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Saint-Barth Cata Cup. 60 inscrits prêts à en découdre !

St Barth catacup
St Barth catacup

La 12e édition de la Saint-Barth Cata Cup approche. 60 duos sont inscrits pour s’affronter dans les eaux turquoises de St Barth en F18 du 20 au 24 novembre. Un grand nombre des meilleurs internationaux en Formule 18, des champions de voile légère, des amateurs éclairés, mais aussi quelques petits nouveaux séduits à leur tour par le format de la course y participent.

60 équipages parmi lesquels les plus grands spécialistes de la discipline tels que les Belges Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani, tenants du titre, ou encore le Grec Konstantinos Trigonis et les Argentins Cruz Gonzales Smith et Mariano Heuser, respectivement deuxième et troisièmes au dernier mondial de la classe cet été, mais également une multitude de profils différents. Sur le plan générationnel d’abord, puisque les 120 coureurs engagés cette année sont âgés de 19 à 68 ans, le benjamin de la bande étant l’Argentin Octavio Doberssan, et le doyen, l’Américain Ken Marshack. Ce dernier, l’une des figures du circuit Classe A dans son pays depuis de nombreuses années, fait partie de ceux qui ont choisi de naviguer en famille à Saint-Barth. Du 20 au 24 novembre, il sera, en effet, associé à son fils (Eric), tout comme Patrick Carro (William), côté français.

Eux n’ont pas un lien de filiation, mais un lien de parenté : les frères Boulogne, Emmanuel et Vincent. Fidèles parmi les fidèles de l’épreuve, les Nordistes espèrent bien titiller les meilleurs, comme l’an dernier. En plus de ceux-là, il y a ceux qui naviguent en couple, à l’image des Autrichiens Manfred Zeissel et Evelyne Haselsteiner, des Danois Jan Jensen et Penelope Wyon mais aussi des Français Paul Marette et Justine Lelieur ou encore Frédéric et Anne Boc-Ho.

Si ces derniers signent leur retour après trois ans d’absence, certains vont, en revanche, découvrir la St.Barth Cata Cup pour la toute première fois. C’est notamment le cas des Martiniquais Jonathan Suau et Mario Tassis, mais également des Saint-Barth Brice Molina et Yannis Delvas, ce dernier connaissant cependant parfaitement bien l’évènement pour l’avoir couvert en drone pour l’organisation ces dernières années.

Si l’on continue de décortiquer le plateau, force est de constater qu’une fois encore de très nombreux pays sont représentés. Treize au total : l’Argentine, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la Grèce, la Suède, la Suisse, l’Autriche, le Danemark, les Pays-Bas, le Maroc, les USA et la France. Si cette dernière est sans conteste la nation plus représentée (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barth compris), avec un total de 29 équipages, les Etats-Unis sont eux aussi présents en force, avec onze tandems engagés.

Peu connus en Europe, certains d’entre eux affichent cependant une grosse expérience en F18, mais aussi sur d’autres supports tels que le Classe A, le Flying Phantom, l’Extreme 40, le GC32, ou encore le M32. C’est notamment le cas de John Tomko qui sera associé à Jonathan Atwood, mais aussi de Tripp Burd (frère de Trevor, marin du team American Magic sur l’America’s Cup). Ce dernier régatera au côté de Charles Tomeo qui change donc d’équipier après trois éditions courues en double avec Dalton Tebo. Tebo, qui, pour sa part, sera de nouveau présent, mais avec Ian Ray cette fois. Bref, on l’aura compris, l’épreuve mélange des régatiers de tous les horizons. Des régatiers qui ont bien compris qu’à Saint-Barth, on fait rimer à la perfection régate de haut-niveau et convivialité.

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Brest Atlantiques. Sodebo perd une partie de son flotteur arrière tribord

Sodebo casse flotteur
Sodebo casse flotteur

Thomas Coville et Jean-Louis Nélias souhaitaient surtout ne pas casser. Malheureusement ils ont casser un safran suite à la collision avec un OFNI et se retrouvent aujourd’hui en plus avec un flotteur arrière abîmé. Le Cap n’est plus très loin, ils vont pouvoir réparer dans 2-3 jours.

Suite à l’avarie rencontrée sur le safran tribord, les dernières 36 heures ont été chargées à bord de Sodebo Ultim 3. Guidés par leur équipe à terre, Thomas Coville et Jean-Luc Nélias ont été bien occupés par le diagnostic et la sécurisation du bateau. Hier soir, après avoir assuré le gréement, ils ont perdu l’arrière du flotteur tribord. Cela n’entrave pas leur progression vers l’Afrique du Sud. Sodebo Ultim 3 se trouve actuellement à 880 milles de Cape Town où l’escale technique s’organise pour l’accueillir d’ici 48 heures.


https://www.youtube.com/watch?v=vKC7hrvIQAg

Suite au choc d’hier qui a conduit à la perte du safran, le flotteur fissuré s’est désolidarisé du bateau en fin de journée. Après de nouvelles investigations de Thomas et Jean-Luc, la cassure semble nette. De nombreuses heures de travail ont été nécessaires pour garantir la bonne marche du bateau et limiter des dégradations supplémentaires. A la cellule routage, Thierry Douillard tient à souligner, « l’incroyable sens marin de Thomas et Jean Luc, qui savent à tout moment passer d’un mode compétition pur, à celui très pragmatique de la raison et du sang froid pour gérer des situations difficiles, et ce malgré la fatigue et la déception ».

En Afrique du Sud, l’escale se prépare. Le matériel est parti hier, et trois membres du team seront sur place dès ce soir : François Duguet, le boat captain, Frédéric Gastinel, le responsable mécanique/hydraulique/accastillage et Patrice Richardot, technicien composite. Les contacts avec des acteurs locaux ont déjà été établis pour répondre aux éventuels besoins matériels et humains. Une autre partie de l’équipe arrivera à Cape Town mercredi et pourra, à l’arrivée du bateau jeudi, dresser un bilan structurel et estimer le temps à passer sur les réparations. La décision sur la suite à donner pourra alors être prise.
L’engagement et la détermination des hommes sont intacts ; ils feront tout le nécessaire pour permettre au dernier né des Ultims et à son équipage de repartir au plus vite.

Mot du bord // Récit de Martin Keruzoré ce mardi 19 novembre
“Ces dernières 24 heures, par où commencer ?
Un fait, une suite de mésaventures, une corrélation d’évènement gérés par Thomas et Jean-Luc. Ces hommes-là ont passé la journée du 18 Novembre sur le pont, pour sécuriser la situation, éviter le suraccident. L’ambiance grand Sud était au rendez-vous, lumière grise, un ciel plombé sillonné d’une multitude d’oiseaux, 20 – 25 noeuds d’un vent froid venant clôturer la carte postale. Dans ces conditions, il a fallu jouer les équilibristes sur le flotteur sous le vent afin de détacher le safran pour éviter qu’il continue d’endommager le fond de coque. Une fois cette tâche accomplie après plusieurs minutes à faire du rodéo, nous voilà repartis mais très vite la partie arrière du flotteur se dégrade à vue d’œil, la mer venant s’engouffrer dans le trou ou logeait la tête de safran. Les deux marins du bord réagissent et pensent à sécuriser le gréement si un de ses points d’ancrage venait à être fragilisé par la suite. Le relais s’effectue rapidement avec la cellule de routage à terre et l’opération peut commencer. Pour ma part, je suis là, attentif et spectateur de cette scène, ce duo, même dans des situations comme celle-là, fait preuve d’un calme et d’un grand sens marin. Thomas doit à nouveau revêtir le baudrier pour monter dans le hauban et y passer une garde. La lumière s’assombrit, la fin de journée approche, le mât est entre de bonnes mains, un aparté terrestre vient égayer cette fin d’épisode avec le passage au vent de Cough Island, une île égarée aux falaises plongeantes dans l’Atlantique Sud et aux sommets perdus dans les nuages. Quelques minutes plus tard, Sodebo Ultim 3 se délaisse à nouveau d’une partie du flotteur arrière qui n’a pas supporté les assauts perpétuels de l’Océan. Ce matin, nous nous dirigeons toujours vers Cape Town à plus de 30 noeuds, la coque sous le vent volant en équilibre sur son foil. Bonne journée, Martin”

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Record du monde de vitesse à la voile. Le SP80 à l’assaut du record

SP80
SP80

Ils sont 3 jeunes ingénieurs de l’EPFL et n’ont qu’un objectif en tête depuis un an : être les plus rapides sur 500m et effacer la marque des 121km/h détenue par l’Australien Paul Larsen avec son bateau Vestas SailRocket 2. Pour y parvenir, ils comptent exploiter toute la puissance des ailes de kite actuelles avec leur projet SP80.

Détenu depuis 2012 par l’Australien Paul Larsen et son projet Vestas Sailrocket 2 avec ses 65,45 nœuds (121,1 km/h), SP80 entend frapper fort, visant les 80 nœuds. Pour se faire, le bateau, aux coques profilées, sera propulsé par une aile de kite. Des ailerons superventilants garantiront quant à eux la stabilité de l’ensemble. Dans les traces de l’Hydroptère développé à l’EPFL de 2006 à 2009, SP80 peut compter sur le soutien de l’école lausannoise ainsi que sur de nombreux professeurs précédemment embarqués dans les aventures de l’Hydroptère et d’Alinghi.
Projet à suivre sur www.sp80.ch


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Transat Jacques Vabre. Collision d’un Imoca avec une vedette passager

Benjamin Dutreux Imoca Water Family
Benjamin Dutreux Imoca Water Family

Le convoyage retour est retardé pour l’IMOCA Water Family suite à une collision provoquée par une vedette à passagers dans la marina de Salvador de Bahia. L’IMOCA Water Family de Benjamin Dutreux a été percuté, ce vendredi 15 novembre en fin de journée, par une vedette à passagers. Le bateau était amarré au ponton de la marina de Salvador de Bahia avec les autres bateaux de la flotte de la Transat Jacques Vabre. Arrivé le 12 novembre dernier en 19ème position, l’IMOCA Water Family était prêt à reprendre le large lorsque l’incident s’est produit, provoquant la perforation du flanc tribord. Une importante réparation étant nécessaire, Benjamin Dutreux a dû repousser son départ en convoyage, initialement prévu samedi 16 novembre, en direction des Sables d’Olonne.

« C’est un gros coup dur. Il faut, une fois de plus, surmonter les difficultés. On bénéficie de beaucoup de soutien de la part des autres équipes, s’exprimait Benjamin suite à l’incident.
Les experts sont venus faire une vérification complète du bateau. Ils ont certifié que la structure n’était pas touchée et qu’il n’y avait aucun risque à ramener le bateau en France par la mer. On prend le temps de réparer solidement avant de partir en convoyage d’ici quelques jours. J’ai hâte d’être à nouveau sur mon bateau et de m’entrainer en solitaire. »

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Nouveau radar B&G HALO20+

halo20+ B&G
halo20+ B&G

B&G lance son nouveau radar Halo20+. Une antenne radôme de 20 pouces ne pesant que 5.9kg, associée à une technologie radar primée

La série de radars B&G HALO primée comprend désormais un nouveau modèle, en plus du radar HALO24. Le nouveau radar de diamètre de 20 pouces, ne pèse que 5.9 kg et offre une excellente détection avec des performances inégalées à courte portée. Le modèle HALO20+ possède l’une des rotations les plus rapides du marché, la technologie VelocityTrack™, et un fonctionnement en mode double échelle.

HALO20+

La meilleure vue pour éviter les collisions
Le radar HALO20+ assure chaque seconde un balayage intégral à 360 degrés grâce à sa rotation innovante de 60 tr/min sur une distance pouvant atteindre 1,5 milles marins. Ces mises à jour ultrarapides offrent aux skippers une visibilité proche du temps réel à courte portée et sont donc idéales pour éviter les collisions avec les cibles qui se déplacent rapidement.

Visibilité de près et de loin avec un seul dôme compact
Le radar HALO20+ se compose d’une antenne à dôme compacte et permet une détection de haute qualité sur des distances courtes, moyennes et longues. Les marins peuvent surveiller simultanément deux échelles grâce au mode Double portée, qui permet de garder un œil sur les conditions météorologiques au loin tout en surveillant les risques de collision dans les environs.

Technologie Doppler VelocityTrack™ intégrée
La technologie VelocityTrack™ offre une visibilité instantanée qui permet de déterminer si des cibles s’approchent ou s’éloignent de votre bateau. Un système de code couleur à l’écran garantit une haute visibilité des cibles approchantes et estompe progressivement les cibles qui s’éloignent, ce qui permet de mieux situer le bateau dans son environnement et de réduire le risque de collision. Le radar HALO20+ vérifie automatiquement chaque cible à portée : nul besoin de sélectionner manuellement les cibles individuelles, et le nombre de cibles affichées simultanément à l’écran est illimité.

Prêt au bon moment
Le radar HALO20+ sort instantanément du mode veille à consommation réduite, ce qui vous permet de profiter de sa couverture de radar à haute vitesse quand et où vous le nécessitez. Même lorsque le radar HALO20+ est entièrement éteint, quelques secondes suffisent pour le démarrer, contrairement aux radars à impulsions classiques qui nécessitent plusieurs minutes.

Un radar simple d’utilisation
Les modes Harbour (Port), Offshore (Haute mer), Weather (Météo) et Custom (Personnalisé) permettent de régler les fonctions de traitement du signal avancé du radar HALO20+ pour garantir la bonne visibilité des cibles même dans les environnements les plus difficiles.

• Portée de 36 nm à partir d’un dôme compact de 20 pouces
• Technologie avancée de compression d’impulsion avec affinement du faisceau
• Fonctionnement double échelle simultané
• Fonctionnement ultra rapide à 60 tr/min sur des distances allant jusqu’à 1,5 nm
• Technologie Doppler VelocityTrack™ pour éviter les collisions
• Fonctionnement facile avec les modes Harbour (Port), Offshore (Haute mer), Weather (Météo) et Custom (Personnalisé)
• Fonction Suivi de cibles MARPA (jusqu’à 10 cibles, 20 pour une double portée)
• Prêt instantanément à partir du mode veille
• Faible consommation électrique

Pour plus d’informations sur le radar HALO20+, rendez-vous sur le site www.bandg.com/fr-FR/. Retrouvez-nous B&G au salon Nautic de Paris – Hall 2.1 – stand A11

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Mondial SB20. Moisson exceptionnelle de Trophées pour la France

Le Championnat du Monde SB20 s’est courru à Hyères 19 au 25 Octobre. Ce fut un beau championnat que les conditions météo rudes ont rendu particulièrement difficile à gérer. Etaient présents 65 équipages de 14 nations (Aus, Bel, Eua, Fin, Fra, Gbr, Ger, Ita, Ned, Por, Rus, Sin, Tur, Ukr).  Ce fut un championnat difficile au regard des conditions très instables de navigation. Huit courses seulement ont pu être courues en cinq jours sur les douze prévues. Le premier et cinquième jour il y a eu des brises légères de Sud puis de Nord de 5 à 7nds. Le second jour du vent d’Est fort 20 à 25nds puis le quatrième jour 12 à 14nds de Sud-ouest. Les courses du troisième jour ont dues être annulées du fait des vents d’Est de 40nds balayant la Méditerranée ce jour-là.

L’équipage de Robin Follin a été leader du championnat du premier au dernier jour, pourchassé à tour de rôle par les équipages Anglais, Russes ou Australiens qui se sont battus jusqu’au dernier jour pour accéder au podium. En remportant, indépendamment des conditions de navigation, 3 des 8 courses disputées Robin et son équipe ont marqué
fortement de leur empreinte ce championnat en affichant une belle maitrise et une grande maturité. L’avant-dernier jour aura été déterminant avec 4 courses disputées dans des conditions parfaites avec 12 à 14nds. Une journée survolée par l’équipage de Robin (1-1-4-2) qui leur a permis de faire le «break» sur leurs adversaires.
Gaby Skoceck, Lucas Chatonnier, Sandro Lacan et Cassandre Blandin terminent fort le championnat et accèdent à une belle 4ème place au classement final. Ils n’ont eu de cesse d’essayer de remonter après un début difficile et mouvementé.
Ils ont en plus subi une collision sévère de la part d’un équipage Italien lors de la seule course courue le second jour et qui a nécessité une mise en chantier du bateau pour réparation durant toute la nuit suivante.

Le programme « Jeunes talents SB20-FFVoile » a démarré à l’issue du championnat du Monde SB20 2013 qui s’était déroulé à Hyères.
Pour cette raison l’ensemble de la délégation avait à cœur de briller pour le Mondial 2019 au terme de 5 ans de programme Jeunes-SB20-FFVoile. Les équipages ont donné le meilleur d’eux-mêmes et les objectifs ont tous été atteints sur ce championnat.Ce fut un excellent championnat pour l’ensemble de la délégation Française avec les résultats et trophées suivants :
– Robin Follin (CN Ste Maxime), Gaulthier Germain (SR Antibes), Emeric Michel (SR Antibes) et Laurie Candela (YC Toulon) de la Ligue Sud PACA sont champions du Monde et remportent en plus le Trophée Jeunes U25
– Gaby Skoczek (SN Marseille), Lucas Chatonnier, Sandro Lacan (Marseille) et Cassandre Blandin terminent 4ème
– Paola Amar (SR Antibes), Lara Granier(SR Antibes), Hyppolite Machetti (SR Antibes) et Valentin Sipan sont 7ème au général et remportent le Trophée « Féminin/Mixte »
La France remporte la Nations Cup (Trophée par équipe) grâce aux performances des équipages de Robin, Gaby et Paola.
Les objectifs ont été atteints à 100% et ce fut une moisson exceptionnelle de Trophées pour la France grâce aux belles performances individuelles et collective des équipages.
C’est une première Mondiale sur cette Classe SB20 que d’avoir une Nation qui remporte les trois titres individuels ainsi que le titre par équipe.

Ce fut une nouvelle fois un grand plaisir pour moi d’encadrer cette délégation et de pouvoir partager avec ces athlètes de tels moments d’émotions…” Philippe MICHEL, Coach-Manager SB20-FFVoile

 

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Nautic Paris. 22 entreprises françaises à la finale du Concours d’innovation nautique

innovation
innovation

Elle seront 22 a tenté de gagner le grand concours de l’innovation organisé à Paris. Initié par le Salon Nautique de Paris et la Fédération des Industries Nautiques (FIN), le Concours d’innovation nautique est le reflet de l’extraordinaire dynamisme d’une filière qui n’a de cesse de créer et d’améliorer des produits ou services existants pour faire évoluer le nautisme que nous connaissons aujourd’hui.

Les 22 entreprises retenues dans le cadre de ce concours ouvert aux 18 régions de France et territoires ultramarins ont pour leitmotiv commun d’inventer ou de perfectionner les produits et les services en lien avec les activités nautiques en mer, en rivière ou sur lac.
La grande finale du Concours d’innovation nautique se déroulera le 14 décembre au Salon Nautique de Paris.

Ce concours d’innovation est déjà un succès ! En partenariat avec les référents régionaux, le Salon Nautique de Paris a reçu 64 projets provenant de toutes les régions de France et d’Outremer (DROM et COM).
Au terme d’un processus qui s’est déroulé depuis juillet dernier, et grâce au soutien de partenariat régionaux (retrouvez la liste ici), le comité de sélection a retenu 22 projets qui remplissent les critères suivants : faciliter l’accès à la pratique nautique, s’inscrire dans un processus entrepreneurial et participer à la transition écologique et solidaire. Ils seront présentés au Salon Nautique de Paris, du 7 au 15 décembre, sur l’Espace Innovations situé dans le Hall 1.

Les projets sont classés en 2 grandes catégories : Produits et Services
Qu’il s’agisse de « produits » ou de « services », les innovations présentées sont incrémentales, c’est-à-dire qu’elles marquent une continuité avec les produits ou services existants, ou en rupture, en offrant des caractéristiques radicalement nouvelles.

Quels sont les 22 projets sélectionnés ?
Catégorie Produits – innovation de rupture :
• BioBarrier® MarineMBR’ : Système de recyclage des eaux usées à bord, Région Occitanie
• Alternatives Énergie : Hydrogène, énergie alternative pour le transport de passagers, Région Nouvelle Aquitaine
• BSB Marine : OSCAR, aide à la navigation, détection des OFNI grâce à une vision artificielle, Région Bretagne
• Finsulate France : Blue innov, antifouling 100% respectueux de l’environnement, Région Pays de la Loire
• OTEC : Perche d’amarrage qui permet d’amener à hauteur de pont de bateau le point d’amarrage du mouillage, Région Pays de la Loire
• TEMO : Propulseur électroportatif nouvelle génération, Région Pays de la Loire
• IDO DATA : Dial, dispositif individuel d’alerte et de localisation, Région Auvergne Rhône-Alpes
• ADV TECH : Propulseur biomimétique à haut rendement, Région Nouvelle Aquitaine
• Incidences Sails, Fibre FIT®, fibre d’UHMWPE (Ultra high molecular weight polyethylene) utilisée dans les voiles de technologie filamentaire, Région Nouvelle Aquitaine

Catégorie Produits – Innovation incrémentale :
• ETM Marine : Bouée d’amarrage connectée pour la gestion dynamique des mouillages à flot et leur mutualisation, Région Nouvelle Aquitaine
• SARL Tahiti Manureva Explorer : Pirogue de loisir novatrice, Région Outremer
• TIWAL : Le Tiwal 2, voilier gonflable, Région Bretagne
• YUYO : Planches de surf éco-conçues imprimées en 3D, Région Occitanie
• Vincent Lebailly Yacht Design : Projet TIM, taud innovant et modulable, Région Normandie
• NAUTIX : Wishbone NX Slalom Elliptique en aluminium, Région Bretagne

Catégorie Services – Innovation de rupture :
• Ocean Skills : Première plateforme d’apprentissage en ligne dédiée à la navigation, Région Île-de-France
• Nauticspot : Solutions de ports connectés, Région Occitanie
• Wattson Elements : Falco, surveillance à distance de bateaux amarrés dans les ports de plaisance, Région Occitanie
• Seaflotech : Seaflotech Pod & Mooring, modules de mouillages hors port à usage collectif ou individuel, Région Sud

Catégorie Services – Innovation incrémentale:
• Blue Lines : Une seconde vie pour le néoprène, Région Bretagne
• Le Cargo Marketplace Nautique : Les enchères de bateaux, Région Bretgane
• Le Nautic Lib : Dispositif autonome de location de matériel nautique, Région Bretagne
La grande finale du Concours d’innovation nautique se déroulera sur le salon lors de la Journée « spéciale innovation », le samedi 14 décembre.
Pour départager les projets, un jury composé de Nicolas Hénard, Président de la Fédération Française de Voile (FFV), Denis Robin, secrétaire général de la Mer, Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster Maritime Français et de l’Ecole Nationale Supérieure Maritime et Bruno Belmont, au pôle développement produits du Groupe Bénéteau, délibérera lors de cette journée dédiée à l’innovation. La liste des membres du jury sera complétée dans les jours qui viennent.

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Corsica Med. La Mini Med s’agrandit

Mini Med Corsica Med
Mini Med Corsica Med Photo : Yohan brandt

Fort de l’expérience de la Mini Med – course en solitaire de catégorie B mise en place en partenariat avec la Classe Mini 6.50, qui a déjà connu deux éditions – les organisateurs ont souhaité élargir l’épreuve à toutes les catégories du Championnat UNCL IRC Méditerranée, sous l’égide de la FFV. Le lancement de la Corsica Med en remet donc au goût du jour une course au large au départ de Marseille, absente depuis plusieurs années des calendriers. Avec la complicité du Club Nautique de Macinaggio, le Cercle Nautique et Touristique du Lacydon – le CNTL – propose ainsi un nouveau rendez-vous de printemps pour les solos, doubles et équipages sur un magnifique parcours maritime mettant à l’honneur les rivages de la Métropole Aix-Marseille-Provence et ceux du parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate, avec la promesse d’une inoubliable étape insulaire. Un format avec une étape de plus de 250 milles au départ de Marseille qui pourrait également inspirer les futurs duos mixtes de la course au large olympique.

En mai, fait ce qu’il te plait
“C’est une constatation” explique Marc Sanjuan, responsable du Pôle Voile du CNTL et vice-président du club “Il n’y avait plus de course au large pour les habitables au départ de Marseille. Notre réflexion a démarré autour de la Mini Med, avec la volonté d’ouvrir aux autres catégories de solos et aux “équipages” au sens littéral du terme, c’est-à-dire à partir de deux équipiers en fait. Nous avions les paramètres structurels nécessaires à ce type de course – qualification, directeur de course, etc… il n’en fallait pas beaucoup plus pour nous faire franchir le pas” C’est là qu’entre en jeu le volet cap corsin du projet, en la personne de la vice-présidente de la ligue corse de voile, Isabelle Murzilli – Zaza sous son nom de guerre. Aussi connue et appréciée d’un côté de la grande mare que de l’autre, notamment pour avoir longtemps œuvré dans les Bouches-du-Rhône au sein du CDV13 (Comité Départemental de Voile) elle est aussi la responsable de la base nautique du Club de Macinaghju. Avec la municipalité de Rogliano Macinaggiu et la Collectivité de Corse, ils parlent d’une seule voix “Nous, on peut vous accueillir…” Une proposition qui vaut titre de convention : quand on est invité en Corse, on se tape dans la main et on y va. Être reçu au paradis ne se refuse pas. Cerise sur le gâteau, l’une des étapes, qui fait plus de 250 milles, (voir carte parcours) sera également qualificative pour les équipages visant la Transquadra dont le départ sera donné de Marseille le 14 juillet prochain.

Les mini à la manœuvre
De son côté, la Mini Med sera donc cette année partie intégrante de la Corsica Med dont elle reste le porte-drapeau. Lancée par le CNTL en 2018 en partenariat avec la Classe Mini 6.50 avec un plateau de 14 bateaux, réitérée en 2019 avec 16 unités, la course connaitra donc cette année sa troisième édition. Si le départ sera donné le même jour, le format – en solitaire – et le parcours – une boucle de 500 milles – seront donc distincts, même s’il a évidemment été prévu d’envoyer l’ensemble de la flotte en direction du Cap Corse. Cette compétition de catégorie B a toute sa place dans le processus de qualification de la Classe Mini pour les courses transatlantiques. Idéalement située entre les côtes italiennes et espagnoles, la ville de Marseille par l’intermédiaire du CNTL, joue ainsi une part active dans la dynamique du circuit Mini en Méditerranée, permettant notamment aux coureurs français de se mesurer avec un plateau très international. Comme toutes les épreuves au large de cette durée, c’est une vraie course longue et difficile, qui demande une bonne préparation. En y participant, parfois pour la première fois sur un format de cette longueur, les concurrents sont amenés à en apprendre beaucoup sur eux-mêmes et sur leurs bateaux, ce qui est le but du système de qualification de la Classe. Alors que les courses en Atlantique fonctionnent avec des listes d’attente, la Mini Med confirme qu’elle a toute sa place dans le calendrier.

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Mini-Transat. Amélie Grassi, le courage de repartir et d’arriver 9e en série

SERIE 944 / Amélie GRASSI

Amélie Grassi est arrivée au Marin en terminant 9e de l’étape en Série. Une belle performance après une escale technique qui l’a contrainte à partir bien après tout le monde. Elle aura passé ses dernières jours en mer dans un vent faible et ses dernières heures de course totalement empétolée. A quelques encablures de la ligne d’arrivée, tout sourire, elle lance aux bateaux venus l’accuillir et l’encourager : « Je pensais boire des Ti-Punch depuis 48 heures, à la place j’ai pu finir un autre bouquin ». Juste devant elle, se tient son compère, Paul Cloarec avec qui elle partage sa navigation depuis quelques jours. « Ne le laissez pas boire tout le rhum avant mon arrivée. » , s’exclame Amélie. La skipper d’Action Enfance finit par franchir la ligne d’arrivée de cette seconde étape en 9ème position au Marin. Elle qui était partie bonne dernière après un retour en escale technique à Las Palmas de Gran Canaria a fait une remontée spectaculaire, glanant peu à peu des places au classement. Elle termine 7ème au classement général.

« C’était un peu particulier comme étape. Quand je suis repartie des Canaries j’avais l’impression d’être passée à côté de la course parce que je faisais partie des coureurs qui venaient pour faire une performance de podium ou Top 5. Du coup quand je suis repartie, j’avais le sentiment que ma course était finie et qu’il allait falloir rejoindre la Martinique parce que c’est ce que j’avais envie de faire mais que ce n’était plus la course. C’était assez délicat, il a fallu que je trouve mon propre rythme parce que je n’avais plus mes copains de d’habitude. Je ne faisais pas la course car même si je doublais des bateaux, c’était des bateaux moins rapides que le mien, des skippers moins entrainés. Au final, j’ai fini par trouver un rythme et j’ai été plus tranquille que sur les autres courses. J’ai lu deux livres, j’ai écouté à bloc de musique, je n’ai pas beaucoup barré… Je me suis quand même forcée à rester exigeante en me disant “tu te concentres, tu fais du mieux que tu peux, tes trajectoires, tes réglages de voiles et puis on verra bien”. Petit à petit les places remontaient. J’essayais de ne pas y accorder trop d’intérêt pour me protéger car mentalement c’était trop dur d’être repartie si loin derrière. »

« Finir dans le Top 10, sportivement parlant ce n’est pas satisfaisant, mais dans la manière je suis vraiment satisfaite. Je pense que j’ai fait une super course et je suis trop contente d’avoir trouvé le courage de repartir. Je dois beaucoup à toute l’équipe technique qui m’attendait aux Canaries pour m’aider à réparer et repartir de plus belle. J’ai bien réussi à me remettre dedans et à faire cette course incroyable. J’ai vécu des trucs de dingue. »

« Je crois que je suis arrivé à la bonne heure pour avoir un bel accueil (rires). En début de soirée, ce n’est pas mal. Ca fait chaud au cœur de voir tant de monde, mes amis, mes partenaires, tous mes collègues de Mini qui attendent pour me foutre à l’eau. Il y a ma maman, qui a fait la Mini-Transat il y a 10 ans et puis mon papa, que je ne pensais pas voir ici, mon oncle… »

« Les émotions sont partagées. Je n’arrive pas à exploser de joie car j’ai un pincement au cœur, je suis déçue d’être passée à côté du côté sportif de la course. Mais je suis fière de ma course et très heureuse d’avoir terminé la Mini-Transat. Je ne pensais pas que je serais si heureuse en coupant la ligne. »

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Mini-Transat. Le podium final chamboulé

Podium Proto 2 ème étape

La deuxième étape de la Mini-Transat La Boulangère aura beaucoup redistribué les cartes au classement général de cette 22e édition. En proto, François Jambou fait coup double : en remportant le deuxième acte, il s’adjuge la victoire finale devant Axel Tréhin (vainqueur de la première étape). Après une décevante 11e place à Las Palmas, l’Allemand Morten Bogacki s’est parfaitement repris et a terminé 3e au Marin, et au général. En série, le sacre d’Ambrogio Beccaria n’a souffert d’aucune contestation. L’Italien devance deux skippers qui ont réalisé une très jolie deuxième étape : Nicolas d’Estais et Benjamin Ferré (qui lui aussi pointait en 11e position à l’issue de l’acte 1). Parmi les six marins qui décrochent le podium, quatre sont des récidivistes de la Mini-Transat La Boulangère et deux sont internationaux.

Proto : Jambou détrône Tréhin, Bogacki revenu de nulle part
A l’issue de la première étape entre La Rochelle et Las Palmas de Gran Canaria, trois marins se tenaient en moins d’une heure. Axel Tréhin (945) étaient aux commandes avec 6 petites minutes d’avance sur François Jambou (865) et 56 minutes sur Tanguy Bouroullec (969). Marie Gendron (930) et Fabio Muzzolini (716) complétaient le Top 5, devant Erwan Le Méné (800). A la 11e place, à près de 17 heures du premier, on trouvait l’Allemand Morten Bogacki, qui ne semblait alors pas vraiment constituer une menace pour le podium final… En remportant haut la main la deuxième étape devant Axel Tréhin, François Jambou a conquis la première position au général à son grand rival et ami. Restait alors une place à attribuer sur le podium. Tanguy Bouroullec et Erwan Le Méné semblaient les mieux placés mais ils ont été coiffés au poteau par… Morten Bogacki ! Le marin de 33 ans est la belle surprise de cette 22ème édition en proto. Il y a deux ans, un autre skipper allemand, Jorg Riechers, avait terminé sur le podium de la Mini-Transat La Boulangère sur ce même bateau (2e place).

Série : Beccaria intouchable, d’Estais et Ferré arrachent le podium

Vainqueur de la première étape, lauréat de la deuxième, Ambrogio Beccaria (943) a été épatant et a parfaitement assumé son statut de favori, et toute la pression qui va avec. L’un des faits marquants de cette 22e édition a été la capacité du marin italien à rivaliser avec les tous meilleurs protos. Ambrogio termine 3e au scratch, derrière François Jambou et Axel Tréhin, une performance tout à fait remarquable. Derrière, la lutte a été féroce pour conquérir les deux places restantes sur le podium de la deuxième étape, et au classement général. Avant le départ de Las Palmas de Gran Canaria, Félix De Navacelle (916) et Matthieu Vincent (947) occupaient les 2e et 3e places. Finalement, aucun des deux ne termine sur le podium au classement général. Après une 4e place dans la première étape, Nicolas d’Estais (905) a fait un superbe 2e sur le parcours menant en Martinique. Il termine à la même place au général. La surprise est venue de Benjamin Ferré (902) qui avait terminé 11e à Las Palmas, à plus de 6 heures du leader. A l’aise de bout en bout entre les Canaries et la Martinique, Benjamin a terminé 3e au Marin. Sa performance lui permet de faire un bon de géant au classement général et même d’arracher le podium.

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Le podium en proto :
1. François Jambou
2. Axel Tréhin
3. Morten Bogacki

Le podium en série :
1. Ambrogio Beccaria
2. Nicolas d’Estais
3. Benjamin Ferré

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