mercredi 3 décembre 2025
Accueil Blog Page 438

Le maxi Edmond de Rothschild bat le record de la Rolex Fastnet, Macif à 1 minute !

Le maxi Edmond de Rothschild skippé par Franck Cammas et Charles Caudrelier s’est imposé de justesse devant le trimaran Macif sur la Rolex Fastnet Race. Une course incroyable entre les deux bateaux qui ont terminé bord à bord depuis le phare du Fastnet. Le maxi Edmond de Rothschild bat le record de l’épreuve en 1 jour 4h 2mn 26s, soit avec 4 heures de moins que le précédent record qui était détenu par le Maxi Banque Populaire V depuis 2011. Le trimaran de François Gabart est arrivé à peine une minute après. Le tout nouveau Sodebo Ultim 3 termine 3e et Actual Leader 4e. La course se sera jouée samedi après Plymouth au moment de franchir une bulle bien négociée par les deux premiers. Le duel entre Macif et le maxi Edmond de Rothschild aura été somptueux. Et la victoire va certainement faire plaisir à toute l’écurie Gitana. Le maxi Edmond de Rothschild aurait pu peut-être l’emporter plus facilement s’il n’avait pas été handicapé par sa dérive endommagée suite à un banc de sable dès les premières heures de course.

A bord de Macif : @francoisgabart@gwenolegahinet, @JSpithill, Antoine Gautier, Guillaume Combescure, @jeremieeloy

- Publicité -

Un mini 6.50 retrouvé au large d’Ouessant sans son skipper

Le Mini 6.50 Aelig de Stéphane Thomas a été retrouvé au large d’Ouessant sans son skipper. Le marin de 57 ans était “en Irlande pour un parcours de qualification” a expliqué l’association Classe Mini 6.50. La préfecture maritime a confirmé que le skipper se trouvait seul à bord. Il ramenait alors son bateau en Bretagne.
France 3 rapporte qu’Aelig, voilier basé à Lorient, ne donnait plus de signe de vie depuis plusieurs jours. L’embarcation a été retrouvée sans personne à bord. Le bateau et son skipper venaient de participer à un parcours de qualification en Irlande. Samedi 3 août un message est lancé sur les forum de navigants qui fait part de l’avis de recherche du bateau. A la demande des autorités maritimes françaises un avion de surveillance maritime Atlantique 2, de la Marine nationale, a effectué un vol de recherche. A 20h31, l’Atlantique 2 repère l’Aelig à 3 nautiques (environ 5.5 kilomètres) au nord-ouest de l’île d’Ouessant. Le voilier est sous voile et parait vide de tout occupant rapportent les officiers de la Marine Nationale.


Le CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) Corsen engage alors 3 bâtiments de la Société Nationale de Secours en Mer : le canot tous temps Jean Cam de la station SNSM de l’île de Molène, la vedette de la station SNSM du Conquet et le canot tous temps de l’Ile d’Ouessant. Peu après 22h, le canot tous temps SNS 081 Ile d’Ouessant prend en charge le voilier et confirme qu’il n’y a personne à bord. Il procède à son remorquage vers l’île d’Ouessant où le convoi arrive vers 23h.

L’hélicoptère Caïman de la Marine nationale basé à Lanvéoc est engagé à 22h30.
Après plusieurs heures de recherches sur une vaste zone par l’ensemble des moyens engagés (SNSM, aéronefs de la Marine nationale), à 03h10, faute d’éléments nouveaux, le préfet maritime de l’Atlantique décide de suspendre les recherches par moyens dirigés.

- Publicité -

Alex Thomson dévoile son nouveau Hugo Boss !

Alex Thomson et son équipe ont dévoilé leur tout nouvel Imoca. Un bateau qui devait initialement sortir en juin et que l’équipe a décidé finalement de montrer ce dimanche alors que le baptême est prévu début septembre. Le nouveau Hugo Boss est un plan VPLP en collaboration avec le design team d’Alex Thomson Racing et construit au chantier Carringhton Boat.


- Publicité -

Tour du Finistère. Victoire de Francois Le Guern sur Delta Voiles Bretagne

Après un repos bien mérité, au vu de la longue étape de la veille, les navigateurs se sont retrouvés sur la ligne de départ à 11h00 pour un parcours côtier qui les a mené vers une bouée mouillée aux Glénan. Avec des vents assez faibles de secteur sud les concurrents ont tiré des bords pour rejoindre cette première marque.

La flotte était alors menée par le Savoyard Christophe Chene à la barre de « What else » un 747 qui, habitué aux plans d’eaux helvétiques aux vents changeants fut le premier à enrouler la bouée de Penfret à 13h21.

A 14h30, le manque de vent a obligé les organisateurs à raccourcir la course après le passage de Penfret. Cette 34ème édition est de l’avis général une belle réussite malgré des conditions météo difficiles au début du tour.
Nombreux sont ceux qui ont vécu des expériences uniques comme l’étape de nuit où des colonies de dauphins accompagnaient les skippeurs.

Le grand vainqueur toutes catégories :
Francois Le Guern sur Delta Voiles Bretagne

- Publicité -

Copa del Rey. Team Vision Future s’impose enfin !

© María Muiña / 38 Copa del Rey MAPFRE - Palma de Mallorca (ESP) -

La Copa del Rey s’est terminée ce samedi clôturant une semaine intense pour les 132 bateaux. Leonardo Ferragamo s’est imposé dans la classe ClubSwan 50 et Estrella Damm de Luis Martínez Doreste en ORC Class 1, DK 46 d’Ignacio Montes et Oscar Chaves.

L’équipe française de Jean Jacques Chaubard sur le TP52 Team Vision Future s’est imposé de justesse devant Rowdy Too. Mikael Mergui : « Nous avons dû attendre que le résultat soit publié, c’était très serré. C’est formidable pour nous, en tant qu’équipe, d’être venus ici si souvent – sept fois maintenant – et de l’emporter enfin. ”

Le Maxi72 Cannonball avec Ed Baird à la tactique et Michele Ivaldi se sont imposés devant Beau Geste. Baird a déclaré: «C’est formidable. Vous venez ici inquiet de ne pas avoir vu un autre Maxi72 depuis huit mois et gagner est donc formidable. Proteus a fait un excellent travail en remportant la victoire aujourd’hui. Bella Mente est un bateau tout neuf et les deux autres bateaux ici ont trois ans et nous sommes tous ici dans l’espoir d’être compétitifs avec le nouveau bateau. “

- Publicité -

Oman Air vainqueur en GC32 sur la Copa del Rey

Oman Air a remporté la 38e Copa del Rey MAPFRE, troisième épreuve GC32 Racing Tour 2019, après s’être bien défendu face à son rival Alinghi. Après avoir été battu par l’équipe suisse d’Ernesto Bertarelli aux Championnats du monde GC32 en juin, Adam Minoprio et son équipage ont retrouvé leur bon état de forme. « Gagner ici était important pour récupérer la confiance de l’équipe », a déclaré le skipper néo-zélandais, dont l’équipe est maintenant à égalité de points avec Alinghi en haut du classement du GC32 Racing Tour 2019 « La suite va être très intéressante. Nous étions déçus de ne pas les concurrencer davantage sur le titre mondial, donc c’est une bonne chose de remporter l’épreuve ici. »
Bien qu’Alinghi soit déçu de ne pas avoir concrétisé sur cette épreuve, le skipper Arnaud Psarofaghis était cependant toujours satisfait de la performance de son équipe. « À la fin de la compétition, la course se jouait à deux bateaux et nous avons réussi à revenir sur Oman Air au milieu de la journée avec deux victoires, mais ils ont été très forts sur les deux dernières manches. C’est amusant de régater contre eux et ce sera un vrai combat jusqu’à la fin de la saison. »

Red Bull Sailing Team est le troisième équipage à monter sur le podium de Palma, ce qui était ‘l’objectif’ du skipper Roman Hagara. « Nous voulions le podium, et nous avons nettement progressé depuis le début de la saison », a déclaré le double champion olympique autrichien. « Je suis fier de la constance et de la performance de l’équipe ici. Membre de l’équipage de longue date à bord de Red Bull, Hans-Peter Steinacher a identifié une marge de progression avant la fin de l’année. « Avec un nouvel équipage, il n’est pas toujours facile de se battre contre des équipes qui naviguent ensemble depuis des années. Mais il est clair que nous sommes en train de nous améliorer. »

Zoulou termine à la quatrième place, le seul bateau ici à être mené par son propriétaire, Erik Maris. « Je garderai de bons souvenirs de cette régate, » a-t-il déclaré. « Des conditions idéales, une navigation magnifique, je ne vois pas comment elle pourrait être meilleure en termes d’environnement, de réglages, de conditions et de gestion de la course. Comme toujours, le comité de course a été excellent et la quatrième place au sein de cette flotte est un bon résultat. Je suis content que l’on ait bien progressé pendant la régate. »
Malgré de nombreuses expériences en Grand Prix, le besoin de pratique est amplifié sur un catamaran à foils. Keith Swinton, navigateur australien, ne menait un GC32 que pour la deuxième fois de sa carrière, la première datant d’il y a trois ans – une éternité en CG32. « Le niveau est beaucoup plus élevé qu’en 2016, mais il est bon de se rappeler à quel point ces bateaux sont amusants», a déclaré Keith Swinton, qui a pris la barre du Black Star Sailing Team de Christian Zuerrer pour sa première participation à la Copa del Rey MAPFRE. « Il nous manque juste quelques détails, comme par exemple le réglage des safrans. On peut faire de gros gains quand on trouve le bon, mais on peut aussi perdre beaucoup de terrain quand on se trompe. »
Iker Martinez et son nouvel équipage à bord de M & G Tressis Silicius ont surpris tout le monde lors de la première manche de l’après-midi en se faufilant sur le dernier bord et menant la flotte sur la ligne d’arrivée. L’ambiance était à la célébration tandis que les outsiders espagnols doublaient les grandes équipes et remportaient une superbe victoire. Après une semaine de mise en place aussi éprouvante, c’est exactement ce dont le double médaillé olympique avait besoin – pour lui-même, son équipage et ses sponsors. « Nous sommes plus rapides en début de journée quand nous avons de l’énergie », a déclaré Martinez. « Le vent était instable et les conditions étaient difficiles, ce qui était peut-être un avantage pour nous car nous naviguons beaucoup à Palma. Alinghi et Oman Air se livraient un beau duel et nous avons eu la chance de les dépasser pendant ce temps-là. »
« Cette victoire est une belle manière de remercier nos sponsors après les difficultés rencontrées cette semaine. Nous avons perdu notre boat captain à cause d’une blessure avant la régate, puis nous avons cassé notre bout-dehors mais grâce à Red Bull, nous avons pu revenir dans la compétition. Ensuite, notre hauban a rompu, nous faisant manquer toute la deuxième journée de compétition, mais Oman Air nous a aidés à le remplacer. La semaine a donc été difficile, mais nous l’avons vraiment appréciée et terminer ainsi avec une victoire est parfait. »

Les vidéos Icarus Sports du GC32 Racing Tour sont disponibles gratuitement en téléchargement sur ce ftp
http://portal.icarus-sports.com/

- Publicité -

Rolex Fastnet. Duel entre Macif et Gitana, leaders au Fastnet

@ Yann Riou

Le départ des Ultim aura été somptueux. Les 4 géants partis ce samedi à 14h les premiers devant une flotte record de 388 bateaux ont passé à 8h ce dimanche matin le Fastnet. Le Maxi Edmond de Rothschild puis Macif ont enroulé quasiment ensemble le phare mythique avec 2 heures d’avance sur les routages prévus. Une belle bataille entre les deux ultim alors que Sodebo Ultim 3 puis Actual Leader suivaient 2 heures plus tard.

@ Yann Riou

La course en Ultim aura été intense et rapide comme prévue avec quelques péripéties sans gravité. Premier à sortir du Solent, le Maxi Edmond de Rothschild a perdu son avance peu après en s’échouant dans un banc de sable avant finalement de repartir. Sodebo Ultim 3 puis très rapidement Macif en profitaient pour prendre la tête de la course. Mais quelques heures après, Franck Cammas et Charles Caudrelier parvenaient à revenir. Avec Macif, ils furent les premiers à virer vers la côte pour contourner une bulle devant leurs étraves alors que Sodebo Ultim préférait continuer tout droit. Mal lui en a pris, il perdit quasiment 50 milles au passage de la Jument avec Actual Leader 4e qui suivait bien le rythme.

Alors qu’on pensait assister à un duel entre Gitana et Sodebo, c’est finalement un beau match entre Macif et Gitana qui animent la course. Les améliorations apportées au trimaran de François Gabart qui accueille également James Spithill à son bord pour cette course, semblent efficaces. La fin de course s’annonce passionnante.

En Imoca, c’est l’étonnante Pipe Hare qui mène la flotte ce matin. L’anglaise joue à domicile et damne le pion de tous les français. Jérémie Beyou sur Charal n’est pas aussi dominateur qu’on le pensait mais il devrait pouvoir accélérer dans les prochaines heures. Sébastien Simon et Vincent Riou ne sont pas loin, tout comme Clarisse Crémer et Armel Le Cleac’h sur Banque Populaire qui tiennent bien le rythme. Idem pour Damien Séguin et Yoann Richomme sur Groupe Apicil qui ont fait un très bon début de course.

En IRC overall, c’est pourtant Wizard qui mène devant 4 français, Codiam, L’Ange de Milon, Courrier Recommandé et Albator.

- Publicité -

Rolex Fastnet Race. Un départ canon pour une édition record !

Le départ de la 48e édition de la Rolex Fatsnet Race a été donnée cette après-midi. Un magnifique spectacle à revoir sur course au large. 388 bateaux se sont élancés depuis Cowes sur le Solent, sur un parcours qui les emmènera au Rocher du Fastnet puis à Plymouth, via Bishop Rock. Les français sont en nombre sur cette épreuve et favoris, comprenant la flotte des IRC en lice pour le classement général de l’épreuve et la Fastnet Challenge Cup. Sur les trois dernières éditions, cette distinction a été attribuée à des équipages français : Pascal et Alexis Loison sur le JPK 10.10 Night and Day en 2013, Géry Trentesaux sur le JPK 10.80 Courrier du Leon en 2015 et Didier Gaudoux, champion en titre, sur le JND 39 Lann Ael 2 en 2017.
Une flotte professionnelle est également présente sur l’épreuve, comprenant 19 Class40, 20 IMOCA60, un Multi50 (Primonial) et, le plus impressionnant, quatre trimarans Ultim de 32 m de long, dont le Sodebo Ultim 3 de Thomas Coville mis à l’eau cette année, aux côtés de son prédécesseur, Actual Leader d’Yves Le Blevec, et le recordman du tour du monde en solitaire, François Gabart et le Trimaran MACIF accompagné par James Spithill qui a remplacé Pascal Bidégorry blessé malheureusement. C’est cependant le Maxi Edmond De Rothschild qui a mené la flotte à la sortie du Solent, même s’il fut rapidement rattrapé par Sodebo et MACIF après un bref échouage sur le Shingles Bank à l’entrée ouest du Solent.

Le Maxi Edmond De Rothschild compte aujourd’hui deux redoutables skippers à son bord, tous deux vainqueurs de la Volvo Ocean Race et de la Solitaire du Figaro, Franck Cammas et Charles Caudrelier. Sur cette épreuve, Franck Cammas est le skipper et Charles Caudrelier navigateur. « C’est parfait ainsi car nous nous connaissons très bien avec Franck », a déclaré Charles Caudrelier. « C’est un peu comme Pascal et moi sur la Volvo Ocean Race. »
Selon Charles Caudrelier, les prévisions météo pour cette course sont claires : ce ne sera pas une régate ‘classique’ au près pour rejoindre le phare du Fastnet. En effet, au lieu de partir comme à l’accoutumée par l’ouest du Solent pour s’engager dans la Manche, le départ a été donné au sud-est, permettant aux concurrents de naviguer en ligne droite jusqu’à Hurst Narrows et au-delà des Needles. Cependant, le gros problème pour tous sera la bonne gestion d’une transition, qui verra le vent faiblir avant de s’établir au sud-ouest. Après un bord de reaching rapide pour franchir le Rock et atteindre Plymouth, Charles Caudrelier s’attend à un flux puissant de 35-36 nœuds.
Même pour les très rapides Ultimes, cette «transition» sera le principal challenge de cette épreuve. Selon Charles Caudrelier, la bonne gestion de cette transition déterminera la faisabilité de battre le record absolu de la Rolex Fastnet Race, établi par l’équipage de Loïck Peyron sur le maxi Banque Populaire en 2011, en 1 journée, 8 heures et 48 minutes . « Nos routages nous indiquent un temps de course d’une journée et six heures, ce qui nous permettrait de le battre mais je ne pense pas que nous y arriverons », explique Charles Caudrelier. « Cela dépend du temps que nous passerons à franchir la transition ce soir à Start Point. Si nous la franchissons rapidement, nous aurons d’excellentes conditions pour atteindre le Fastnet et la route retour. »

En plus d’être l’une des épreuves préférées de Charles Caudrelier, « c’est toujours un plaisir de faire le tour du Rock. C’est un passage clé, comme le Cap Horn »- la Rolex Fastnet Race est une superbe occasion de se jauger face aux autres Ultimes, en particulier le nouveau Sodebo Ultim 3 de Thomas Coville contre qui ils n’ont encore jamais navigué.
Dans la classe des multicoques, notons le très beau début de course du nouveau trimaran Multi50 Primonial de Sébastien Rogues, à l’arrière de la flotte des Ultimes.

Il y a également vingt IMOCA 60 en lice, tous menés en double, en pleine préparation pour la Transat Jacques Vabre de cet automne. Tous les regards seront tournés vers les foilers de nouvelle génération, et en particulier le Charal de Jérémie Beyou et Christopher Pratt et le plus récent, Arkea-Paprec, dessiné par Juan-K et skippé par Sébastien Simon et Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe en 2004.
Le niveau de compétition dans la Classe IMOCA est incroyable. Parmi eux, notons la participation de Paul Meilhat, vainqueur de la Route du Rhum 2018, qui navigue avec la Britannique Sam Davies sur Initiatives Coeur. Son bateau (ex MACIF, SMA) est maintenant devenu Banque Populaire mené par Armel le Cleac’h, champion en titre du Vendée Globe, qui entraîne désormais Clarisse Cremer, en vue de sa participation au prochain tour du monde en solitaire.
Deux ans après avoir remporté la Rolex Fastnet Race en Class40, Maxime Sorel a désormais intégré cette fabuleuse Classe IMOCA et navigue sur VandB Mayenne aux côtés de Guillaume Le Brec.
Un autre nouvel équipage figure sur PRB, Kevin Escoffier, de la célèbre famille de St Malo et vainqueur de la Volvo Ocean Race, épaulé par Nicolas Lunven, vainqueur de la Solitaire du Figaro en 2009.
Tout comme pour Charles Caudrelier, la principale préoccupation de Nicolas Lunven concerne la transition à franchir ce soir : « cela peut prendre quelques heures » . Mais ensuite, les IMOCA 60 devraient toucher plus de vent pour atteindre le Fastnet Rock et revenir sur la flotte des Ultimes. « le flux de sud-ouest va ensuite monter à 20-25 nœuds. Cela va être rapide et nous atteindront rapidement le Fastnet au reaching, et avec un peu de chance, le vent devrait virer du sud-ouest à l’ouest-sud-ouest une fois que nous aurons viré le Rock, pour nous permettre de redescendre au reaching »
Il est intéressant de noter que PRB est l’actuel détenteur du record en IMOCA, après avoir établi en 2011 un temps de 1 jour, 23 heures, 21 minutes et 27 secondes. Cependant, Nicolas Lunven n’était pas convaincu de pouvoir améliorer ce record : « Nous devrions arriver lundi soir à Plymouth, soit dans plus de deux jours. La transition de la première nuit sera l’élément majeur de la course. »

PRB a été le premier IMOCA 60 à sortir du Solent cet après-midi, empruntant le chenal au sud de Shingles Bank, suivi par VandB Mayenne et par l’Italien Giancarlo Pedote et Anthony Marchand sur Prysmian Group. Mais PRB était au coude à coude avec le navigateur paralympique Damien Seguin et le champion en titre de la Solitaire du Figaro Yoann Richomme sur Groupe Apicil, parti au nord du Shingles. En revanche, ils n’ont pas eu de chance et se sont brièvement échoués sur un banc de sable, permettant à Banque Populaire et Initiatives Coeur de les dépasser.

En Class40, le Cabinet Z était de Cedric de Kervenoael a pris le meilleur départ dans le Solent, suivi de près par Imagine, le dernier né de la série Owen Clarke, skippé par l’Allemand Jörg Reichers et par le Mach 3 Lamotte – Module Création de Luke Berry.
Catherine Pourre se classait quant à elle huitième à bord de son Mach 3, Eärendil. Catherine Pourre, qui est une des navigatrices les plus expérimentés en Class40, était enchantée par les prévisions météorologiques de cette Rolex Fastnet Race, avec peu voire pas de navigation au près de prévue.
« C’est une très bonne nouvelle! Bien sûr, la partie difficile sera de sortir du vent faible généré par la basse pression. Je pense que celui qui en sortira le mieux gagnera probablement le Fastnet, car après cela, il s’agira juste d’aller vite et au bon endroit. » Au moment où les Class40 s’engageront dans la Mer Celtique, ils navigueront au reaching dans un vent de 20 à 25 nœuds.
Pour ce qui est de savoir si ce sera un Fastnet «rapide» pour les Class40, Catherine Pourre était assez incertaine, faisant écho aux commentaires de Charles Caudrelier et Nicolas Lunven. « Cela dépendra vraiment du temps que nous passerons dans la molle, » qui selon Catherine Pourre sera le cas dès ce soir.
D’autres bateaux et marins français reconnus sont également présents sur cette compétition. Wilfrid Clerton fait campagne pour l’ancien Kriter VIII, le sloop de 23 m de long avec lequel Michel Malinovsky a été battu sur le fil par Mike Birch sur la première Route du Rhum. D’autres anciens skippers du Vendée Globe figurent aussi parmi les inscrits, tel Hervé Laurent sur le Challenge 67 Albatros et Catherine Chabaud, accompagnée par son mari sur Le Cigare Rouge, bateau sur lequel elle a participé à son premier Vendée Globe.
Catherine Chabaud occupe une place importante dans l’histoire de la Rolex Fastnet Race, étant la seule femme à l’avoir jamais gagnée au classement général, lors de sa participation en 1999 dans la flotte IRC à bord de son IMOCA 60 Whirlpool-Europe 2.

- Publicité -

Départ de la Rolex Fastnet Race ce samedi

@ Kurt Arrigo / Rolex

Les préparatifs sont en cours à Cowes avant le début de la 48e course de la Rolex Fastnet aujourd’hui ! Une édition record avec notamment à suivre 4 Ultim, 1 multi50, 20 IMOCA, des Class40 et plus de 300 autres bateaux.

Heure anglaise de départ par classe : +1h HF

Class Class Flag Warning Signal Preparatory Signal 1 Minute Signal Start
Multihull Pennant 8 12:20 12:26 12:29 12:30
IMOCA 60 & Class40 Pennant 7 12:35 12:41 12:44 12:45
IRC 4 Pennant 4 12:50 12:56 12:59 13:00
IRC 3 Pennant 3 13:05 13:11 13:14 13:15
IRC 2 Pennant 2 13:20 13:26 13:29 13:30
IRC 1 Pennant 1 13:35 13:41 13:44 13:45
IRC Z & VO65 Pennant 0 13:50 13:56 13:59 14:00

Une épreuve de 605 milles nautiques à parcourir dans des conditions de vent assez molles, selon les premières prévisions météo. Une occasion pour les skippers IMOCA de s’entrainer en double à trois mois du départ de la transat Jacques Vabre et à 15 mois du Vendée Globe.
L’édition 2019 sera aussi l’occasion de découvrir le nouvel IMOCA Arkéa-Paprec de Sébastien Simon tout récemment mis à l’eau et dont la confrontation avec les autres foilers est attendue. État des lieux des forces en présence sur cette 48ème édition de la Rolex Fastnet Race dont le temps de référence en IMOCA (2 jours, 16 heures, 14 minutes et 02 secondes) est détenu depuis 2017 par Paul Meilhat et Gwénolé Gahinet sur SMA.

11 Foilers dont 2 de dernière génération
Le tout nouvel IMOCA Arkéa-Paprec dessiné par Juan Kouyoumdjian, sera mené par Sébastien Simon et Vincent Riou (vainqueur de la Rolex Fastnet Race en 2015). Il s’agira là de sa première confrontation, notamment avec le premier IMOCA de nouvelle génération, Charal, mis à l’eau l’année dernière et mené par Jérémie Beyou et Christopher Pratt. Jérémie Beyou : « Selon les conditions, le parcours peut aussi être favorable à des bateaux à dérives, mais nous sommes vraiment dans une dynamique de compétition avec Christopher, l’objectif sera d’être à 100% dans un souci de performance du début à la fin »

Parmi les foilers de générations précédentes, on retrouvera le Bureau Vallée 2 (ex Banque Populaire vainqueur du Vendée Globe) de Louis Burton, Malizia (ex-Edmond de Rothschild) de l’Allemand Boris Herrmann, Prysmian Group (ex St Michel Virbac) de l’Italien Giancarlo Pedote en duo avec le Figariste Antony Marchand.
La Britannique Samantha Davies sera aussi de la partie sur Initiatives Cœur avec Paul Meilhat, vainqueur de la Route du Rhum 2018 et tenant du titre de la Rolex Fastnet Race. L’ancien PRB de Vincent Riou retrouvera lui aussi la compétition, désormais aux mains de Kevin Escoffier et Nicolas Lunven : Ce Fastnet sera ma première régate sous les couleurs PRB, j’ai vraiment hâte d’y être ! L’objectif est de poursuivre notre apprentissage, mais nous sommes des régatiers et vu le potentiel de ce bateau, on aimerait bien aller chercher un podium sur cette première course ! ».
Pour le tout récent recordman de l’Atlantique en solitaire Alan Roura, qui embarquera Sébastien Audigane à bord de La Fabrique (ex MACSF) : « Les conditions s’annoncent plutôt molles et donc pas idéales pour nous… Mais avec une qualification à la Transat Jacques Vabre à la clé, cela nous permettra d’être sereins pour la suite de notre préparation. ».
Enfin Fabrice Amedeo embarquera Eric Peron sur Newrest – Art et Fenêtre (ex No Way Back) : « La flotte des Imoca va être bien représentée, ce qui va nous permettre de nous étalonner par rapport à la concurrence, ça risque d’être une course relevée, une régate au contact, très serrée ». A bord de La Mie Câline – Artipôle (ex Kilcullen Voyager), Arnaud Boissières embarquera le japonais Hiroshi Kitada. Quant à Yannick Bestaven, il jouera la partition en double avec Roland Jourdain sur le foiler Maître CoQ.

9 IMOCA à dérives droites

Le plus véloce des IMOCA à dérives droites sera sans nul doute le Banque Populaire (ex SMA de Paul Meilhat) mené par la jeune Clarisse Crémer qui effectuera ses débuts en course en IMOCA aux côtés d’Armel Le Cléac’h. Ils seront confrontés à un bon nombre d’IMOCA de la génération Vendée Globe 2008, dont le Groupe Setin (ex Paprec-Virbac de Jean-Pierre Dick) de Manuel Cousin qui fera équipe avec Gildas Morvan, le Campagne de France (ex Temenos de Dominique Wavre) de Miranda Merron et Halvard Mabire, remis à l’eau la semaine dernière sous ses nouvelles couleurs.
A bord de Time for Oceans (ex Hugo Boss de 2007), Stéphane Le Diraison formera son duo avec François Guiffant qui sera aussi son co-skipper pour la transat Jacques Vabre : “Le fait de passer du temps en mer avec Stéphane va me permettre de mieux appréhender les évolutions à venir sur le bateau. Dans l’optique du Vendée Globe 2020 ». Sur Groupe Apicil (ex CommeUnSeulHomme d’Eric Bellion), on retrouvera le vainqueur de la dernière Solitaire du Figaro, Yohann Richomme aux côtés du skipper Damien Seguin : « Nous avons désormais un bateau qui devrait être beaucoup plus performant que la version Route du Rhum car il est plus léger et équipé de dérives angulées ».
Pour le malouin Maxime Sorel en duo avec Guillaume Le Brec, il est temps de passer en mode compétition à bord de V&B – Mayenne (ex Groupe Bel de Kito de Pavant) : « La Rolex Fastnet Race est un long sprint technique qui va nous permettre de prendre nos marques à deux et en compétition face à un plateau de concurrents dont le niveau est relevé. Il faudra compter sur nous pour donner le meilleur sur l’eau ». A noter également la présence du skipper belge Denis Van Weynbergh avec le Vendéen Lionel Regnier sur EyeSea (ex Spirit Of Hungary de Nandor Fa).
Enfin deux plus anciens IMOCA seront également de la partie : l’ex La Fabrique d’Alan Roura lors du dernier Vendée Globe (plan Roland de 1999) renommé Pip Hare Ocean Racing qui sera mené par la navigatrice anglaise Pip Hare et le Rosalba (ex plan Merfyn Owen de 2001) du Britannique Richard Tolkien.

- Publicité -

Plus de 20 IMOCA au Défi Azimut !

Le Défi Azimut est devenu l’un des grands rendez-vous de la classe Imoca. Il aura une saveur particulière cette année avec un plateau assez exceptionnel.
C’était il y a moins d’un an et personne n’a oublié les premières ruades de Charal tout frais mis à l’eau, le bord de reaching lumineux au vent de l’île de Groix et la maîtrise de Vincent Riou sur PRB, qui enlevait devant 14 autres IMOCA le Défi Azimut. La belle histoire de cette course pas comme les autres continue et son succès ne se dément pas, bien au contraire !
D’année en année, l’épreuve est devenue un rendez-vous attendu par les skippers IMOCA qui continuent d’y apprécier la bonne tenue sportive et l’ambiance festive. Un savant dosage qui a fait la réputation du Défi créé en 2011 par la société de solutions informatiques Azimut. Cette année, son skipper Jean-Marie Corteville a décidé de franchir un cran : « Sur le plan sportif, nous avons densifié l’événement avec notamment une grande course au nouveau format de 48H en mer. Et sur le plan de l’accueil, tous les IMOCA seront réunis à Lorient la Base. C’est ambitieux mais essentiel pour la qualité de l’échange, qui reste la valeur clef du Défi Azimut.

Une affiche idéale
Ce sont non plus trois mais cinq jours de course de haut niveau et de fête qui vont créer l’événement mi-septembre à Lorient. Intelligemment positionné dans le calendrier cinq semaines avant le départ de la Transat Jacques Vabre (départ du Havre le 27 octobre), le Défi Azimut, qui se courra en double cette année, entend bien ne pas être qu’un simple tour de chauffe. Ils seront plus de vingt bateaux, dont quinze foilers, à concourir au départ de Lorient à partir du 18 septembre sur un format revu à la hausse.

Le vainqueur 2018 Vincent Riou revient aux côtés de Sébastien Simon dont il a supervisé la construction du foiler. Leur Arkea Paprec sur plans Kouyoumdjian sera l’un des IMOCA très suivis puisque ce sera sa première apparition en France contre les meilleurs 60 pieds du moment. La confrontation avec Thomas Ruyant sur son nouveau plan Verdier et avec, on l’espère, Apivia de Charlie Dalin (autre foiler Verdier), s’annonce passionnante avec comme référent 2018 Charal de Jérémie Beyou (plan VPLP). Quatre IMOCA au top de la technologie actuelle signés de trois architectes qui apportent chacun leur vision du foiler idéal de 60 pieds, l’affiche est inédite et promet beaucoup.

Du savoir-faire et des surprises
En attendant, la société Azimut a mobilisé l’ensemble de ses partenaires pour que la fête soit complète. Avec le concours de Lorient Agglomération et grâce à son gestionnaire “SELLOR”, la flotte IMOCA sera amarrée sur le même site de Lorient la Base, une prouesse logistique quand on sait l’espace que requièrent les nouveaux foils toujours plus impressionnants. Des moyens numériques innovants, la mise en réseau d’une trentaine de médias et les “mediamen” présents à bord vont permettre d’offrir des images inédites.
Et il se murmure du côté de Lorient que l’on devrait croiser à l’occasion des Runs en équipage de nombreux anciens skippers IMOCA et autres légendes du Vendée Globe conviés pour l’occasion et qui ne souhaitent rien manquer de la fête …

INTENTIONS D’INSCRIPTION
11TH HOUR – Pascal Bidegorry et Charlie Enright
ADVENS FOR CYBERSECURITY – Thomas Ruyant et Antoine Koch
APIVIA – Charlie Dalin et Yann Eliès
ARKÉA PAPREC – Sébastien Simon et Vincent Riou
BANQUE POPULAIRE X – Clarisse Crémer et Armel le Cléac’h
BUREAU VALLEE – Louis Burton et Davy Beaudart
CHARAL – Jérémie Beyou et Christopher Pratt
CORUM L’EPARGNE – Nicolas Troussel et Jean Le Cam
GROUPE APICIL – Damien Seguin et Yoann Richomme
GROUPE SETIN – Manuel Cousin et Gildas Morvan
INITIATIVES CŒUR – Samantha Davies et Paul Meilhat
LA FABRIQUE – Alan Roura et Sébastien Audigane
LA MIE CÂLINE – ARTIPÔLE – Arnaud Boissières et Hiroshi Kitada
MACSF – Isabelle Joschke et Morgan Lagravière
MAITRE CoQ IV – Yannick Bestaven et Roland Jourdain
MALIZIA 2 – Yacht Club de Monaco – Boris Hermann et Will Harris
NEWREST ART & FENETRES – Fabrice Amédéo et Eric Péron
PRB – Kevin Escoffier et Nicolas Lunven
PRYSMIAN GROUP – Giancarlo Pedote et Anthony Marchand
PURE – Romain Attanasio
TIME FOR OCEANS – Stéphane Le Diraison et François Guiffant
V AND B SAILING TOGETHER – Maxime Sorel et Guillaume Le Brec
VERS UN MONDE SANS SIDA – Eric Nigon

- Publicité -
- Publicité -