mercredi 3 décembre 2025
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Transat Jacques Vabre. Charlie Dalin et Yann Eliès qualifiés avec le nouvel IMOCA Apivia

OFF PENMARC'H - SEPTEMBER 5: French skippers Charlie Dalin and Yann Elies are sailing on the Imoca Apivia, training prior to the Transat Jacques Vabre, on September 5, 2019, off Penmarc'h, South Brittany, France. (Photo by Jean-Marie Liot / Alea / Apivia)

Depuis sa mise à l’eau, l’équipe d’Apivia n’arrête pas. Le temps presse pour prendre en main cet IMOCA de dernière génération dessiné par Guillaume Verdier. La semaine dernière, Charlie Dalin et Yann Eliès ont passé trois jours en mer à bord de l’Imoca APIVIA afin d’effectuer leur qualification pour la Transat Jacques Vabre. Le tandem a officiellement son billet pour un aller simple – et potentiellement express – entre Le Havre et Salvador de Bahia. Il a aussi pu avancer sur les réglages et trouver quelques boutons pour aller encore plus vite.

Depuis un peu plus d’un mois, l’Imoca APIVIA navigue bien et vite. Les premières images partagées courant août ont montré que, sur l’eau, APIVIA avait déjà belle allure. Après des premiers bords dans les alentours de la baie de Port-la-Forêt, Charlie Dalin s’aventure de plus en plus loin pour tester, pousser et éprouver son monocoque dernière génération. Ces premières semaines de navigation ont été jalonnées de points de passage importants pour le skipper qui découvre et s’approprie son bateau.

« C’est une nouvelle ère qui s’est ouverte après la conception, explique Charlie Dalin. C’est fantastique de voir prendre vie tout ce qu’on a imaginé. A chaque navigation, il me revient ces grandes discussions que nous avons eues, avec Guillaume Verdier, l’équipe de MerConcept et Apivia Mutuelle. Le week-end dernier, j’ai revécu nos échanges sur l’aménagement de l’espace intérieur et l’endroit par lequel on passe les sacs lors du matossage. C’est touchant de voir les plans s’animer, je trouve un bateau qui ressemble à ce que nous avons imaginé ».

Si, jour après jour, Charlie Dalin parvient à barrer quelques lignes sur une des « to do list » qu’il affectionne, le travail qu’il reste à accomplir avant le départ de la Transat Jacques Vabre reste copieux. « On découvre des choses sans cesse, prolonge le skipper. On teste les voiles, les systèmes et les configurations d’APIVIA. Nous sommes actuellement dans la période de fiabilisation et ça se passe bien, parce qu’il n’y a pas de souci majeur. Cela veut dire que le bateau est bien né ».

OFF PENMARC’H – SEPTEMBER 5: French skippers Charlie Dalin and Yann Elies are sailing on the Imoca Apivia, training prior to the Transat Jacques Vabre, on September 5, 2019, off Penmarc’h, South Brittany, France. (Photo by Jean-Marie Liot / Alea / Apivia)

Ces derniers jours, Charlie Dalin et Yann Eliès ont effectué une sortie de trois jours en mer afin d’aller décrocher la qualification pour la Transat Jacques Vabre. Un long galop de mille milles nautiques qui a permis aux deux skippers de prendre leurs marques en tandem, et à Charlie de retrouver le délicat parfum de l’ailleurs. « C’était bon ! Cela faisait trop longtemps que je n’avais pas passé trois jours en mer à vivre au large, au rythme des changements de voiles, des manœuvres et des quarts. On a pu passer du temps à deux, en « faux solo », à appréhender l’ergonomie d’APIVIA, en prendre possession et se projeter dans le mode course ».

Et ? « Et on en parcourt, des milles, avec les foils ! C’est très impressionnant : sitôt que l’on prend appui sur un foil, on prend de la vitesse très vite, et ces vitesses sont impressionnantes. On en avait déjà eu un avant-goût lors de nos premiers stages avec le Pôle Finistère course au large, cela ne cesse de se confirmer. En termes de performances, j’ai plus le sentiment d’être sur un multicoque que sur un monocoque… ».

OFF PENMARC’H – SEPTEMBER 5: French skippers Charlie Dalin and Yann Elies are sailing on the Imoca Apivia, training prior to the Transat Jacques Vabre, on September 5, 2019, off Penmarc’h, South Brittany, France. (Photo by Jean-Marie Liot / Alea / Apivia)

Avec Yann Eliès, qui est plus qu’un co-skipper pour la Transat Jacques Vabre et qui n’a manqué aucune sortie en mer depuis début août, le natif du Havre a ouvert le dossier « réglages, vitesse et mèche dans le vent ». « Yann apporte son expérience de l’IMOCA et partage ses impressions sur les manœuvres, le réglage des voiles et plein d’aspect, raconte le skipper APIVIA. Même lui est impressionné par le palier franchi par cette nouvelle génération de bateaux en comparaison aux IMOCA de l’édition 2016-2017 qu’il a eu l’occasion de piloter. Quand APIVIA est lancé, il est lancé. Ça tape, ça bouge, mais je n’en attendais pas moins ».

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Globe 40. Déjà 30 projets, ouverture des pre-inscriptions le 10 octobre

Les Figaros lors de la 1ere étape de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019 - en mer le 06/06/2019

GLOBE40, le Tour du Monde en Class40 connait un réel engouement de la part des skippers désireux de vivre une belle aventure maritime. Un rêve accessible aux amateurs passionnés comme aux professionnels, un rêve qui veut concilier les valeurs du voyage et de l’aventure avec celle de la compétition, un rêve maîtrise sportivement et financièrement.

Déjà près de 30 projets se sont aujourd’hui déclarés auprès de l’organisation, qu’ils soient déjà décidés ou fortement intéressés et tous avec beaucoup d’envie exprimée; on sent au ton des échanges que l’aventure va être exceptionnelle.

Ces projets représentent à ce jour un panel international de 11 nationalités, pour moitié français et pour moitié internationaux (USA / Australie / Afrique du Sud / Brésil / Finlande / Allemagne / Italie / Grande-Bretagne / Croatie / Grèce).Les profils sont extrêmement variés et se partagent entre habitués du Class40 ou nouveaux venus ayant déjà pour la plupart une bonne expérience hauturière sur d’autres supports.

Cette variété d’âges, avec y compris de jeunes coureurs venant du mini 6.50 ou du Tour de France à la Voile, de profils professionnels, d’expérience maritime présage d’une densité humaine et de rencontres fortes.

LE PARCOURS AUTOUR DU GLOBE CONFIRMÉ

Le fort pouvoir de séduction du parcours est ce qui revient le plus dans les échanges avec les futurs participants : adapté au Class40, ambitieux – 30.000 milles à faire -, soutenu en rythme – un départ et une arrivée chaque mois en moyenne -, il est aussi construit avec une préoccupation forte de sécurité – temps limité dans les latitudes les plus basses, nombreux port de refuge potentiels.

Après plusieurs mois de préparation les 7 étapes hors départ et arrivée se confirment et devraient constituer, sauf difficulté imprévue sur une étape, le parcours final ; pour chacune de ces étapes des acteurs locaux influents se sont proposés pour appuyer le projet : ne citons à ce titre que le Royal New Zealand Yacht Squadron ( RZYS) pour Auckland – organisateur de l’America’s Cup 2021 – , en Polynésie la société Archipelagoes qui organise depuis 15 ans la Tahiti Pearl Regatta, à Ushaïa en Argentine la dynamique présidente du Yacht Club qui a l’habitude d’accueillir les compétiteurs en avarie sur les tours du monde, ou encore le plus ancien club de Recife au Brésil le Cabanga Iate Clube de Pernambuco, organisateur de la course au large la plus importante du pays, Recife / Fernando de Noronha.

LA VILLE DEPART / ARRIVEE : DEUX SCÉNARIOS EN NÉGOCIATION

Une dizaine de villes et de territoires sont aujourd’hui en discussions et négociations avec l’organisation pour être la ville de départ et d’arrivée de ce nouveau Tour du monde ; un événement qui avec son rythme dynamique et son plan média offrira non seulement des beaux événements de départ et d’arrivées, mais aussi une animation continue pendant les 9 mois du projet et créera un lien fort avec le grand public du territoire choisi tout en offrant une belle image à l’international.

Deux options se dessinent entre des collectivités françaises et des propositions faîtes par plusieurs destinations du sud de l’Europe ; attachement au territoire français – foyer de la Class40 -ou départ à l’international ; un dilemme dont l’épilogue est attendu pour le salon nautique de Paris en décembre prochain.

UN PLAN MEDIA NOVATEUR : RACONTER UNE HISTOIRE AU PLUS GRAND NOMBRE

Particulièrement bien accueilli par la presse française et internationale l’événement mettra en place un plan média reflètera l’esprit du projet, dépassant le cadre traditionnel de la course au large, touchant le public le plus large possible en racontant une histoire faite certes de sport, mais aussi d’intérêt géographique et culturel pour les pays traversés ; en préparation avec des producteurs TV et un média d’envergure à choisir la mise en place de 8 sujets de 26’ qui rythmeront cette nouvelle « grande route ».

Et associé à ce dispositif tout le panel des outils numériques et réseaux sociaux initié par les 600.000 vues (dont 80% à l’international) FB de la vidéo de lancement du projet.

LA PUBLICATION DE L’AVIS DE COURSE ET OUVERTURE DES PRE-INSCRIPTIONS AVANCÉES AU 10 OCTOBRE

En avance de 2 mois sur le calendrier présenté au lancement en juin dernier l’Avis de Course sera publié le 10 octobre prochain; il marquera aussi l’ouverture des pré-inscriptions selon le principe défini dans le projet de course publié en juin : pour un montant remboursable en cas de non-participation les futurs concurrents pourront se faire connaître officiellement et bénéficier d’un lien privilégié avec l’organisation avec en particulier avec la communication de l’étude climatologique et de routage réalisé avec Christian Dumard et Great Circle.

Quelques points techniques restent à finaliser pour la publication de l’avis de course et qui font l’objet de débats avec la FFV, la Class40 et les futurs participants, chacun étant appelé à faire connaître son point de vue : limitation ou non du nombre de participants, nombre de voiles limite, nombre maximal de changement de skippers pendant l’épreuve, moyens de communication..

Enfin le contour de l’assistance technique se dessine avec la publication à la fin du mois de septembre d’une note précise à ce sujet, l’organisation entendant jouer un rôle fort dans ce soutien aux concurrents, travail en cours de réalisation avec le chantier V1D2 de Caen et son dirigeant Marc Lefebvre, spécialiste du Class40 et ayant participé à plusieurs tours du monde en accompagnement technique.

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Mini-Transat. Le Village est ouvert, les Marins se préparent au départ!

Promotion 2019 de la Mini Transat la Boulagère @ C.Breschi

Le départ approche après 2 ans de préparation intense. Le grand départ sera donné dimanche 22 septembre, à 14h15. 88 femmes et hommes s’élanceront de La Rochelle pour une première étape qui les mènera à Las Palmas de Gran Canaria. D’ici-là, les marins ne vont pas chômer et le public pourra admirer les bateaux amarrés dans le Bassin des Chalutiers, tout en profitant des nombreuses animations proposées sur le village de la Mini-Transat La Boulangère. La météo estivale ne rendra la fête que plus belle.

Plusieurs navigateurs ont profité des festivités rochelaises pour baptiser les voiliers sur lesquels ils vogueront sur l’Atlantique. Keni Piperol et Marie Gendron ont été les premiers à se livrer à l’exercice, avec le concours d’une marraine et d’un parrain prestigieux. C’est l’ex footballeur Lilian Thuram, Champion du Monde 1998, qui s’est chargé de casser la bouteille (de rhum) sur l’étrave arrondie du Mini 6.50 de Keni Piperol (Caraïbe course au large). « Je suis impressionné en voyant ces marins qui vont traverser l’Atlantique sur des bateaux de 6,50 mètres. C’est incroyable ce qu’ils font, il faut avoir un caractère plus que fort. Je leur souhaite d’être déterminés, de prendre du plaisir, de donner le meilleur d’eux-mêmes », a déclaré Lilian Thuram.

Quant à Marie Gendron (SNCF – Cassiopée), elle a choisi comme marraine une navigatrice d’exception, Catherine Chabaud, ancienne participante de la Mini-Transat (en 1991) et toute première femme à avoir bouclé une course autour du monde à la voile en solitaire (lors du Vendée Globe 1996-1997). Catherine est une fervente défenseuse de la protection des océans, une cause qui est aussi très chère à Marie Gendron.

Les prochains baptêmes concerneront David Kremer (dimanche), Franck Colin (mardi) et Paul Cloarec (vendredi). Samedi 21 septembre, veille du départ, quatre autres marins baptiseront leurs bateaux : Yann Blondel (avec comme marraine Sandrine Quétier), Adrien Bernard, Amélie Grassi (parrain : Loïck Peyron) et Tanguy Bouroullec.

Deux marins ne seront pas au départ
Deux navigateurs inscrits en série ne pourront malheureusement pas s’engager dans cette 22e édition. Antoine Oulhen, 27 ans, devait participer pour la première fois à la Mini-Transat. Mais dimanche dernier, durant le convoyage de son Vector 6.50 (le 960) entre Lorient et La Rochelle, il s’est blessé lors d’un empannage sous spi. Verdict : luxation de l’épaule gauche. « J’ai, tout au long de la semaine, consulté plusieurs médecins du sport et de traumatologie. J’ai eu plusieurs entretiens avec les responsables de la Mini-Transat (médecin de course, directeur de course, comité d’organisation) pour déterminer si, dans ces conditions, le départ était encore envisageable », raconte Antoine. « L’avis est unanimement négatif. Il est donc aujourd’hui certain que je ne pourrai pas prendre le départ de la Mini-Transat La Boulangère 2019 dimanche prochain. Ma déception est immense. Mais rien n’est fini. La Mini-Transat 2021 aura lieu dans deux ans, j’y serai. »

Quant à Cyril Oms, qui navigue sur le 591, il ne s’est pas présenté dans le Bassin des Chalutiers à La Rochelle. « Tous les concurrents devaient arriver mercredi 11 septembre au plus tard. Cyril Oms ne nous a pas signalé de cas de force majeure donc nous le considérons comme non partant », explique Denis Hugues, directeur de course de la Mini-Transat La Boulangère.

Le plateau de la 22e édition, présenté à La Rochelle ce dimanche

Les skippers, venus de 13 pays, ont été présentés au public ce dimanche, sur la grande scène du village de la Mini-Transat La Boulangère. On a notamment pu observer le grand écart générationnel puisque les concurrents sont âgés de 18 ans (Violette Dorange) à 64 ans (Georges Kick) ! Les ambitions et les catégories socio-professionnelles des concurrents sont également très diverses. Si le record de participation n’est pas battu (89 skippers était en lice en 2007), la Mini-Transat est sur une bonne dynamique avec davantage de concurrents qu’en 2017, édition qui avait déjà réuni un très joli casting (81 navigateurs).

David Kremer fête les 20 ans de Bon Pied Bon Œil, le plus vieux bateau de la flotte

Ce dimanche, sur les pontons rochelais, David Kremer, chef opérateur dans le milieu du cinéma, a soufflé les bougies de son vénérable proto (le 260), mis à l’eau il y a 20 ans. « Benoît Parnaudeau et Richard Mérigeaux ont construit ce bateau. L’un s’étant blessé à l’œil et l’autre au pied pendant la construction, ils ont alors décidé de l’appeler ‘Bon Pied Bon Œil’ », raconte David. Ce proto emblématique, bien connu à La Rochelle, a déjà participé quatre fois à la Mini-Transat avec Benoît Parnaudeau (en 2001), Richard Mérigeaux (2003), Cyril Ducrot (2005) et Olivier Cusin (2007). « Dans le monde de la course au large, les bateaux sont dépassés assez vite. Celui-là, non. C’est le plus vieux de la flotte mais je ne ramasse pas les bouées avec, pourtant je ne suis pas un grand régatier. Aujourd’hui, dans le tout jetable, c’est bien d’avoir des histoires qui durent », se réjouit David Kremer.

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Nautic Paddle. Ouverture des inscriptions !

Les inscriptions à la 10ème édition du Nautic Paddle sont ouvertes: 1 000 places sont disponibles pour participer à la plus grande course de paddle au monde sur la Seine le 8 décembre 2019. Le Nautic Paddle accueillera aussi les stars de la planète paddle avec la dernière étape des championnats du monde de l’APP World Tour.

Le Nautic Paddle, dix ans de succès

Le salon Nautic a toujours organisé des événements nautiques en marge de son grand rendez-vous annuel, Porte de Versailles. Après une course motonautique entre le Mont Saint-Michel et la Tour Eiffel, ou encore des régates sur la Seine avec des skippers de la Coupe de l’America ou de la Route du Rhum, l’idée a germé il y a dix ans de faire un événement autour du paddle.
« Il y a dix ans, le paddle se développait partout dans le monde, mais existait de façon assez confidentielle en France », indique Alain Pichavant, commissaire général du Nautic et initiateur de cette aventure. « Le paddle était nouveau et très accessible, il permettait d’aller sur l’eau simplement. Cette course, dont le terrain de jeu incroyable est la Seine, longe la Tour Eiffel, Notre-Dame de Paris ou le Grand Palais. Elle a été précurseur des épreuves qui se déroulent aujourd’hui dans les grandes capitales comme New York ou Londres ».
Le parcours du Nautic Paddle passe sous 27 des 29 ponts de Paris et se situe entre la Bibliothèque Nationale de France et le port de Javel Bas. Deux circuits sont proposés : 13,5 km pour les professionnels et 11 km pour les amateurs.

Une vraie reconnaissance internationale !

Le paddle connait un succès grandissant, tout comme cette course qui est devenue sa grand-messe incontournable en France comme à l’international, avec la présence de pas moins de 29 nationalités !
« C’est un événement populaire, qui année après année, a de plus en plus de force, de plus la mixité est importante puisque nous approchons les 40% de compétitrices », poursuit Alain Pichavant. « Nous n’avons jamais de mal à attribuer les places disponibles et avons même des participants sur liste d’attente dès l’ouverture des inscriptions. Fort de ce succès, l’année dernière moins de 50 % des demandes ont été satisfaites», soit 800 sélectionnés sur 1934 candidatures.
Comme en 2018, Paris sera une nouvelle fois la dernière étape du circuit mondial de l’APP (Association of Paddlesurf Professionals). « C’est une vraie reconnaissance ! Gagner Paris, c’est certainement l’une des épreuves les plus importantes à mettre sur son CV », poursuit l’organisateur. « Mixer les participants des catégories Loisir et Pro est fondamental pour le développement de la pratique. De plus, comme le sport s’est structuré, le Nautic Paddle sera cette année ouvert aux planches de 14 pieds, puisque c’est la longueur utilisée en compétition ».

« L’APP World Tour est très heureux d’annoncer son retour à Paris en 2019 à l’occasion de la 10ème édition du Nautic Paddle. Nous sommes ravis que les meilleurs sportifs mondiaux de la discipline se retrouvent à Paris pour le dernier duel de l’année avec le couronnement des champions du monde hommes et femmes. C’est un grand honneur et un privilège pour l’élite de pouvoir partager cette expérience aux côtés des 1000 participants qui prendront part au Nautic Paddle en 2019. Nous sommes enchantés de proposer un spectacle exceptionnel et de prendre part à l’ambiance unique du Salon Nautique : rendez-vous tous à Paris en décembre ! » ; Tristan Boxford, PDG de l’APP World Tour.

L’environnement au cœur du Nautic Paddle

Depuis l’an passé, le Nautic Paddle compense son bilan carbone : fin 2018, 87 palétuviers (arbre des mangroves) ont été plantés en Birmanie, en partenariat avec Starboard International, pour équilibrer les 87 tonnes de CO2 consommées.
En partenariat avec Volvo Car France, nous mettrons en place un autre événement « green » qui se déroulera en même temps que la course de Paddle.

1 000 participants le 8 décembre prochain

La première course avait accueilli 100 participants, cette année, pour la 10ème édition, ils seront 1 000. « C’est une épreuve où l’on rencontre des champions. Mais c’est aussi un parcours pour le grand public : même celui qui n’a jamais fait de paddle auparavant peut y participer. 15% des personnes qui font la course ne sont pas des sportifs, ils viennent participer à cet événement pour avoir l’opportunité de traverser Paris sur l’eau au petit jour », estime Alain Pichavant.
La recette du succès : la bonne ambiance et la bonne humeur ! « Les gens qui l’ont fait ont envie de revenir ! ». Des animations se préparent bien sûr pour fêter ce dixième anniversaire, comme les traditionnelles « big mamas » musicales qui accompagnent la course chaque année…

Inscriptions, à vos marques…

Les inscriptions se feront à partir du vendredi 13 septembre 2019 sur le site nauticpaddle.com
Un tirage au sort désignera ensuite les 1 000 participants qui devront confirmer leur inscription début octobre.
En solo, ou entre amis, le Nautic Paddle 2019 est sans nul doute l’événement nautique le plus atypique et exceptionnel auquel participer ! Un événement ouvert aussi cette année aux planches de 14 pieds.

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America’s Cup. American Magic présente officiellement son AC75, Defiant

American Magic a présenté officiellement à Newport son AC75, baptisé Défiant. L’équipe Américaine a rendu publique une vidéo de présentation où l’on peut apercevoir plus de détails du bateau et la moitié d’un virement. On y distingue le cockpit et la répartition de l’équipage à bord, 5 de chaque côté. Une nouvelle donne sur ces monocoques volant.
Le bateau est impressionnant en terme de design.

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Tour de Bretagne à la Voile. Le prologue pour Loïs Berrehar et Corentin Horeau (Bretagne CMB Performance)

@ Pierrick Contin

Depuis deux éditions, contrairement à la tradition, le duo vainqueur du prologue du Tour de Bretagne à la Voile remporte l’épreuve ! Jamais deux sans trois ? Réponse dans 8 jours…
Le duo Loïs Berrehar/Corentin Horeau (Bretagne CMB Performance) ne le savait pas encore lorsqu’il a coupé la ligne d’arrivée de ce tour de chauffe, cet après-midi, devant le port de Saint-Quay-Portrieux, devançant Alexis Loison et Frédéric Duthil (Région Normandie) et la paire Gildas / Gaston Morvan (Niji).

Le vent et le soleil sont montés en puissance, jusqu’à 20 – 25 nœuds, sur une jolie mer plate propice aux accélérations du foiler, cet après-midi au large de Saint-Quay-Portrieux, pour le plus grand plaisir des concurrents du Tour de Bretagne à la Voile et de la centaine d’invités embarqués à bord des Figaro 3 et des vedettes accompagnatrices.
Du beau spectacle et une bagarre au contact : le ton est donné, les coureurs ont profité de ces conditions musclées pour reprendre leurs marques… Le Tour de Bretagne à la Voile peut débuter !
Lois Berrehar (Bretagne CMB Performance, co-skipper : Corentin Horeau) : « C’était intéressant ! Nous avons eu de belles conditions : du vent, mer plate… Ce n’est qu’un prologue, on était là pour le show et pour le plaisir et tout le monde n’était pas à 100%, mais ça met en confiance ! Ca fait du bien ! C’est notre première course ensemble avec Corentin, c’est un ancien coureur Bretagne CMB, et la course arrive chez nous, à La Trinité-sur-Mer, ça fait un clin d’œil sympa, ça a du sens. Je ne savais pas que les deux derniers duos vainqueurs du prologue avaient remporté l’épreuve ! C’est bon signe, on verra ! »
Dans leur sillage, la redoutable paire Loison/Duthil (Région Normandie) termine à une dizaine de secondes des leaders après une jolie remontée.

Alexis Loison (Région Normandie, co-skipper Frédéric Duthil) : « On a remonté des places, dès le deuxième bord, notamment au portant. Et puis on s’est retrouvé en « bagarre de régions ! » avec les deux Bretagne CMB au début… et ça s’est terminé au coude à coude avec Loïs et Corentin. Le final s’est joué sur un tribord, mais ce que je retiens c’est notre belle remontée. Manœuvrer, en course, dans du vent est une très bonne chose pour se remettre en jambes, Fred a repris ses marques, moi aussi. C’est une belle régate qui s’annonce, avec un super plateau. On a tout pour bien faire : on serait très contents de décrocher un podium ! »

Le duo père/fils de Niji avait choisi d’exploiter ces deux heures de course comme un entrainement à part entière, et ça leur a réussi.
Gaston Morvan : « Nous n’étions que trois à bord, avec notre préparateur en observateur. On a bien tactiqué, on est allé vite, on a fait de bons jibes, de bonnes manœuvres… On avait décidé de faire ce prologue en mode entrainement, pour bien se mettre dans la course, avec 37 bateaux, c’est intéressant. On n’avait pas beaucoup navigué ensemble depuis le printemps. On est à l’aise sur ce type de petits parcours côtiers, ça va être serré, il va falloir faire du gagne-petit, du placement : ça devrait nous convenir ! »
Rendez-vous demain, samedi à 10h30, pour le coup d’envoi de la 1ère étape de ce 12e Tour de Bretagne à la Voile. Ces 44 milles entre Saint-Quay-Portrieux et Saint-Malo devraient se jouer dans des conditions plus calmes, une dizaine de nœuds de secteur nord, pour de la glisse tactique en route directe vers la cité Corsaire…

Mais pourquoi (re)viennent-ils sur le Tour de Bretagne à la Voile ? (1ère partie)
Fabien Delahaye (Loubsol, co-skipper : Benjamin Schwartz)
« C’est une ambiance très conviviale, personne n’est tendu, c’est très amical.
Le niveau est très relevé, ça aussi, c’est très sympa. C’est de la régate pure, c’est intense : 6 courses en une semaine et chaque jour on repart sur une page blanche. C’est ce qui créé du contact en permanence : ça pimente le jeu ! »

Gildas Mahé (Breizh Cola / Equithé, co-skipper : Morgan Lagravière)
« C’est sympathique parce que c’est une régate de fin de saison. Le double apporte non seulement un peu de fraîcheur avec des gens qui arrivent d’autres horizons, mais aussi une hausse du niveau sportif habituel : c’est intéressant et sympa.
Bref, c’est disputé, sympa et le paysage est magnifique ! On ne s’en lasse pas ! »

Erwan Le Draoulec (Emile Henry, co-skipper : Tanguy Le Glatin)
« Pour moi qui viens du circuit Mini, je suis là pour apprendre à appréhender des petits parcours. Et pour la faire avec le coach ! Nous avons déjà fait deux courses Mini ensemble. C’est génial je vais encore beaucoup apprendre ! Et puis, il parait que c’est une course avec des escales très sympas ! »

Tanguy Le Turquais (Queguiner – Kayak, co-skipper : Luke Berry)
« On se fait très plaisir sur cette course ! C’est la dernière de la saison, les grosses échéances sont passées, on peut se détendre. Et en septembre, il fait beau, c’est une ambiance de vacances même si c’est très sérieux sur l’eau.
Il y a toujours des gars qui viennent d’ailleurs, des grands noms, ça apporte de la fraicheur et de l’intérêt ! Je n’ai par exemple jamais rencontré Kito de Pavant… Je vais prendre des départs en même temps que lui : c’est chouette ! »
Robin Marais (Ma chance moi aussi, co-skipper : Pablo Santurde)
« C’est une découverte pour moi, une belle découverte. J’ai à cœur de bien faire après cette Solitaire qui a été compliquée, et d’apprendre toujours et encore au contact de cette belle flotte de très haut niveau. J’ai un super équipier, j’ai hâte d’aller sur l’eau. »
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Classement du Prologue du Tour de Bretagne à la Voile
1: “Bretagne CMB Performance”, Lois Berrehar/Corentin Horeau
2: “Région Normandie”, Alexis Loison/Frédéric Duthil
3: “Niji”, Gildas Morvan/Gaston Morvan
4: “Skipper Macif”, Martin le Pape/Pierre Quiroga
5: “Bretagne CMB Espoir”, Tom Laperche/Ronan Treussart
6: “Planète Enfants Et Developpement”, Bruno Jourdren/Antoine Carpentier
7: “Grain de Sable”, Clément Commagnac/Arthur Hubert
8: “Guyot Environnement”, Pierre Leboucher/Benoit Hantzberg
9: “Breizh Cola / Equithé”, Gildas Mahé/Morgan Lagravière
10: “Le Grand Réservoir”, Achille Nebout/Kito de Pavant
11: “Loubsol”, Fabien Delahaye/Benjamin Schwartz
12: “Klaxoon”, Matthieu Damerval/Cassandre Blandin
13: “Teamwork.Net”, Justine Mettraux/Julien Villion
14: “Action Enfance”, Loïck Peyron/Amélie Grassi
15: “Gagner le Large”, Benoit Hochart/Renaud Mary
16: “Eclisse”, Cécile Laguette/Sébastien Marsset
17: “Smurfit Kappa”, Thomas Dolan/Ediz Onen
18: “Hive Energy”, Will Harris/Gilles Redpath
19: “Générations Senioriales”, Benoit Mariette/Antoine Lauriot Prevost
20: “Groupe Snef”, Xavier Macaire/Arnaud Boissières
21: “Ma Chance Moi Aussi”, Robin Marais/Pablo Santurde
22: “Sebago”, Alberto Bona/Erwan Tabarly
23: “Pole Espoir Inshore Ligue de Bretagne De”, Damien Cloarec/Elodie Bonafous
24: “Quéguiner-Kayak”, Tanguy le Turquais/Luke Berry
25: “Ocean Attitude”, Vincent Busnel/Laurent Mermod
26: “Enjoy To Sail”, Eric Delamare/Aloïs Kerdual
27: “L’égoïste”, Miguel Danet/Eric Peron
28: “Emile Henry”, Erwan le Draoulec/Tanguy le Glatin
29: “Myrtha Pools”, Lou Berthomieu/Guillaume Farsy
30: “Everial”, Stanislas Thuret/Roland Jourdain
31: “Erisma”, Jerome Samuel/Nicolas Salet
32: “Ethical Power”, Conrad Colman/Tom Kneen
33: “Interaction”, Yannig Livory/Erwan Livory
34: “Team Vendee Formation”, Julien Pulve/Vincent Domand
34: “Groupe Royer-Secours Populaire”, Anthony Marchand/Giancarlo Pedote
34: “Oman Sail”, Sami Al Shukaili/Ali Al Balushi
34: “NF Habitat”, Corentin Douguet/Christian Ponthieu

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Pierre Leboucher et Mathilde Géron représenteront la France premier Championnat d’Europe de Course au Large

C’est Pierre Leboucher et Mathilde Géron qui ont été sélectionnés pour représenter la France au tout premier Championnat d’Europe de Course au Large qui aura lieu du 8 au 11 octobre à Venise -Trieste en Italie disputé en double mixte sur une flotte monotype de L30 (www.L30class.org) mise à disposition par l’organisateur. En première ligne dans l’intégration au programme des Jeux Olympiques de 2024 d’une épreuve similaire, la Fédération Française de Voile vient de sélectionner, parmi une liste de 8 binômes candidats, le duo qui représentera la France sur ce Championnat au départ de Venise : il s’agit de Pierre Leboucher et Mathilde Géron (APCC Nantes).

Tous les deux issus de la Voile Olympique, et plus particulièrement du 470, Pierre Leboucher et Mathilde Géron ont en commun une participation aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Depuis Pierre a fait ses classes en Figaro et vient de remporter sa première victoire en solitaire sur le circuit lors de la 2e étape de la Douarnenez-Gijon. Mathilde, elle, enchaîne les saisons en Diam24 et a mené son équipe cette année à la plus haute marche du podium au classement mixte du TourVoile 2019.

C’est donc le duo de l’APCC Nantes qui a été sélectionné auprès de l’EUROSAF par le Directeur Technique Nationale de la FFVoile, Jacques Cathelineau, pour représenter la France sur cette première épreuve internationale. D’ores et déjà, une cellule d’encadrement a été créée pour permettre à la France d’assumer son statut de nation leader en Course au Large jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris 2024, avec une préparation assurée et coordonnée par le Pôle France Course au Large – Port la Forêt, avec le renfort de deux entraineurs missionnés par la FFVoile, Mathieu Richard et Philippe Michel. « C’est un encadrement de très grande qualité qui est ainsi mis au service de ce duo de talents en vue d’affronter une concurrence européenne que l’on s’attend également du meilleur niveau », précise le DTN qui ajoute « Pierre et Mathilde disposent tous les deux de l’expérience à la fois olympique et de course au large dont le mélange est ici recherché. La FFVoile facilite une telle transversalité des pratiques depuis plusieurs années car nous savons ce mélange producteur de forts potentiels comme c’est ici le cas. Nos plus vifs encouragements accompagnent l’équipage français sélectionné. »

Le mot de Corinne Migraine, vice-présidente de la Fédération Française de Voile, en charge du Département Compétition et Performance : « Nous attendons tous avec beaucoup d’impatience ce tout premier Championnat d’Europe de Course au Large en Double Mixte. Après tous les efforts consentis par la Fédération Française de Voile pour permettre l’intégration de cette discipline au Jeux Olympiques de Paris 2024, nous sommes très fiers de présenter un duo de très grande qualité pour représenter la France dans un mois. J’ai l’impression que la perspective de l’entrée de la Course au Large aux Jeux Olympiques est en train de créer un engouement très positif pour encourager la mixité et plus largement pour permettre aux Filles de pouvoir naviguer au plus haut niveau dans cette discipline. »

PIERRE LEBOUCHER
38 ans
Licencié à l’APCC Nantes
Vice-champion du Monde de 470 2012 – 2013
6e des Jeux Olympiques de Londres en 2012
3e du Tour de France à la Voile 2015
2e bizuth de la Solitaire du Figaro 2017
4e de la Transat AG2R LA MONDIALE 2018
9e de La Solitaire Urgo – Le Figaro 2019
3e de la Douarnenez Courses Solo Gijon 2019 – vainqueur de la 2e étape
© Alexis Courcoux / Solitaire URGO Le Figaro

MATHILDE GÉRON
33 ans
Licenciée à l’APCC Nantes
4e des Jeux Olympiques de Londres en 2012 Vice-championne du Monde de 470 en 2012 Championne d’Europe de 470 en 2013
Vice-championne du Monde de Match-Racing Féminin en 2016 et 2019
1ère de la Womens Cup en 2018 et 2019
12e du TourVoile 2019 – vainqueur du classement Mixte
© Pierrick Contin / GPEN

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Thomas Ruyant. Son IMOCA Advens mis à l’eau !

Thomas Ryant Advens @ PIerre Bourras

Thomas Ruyant a procédé ce vendredi à la sortie de chantier de son Imoca prélude à une mise à l’eau prévue ce samedi à Lorient-La Base. Basé sur les plans du Super Sixty de Guillaume Verdier dessinné pour participer à l’ex-Volvo Ocean Race, l’équipe de Thomas Ruyant avec Antoine Koch lui a dessiné un IMOCA capable de rivaliser avec les 8 autres nouveaux IMOCA de nouvelle génération qui prendront le départ du prochain Vendée Globe. D’ici là, le timing sera serré pour Thomas pour venir sur le Défi Azimut se confronter aux autres avant de participer à la Transat Jacques Vabre.
TR Racing est donc la structure fondée en février 2018 par Thomas Ruyant avec pour objectif de proposer à des partenaires potentiels des projets océaniques “clé en main”. En intégrant la gestion de tous les paramètres techniques, logistiques et sportifs d’un voilier de course performant, TR Racing apporte à tout annonceur le loisir de gérer à sa guise sa communication autour d’un projet éminemment professionnel, totalement dédié à la performance et au partage des valeurs d’aventure et d’innovations propres à la voile hauturière.

Structure technique, logistique et sportive, TR Racing ouvre en grand les portes de toutes les potentialités de communication propres au sport de voile et à la course au large. Elle a déjà séduit plusieurs investisseurs qui ont permis la construction de ce nouveau monocoque de 60 pieds IMOCA sur plans Verdier.

La société Advens, leader en matière de Cybersécurité, et qui accompagne Thomas depuis la Transat Jacques Vabre 2015, est l’une des premières à adhérer et à épouser pour l’année 2019 le projet technologique et sportif de TR Racing. « TR Racing est une structure très professionnelle qui vient de faire ses preuves en matière technologique avec la construction d’Advens for Cybersecurity » atteste Alexandre Fayeulle, Pdg d’Advens. « L’équipe dispose d’un savoir-faire technique de très haute volée. Elle se muscle désormais sur le plan du marketing et de la commercialisation de prestations et de programmes de communication autour de la course au large. Il existe un énorme potentiel de développement commercial autour des courses et de ces Formule 1 des mers. Il y a indiscutablement un marché à exploiter auprès de sociétés à l’image d’Advens, ancrée dans l’univers des nouvelles technologies et du Tech.”

« TR Racing met sur le marché du Vendée Globe une offre exceptionnelle, unique » explique Marcus Hutchinson, Team manager. « Un bateau dernier cri, une équipe homogène et hautement professionnelle, et un skipper au fait de son art, le tout clé en main, à saisir pour toute entreprise désireuse de goûter au grand frisson du Vendée Globe! »

L’entreprise est composée actuellement de 13 collaborateurs qui évoluent dans différents domaines (bureau d’étude, technique, communication…).

TR Racing est à la recherche de partenaires pour les saisons 2020, 2021 et 2022. Cap sur le Vendée Globe, la Solitaire Urgo Le Figaro ou The Ocean Race…

Ils ont dit :

Thomas Ruyant : « C’est un jour heureux pour toute l’équipe de TR Racing, mais aussi pour les architectes (Guillaume Verdier et le fabricant du bateau (Persico). Le bateau éclate de toute la splendeur de ses lignes, de ses couleurs et de ses foils. Le chapitre de la construction se clôt, et nous ouvrons demain avec la mise à l’eau à proprement dit, une nouvelle ère dans le mode de navigation des voiliers du Vendée Globe. A nous de l’apprivoiser, d’en maîtriser toutes les subtilités. Passionnant ! »

Antoine Koch (Co-Skipper pour la Transat Jacques Vabre) : « Cette journée génère une grande impatience d’aller découvrir sur l’eau tous les secrets du bateau. L’objectif est de « décoder » le voilier en vue du Vendée Globe de Thomas l’an prochain. Nous avons un an pour procurer à Thomas toutes les clés du bon fonctionnement d’Advens for Cybersecurity. »

Thomas Ruyant : Skipper
Antoine Koch : Co-Skipper
Marcus Hutchinson : Team Manager
Laurent Bourguès : Boat Captain
François Pernelle : Responsable bureau d’étude
Madeleine Marchant : Responsable marketing
Lucas Montagne : Responsable électronique
Christophe Dansart : Responsable composite
Simon Vasseur : Responsable matelotage et gréement
Arthur Bois : Préparateur
Antoine Brunel : Technicien matelotage
Frederic Teil : Technicien matelotage
Pascal Fayot : Technicien composite

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Multi50. Conditions toniques à Brest

Trophée de Brest Multi 50. Lalou Roucayrol prend la tête du Championnat de France Photo : J. Vapillon

Le Trophée de Brest Multi 50 a connu sa deuxième journée ce vendredi à Brest avecdes conditions toniques pour les cinq équipages engagés. Comme hier les multicoques ont pu faire parler la poudre avec des pointes à plus de 30 nœuds dans la rade de Brest. Solide, Lalou Roucayrol domine les deux premières courses mais le colosse vacille lors du dernier côtier. « On a navigué comme des pieds » râle l’Aquitain qui termine avant-dernier. Il prend cependant la tête du championnat de France mais son avance, de seulement deux points est loin de lui garantir le titre de Champion de France tant convoité.

Thibault Vauchel-Camus aborde la dernière journée avec un appétit d’ogre, conscient qu’il peut tout gagner demain. Il rentre au ponton éreinté après ces trois courses éprouvantes. « C’est des bateaux physiques, bruyants, on ne s’entend pas et c’est une source d’erreurs qui sont à la fois frustrantes et forces d’expérience » explique-t-il. Car sur l’eau, le spectacle est visuel mais aussi sonore tant ces machines peuvent être assourdissantes sous certaines allures.

Une des leçons de cette journée est que la vitesse pure ne fait pas tout. Car si les deux leaders sont des avions de chasse, les poursuivants peuvent briller lorsqu’ils ont la vista. Ciela Village (Loïc Fequet) s’impose ainsi sur le dernier côtier grâce à une tactique irréprochable. « Pierre Hingant à la tactique a fait un super boulot. On a passé la bouée de dégagement en tête et ensuite, on est restés devant » salue Loïc qui occupe ce soir la troisième place. Ce podium provisoire sera lui aussi disputé demain puisque Sébastien Rogues (Primonial) est à égalité avec 14 points.

DECLARATIONS

Interview de Lalou Roucayrol :
« Sur le dernier côtier, on a navigué comme des pieds. On a raté les laylines, on a raté les bouées. On a pas bien navigué du tout et on prend une réclamation. On nous reproche une erreur de parcours (…). Sur les deux premières manches, on avait la vitesse. On sait qu’on a pas de problème de vitesse. »

Interview de Thibaut Vauchel Camus :
« Le dernier côtier était sympa avec de l’air. Les erreurs des uns et des autres ont permis de recréer du regroupement à différents segments du parcours et ça a bataillé tout le temps. C’est des bateaux physiques, bruyants, on ne s’entend pas et c’est une source d’erreurs qui sont à la fois frustrantes et forces d’expérience. On termine un peu frustrés car on avait les moyens de gagner la dernière manche. On prend la seconde place, derrière des bons vainqueurs. »

Interview de Loïc Fequet :
« On est très contents. Hier, on a eu l’occasion de faire deuxième mais on s’est fait doubler. Ici, après un départ moyen, on est allés où l’on voulait. Pierre Hingant à la tactique a fait un super boulot. On a passé la bouée de dégagement en tête et ensuite, on est restés devant. On finit avec un bord de reaching à plus de 30 nœuds. »

Interview de Sébastien Rogues :
« C’était une belle journée de navigation en rade de Brest. De belles régates, on a encore bien appris aujourd’hui. On n’a pas fait une super journée. On fait un beau premier parcours côtier mais on n’a pas encore toutes les manettes de la vitesse au près. On apprend énormément sur un évènement comme ça. On est au contact des autres donc on peut avoir des comparatifs. »

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America’s Cup. Le premier AC75 à l’eau ! Les premières images

Le premier AC75 est enfin à l’eau et c’est celui du Defender Emirates Team New Zealand qui a été baptisé ce jeudi 5 septembre au cœur du village de l’America’s Cup à Auckland où se déroulera la prochaine édition. Il portera le nom de «Te Aihe» (dauphin).

Kevin Shoebridge, COO d’Emirates Team New Zealand : «C’est un moment important pour l’équipe. Après avoir remporté la Coupe de l’America en 2017, nous avons très vite dû proposer un nouveau concept de bateau qui continuerait vraiment à repousser plus loin les  frontières de l’innovation et de la technologie. Nous y sommes parvenu dans un délai relativement court depuis novembre 2017. Voir le bateau aujourd’hui est un formidable témoignage de la volonté de toute l’équipe de faire avancer les choses, du concept à la conception en passant par la construction et l’aménagement »

Emirates Team New Zealand christen their first AC75 at their team base in Auckland 36th America’s Cup
Il a fallu plus de 100 000 heures de travail pour concevoir et construire le bateau avec un groupe d’environ 65 personnes, composé de concepteurs et de constructeurs de bateaux, qui ont travaillé discrètement au cours de l’année écoulée. Sean Regan a dirigé la mise en place des installations de production sur mesure de l’équipe sur la rive nord d’Auckland, en passant de l’usine vierge à la production du premier AC75.

«Nous subissons la pression depuis le moment où nous avons décidé d’installer notre propre usine de production très tôt dans cette campagne. Nous avons constitué une équipe vraiment formidable de 42 personnes pleinement engagées sur le chantier qui ont travaillé d’arrache-pied pour faire sortir ce bateau de la porte », a déclaré Regan.

«Même pour les constructeurs de bateaux les plus expérimentés de l’équipe, il s’agit d’une construction tout à fait unique, car c’est un bateau tellement sophistiqué. Mais il est vraiment encourageant que pour un certain nombre de nos constructeurs de bateaux débutants et débutants, leur première construction repose sur un bateau qui est à la pointe de la complexité en termes de construction, de conception et de performances. ”

Le chef de la conception chez Emirates Team New Zealand, Dan Bernasconi, a joué un rôle central dans le développement de la règle de classe AC75, avant d’attirer l’attention de son équipe de designers sur le design spécifique du bateau Emirates Team New Zealand.

«La conception et la construction de l’AC75 comportent une quantité considérable d’innovations – plus que dans l’AC50 aux Bermudes», a déclaré Bernasconi. «L’AC75 est un concept totalement nouveau qui a présenté de nombreux défis dans de nombreux domaines – mais c’est précisément pour cela que la règle a été conçue – pour pousser le développement à l’extrême. Nous n’avons été conservateurs dans aucun aspect de notre conception; il ne faudra pas longtemps pour que nous devions nous engager dans la conception de notre deuxième bateau avec lequel nous courrerons la Coupe de l’America 2021. Nous devons donc tester autant de nos idées que possible sur ce bateau que nous lançons aujourd’hui. ”

Contrairement aux autres principaux challengers, Emirates Team New Zealand a concentré son développement sur son premier bateau entièrement avec son simulateur interne, au lieu de construire un bateau d’essai à plus petite échelle pour valider les concepts sur l’eau. Ainsi, une fois que l’AC75 aura pris son envol pour la première fois, ce sera la première fois que l’équipe naviguera collectivement depuis sa victoire à l’America’s Cup le 26 juin 2017.

“Ce sera sans doute stressant la première fois que nous naviguerons, mais je suis sûr que ce sera le cas pour toutes les équipes”, a déclaré Glenn Ashby.

«Les AC75 sont de gros bateaux puissants et rapides, mais d’après notre compréhension des simulations, ils sont intrinsèquement plus sûr pour naviguer que ceux sur lequel nous avons navigué au cours des deux dernières America’s Cup. Comme pour tout nouveau bateau, il s’agit de le faire lentement, d’apprendre à naviguer dessus de manière plus efficace, de pousser le développement des conceptions, puis de consacrer des heures à se préparer pour la course pour l’ACWS Sardinia en avril 2020. ”

Emirates Team New Zealand va maintenant se concentrer sur une période d’essais intense sur le golfe de Hauraki à Auckland au printemps et en été, avec l’avantage de se développer et de s’entraîner sur l’aire de compétition du match de l’America’s Cup, qui aura lieu en mars 2021.

Grant Dalton, PDG d’Emirates Team New Zealand, a conclu en ces termes: «Je tiens à remercier chaque membre de l’équipe pour le travail acharné qu’ils ont accompli pour nous mener aujourd’hui. Un merci tout particulier à tous nos sponsors et partenaires pour tout le soutien précieux qu’ils ont apporté jusqu’à présent et pour tout ce qu’ils continueront de faire pendant notre voyage vers le match de l’America’s Cup en 2021.

C’est une période passionnante, mais les choses vont bientôt aller bien plus loin maintenant. ”

A propos du nom:

Le nom Te Aihe (dauphin) est basé sur le whakatauki (proverbe):
«Mâ te Aihe e tuitui ai nè te ngaru moana, mâ te Rangatira e tuitui nue te tangata».
“Quand le dauphin sème dans les mers, un dirigeant coud des gens entre eux”.

Le tout dans les chiffres
23 : la longueur en mètres du nouveau bateau
26.5 : la hauteur en mètres du mât depuis le pont
11 : l’équipage à bord
6.5 : le poids en tonnes du bateau
5 : la largeur maximale du bateau et la Le tirant d’eau maximum
4 de foils : l’envergure des foils en mètres
65 : le nombre de personnes travaillant à la conception et à la construction du bateau. 30 designers et 35 constructeurs de bateaux ont consacré des heures à la conception et à la construction de «Te Aihe».
100 000+ : nombre d’heures-homme nécessaires à la conception et à la construction du bateau.
2021 : la 36ème America’s Cup aura lieu du 6 au 21 mars 2021
1851: l’année de la naissance de l’America’s Cup
3 : Times New Zealand a remporté

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