Thomas à gagner un jour le Vendée Globe. Et lorsqu’au retour, il décide de créer son écurie de course au large (TR Racing) pour se lancer à la conquête du Globe, je m’investis à ses côtés … »

S’entourer des meilleurs ; Antoine Koch pour co-skipper sur la Transat Jacques Vabre

Déterminé dès la fin quelque peu précipitée de son Vendée Globe en 2016 à rebondir sur un projet potentiellement gagnant, Thomas a cherché d’emblée à s’entourer d’une équipe d’exception. La gageure était de taille ; placer aux postes clés les meilleurs en phase avec non seulement ses idées, mais avec sa personnalité et sa manière de concevoir la course au large, dans la complicité et la confiance. Le choix de Laurent Bourguès à la technique s’est imposé d’emblée. « Laurent est totalement en charge de l’aspect technique de notre projet. Il choisit les hommes, organise les équipes, résout les problèmes liés à la conception, la construction et la mise au point. »

Ruyant s’entoure ainsi d’alter ego. « Marcus Hutchinson est mon double à terre. Il est mon directeur de projet, un administratif pragmatique, homme de gestion, d’anticipation et de programmation, doté d’une incroyable expérience sportive et internationale. »

Avec l’architecte Guillaume Verdier, le courant est passé naturellement. Restait à trouver l’interlocuteur technique idéal pour construire un bateau en bonne intelligence. « J’ai connu Antoine Koch à l’époque de mes navigations sur Malizia avec Boris Herrmann, un bateau qu’Antoine avait conçut à l’époque du team Gitana. Antoine est un architecte doublé d’un marin, ou l’inverse… Il parle la même langue que Guillaume Verdier. Il a ainsi pu se projeter sur la conception des appendices, et du jeu de voile. Les foilers exigent désormais des voiles très semblables à celles que l’on utilise sur les multicoques, et Antoine est un spécialiste du multi. Il sera tout naturellement mon co skipper sur la Transat Jacques Vabre à l‘automne, pour ses qualités d’homme de mer, et pour m’aider à la compréhension du bateau. Notre défi est plus que jamais en action. Un grand merci à Advens et Alexandre Fayeulle pour leurs soutiens constants. Notre équipe TR Racing est totalement tournée vers nos objectifs sportifs et sur la recherche d’un ou plusieurs partenaires pour aller encore plus loin en 2020, 2021 et 2022.»

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Les six équipiers de Sodebo Ultim 3 pour la Rolex Fastnet Race

@ Martin Keruzoré / Sodebo

Thomas Coville et ses six équipiers seront samedi à 13H30 heure française devant Cowes pour prendre le départ de la plus mythique des grandes classiques de la course au large en équipage.
« Après 4 mois de mise au point, c’est le début de la compétition. On a beaucoup appris lors de chaque navigation sur le bateau. Nous sommes dans une phase de progression constante. Maintenant on va s’exposer, se comparer, cela va aussi permettre de faire évoluer le bateau. Commencer par le Fastnet, cette course mythique c’est fantastique. Ça lance notre saison et surtout je suis curieux de voir comment on va se confronter aux autres. On a envie de se mettre la pression et d’aller jouer la gagne. »
Pour cette épreuve bientôt centenaire, le skipper de Sodebo Ultim 3 s’est entouré d’un groupe d’experts avec lequel il navigue depuis mars dernier pour mettre au point ce géant à l’architecture révolutionnaire. Le dernier né des Ultims est un trimaran à foils de 32 mètres de long par 23 mètres de large.

Pour courir la Rolex Fastnet Race 2019, Thomas Coville embarque avec lui Jean-Luc Nélias, son fidèle bras droit (marin surqualifié en charge de la météo, de la navigation et de la performance du bateau), François Duguet (boat captain qui assurera les manœuvres à l’avant), Thierry Briend (équipier fidèle, fin régatier et régleur des voiles), Sam Goodschild (le « local » de la course, en charge du « piano » , véritable tableau de bord des manœuvres), Thomas Rouxel (apportera son touché de barre et son expérience du large), Martin Keruzoré (le media man qui, avec sa caméra, est chargé de partager la course en version inside).
Même si la météo promet des vents légers, le parcours de 605 milles entre Cowes et Plymouth en contournant le mythique rocher irlandais du Fastnet présente tout le catalogue des difficultés de la course au large comme l’explique Thomas : « Tout d’abord, le départ va être impressionnant car c’est une ligne emblématique devant Cowes avec aussi beaucoup de bateaux (437 bateaux au départ). En longeant la côte jusqu’à la pointe Sud de l’Angleterre, il faudra être sur le qui-vive et les réglages, il y a aussi beaucoup de courants. Ensuite la traversée jusqu’au Fastnet, à l’échelle de nos bateaux, c’est un saut de puce. On va avoir beaucoup de travail tant les réglages sont subtils sur un bateau très exigeant comme Sodebo Ultim 3. Ce n’est pas une petite régate à la journée, il y a aussi une nuit, cela donne du caractère à cette course, une autre ambiance. Une course aussi rapide est forcément intense. La zone de vie permet d’être très réactif. Pendant toute la durée de la course (selon la météo, la course devrait durer entre 24 et 36 heures pour les 4 Ultims engagés), tout l’équipage sera sollicité en permanence pour les réglages, pour les manœuvres et les changements de voiles. »

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Première navigation, premières images du nouveau ARKÉA PAPREC !

Arkéa Paprec, 30 July, 2019. Première nav Arkea Paprec ©Yann Riou / polaRYSE / ARKÉA PAPREC

Le team ARKÉA PAPREC a pu effectuer une première sortie hier après avoir installé ses foils sur le tout nouveau IMOCA. Une navigation test courte qui a ravi Sébastien Simon, skipper d’ARKÉA PAPREC tout autant que Vincent Riou, directeur technique du projet et co-skipper. A bord avec une partie de l’équipe technique, le duo a pu effectuer deux bords de reaching, grand-voile arisée, dans des conditions de vent soutenu… Quelques instants d’une navigation inoubliable après dix longs mois de construction. Hier soir, de retour au ponton, Sébastien Simon ne cachait pas son immense joie après des premières sensations concluantes à bord de son 60’. Pour le jeune skipper, cette navigation concrétise le formidable investissement de toute l’équipe pendant la phase de construction. Quant à Vincent Riou, il mesurait lui aussi le travail accompli pour en arriver là. Discret comme à son habitude, le directeur technique du projet concédait toutefois que ces quelques milles confirmaient tout ce qu’il imaginait sur le potentiel de ce nouvel IMOCA !

Le monocoque a effectué une nouvelle sortie aujourd’hui avant de s’élancer vers Cowes pour le départ de la Rolex Fastnet Race qui partira ce samedi. Sébastien comme Vincent Riou avaient ce rendez-vous dans la ligne de mire. Même si le timing est serré et que le bateau n’aura pas été éprouvé, il était important pour les deux hommes de pouvoir être sur la ligne de départ d’une course qui va rassembler une importante flotte d’IMOCA (21 bateaux inscrits).

Chi va piano va sano e va lontano
La météo attendue pour les trois jours de course est relativement clémente et a fini de convaincre le duo de saisir cette belle opportunité de naviguer au contact de ceux qui constitueront, dans quelques mois, leurs adversaires sur la Transat Jacques Vabre.
La sagesse sera bien évidemment de mise. L’objectif sur ces 608 milles de course sera d’être attentif au bateau et d’aller jusqu’au bout pour engranger un maximum de connaissance. Ces constats et retours d’expérience seront précieux pour avancer dans le programme que Sébastien et Vincent se sont fixés pour être fins prêts pour la transat en double au mois d’octobre.
Les deux hommes affirment qu’ils mettront la performance en deuxième plan sur cette Rolex Fastnet Race même si Sébastien s’amuse en soulignant que l’instinct de compétiteur peut vite reprendre le dessus.
Le skipper d’ARKÉA PAPREC naviguera en tout cas en toute sérénité aux côtés d’un Vincent qui connait bien ce parcours entre Cowes (Ile de Wight) et Plymouth via le rocher du Fastnet. Sous les couleurs de PRB, il a déjà remporté l’épreuve à trois reprises (en 2007 avec Sébastien Josse, en 2011 avec Jean Le Cam et en 2015 avec Sébastien Col). Pour Sébastien, ce sera une vraie découverte même s’il a eu l’occasion de parer le célèbre phare à plusieurs reprises lors de ses Solitaire du Figaro.

ILS ONT DIT
Sébastien Simon : « Ça fait du bien de naviguer ! Nous avons fait une sortie courte hier avec deux bords de reaching et nous prévoyons de ressortir de nouveau aujourd’hui avant de partir pour le convoyage vers la Rolex Fastnet Race en fin d’après-midi. La première navigation a été plutôt rassurante. Toute l’équipe était hyper satisfaite, tout le monde était heureux de voir que tout allait bien.
Nous allons partir directement en course, c’est un peu l’aventure. Mais après toute l’énergie investie de la part de toute l’équipe, c’est une belle récompense. Je suis content d’en être arrivé là. C’est génial de pouvoir s’aligner sur le Fastnet. C’était notre objectif. Bien sûr, nous n’allons pas y aller pieds au plancher. Nous allons être vigilant, on va bien écouter le bateau.
La météo est favorable avec du petit temps en début de course, la fin avec du medium. Nous aurons par contre plus de vent en mer d’Irlande. Nous verrons comment se comporte le bateau.
Le but, c’est de faire naviguer le bateau, d’aller au bout pour apprendre. A l’issue de la course, nous aurons déjà des bonnes idées sur les capacités d’ARKÉA PAPREC.
Mais avec Vincent, nous sommes de compétiteurs donc cela ne va peut-être pas être facile de ne pas naviguer à fond (rires). »

Vincent Riou : « Cette première navigation était superbe. Nous avions un peu de vent. Cela a été rapide mais nous avons pu entrevoir les capacités du bateau. C’est sûr, c’est une génération de bateaux nerveux. ARKÉA PAPREC a de très belles capacités à aller vite ! On en saura plus à l’issue de la Rolex Fastnet Race. »

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