mercredi 3 décembre 2025
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Transat Jacques Vabre. L’Imoca de Clément Giraud a pris feu dans le port du Havre

Incendie Imoca Fortil Clement Giraud @ B. Gergaud

C’est hier soir, lundi à 20h10 qu’un feu s’est déclaré à l’intérieur de l’IMOCA Fortil qui était à quai au Havre. Une épaisse fumée blanche a d’abord été aperçue, s’échappant par la porte du cockpit. Les pompiers sont rapidement arrivés sur les lieux pour maîtriser le feu qui s’était déclaré à l’intérieur. Il n’y a eu aucun blessé. L’IMOCA Fortil de Clément Giraud et Rémi Beauvais était amarré au ponton, dans le bassin Paul Vatine au Havre, pour prendre dimanche le départ de la Transat Jacques Vabre.

Devant l’étendue des dégâts, les deux marins avec leur partenaire ont du renoncer à prendre le départ de la course dimanche. Quelle tristesse pour Clément Giraud qui avait fait une belle préparation pour cette course. Découvrez son portrait que nous avions fait dans le Course Au Large n°86. > Portrait de Clément Giraud <


Clément Giraud : ” Il était 20 h 10 ce soir au Havre quand le feu s’est déclaré à l’intérieur de l’Imoca Fortil. A cette heure, on ne connait pas encore l’origine du sinistre. Personne n’est blessé. Le mât n’est pas tombé. Toutes les équipes autour du bateau ont été très réactives. Les skippers et les teams ont été au top ! Maintenant, nous allons déplacer le bateau dans un autre bassin et sécuriser le mât pour la nuit. La cloison intérieure, associée à l’outrigger tribord (tangon perpendiculaire au bateau), s’est déformée. Le roof du cockpit s’est légèrement enfoncé à tribord sous l’effet de la chaleur. Nous allons donc soulager cet outrigger en donnant de la gîte au bateau, pour sécuriser le mât. Puis demain, nous démâterons et ferons un diagnostic avec un expert. Merci à tous pour vos encouragements. Nous vous tiendrons informés demain ».

 

A cinq jours du départ, et malgré une multitude d’équipes qui ont spontanément offert leurs services, la décision de ne pas partir a été prise ce matin.

Clément Giraud «  Nous ne pouvons pas partir sur une transat aussi longue et difficile. Nous nous sommes trop investis dans ce bateau pour prendre le risque d’aggraver la situation, en mer. Et si la Transat Jacques Vabre était enthousiasmante, nous nous projetons déjà, avec notre partenaire Fortil, vers 2020. Nous aurons une Transat en solitaire au mois de mai puis une Transat retour et enfin, le Vendée Globe. Nous allons réparer et naviguer dès le début de l’année. Toute notre équipe est déjà mobilisée. Il faut que l’humain soit plus fort que le matériel ».

Olivier Remini, dirigeant fondateur de Fortil : «  Un sentiment d’injustice et de tristesse nous envahit ce matin, car la voile ne se résume pas seulement à la course, c’est aussi beaucoup de préparation. Clément et toute son équipe ont énormément travaillé sur le bateau en donnant le meilleur d’eux-mêmes pendant des mois. Ce projet collaboratif hors norme ne s’arrête pas avec cet incident. Le projet continue. Cette étape nous rendra plus fort et nous restons tous à bord avec Clément. Le chemin est plus important que le résultat ».

 

 

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Transat Jacques Vabre Normandie. Tous à quai avant le grand départ !

LE HAVRE, FRANCE - OCTOBER 19: Skippers compete in the e-sailing competition during pre-start of the Transat Jacques Vabre 2019, duo sailing race from Le Havre, France, to Salvador de Bahia, Brazil, on October 19, 2019 in Le Havre, France. (Photo by Jean-Marie Liot/Alea)

Tous les bateaux engagés dans cette 14e Transat Jacques Vabre ont rejoint Le Havre et pour plusieurs d’entre eux après avoir effectué un convoyage musclé. De quoi bien se préparer avant le départ qui sera donné dimanche prochain à 13h15.
Le bassin Paul Vatine affiche presque complet (seul le Class40 Banque Du Léman est manquant) ce vendredi après-midi. Le village a officiellement ouvert ses portes à 14h laissant plus de 300 enfants des écoles du Havre et un public enthousiaste déambuler sur les quais à la rencontre des bateaux, des skippers et des équipes techniques. La fête peut commencer…

Avec le dernier sas de 14h, on comptait le long des quais de La Réunion, des Antilles et de la Martinique, 59 bateaux précisément. Il manque à l’appel le Class40 Banque du Léman (Simon Koster/Valentin Gautier) en retard pour cause d’avarie pendant la phase de qualification. Les Suisses ont obtenu une dérogation de la direction de course.

Déjà des histoires de mer…
Les conditions météo se sont montrées musclées et pluvieuses pour les équipages en convoyage jusqu’au Havre. Une entrée en matière automnale qui donne le ton avant le départ de la Route du café réputée pour son début de course souvent tempétueux. Arkea – Paprec (Sébastien Simon/Vincent Riou) déplore la casse de son foil bâbord survenue hier soir à l’approche du Havre. Malgré cette avarie, pas question pour les skippers et l’équipe technique de ne pas être sur la ligne de départ dimanche 20 octobre à 13h15.
Le défi était de taille pour Kito de Pavant et Achille Nebout qui avaient vu le mât de leur Class40 Made in Midi se briser net fin septembre lors du test de stabilité. Les Méditerranéens ont loué en toute dernière minute le bateau de Jean Galfione et vont devoir encore peaufiner leur monture durant ces 9 jours au Havre. Ils sont présents au Havre, le défi est d’ores et déjà relevé !
A voir au cœur du bassin Paul Vatine : le premier Class40 construit en 2004 sur plan Pierre Rolland, le n°1, qui participe à la course sous le nom de Terre Exotique. Sur la route retour, l’équipage ramènera du poivre du Brésil jusqu’en Bretagne.

Des skippers parés à braver l’Atlantique en duo
120 équipages répartis sur 3 classes (Imoca, Mulit50 et Class40) ont donc bûché, navigué, navigué encore pour être fin prêts dimanche prochain. Il y a parmi eux Marc Guillemot qui signe cette année sa 11e participation, cette fois en Class40 (avec William Mathelin-Moreaux sur Beijaflore) : « C’est magique de repartir sur la Route du Café. Je vois que le niveau est monté d’un cran depuis ma première participation en 1995, les skippers sont plus préparés et ne parlons pas des bateaux qui ont tellement gagné en vitesse… et en inconfort aussi ! La course au large est devenue de la régate pure, il n’y a plus de place pour l’à peu-près ». Entre les tous nouveaux Imoca à foils (Charal, Hugo Boss, Arkea-Paprec, Apivia, Advens for Cybersecurity), les Class40 derniers-cris (Banque du Léman, Beijaflore, Crédit Mutuel, Lamotte-Module Création, Leyton…), les Multi50 optimisés, et la flotte d’une grande homogénéité, il y a du beau monde et de superbes bateaux à voir au Havre.

Quelques chiffres à retenir
-120 skippers
– 60 bateaux : 27 Class40, 3 Multi50 et 30 Imoca
– 1 équipage 100% féminin, 9 équipages mixtes
– Benjamin de la course : Basile Bourgnon, 17 ans et 5 mois (Class40 Edenred)
– Doyen de la course : Halvard Mabire, 62 ans (Imoca Campagne de France)
– Le plus de participations : 11 pour Marc Guillemot (Class40 Beijaflore), 10 pour Kito de Pavant (Class40 Made in Midi)…

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Rolex Middle Sea Race. Départ de la course dans du vent léger !

Le départ de la 40e édition de la Rolex Middle Sea Race a été donné ce samedi dans des conditions très légères qui contrastaient avec celles de l’année dernière beaucoup plus venteuses. Le spectacle étaient cependant au rendez-vous à Grand Harbour avec le traditionnel coup de canon pour chacune des 7 classes qui ont pris le départ tour à tour toutes les 10 minutes devant de nombreux spectateurs. 5 multicoques étaient les premiers à s’élancer dans un filet d’air suivis des catégories les plus petites jusqu’au plus grandes avec Rambler et les 2 VOR70, dont l’ex-Mapfre.

Vers 17 h, la flotte progressait lentement avec un vent de 8 nds en direction de Capo Passero et de l’extrême sud de la Sicile. Sur l’eau, le trimaran italien, Ad Maiora avait une légère avance sur le monocoque, Rambler (USA), suivi du catamaran Blackwater (34 pieds). A noter le passage laborieux de la première marque à 1 milles de la sortie du port qui voyait plusieurs bateaux bloqués à la bouée les spis emmêlés.

IRC 1
Aragon est en tête de Wild Joe avec le Baltic 78 Lupa of the Sea (ITA) de Fabio Cannavale en troisième position.

IRC 2
Arobas² mène Black Pearl avec le Cookson 50 Kuka 3 de Franco Niggeler en troisième position, juste devant Sistership, Riff Raff de Brian McMaster.

IRC 3
PrimaVista-Lauria mène Artie III avec le Corum – Daguet2 (FRA) de Frederic Puzin, suivi du pilote océanique Seb Josse, en troisième position.

IRC 4
BeWild mène d’Albator et Xp 44 Xtra Staerk (FIN) d’Arto Linnervuo en troisième

IRC 5
Courrier Recommandé mène le premier 40 Mon Ile (ITA) de Gianrocco Catalano avec le J / 111 Blur de Peter Gustafsson en troisième

IRC 6
JPK 10,80 Bogatyr d’Igor Rytov (RUS) mène de la J Leonardo Petti / 109 Chestress (ITA) avec JYS Jan en troisième.

Bogatyr, l’ IRC Double Handed, mène Comet 45 Libertine (ITA) de Marco Paolucci à la deuxième place et Bellino (GBR) de Rob Craigie à la troisième place.

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Erwan Le Draoulec est le skipper Macif 2020

Pierre Quiroga et Yoann Richomme, a bord du Figaro Beneteau 3 Macif 2 - Saison 2019 - 1ere navigation a Port La Foret le 07/02/2019 @ Alexis Courcoux / Macif

Après une semaine de sélection, c’est Erwan Le Draoulec qui a été choisi pour être le nouveau skipper Macif aux côtés de Pierre Quiroga. Une place enviée par les talents qui s’y sont succédés depuis 10 ans que la sélection existe.

Selection Skipper Macif 2020 Erwan Le Draoulec – Port La Foret le 16/10/2019

La filière Skipper Macif est un programme d’accompagnement unique : tout est mis en œuvre pour créer un environnement favorable à la réussite des marins. Le skipper, lui, n’a qu’un seul objectif : se réaliser sportivement, apprendre, toujours et encore et progresser. Les pré-selectionnés, Erwan Le Draoulec, Achille Nebout et Gaston Morvan ont donc eu une semaine pour convaincre, montrer ce qu’ils savent faire, donner le meilleur d’eux même : sport, préparation météo, navigation, analyse de la course, entretien individuel… une semaine intense et déjà riche d’enseignements pour chacun d’entre eux.

Le jury, composé de Jean-Bernard Le Boucher (Président du Jury Skipper Macif et Directeur des Activités Mer du groupe Macif), Christian Le Pape (Directeur du Pôle Finistère Course au Large), Jacques Cathelineau (Directeur Technique National de la Fédération Française de Voile), François Gabart (Skipper du trimaran MACIF), Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019) et Bertrand Delignon (Directeur métier IARD du groupe Macif), a fait son choix et désigné Erwan Le Draoulec comme skipper Macif 2020.

Jean Bernard Le Boucher, Président du Jury Skipper Macif et Directeur des Activités Mer du groupe Macif : « Nous avions 3 candidats dont le niveau était assez homogène. Mais Erwan a su faire la différence. D’abord parce qu’il nous a déjà démontré ce dont il était capable en course au large et il a une réelle expérience de chef de projet. Il a aussi pour lui la jeunnesse et une envie de réussir assez incroyable ! La Macif est fière de lui donner les moyens d’exprimer tout son talent. Je compte également sur lui pour faire rayonner les valeurs du Groupe, former une belle équipe avec Pierre et qu’ils puissent s’accomplir pleinement à nos côtés. »
Erwan Le Draoulec, Skipper Macif 2020 : « La semaine a été assez forte. Mon profil différent des autres candidats m’apparaissait plutôt comme un atout, une carte que j’ai choisi de jouer à fond. Je me suis bien préparé à cette semaine de sélection. Je suis arrivé prêt avec énormément d’envie, celle de tout donner et de n’avoir aucun regret. Je suis content de ce que j’ai montré. C’est une belle victoire. Rejoindre la sélection Skipper Macif va changer ma vie, me permettre d’atteindre les objectifs que je me fixe réellement sur le plan sportif. C’est aussi génial de travailler avec Pierre . Nous avons des profils complètement différents, on a tout à apprendre l’un de l’autre, et on s’entend déjà très bien. J’avoue avoir été ému à l’annonce du résultat. C’est une opportunité énorme ; à moi maintenant d’être à la hauteur du programme Skipper Macif ! »

Pierre Quiroga, Skipper Macif 2019 : « Le niveau des 4 candidats de la sélection Skipper Macif 2020 a été à la fois relevé et assez serré. Erwan m’a convaincu par sa prestation sur le grand oral qui clôture une semaine que je sais, pour l’avoir vécue il y a un an, difficile aussi bien physiquement que mentalement. Je suis très heureux de faire équipe avec Erwan l’année prochaine. On va faire je pense une très belle saison, à commencer par la transat AG2R La Mondiale qui va arriver assez rapidement. On va travailler ensemble pour devenir une équipe performante.

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Rolex Middle Sea Race. 115 bateaux pour la 40e édition

Start 2018 Rolex Middle Sea Race, Valletta, Malta

Malte se prépare pour le départ de la Rolex Middle Sea Race. Un rendez-vous incontournable pour les bateaux de la Méditerranée qui viennent chercher ici les sensations d’une course unique, intense dont les conditions météos sont tout aussi variées que les paysages. 115 bateaux seront au départ cette année de cette course organisée par le Malta Yacht Club. « La flotte est constituée d’un mélange traditionnel d’équipages professionnels et corinthiens, certains expérimentant la course pour la première fois, d’autres revenant pour faire un meilleur résultat ou tout simplement pour profiter de l’aventure.” déclarait le commodore Godwin Zammit.

Bien que la flotte de 2019 soit légèrement inférieure au record des 130 bateaux de l’an dernier, le niveau de la course reste relevé. On y retrouve quelques français comme Albator skippé par Frantz Philippe, Arobas 2 skippé par Gérard Logel, Corum Daguet2 avec Frederic Puzin, Desperado un Sun Fast 3200 de JC Cascailh, Eurovoiles, le Sun Fast 3300 de Mallaret, Jeanne le JPK 10.30 de Laurent Camprubi, l’ange de Milon de Jacques Pelettier ou encore le Teasing Machine d’Erik de Turckeim pour ne citer qu’eux.

Quelque 23 nations participeront à la course, selon le Commodore Zammit, venant d’aussi loin que l’Australie et l’Argentine. L’Italie est le plus représenté avec 22 bateaux allant de l’ORMA 60 Ad Maiora, skippé par Bruno Cardile, à l’Akilaria 950 de Francesco Conforto. La présence britannique est également forte, avec Sunrise, le JPK 1180 de Thomas Kneen, le Sun Fast 3600 Black Sheep de Trevor Middleton et le Dazcat 1495 Apollo de Nigel Passmore, parmi ceux à surveiller.

Le départ sera donné samedi à 11h00 CEST de Grand Harbour dans des conditions qui s’annoncent pour l’instant assez légères. 

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Avarie de foil bâbord pour ARKEA PAPREC

La voile est un sport mécanique mais c’est difficile d’accepter une casse en convoyage à 1h du but. Hier Sébastien Simon à 21h15 , alors qu’il convoyait son bateau avec son équipe vers Le Havre, a prévenu le team à terre que le foil babord venait de casser. L’avarie est survenue alors que le convoyage depuis Port-La-Forêt touchait à sa fin, à 1 heure environ du Havre. ARKEA PAPREC évoluait dans des conditions maniables sur mer plate. Le bateau naviguait à 25 noeuds au moment de l’avarie. Le foil bâbord s’est cassé au bord de la coque. L’équipe met tout en oeuvre pour établir un diagnostic précis au plus vite. Sébastien Simon reste dans l’objectif de cette Transat Jacques Vabre : « cela ne remet pas en question notre participation. Nous serons sur la ligne de départ de la Transat Jacques Vabre. »

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Mini-Transat. Ambrogio Beccaria premier en Série

Ambrogio Beccaria à bord de Geomag (943), le premier bateau de Série, @ C. Breschi

Ambrogio Beccaria à bord de Geomag (943) s’est imposé sur cette première étape en bateau de Série avec son Pogo 3 et termine 4e de l’étape. Il a franchi la ligne d’arrivée de la première étape de la Mini-Transat La Boulangère ce lundi, à 6 h 30 min 07 sec (heure française) à Las Palmas de Gran Canaria. Son temps de course est de 8 j 19 h 52 min 07s. Sa vitesse moyenne sur le parcours théorique de 1 350 milles depuis La Rochelle est de 6,32 nœuds.
Son Pogo 3 devance

Je suis très content. Je ne pensais pas être en tête. Je pensais avoir perdu. J’ai découvert à la fin que j’étais en tête. Je me disais, si je fais 3 c’est bien. L’étape a été très variée, très dure pour les nerfs. Dégolfer était très compliqué puis les conditions d’arrivée dans la pétole c’était dur. J’attends de voir à combien seront les suivants.

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Mini-Transat. Tanguy Bouroullec 3e en proto sur son Pogo Foiler

Tanguy Bouroullec à bord de Cerfrance @C. BReschi

Tanguy Bouroullec à bord de Cerfrance termine 3ème 26 minutes après le vainqueur. Le Pogo Foiler mis à l’eau tardivement a montré un beau potentiel. « Je suis très content d’être arrivé et de faire un podium ! Ce fut un très gros finish avec Axel et François. Il y a eu beaucoup de suspense sur la fin. Ce n’est pas passé pour moi mais l’écart n’est pas catastrophique. Ça fait 3-4 jours que j’essayais de remonter pour limiter la casse en temps car je savais que François avait de l’avance. J’ai pris du retard lorsque j’ai déchiré mon spi médium le long du Portugal. J’ai donc terminé l’étape sous-toilé. On arrive tous les trois ensemble à Las Palmas, Axel avait 7 milles de retard il y a quelques heures et il nous double juste à la fin, c’est assez fou ! Après François et Axel ont terminé en match race deux milles devant moi. Au final ça me fait 26 minutes de retard, donc ça va, je prends. Tout reste à faire dans la deuxième étape ! La sortie du golfe de Gascogne n’a pas été facile. On s’est pris deux fronts. Ensuite dans les alizés portugais la mer était vraiment violente. J’ai eu un peu de casse. Ce n’était pas facile. Pendant deux jours et demi c’était assez dur, il fallait réussir à réduire pour ne pas tout casser. Après le reste de la première étape a été assez paisible. Il fallait s’accrocher pour réussir à remonter sur François, mais les conditions étaient sympathiques. Un peu de vent et du soleil, parfait pour finir ! Je n’ai pas trop pu exploiter les foils. Je ne suis pas allé voler dans les alizés portugais, j’essayais plutôt de freiner pour ne pas casser. Mais bon ils ont quand même servi un peu, notamment pour essayer de revenir sur François, j’étais bien calé sur le foil et ça avançait bien. »

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Mini-Transat. François Jambou 2e : “Une étape difficile”

Francois Jambou 2e @C. Breschi

François Jambou à bord de Team BFR Marée Haute Jaune deuxième à 6 min 22 secondes après le vainqueur, Axel Tréhin: « J’ai trouvé cette étape difficile. La pétole est compliquée moralement. La descente le long du Portugal était musclée et il y avait vraiment moyen de tout casser. Le bateau faisait des bonds, je n’avais jamais vu ça. Les vagues étaient vraiment raides, j’avais l’impression que le bateau allait s’ouvrir à chaque fois. J’avais une belle avance, jusqu’à 40 milles. Quand je suis arrivé devant Gran Canaria il y avait 10 nœuds de vent, je ne voyais personne à l’AIS. Je pensais que j’avais course gagnée. Mais ça ne s’est pas du tout passé comme ça. Axel et Tanguy sont revenus par derrière avec la pression, je n’ai rien pu faire. Axel est arrivé à 8 nœuds et j’étais à 0. J’ai redémarré quand il était à côté de moi et je n’avais pas la bonne voile. C’est dur d’arriver 2e quand tu as mené cinq jours. Mais c’est aussi ça qui est beau dans la course au large, le fait qu’il y ait des rebondissements. ​​​​​C’est une régate, on a tous envie de gagner la manche. Mais je suis 2e et je ne vais pas faire le rabat-joie. J’ai été vaincu par un très bon marin. L’objectif de départ est atteint, je suis encore dans le coup. Nous sommes à égalité avec Axel et Tanguy. La victoire reste carrément jouable. J’ai la niaque pour la deuxième étape. »

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Mini-Transat. Belle victoire sur le fil d’Axel Tréhin

Victoire Axel Tréhin @C. Breshi

Le scénario final de cette première étape aura été incroyable avec 3 protos au coude à coude jusqu’à l’arrivée avec des conditions météos favorisant le suspens jusqu’à tard dans la nuit. C’est finalement, Axel Tréhin à bord de Project Rescue Ocean qui l’emporte en franchissant la ligne d’arrivée le premier ce lundi à 4h36 min 28 secondes (heure française) à Las Palmas de Gran Canaria après 8 jours 17 heures, 58 minutes de course à une vitesse moyenne de 6,37 nœuds.
Il était suivi 6 minutes plus tard par François Jambou à bord de Team BFR Marée Haute Jaune que l’on pensait voir gagner après avoir compté près de 30 milles d’avance 24 heures avant. Tanguy Bouroullec à bord de Cerfrance prend la troisème marche du podium en coupant la ligne d’arrivée à 5h02 (heure française).


Premières réactions d’Axel Tréhin : « Cette première étape a été très complète. Il y a eu du vent, moins de vent, du près, du portant, un poil de reaching… Il y a eu du placement de la stratégie et des moments où il fallait faire de la vitesse. Les conditions étaient compliquées et il y avait des coups à jouer. C’était hyper intéressant. On s’attendait à avoir du tout droit assez rapide après le cap Finisterre. Au final le jeu s’est ré-ouvert. Il fallait être polyvalent. Je commençais à me morfondre hier en voyant la nuit tomber. Je me disais que François (Jambou) et Tanguy (Bouroullec) étaient arrivés avant que le vent mollisse. Mais j’ai entendu causer à la VHF et compris qu’ils étaient collés l’un à côté de l’autre. Ça m’a fait un bien fou ! Je me suis calé à leur droite et le nouveau vent est justement venu de la droite. Je suis revenu avec de la pression, quasiment à égalité. Et au dernier moment il y a eu une grosse droite, un cadeau du ciel. Terminé bonsoir ! ​​​Les écarts sont très faibles avec François et Tanguy. On est à égalité, mais c’est moi qui ai gagné ! Ça fait du bien pour la suite. C’est mieux que la dernière fois, où j’avais fini 2e de la première étape. Maintenant place à la suite ! Je veux faire une belle deuxième étape pour finir le job. Personne ne se fera de cadeau, ce sera aussi une belle bagarre, je ne suis pas inquiet ! »

 

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