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Vendée Globe. Le sponsor titre de Clément Giraud se retire

Mauvaise nouvelle pour Clément Giraud. Son partenaire a pris la décision de se retirer du projet Vendée Globe dans lequel il était engagé depuis huit mois. Pour rappel, un incendie était survenu le 21 octobre à bord de son IMOCA alors que Clément s’apprêtait à prendre le départ de la Transat Jacques Vabre.

Clément Giraud : « Bien que terriblement déçu et peiné pour mon équipe et moi-même, je respecte la décision de mon partenaire titre. Nous avons fait de belles choses depuis l’acquisition du bateau, il y a huit mois. Deux courses en solitaires (les 900 Nautiques de Saint-Tropez, la Bermudes 1000 Race), le Grand Prix Guyader, 12.000 milles parcourus entre Toulon, Brest et Le Havre, des dizaines d’associations et d’écoles engagées à nos côtés, 400 personnes embarquées en navigation. Je ne suis pas l’armateur du bateau, je ne sais donc pas, à ce jour, si l’IMOCA n°83 est économiquement réparable ou pas ».

Parallèlement, la SAEM Vendée Globe (société organisatrice) a fait savoir à Clément que l’avis de course (art.8.1) ne l’autorisait pas à prendre le départ sur un bateau différent de celui sur lequel il était candidat. Or, les candidatures sont closes depuis le 1er novembre.

Clément Giraud : « Je vais continuer à m’entraîner en IMOCA sur les deux courses en solitaire du printemps prochain, The Transat CIC et la New-York Vendée, en louant un bateau et avec mon équipe nous allons chercher de nouveaux partenaires. A l’issue de ces deux courses, et si le nombre de partants est inférieur à 34, et vu le caractère exceptionnel de la situation, je me permettrai de solliciter la SAEM afin d’obtenir, si cela est possible, le droit de partir sur ce nouveau bateau. Rien n’entame ma détermination, je reste optimiste. Le Vendée Globe est une aventure, tant en mer qu’à terre ! Ce projet peut être une très belle opportunité pour une entreprise à qui je peux offrir un partenariat titre pour un budget raisonnable ».

Clément et son équipe écrivent actuellement la suite à donner au projet, en concertation avec leurs partenaires techniques. Le projet ENVOL « partager et transmettre » qui a fédéré un grand nombre d’associations, de partenaires et de soutiens est toujours d’actualité. De belles opportunités pourraient se présenter…

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Star Sailors League. Début de la Finale

Star Sailor League
Drawing its inspiration from tennis and its annual Masters, the SSL Board has launched in 2013 the SSL Finals which will be organised at the end of every year. This regatta has exceptional media coverage and brings together the 10 best sailors of the Ranking and about 15 VIP guest sailors.

La finale de la 7e Star Sailors League débute ce mardi à Nassau. Une édition qui s’annonce parmi la plus hétéroclite de toutes les SSL Finals disputées. Cette année encore l’excellence est au rendez-vous avec les concurrents venus d’horizons aussi divers que les Jeux Olympiques, la Coupe de l’America et la Volvo Ocean Ocean. Sans compter aussi avec de nombreux Champions du Monde en titre de Séries représentatives de la voile de haut niveau.

Les 23 équipages qui prennent par à cette 7e édition des SSL Finals, représentent 22 nations ! Bienvenue cette année à l’Espagne avec le septuple tour du mondiste Roberto Bermúdez de Castro, qui a aussi réalisé une campagne olympique en Star à l’occasion des Jeux d’Athènes en 2004. Il est présent à Nassau avec son compatriote Miguel Fernandez Vasco ; à l’Uruguay avec le Champion du Monde en titre de Snipe, Ricardo Fabini, vice-champion des Jeux Panaméricains, qui navigue avec l’Argentin Federico Calegari ; et à la Corée du Sud représentée par Jeemin Ha, trois participations aux Jeux Olympiques en Laser et triple champion des Jeux Asiatiques. Il est aidé ici par l’américain Mark Strube, l’un des meilleurs équipiers au monde de Star.

« Je n’ai entendu parler des SSL Finals seulement cette année, » avoue Ha. « Cela a l’air génial comme épreuve, mais je ne pensais jamais pouvoir y être invité. C’est une chance incroyable de régater contre des grands noms de la voile. Comparés au Laser, les techniques en Star sont très similaires, mais par contre la manière de barrer est très différente. Le support est plus imposant et lourd. L’inertie est donc plus grande. Je ne l’ai pas encore tout à fait en main… »

En termes d’âge, c’est à l’Américain Paul Cayard d’endosser cette année le rôle de doyen. Il retrouve à ses côtés Phil Trinter, son coéquipier de Star lors des Jeux d’Athènes 2004. Le vainqueur de la Louis Vuitton Cup et de la Volvo Ocean Race, lui-même Champion du Monde de Star en 1988, a fêté ses 60 ans cette année. Loin de raccrocher son ciré, il a terminé 4e du SSL Breeze Grand Slam disputé ce printemps à Riva del Garda et conclu quelques semaines plus tard le Championnat du Monde de Star à la 6e place. De nombreux régatiers issus, ou en devenir, de l’Olympisme vont s’aligner sur la ligne de départ de cette 7e édition des SSL Finals, comme le jeune anglais Lorenzo Chiavarini, 25 ans, épaulé par l’Allemand Kilian Weise ; le jeune Finlandais Oskari Muhonen qui aura pour équipier l’Ukrainien Vitalii Kushnir. Il fait partie du cercle très fermé des quatre uniques personnes à avoir remporté par deux fois la Finn Silver Cup, le Championnat du Monde de Finn des moins de 23 ans.

À noter aussi la présence parmi les Olympiens du Croate Tonci Stipanovic, Médaille de Bronze en Laser à Rio en 2016, qui navigue avec son compatriote Tudor Bilić, un Finniste réputé. Alors que les deux dernières éditions des SSL Finals ont été remportées par Paul Goodison, Champion Olympique de Laser, et Jorge Zarif, vainqueur de la Finn Gold Cup, Stipanovic pourrait être un prétendant sérieux à la victoire finale.

Très occupé par sa campagne olympique pour les Jeux de Tokyo, Jorge Zarif n’a pas pu se permettre de faire le déplacement à Nassau. Son coéquipier Pedro Trouche, vainqueur de l’édition 2018 des SSL Finals, défendra son titre au côté d’Hamish Pepper, Champion du Monde de Star 2006.

« Je suis très heureux de pouvoir revenir ici et de défendre mon titre, » raconte Trouche. « Naviguer avec Hamish est très différent. L’an passé nous avions beaucoup échangé tous les deux. Donc nous ne partons pas aujourd’hui d’une feuille blanche. Cette année il y a plus de jeunes et la liste des prétendants à la victoire est très imposante. Cela risque d’être encore plus difficile. À Nassau il est possible de naviguer dans des conditions très ventées. Le jeu est donc très ouvert. Je ne peux donc donner aucun pronostic ! »

Pepper fait partie de la dernière génération de Staristes qui a participé en Star aux Jeux de Londres en 2012. Cela inclut aussi le Suédois Médaillé d’Or Freddie Lööf, qui navigue ici avec son concurrent américain de l’époque, Brian Fatih, Médaillé d’Argent à Londres, Médaille d’Or à Pékin en 2008 ; l’Anglais Iain Percy qui revient cette année avec le Suédois Anders Ekström, Champion du Monde de Star en 2004 avec Lööf. Le Monde est petit ! Le Brésilien Bruno Prada, Médaille d’Argent à Londres, est de retour cette année comme équipier du Polonais Mateusz Kusznierewicz, 8e à Londres, tout juste couronné du titre de Champion du Monde de Star. À noter aussi la présence du Français Xavier Rohart, Président de la Star Sailors League, 9e à Londres, qui revient ici, comme chaque année, avec son équipier Pierre-Alexis Ponsot.

À la vue de ses dernières performances, Kusznierewicz est annoncé comme favori de l’épreuve, même si l’intéressé s’en défend. « Ce titre de Champion du Monde a été acquis il y a six mois et d’autres équipages se sont améliorés depuis. Nos attentes sont donc des plus normales. Les SSL Finals sont une épreuve très spéciale. C’est la seule où vous naviguez contre un florilège de Champions Olympiques, de Champions du Monde, de Champions Continentaux, de vainqueurs de la Volvo Ocean Race et de l’America’s Cup… Ce sont tous des amis de longue date. Il y a aussi les petits nouveaux qui sont les bienvenus. C’est impossible de dire qui va gagner. Il n’y a pas moins de dix équipages sur les vingt-trois qui peuvent prétendre à la victoire finale. »

Cette année trois Champions du Monde de Match Racing sont invités à concourir dans les eaux bahamiennes : Ian Williams, l’Anglais aux six couronnes mondiales, épaulé par son compatriote Steve Mitchell, Champion du Monde de Star en titre ; Taylor Canfield, le match racer venu des Îles Vierges Britanniques, qui navigue avec l’Américain Arnis Baltins, est Champion du Monde en titre de M32 ; et enfin le double Champion du Monde (2013 et 2017) en la présence de l’Australien Australien Torvar Mirsky, qui navigue ici avec l’Irlandais Robert O’Leary (frère de Peter O’Leary qui a concouru aux Jeux de Londres en 2012).
Les inscrits

Les participants
1 Paul Cayard USA Phil Trinter USA
2 Iain Percy GBR Anders Ekström SWE
3 Freddy Lööf SWE Brian Fatih USA
4 Mateusz Kusznierewicz POL Bruno Prada BRA
5 Tonci Stipanovic CRO Tudor Bilic CRO
6 Henrique Haddad BRA Henry Boening BRA
7 Taylor Canfield USA Arnis Baltins USA
8 Ian Williams GBR Steve Mitchell GBR
9 Jeemin Ha KOR Mark Strube USA
10 Lorenzo Chiavarini GBR Kilian Weise GER
11 Mark Holowesko BAH Christoph Burger SUI
12 Oskari Muhonen FIN Vitalii Kushnir UKR
13 Eric Doyle USA Payson Infelise USA
14 Torvar Mirsky AUS Robert O’Leary IRL
15 Xavier Rohart FRA Pierre-Alexis Ponsot FRA
16 Ricardo Fabini URU Federico Calegari ARG
17 Chuny Bermudez ESP Miguel Fernandez Vasco ESP
18 Bernardo Freitas POR Samuel Gonçalves BRA
19 Flavio Favini ITA Sergio Lambertenghi ITA
20 Hamish Pepper NZL Pedro Trouche BRA
21 Diego Negri ITA Frithjof Kleen GER
22 Eivind Melleby NOR Josh Revkin USA
23 George Szabo USA Edoardo Natucci ITA

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Trophée Jules Verne. Spindrift 2 départ pour une nouvelle tentative

Trophée Jules Verne
LA TRINITE-SUR-MER, FRANCE, DECEMBER 3rd 2019: Spindrift racing at the start of the Jules Verne Trophy.

La fenêtre est confirmée pour Yann Guichard et ses onze hommes d’équipage. Ils sont partis ce mardi à 11h30 de La Trinité/mer pour rallier la ligne du Trophée Jules Verne, au large du phare de Créac’h (Ouessant).

Spindrift 2 a franchi la ligne de départ du Trophée Jules Verne ce mardi 3 décembre à 20h 55′ 54″ TU (21H 55′ 54″ heure française) pour 21 600 milles autour du monde. Objectif : améliorer le record de 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes en arrivant le 13 janvier 2020 avant 20h 27′ 25″ TU.

Beaucoup d’émotions ce mardi matin sur les pontons de La Trinité/mer lorsque les proches des douze hommes de Spindrift 2 ont accompagné l’équipage parti pour quarante jours autour du monde. Sous un soleil radieux et par une petite brise de secteur Est, le trimaran noir et or a ensuite embouqué le chenal pour envoyer la toile et rallier d’ici six à sept heures la ligne de départ devant le phare de Créac’h (Ouessant). Un départ plutôt paisible donc et une entame dans le même tempo puisque le golfe de Gascogne s’annonce lisse comme le lac Léman pour les premières heures de cette troisième tentative.

Cinq jours et des poussières…

« C’est plutôt une bonne fenêtre météo pour atteindre l’équateur en un peu plus de cinq jours et l’Atlantique Sud semble s’améliorer au fil des heures : la première partie de ce tour du monde est donc bonne. Nous avons deux nouveaux safrans qui vont nous permettre d’améliorer encore les performances de Spindrift 2, mais les records sont de plus en plus difficiles à battre ! De toutes façons, c’est un voyage fabuleux et cela reste une aventure, humaine, technique, sportive. L’équipage est très motivé avec un noyau dur qui reste fidèle et cette fois, nous partons dans des conditions très tranquilles dans le golfe de Gascogne avant d’accélérer sensiblement après le cap Finisterre… » indiquait Yann Guichard avant le départ du ponton.

Spindrift 2 va donc s’élancer ce mardi 3 décembre vers 21h00 au Nord de Ouessant pour 21 600 milles de ce parcours semé de trois caps légendaires : Bonne-Espérance (au Sud du continent africain), Leeuwin (au Sud-Ouest de l’Australie), Horn (au Sud du continent américain). Une troisième tentative qui vise les 40j 23h 30’ 30’’ de ce record autour du monde.

« Il faut être persévérant sur ce Trophée Jules Verne ! Il faut d’abord un bon bateau bien préparé, une bonne alchimie dans l’équipage et bien sûr, une météo favorable. Et si les conditions s’annoncent très clémentes au départ, nous allons enchaîner avec une belle descente vers l’équateur. Et nous entrevoyons un passage au cap de Bonne-Espérance en douze jours, ce qui est un très bon chrono par rapport au temps de référence. » précise Erwan Israël (navigateur).

Bonne-Espérance en ligne de mire
« Je suis très content de ce départ plutôt paisible et convivial à La Trinité/mer : c’est une bonne nouvelle de s’élancer sur ce tour du monde que je n’ai jamais fait. Ce sera mon premier et c’est vraiment une grosse aventure ! Je ne connais pas les mers du Sud et tout l’hémisphère Sud… Nous allons vivre quatre saisons pendant ce Trophée Jules Verne : on part à l’automne, on entre dans l’Atlantique Sud au printemps, on termine les mers du Sud au début de l’été et on termine en Bretagne en plein hiver… » note le novice Grégory Gendron.

Ce tour du monde, passé en un quart de siècle de 79 jours (Commodore Explorer en 1993) à un peu plus de 40 jours (IDEC Sport en 2017), a la plupart du temps nécessité deux, voire trois tentatives avant d’être amélioré successivement par Peter Blake et Robin Knox-Johnston (Enza New Zealand en 1994), Olivier de Kersauson (Sport Élec en 1997), Bruno Peyron (Orange en 2002), Steve Fossett (Cheyenne en 2004), Bruno Peyron (Orange 2 en 2005), Franck Cammas (Groupama 3 en 2010), Loïck Peyron (Banque Populaire V en 2012)…

« Je ne suis pas le seul à avoir détenu le record, il y a aussi Xavier Revil à bord ! Et nous sommes six sur douze à avoir déjà bouclé le tour du monde en multicoque mais c’est un équipage cohérent, homogène, qui connaît bien le bateau qui a été optimisé au fil des ans. Spindrift 2 est désormais plus léger, donc plus aérien avec l’avantage de pouvoir régler la poussée avec les safrans, donc plus performant, plus nerveux. On tente une troisième fois, ce qui est un peu une habitude sur le Trophée Jules Verne car peu d’équipages l’ont accroché dès la première tentative ! » précise Thierry Chabagny (barreur-régleur).

L’équipage de Spindrift 2 a ainsi été très peu modifié puisque seuls Corentin Horeau et Grégory Gendron viennent étoffer le noyau dur qui avait déjà réalisé une tentative au début de l’année. Sous la houlette de Yann Guichard, le trimaran noir et or est donc paré à affronter les humeurs de Neptune pendant les quarante jours programmés sur ce tour du monde.

« Ce sera mon premier tour du monde quand nous arriverons à Brest, mon premier cap Leeuwin et mon premier cap Horn ! J’ai connu l’océan Indien mais cela s’est arrêté ensuite sur bris d’un safran… Les conditions de départ s’annoncent paisibles, ce qui donne une certaine douceur à ce démarrage. En plus, on part de la « maison », de La Trinité/mer, avec un temps correct à l’équateur et normalement, un bon chrono au cap de Bonne-Espérance. » conclut Erwan Le Roux (boat-captain).

ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2 :
Yann Guichard (skipper)
Erwan Israël (navigateur)
Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur)
Jackson Bouttell (barreur / numéro un)
Thierry Chabagny (barreur / régleur)
Grégory Gendron (barreur / régleur)
Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur)
Corentin Horeau (barreur / numéro un)
François Morvan (barreur / régleur)
Duncan Späth (barreur / régleur)
Erwan Le Roux (chef de quart / barreur-régleur)
Benjamin Schwartz (barreur / numéro un)

Jean-Yves Bernot (routeur à terre)

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Trophée Jules Verne. Départ mardi pour Spindrift 2

OUESSANT, FRANCE, JANUARY 16th 2019: Spindrift racing at the start of the Jules Verne Trophy.

Une fenêtre se présente mardi pour l’équipe de Yann Guichard qui devraient s’élancer dans la nuit de mardi à mercredi 4 décembre devant le phare de Créac’h (Ouessant) pour 21 600 milles (orthodromie = route directe retenue par le WSSRC, organisme international des records à la voile) avec un record à battre : 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes). Un temps que le trimaran noir et or peut accrocher au vu de ses performances antérieures et surtout de ses améliorations techniques puisque désormais, Spindrift 2 est doté d’un réglage des ailerons de safrans pour mieux sustenter le multicoque à grande vitesse.

Une troisième tentative
Par deux fois, Yann Guichard et son équipage avaient tenté ce record : en 2015 (47j 10h 59’) avec Dona Bertarelli devenue ainsi la femme la plus rapide autour du monde, et en 2018 (abandon sur bris de safran après l’archipel des Kerguelen). Une nouvelle fois, l’Atlantique Nord est plutôt favorable avec un passage de l’équateur en cinq jours environ.
« Nous allons partir de La Trinité/mer mardi matin pour passer la ligne de départ du Trophée Jules Verne devant Ouessant entre 18h00 mardi et 6h00 mercredi : à affiner en fonction des évolutions météorologiques. Les conditions sont assez bonnes avec un temps à l’équateur autour de cinq jours et pour une fois, on partirait avec une brise modérée de secteur Est dans le golfe de Gascogne puis nous bénéficierons d’alizés de Nord qui se renforceront le long du Portugal. Nous aurons quelques empannages à faire jusqu’à Madère avant d’effectuer notre « aile de mouette » pour piquer vers le pot au noir. » précise Yann Guichard.

Mais si la descente s’annonce favorable, le record autour du monde se joue pour beaucoup au passage du cap de Bonne-Espérance. Spindrift 2 est déjà détenteur du meilleur temps entre Ouessant et l’équateur lors de sa deuxième tentative début 2019 (4j 20h 07’), mais c’est l’enchaînement dans l’Atlantique Sud qui va déterminer sa capacité à améliorer le temps de référence au passage du cap de Bonne-Espérance pour entrer dans l’Indien avec de l’avance : Francis Joyon avait en effet réalisé une traversée extrêmement rapide de ce deuxième océan en 2017 (5j 21h 07’). Spindrift 2 doit donc tenir une moyenne de 23 nœuds environ jusqu’à l’Afrique du Sud pour aborder le tronçon suivant avec de la marge…

De l’enchaînement Nord-Sud
« Le pot au noir semble toujours plutôt favorable à l’Est comme lors de la Transat Jacques Vabre et Brest Atlantiques. Ce qui est bénéfique pour entrer dans l’hémisphère Sud : nous espérons passer le cap de Bonne-Espérance en moins de treize jours, ce qui nous permettrait d’être en avance sur le temps de Francis Joyon et ses hommes. Tout cela est un peu loin, mais d’ores et déjà, on voit que l’Atlantique Sud n’est pas fermé et que nous pourrions accrocher une dépression au large du Brésil pour arriver sur l’Afrique du Sud assez rapidement. » indique le skipper du trimaran noir et or.
Spindrift 2 est donc paré à cette nouvelle tentative avec un équipage qui reste réduit à douze hommes, dont deux nouveaux équipiers à bord : Grégory Gendron et Corentin Horeau. Les deux hommes connaissent déjà le bateau et sont très bien intégrés au groupe.
« Nous allons partir avec des conditions plus agréables que d’habitude, et dès le lendemain du départ, il fera nettement moins froid… C’est normalement une route assez classique mais plutôt rapide, jusqu’à l’équateur au moins ! » conclut Yann Guichard.

ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2 :
Yann Guichard (skipper)
Erwan Israël (navigateur)
Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur)
Jackson Bouttell (barreur / numéro un)
Thierry Chabagny (barreur / régleur)
Grégory Gendron (barreur / régleur)
Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur)
Corentin Horeau (barreur / numéro un)
François Morvan (barreur / régleur)
Duncan Späth (barreur / régleur)
Erwan Le Roux (chef de quart / barreur-régleur)
Benjamin Schwartz (barreur / numéro un)

Jean-Yves Bernot (routeur à terre)

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La Rolex Fastnet arrivera à Cherbourg en 2021 !

The Fastnet Rock is the iconic symbol of the Rolex Fastnet Race © Rolex/Kurt Arrigo

La nouvelle est de taille. Les Anglais débarqueront à Cherbourg en 2021. Ce mardi 26 novembre à Londres, le Royal Ocean Racing Club (RORC) a annoncé que l’arrivée des prochaines éditions de la mythique Rolex Fastnet Race (2021 et 2023) se déroulera en France ! L’occasion d’augmenter le nombre de participants à l’épreuve mythique.

Historiquement ancré à Plymouth en Angleterre depuis 1925, ce grand rendezvous estival de la course au large qui rassemble l’élite des skippers professionnels et les meilleurs amateurs change de cap et choisit désormais Cherbourg-en-Cotentin pour accueillir les concurrents. Ce nouveau parcours mènera les équipages vers l’un des grands ports de France, étroitement lié au nautisme, au transmanche et à l’épopée transatlantique.
La Ville de Cherbourg-en-Cotentin, la Communauté d’agglomération du Cotentin, le Conseil départemental de la Manche et la Région Normandie s’unissent pour célébrer dignement l’arrivée des 3 000 navigateurs de la Rolex Fastnet Race.
En 1925, sept bateaux participaient à la première édition du « Fastnet » qui a donné naissance au RORC, le Royal Ocean Racing Club. Aujourd’hui, la Fastnet Ocean Race réunit tous les deux ans plus de 370 équipages internationaux de 27 pays, et devient ainsi l’épreuve de course au large la plus courue au monde. En jetant l’ancre dans le port de Cherbourg-en-Cotentin, l’un des premiers ports de plaisance français en termes de visiteurs, l’organisateur souhaite insuffler une nouvelle dynamique à cet évènement majeur dans l’univers de la voile.

La prochaine Rolex Fastnet Race partira de Cowes sur l’Île de Wight, le dimanche 8 août 2021 pour une remise des prix le samedi 14 août à Cherbourg-en-Cotentin. Le parcours entre Cowes et Cherbourg via le célèbre Fastnet Rock est désormais de 695 milles nautiques (soit un peu moins de 1300 km).

Steven ANDERSON, Commodore du RORC :
« C’est une étape passionnante pour cette course emblématique et extrêmement populaire. L’arrivée de la course en France encouragera et assurera la croissance de l’événement de premier rang du Club et offrira une expérience de compétition encore plus riche. L’enthousiasme des Français pour la course au large est légendaire et la Ville de Cherbourg-enCotentin, la Communauté d’agglomération du Cotentin, le Conseil départemental de la Manche et la Région Normandie soutiennent pleinement cette initiative. La course a connu une croissance constante au cours des deux dernières décennies et de plus en plus de marins veulent y participer. Le nombre d’inscrits a été
plafonné ces dernières années. Cherbourg-en-Cotentin nous offre la possibilité de toucher un plus grand nombre de navigateurs grâce à une capacité d’amarrage supplémentaire et des installations de qualité. C’est une vraie opportunité qui va nous permettre d’attirer
davantage d’équipages sur cette mythique course »

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Vendée Globe. Armel Tripon présente son Imoca à étrave ronde

Imoca L'Occitane @Pierre Bouras

Le chantier nantais, Black Pepper Yachts, a dévoilé ce lundi l’Imoca L’Occitane, skippé par Armel Tripon et signé Sam Manuard. C’est désormais dans un peu moins d’an, qu’Armel prendra le départ du Vendée Globe à la barre de son nouvel IMOCA, foiler de dernière génération. Premier Vendée Globe pour Armel, Premier Imoca dessiné pour Sam Manuard, construit par Black Pepper Yachts, et sponsorisé par l’Occitane.

L’IMOCA « L’Occitane » est résolument différent de ses futurs concurrents. « Nous avons basé notre réflexion sur le principe d’efficience dans le cadre du Vendée Globe. Comment un homme seul dans un milieu hostile et en charge de sa propre sécurité peut-il exploiter au mieux le potentiel de son bateau ? Comment réussir à pousser le bateau tout au long du parcours et en particulier dans le Grand Sud ? C’est cette grille de lecture qui nous a amené à prendre ces choix. Nous voulons un bateau facile et homogène, qui préserve au mieux son skipper. La dernière Transat Jacques Vabre l’a encore démontré, ces nouveaux Imoca sont très rapides mais très exigeants à mener, et nombreux skippers considèrent qu’ils ne pourront pas tenir ces cadences de double en mode solo. » Sam Manuard.

Février 2018 : Démarrage des études
Septembre 2018 : Démarrage de la construction des moules
Février 2019 : Démarrage de la construction du bateau
Janvier 2020 : Mise à l’eau, soit 2 ans exactement après le démarrage du projet.

Entreprendre, Oser, Chercher, Innover : ce bateau se démarque sur plusieurs points, la carène de scow, la largeur modérée, les foils déportés, le pont flush deck, le cockpit reculé, la casquette à vision frontale, des poids reculés avec le cockpit et la zone de vie très en arrière.

• La carène de scow, grâce à son étrave spatulée permet de mieux passer la mer au portant lorsque le bateau rattrape les vagues. Moins de coups de frein dans les vagues permettent d’obtenir une meilleure vitesse moyenne, tout en réduisant le stress mécanique (pics d’efforts dans les plantés) et le stress humain.

• La largeur modérée permet de réduire les surfaces développées pont/coque pour réduire la masse du bateau. C’est aussi un facteur favorable pour optimiser la jauge IMOCA (AVS et test à 180°). Bien que la largeur soit contenue, les formes de coque sont puissantes, afin de garder de la stabilité en particulier lorsque le bateau évolue à faible vitesse lors des manœuvres d’empannages notamment.

• Les foils déportés de grandes dimensions permettent de générer du RM dynamique avec peu de trainée. On se rapproche du mode de fonctionnement d’un trimaran. Les foils déportés fonctionnent dans un flux propre, décalé du train de vague de la coque. Nos foils permettent aussi d’être relevés pour ne pas trainer dans l’eau dans le petit temps lorsqu’ils sont inutiles/néfastes, ainsi que dans le gros temps où le skipper peut vouloir naviguer en mode dégradé pour sa propre sécurité.

• Le pont flush deck convexe est minimaliste, une forme simple pour que l’eau ne soit pas piégée et puisse quitter au plus vite le pont, dans le but de rester léger en navigation. Cette forme pure permet de matosser les voiles aisément en les trainant.

• Le cockpit est de petite dimension pour avoir tout sous la main sans trop se déplacer. Il est placé au plus bas pour baisser le centre de gravité du cockpit et de tout son équipement. Il est en position reculée afin de dégager beaucoup d’espace à la fois sur le pont et à l’intérieur pour pouvoir matosser efficacement. Le matossage est un réglage de performance très effectif mais demande de gros efforts de la part du skipper.

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Marin de l’Année 2019. Les nommés sont…

La Fédération Française de Voile récompensera ses marins lors de la traditionnelle cérémonie du « Marin de l’Année », le samedi 7 décembre à 19h au Salon Nautique de Paris. Le Marin de l’Année sera désigné par un jury d’experts, présidé par Catherine Chabaud, ainsi que le public qui peut d’ores et déjà voter pour le marin qui a fait l’année 2019 !

Samedi 7 décembre au Nautic de Paris, seront ainsi dévoilés le successeur de Charles Caudrelier, Marin de l’Année 2018, mais aussi le lauréat du trophée Espoirs. Le jury, composé de la présidente Catherine Chabaud, de journalistes, de représentants d’institutions sportives et de sportifs, aura la lourde charge de choisir l’heureux ou l’heureuse élue. Un jury qui prendra en compte le vote du public (qui compte pour 2 voix) lors de ses délibérations.
Le public peut dès aujourd’hui et jusqu’au 5 décembre voter pour son Marin de l’Année favoris via le lien : http://marin2019.ffvoile.fr

Les nommés pour le titre du Marin de l’Année
• Camille Lecointre et Aloise Retornaz, 470 (dériveur double olympique) : Vainqueur Test Event – 3èmes du championnat du Monde et championnes d’Europe.
• Delphine Cousin, funboard (PWA) : Double Championne du Monde Foil et Slalom
• Damien Seguin, voile handisport : Champion du Monde 2.4Mr
• Nicolas Parlier, kiteboard : Champion du Monde et 2ème des World Beach Games
• Axel Mazella, kiteboard : Champion du Monde et Champion d’Europe
• Charlie Dalin et Yann Eliès, (IMOCA) : vainqueurs de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en IMOCA
• Pierre Mortefon, funboard (PWA) : Champion du Monde
• Vainqueurs de la Brest Atlantiques (Ultim)
Les nommés pour le Trophée Espoirs
• Jade Bruché : Championne du Monde de Techno 293, 3e au championnat d’Europe Techno 293
• Edouard Champault : Vice-champion d’Europe Paravoile (champion d’Europe Jeune), 4e du Championnat du Monde Paravoile
• Noah Chauvin et Aristide Girou : Champions du Monde 29er
• Ange Delerce et Timothée Rossi : Champions d’Europe Jeunes U17 en 420 et Vice-Champion du monde U17
• Robin Follin et Gaulthier Germain : Champions du Monde de SB20 et 2e du TourVoile
• Maëlle Guilbaud : 3e de la Coupe du Monde PWA Slalom
• Basile Jacquin : Champion du Monde IFCA Slalom, Vainqueur du classement Jeunes de la Coupe du Monde PWA Slalom
• Sofiane Karim : Champion d’Europe de Laser Radial U19
• Jeanne Larnicol : 3e du Championnat d’Europe d’Optimist
• Arthur Lhez : Champion du Monde U19 Formula Kite, vice-champion d’Europe U19 Formula Kite
• Héloïse Macquaert : 3e du Championnat du Monde Youth World Sailing RS:X et 3ème du Championnat d’Europe Jeunes RS:X
• Tristan Péron-Philippe : Vice-champion du Monde eSailing
• Titouan Petard et Manon Declef : Vice-Champions du Monde Youth World Sailing Nacra15
• Fabien Pianazza : Champion du Monde Youth World Sailing RS:X, Champion d’Europe U19 RS:X
• Manon Pianazza : Vice-championne du Monde Jeune de RS:X
• Tiphaine Rideau : 3e du Championnat du Monde U13 d’Open Bic
• Marine Riou et Paola Amar : Vice-championnes du Monde Jeunes en 470
• Raphael Thoisy et Tristan Berthier : Vice-champions du Monde U17 29er
• Aurélien Pierroz, Théau Guilcher et Lucas Peuziat : Vice-Champions d’Europe Jeunes de Match-Racing
• Jimmy Thiémé : Champion d’Europe Slalom Youth
• Judd Tuesday-Lou, Championne d’Europe Slalom Youth
• Charlotte Yven et Colombe Julia : 3e au Championnat d’Europe Jeunes en 470
Par ailleurs, pour leurs belles performances dans l’année, la Fédération Française de Voile soulignera les résultats de :
• Ian Lipinski et Adrien Hardy : Vainqueurs de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en Class40
• Gilles Lamiré et Antoine Carpentier : Vainqueurs de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en Multi50
• François Jambou : Vainqueur de la Mini Transat la Boulangère
• Yoann Richomme : Vainqueur de la Solitaire Urgo Le Figaro
• Nicolas Goyard : Champion du Monde Windfoil
• Team Beijaflore : Vainqueur du Tour Voile
• Robin Follin et son équipage : Champions du monde SB20

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Mini-Transat. Clap de fin avec l’arrivée de Georges Kick

Podium Série de la 2nde étape

En mer, l’arrivée du dernier concurrent, Georges Kick dans la nuit de samedi à dimanche a marqué la fermeture officielle de la ligne d’arrivée de cette seconde étape de la Mini-Transat La Boulangère 2019 entre Las Palmas de Gran Canaria aux Canaries et Le Marin en Martinique. Sur les 87 partants au départ à La Rochelle dont 8 femmes, 78 skippers ont bouclé cette 22ème édition. À terre, la cérémonie de remise des prix de la 2ème étape a eu lieu hier soir au Marin en présence de l’organisation, des skippers et de leur famille ainsi que des partenaires de la course. Elle a clôturé en festivité le village d’arrivée au Marin. Retrouvez les chiffres clés de cette Mini-Transat La Boulangère en fin de communiqué.

Bon cru pour l’édition 2019

En rejoignant la Martinique hier, dimanche 24 novembre à 6h43 min 25 secondes (heure de métropole), Georges Kick, dernier concurrent de la Mini-Transat La Boulangère 2019, a sonné la fermeture officielle de la ligne d’arrivée de cette seconde étape. Célébrée en grande pompe par l’ensemble des skippers au ponton du Marin, l’arrivée du doyen (64 ans) de cette édition marque la fin d’une transatlantique particulièrement prolifique.

Avec 78 skippers ayant rejoint les Antilles sur 87 partants le 5 octobre dernier du bassin des Chalutiers à La Rochelle, cette 22ème édition restera dans les mémoires comme étant un excellent cru. Seuls neuf participants ne sont pas parvenus à boucler l’aventure. Quatre skippers ont été contraints à l’abandon sur la première étape entre La Rochelle et Las Palmas de Gran Canaria (Jonathan Chodkiewiez, Jean-Baptiste Ternon, Yann Blondel, Pavel Roubal) et trois sur la deuxième entre Las Palmas de Gran Canaria et Le Marin (Irina Gracheva, Thomas Gaschignard et Matteo Serricano). Hendrick Witzmann n’a quant à lui pas pris le départ de la seconde étape pour cause de blessure et Joe Lacey a officiellement été mis hors course pour avoir reçu une assistance extérieure.

Jean Saucet, Directeur Technique du Collectif Rochelais Mini-Transat dresse le bilan de cette 22ème édition : « La Mini-Transat La Boulangère a été marquée par une excellente météo. Nous avons vécu une première étape comme on les aime, très variée avec du portant du près de la pétole. La seconde étape était semblable à nos attentes avec beaucoup de portant sauf sur la fin mais cela a mis un peu de sel à la course. Même si c’est toujours un peu agaçant de faire 60 milles en 24 heures et cela trois jours de suite. Sportivement, ça a été superbe. Les meilleurs ont été au rendez-vous et n’ont pas cassé grand-chose. Il y a une grosse différence de niveau entre le premier et le dernier mais c’est ce qui fait le charme de l’épreuve. Il y a eu trois non-partant pour cause de blessure et les autres abandons sont dus à des avaries techniques. Deux bateaux ont été abandonnés sur cette deuxième étape. C’est toujours navrant mais dans les deux cas, ce sont deux bateaux qui n’avaient plus aucun système de barre et c’est la pire des avaries qui puisse arriver. »

24 heures historiques

Jamais dans l’histoire de la Mini-Transat ça n’était arrivé ! Avec pas moins de 37 arrivées en l’espace de 24 heures, la nuit de mercredi à jeudi et la journée de jeudi ont donné du fil à retordre à l’organisation qui a dû mettre en place des moyens nautiques supplémentaires pour gérer cette slave d’arrivées. Des bénévoles locaux sont par ailleurs venus prêter main forte aux organisateurs. « C’est le hasard de la météo car il y a eu une grosse zone sans vent sur l’arrivée. Les bateaux de derrière arrivent et tout le monde se colle dans la même zone sans vent et donc quand le vent redémarre très doucement, ils arrivent tous en même temps. Comme nous avions 25 minutes de remorquage entre la ligne d’arrivée et le port, il a fallu mettre en place des moyens nautiques supplémentaires. Nous avons bien été aidés par des locaux et par la volonté farouche de l’ensemble de l’organisation d’accélérer le mouvement et d’amarrer tout le monde au port le plus rapidement. » explique Jean Saucet, Directeur Technique du Collectif Rochelais Mini-Transat.

Place aux festivités

Tous les skippers étant arrivés à bon port, la traditionnelle cérémonie de remise des prix de cette seconde étape a pu avoir lieu. Dès 18h (heure locale) dimanche soir un groupe de musique et de danse folklorique traditionnelle martiniquais a ouvert les festivités. Pendant presque une heure au rythme des tambours, il a entrainé skippers et public venus en nombre sur le village d’arrivée. À 19h, la foule s’est massée sous les halles du marché du Marin pour assister à la remise des prix qui a mis fin à cette 2ème étape de la Mini-Transat La Boulangère.

Les chiffres clés de la Mini-Transat La Boulangère 2019

22ème édition de la Mini-Transat

87 skippers au départ à La Rochelle dont 8 femmes

83 skippers sont arrivés à Las Palmas de Gran Canaria

82 skippers au départ à Las Palmas de Gran Canaria

78 skippers à l’arrivée au Marin dont 7 femmes

37 arrivées en 24h au Marin

2 Internationaux sur le podium général : Ambrogio Beccaria, vainqueur en Série et Morten Bogacki, 3ème en Proto

20 jours, 20 heures, 31 minutes et 57 secondes : le temps cumulé sur les deux étapes de François Jambou, vainqueur de la Mini-Transat La Boulangère en Proto.

12 jours, 8 heures, 55 minutes, 3 secondes : l’écart entre le 1er en Proto et le dernier, David Krémer (temps cumulé sur les deux étapes)

21 jours, 21 heures, 50 minutes et 50 secondes : le temps de course cumulé sur les deux étapes d’Ambrogio Beccaria, vainqueur de la Mini-Transat La Boulangère en Série

12 jours, 21 heures, 30 minutes, 5 secondes : l’écart entre le 1er en Série et le dernier, Louis-Xavier Lamiraud (temps cumulé sur les deux étapes)

291,47 milles parcourus en 24h : record de la plus grande distance parcourue en Série, le 5 novembre par Florian Quenot

18 ans, l’âge de la plus jeune participante : Violette Dorange

64 ans, l’âge du doyen de cette édition : Georges Kick

Rappel des podiums de la deuxième étape

Proto :
1er François Jambou (865 – Team BFR Marée Haute) : 12j 02h 27min 07s
2ème Axel Trehin (945 – Project Rescue Ocean) : 12j 15h 18min 54s
3ème Morten Bogacki (934 – Otg Lilienthal) : 14j 05h 26min 24s

Série :
1er Ambrogio Beccaria (943 – Geomag) : 13j 01h 58min 48s
2ème Nicolas d’Estais (905 – Cheminant-Ursuit) : 13j 21h 05min 44S
3ème Benjamin Ferré (902 – Imago Incubateur D’aventures) : 14j 07h 34min 54s

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Saint-Barth Cata Cup. Victoire de Jean-Christophe Mourniac et Antoine Rucard

Photo : Michael Gramm

Le quatrième et dernier jour de compétition de la St. Barth Cata Cup courrue dimanche s’annonçait décisif, quatre bateaux étant encore en mesure de prétendre à la victoire à l’aube des deux ultimes courses. Le suspense était donc total au moment du départ sur l’eau et il s’est encore intensifié à l’issue de la première manche lorsque Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot (Eden Rock St Barth) se sont retrouvés à égalité de points avec Jean-Christophe Mourniac et Antoine Rucard (Eden Rock Villa Rental) après leur victoire dans la course n°6. Il va sans dire que la tension, qui était déjà palpable, est montée à son maximum peu avant le coup d’envoi de la septième et dernière régate, d’autant que les Argentins Cruz Gonzalez Smith et Mariano Heuser (Architectonik) et les Toulonnais Orion et Antoine Martin (Mext Cardio) restaient en embuscade. Mise sous pression, la paire Mourniac – Rucard, qui occupait la place de leader au classement à l’issue du tour de l’île hier soir, n’a pas failli, remportant ainsi cette dernière course, et par ricochet l’épreuve.

Neuf petits points séparaient les quatre premiers du classement général ce matin. Les deux dernières courses s’annonçaient donc déterminantes et elles ont tenu toutes leurs promesses. La première, courue entre la baie de Saint-Jean et les îles Boulanger et Pelé, a largement relancé la donne et mis un certain nombre de duos sous pression, à commencer par Jean-Christophe Mourniac et Antoine Rucard. Leader à l’issue des trois premières journées de compétition avec six points, le tandem a encaissé une 7e place tandis que le duo Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot s’est, lui, octroyé la victoire. Les deux binômes se sont alors retrouvés à égalité de points. Pour l’un comme pour l’autre, tout restait donc à faire dans l’ultime manche à destination de la plage de Public, via Roche le Bœuf.

« En partant sur cette 7e et dernière course, on était bien conscient qu’on n’avait pas le droit de se louper pour l’emporter. On a fait ce qu’il fallait dès le début et très vite, on s’est retrouvé devant, à batailler avec Cruz Gonzalez Smith et Mariano Heuser. On a réussi à les passer au portant et à s’installer en tête, mais on savait que rien n’était acquis car il restait un choix tactique important pour faire Bœuf. Les Argentins se sont décalés au vent alors que de notre côté, on a pris le parti de passer sous le vent en espérant ne pas trop subir les dévents. C’est passé et on a conservé la première place jusqu’au bout », a commenté Jean-Christophe Mourniac qui s’est alors assuré la victoire au classement général, améliorant au passage son score de l’édition 2010 courue en duo avec Christopher Jonsson (3e).

Une première, un succès

« On est super content d’autant qu’avec Antoine, c’était la première fois qu’on naviguait en F18 ensemble », a précisé le Maximois qui, pour mémoire, devait initialement participer à l’épreuve avec Erik Maris. Ce dernier, étant retenu par ses obligations professionnelles, avait finalement été remplacé au pied levé par le jeune Finistérien. « On a beaucoup régaté ensemble en Diam24 OD, le bateau du Tour de France à la Voile, mais on découvrait l’un et l’autre le Cirrus R2. On a assez vite trouvé les clés et on est rapidement monté en régime malgré la concurrence affutée », a détaillé celui que l’on surnomme Kinou. Si lui avait évidemment le sourire à son arrivée à terre, la déception était en revanche visible sur les visages de Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot qui espéraient bien, cette année, réussir à se hisser sur la première marche du podium après leurs 3e et 2e places lors des éditions 2015 et 2016.

« La victoire sur cette St.Barth Cata Cup continue de nous résister. C’est un peu dur car je pense qu’on en a jamais été aussi proche. Être en tête avant la dernière manche, ça ne nous était encore jamais arrivé. La bonne nouvelle, c’est que même si on vieillit, on continue de progresser. Peut-être qu’on finira par la remporter un jour ! », a relaté Gurvan qui a, malgré tout, conservé son sens de l’humour. « Après nos trois victoires de manches consécutives, on était sur une belle lancée. On est parti sur la course n°7 avec l’idée de continuer de naviguer de la même manière, sans nécessairement vouloir contrôler notre adversaire car on savait que ce serait compliqué de le faire avec un vent instable en direction. Au final, on fait 5e en perdant une place juste sur la ligne d’arrivée après s’être fait prendre dans une grosse molle, et ça nous permet de sauver la deuxième place », a détaillé le Vannetais qui termine ex-aequo en termes de points avec les Argentins Gonzalo Smith et Heuser, mais qui prend l’avantage grâce au nombre de ses victoires.

Déjà l’envie de revenir en l’an prochain

« Un podium reste un podium mais on est évidemment un peu déçu de ne pas monter sur la plus haute marche. Le tour de l’île, doté d’un coefficient 2, nous a coûté cher. On l’a bouclé en 6e position, notre plus mauvaise place de ces quatre jours de compétition, tandis que nos concurrents directs ont performé sur l’exercice. C’était en fait le pire scénario possible pour nous. C’est resté très serré jusqu’au bout mais malgré nos deux places de 2e ce dimanche, on n’a pas réussi à l’emporter alors que l’on venait clairement pour ça », a commenté Cruz Gonzalez Smith, qui repart donc avec le bronze, comme lors du Mondial de la classe en Espagne, l’été dernier. « On a malgré tout pris énormément de plaisir à régater à Saint-Barth et l’on reviendra prendre notre revanche l’année prochaine », a assuré le barreur sud-américain. Même promesse du côté d’Antoine Rucard, qui découvrait l’épreuve pour la première fois, et qui compte bien revenir au plus vite. « La St.Barth Cata Cup est un évènement fabuleux, avec un super niveau, des parcours incroyables et des conditions de navigations exceptionnelles. Je vais tout faire pour être de nouveau là en 2020 », a terminé le vainqueur. Le rendez-vous est pris !

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Le CNTL, Champion de France des Clubs UNCL – IRC 2019 !

CNTL ©yohanbrandt

Tête de file de la DSP* 1 du Vieux-Port de Marseille, le Cercle Nautique et Touristique du Lacydon – CNTL – décroche pour la première fois l’un des prix les plus convoités remis par l’UNCL : celui de 1er Club de France pour l’année 2019. Un titre national qui a été confirmé ce week-end à l’occasion de la remise des prix des Championnats IRC UNCL Méditerranée, et qui sera officiellement remis lors de la Nuit de la course au large, le 14 décembre, en marge du Nautic à Paris.

Equipage et double
« Ce titre vient récompenser un bel effort du pôle voile et de ses régatiers, et conforte la position majeure du CNTL sur l’échiquier national » analyse le président Michel Graveleau, « C’est un bel échelon qui a été gravi, avec la détermination de porter haut les couleurs du club à Marseille et en dehors, de développer la course en double, et grâce à une volonté d’ouverture à l’international également. Un beau résultat dans la perspective des JO sur le plan d’eau de la Métropole Aix-Marseille Provence. » Décerné par l’Union Nationale pour la Course au Large, ce trophée qui existe depuis 2012 intègre les trois meilleurs bateaux de chaque club. Le titre 2019 -particulièrement disputé puisque remporté d’un seul point – revient aux performances individuelles d’Absolutely II, le farr 36 d’Yves Ginoux, littéralement intouchable cette année en IRC3, d’Alkaïd 3, le JPK 1010 de Christophe Heurtauld, lui aussi champion d’Europe en IRC4 à Sanremo pour ce qui est du classement équipage, et à Solenn, le JPK 1080 de Ludovic Gérard, auteur d’une très belle saison en IRC Double, notamment dans la grande course de la Rolex Giraglia dont l’organisation est placée, comme à l’accoutumée, sous la direction du Yacht Club Italiano.

Carton plein pour le CNTL
« C’est une très belle récompense et une grande fierté pour nos équipages de ramener ce prix au Club » explique Marc Sanjuan, le responsable du pôle voile et vice-président. « Rien ne pourrait se faire sans l’action du Club qui assure tout au long de l’année la mise à disposition de places réservées aux coureurs, le vote d’aides financières, l’organisation de régates et son corollaire, la fourniture et la gestion des équipes de bénévoles compétents et efficaces, que je tiens à remercier à cette occasion, car ce titre leur revient aussi. Il faut rappeler que une grande partie du financements vient directement du club.” Trois des épreuves entrant dans le palmarès du trophée des clubs sont effectivement organisées par le CNTL, au premier titre desquelles la Massilia Cup pour ce qui est des courses en équipages, mais aussi la Duo Max et la Duo Sail, deux des épreuves du programme du championnat en double. Au-delà du titre, de nombreux autres équipages du club performent régulièrement en IRC, comme c’est le cas par exemple de Laurent Camrpubi à bord du TP52 Alizee en IRC0 – qui termine second de la saison au classement individuel – de Bruno Maerten avec le Figaro 2 Shamrock V , quatrième de la grande course de la Rolex Giraglia en IRC B, ou encore de Luc Baradat sur le Delher36 Overdose Charly, troisième à la course de ralliement entre Sanremo et Saint-Tropez.

* Délégation de Service Public

Le détail des performances
Absolutely II – Yves Ginoux, IRC3 (vainqueur du Championnat Equipage IRC 3) : 454 points
– Vainqueur Massilia Cup
– 3ème SNIM
– Vainqueur Hyères Séries
– Vainqueur Porquerolles’ Race
– Champion d’Europe : vainqueur toutes classes du Sanremo European IRC Championship

Alkaïd 3 – Christophe Heurtauld, IRC4 (deuxième du Championnat Equipage IRC4) : 418 points
– Vainqueur Massilia Cup
– 5ème SNIM
– 3ème Hyères Séries
– Vainqueur Sanremo European IRC Championship
– 2ème Trophée Sémac

Solenn – Ludovic Gérard, IRC Double (deuxième du Championnat Double) : 350 points
– 5ème aux 900 Nautiques
– 2ème Giraglia
– 6ème Duo Max
– 3ème QuadraSoloDuo
– 2ème Duo Sail

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