Pour cette édition 2020 la course partira de Brest pour arriver à Charleston. En tout, 3 100 milles en solitaire au printemps en Atlantique Nord, face aux courants et vents dominants. Le départ de la 2e plus grande transatlantique multi-classes du monde– après la Route du Rhum – Destination Guadeloupe – est prévu le dimanche 10 mai 2020.
Fin novembre, l’avis de course a été dévoilé, ouvrant donc officiellement les inscriptions. Class40, IMOCA, Multi50 et Ultimes sont invités à y participer. L’engouement est déjà fort puisque ce sera l’une des dernières possibilités pour les participants au Vendée Globe de se retrouver seul face aux éléments avec leur bateau. PRB, Arkea Paprec, Initiatives cœur, Banque Populaire et Maître Coq en sont les premiers préinscrits. Mais on devrait aussi voir le nouvel imoca d’Armel Tripon et le DMG Mori.
Le parcours des Ultimes devrait être rallongé pour permettre une arrivée commune avec les autres classes.
La Med Sea Race a été lancée officiellement ce lundi 9 décembre au salon Nautic de Paris, par les agences Tacksoon (Séverine de la Tour et Pauline Lecoeur) et Marsail (Amandine Deslandes, Christopher Pratt et Dimitri Deruelle). Ces professionnels du bassin méditerranéen en ont profité pour annoncer leur association dans une structure commune pour la gestion de leurs activités événementielles nautiques et sportives.
La Med Sea Race est une nouvelle épreuve de course au large en Méditerranée.
La Med Sea Race est une régate en Figaro Bénéteau 3 en double et par étapes.
Validée par la classe Figaro Bénéteau, elle est en cours d’inscription au Championnat de France Elite de Course au Large (CFECL) avec un coefficient 4. Elle sera la seule course en double de leur calendrier 2021 et elle aura lieu entre la mi-mai et la mi-juin sur une période de 15 jours.
Une articulation au service des coureurs est en discussion avec les organisateurs de la Sardinha Cup afin d’optimiser au mieux l’arrivée des bateaux en Méditerranée avec à l’étude un éventuel tour de la péninsule ibérique à la voile.
La course fera étape à Marseille, ville hôte des épreuves de voile olympique en 2024. Pour la première fois de son histoire, le CIO a en effet inscrit une épreuve de course au large aux Jeux Olympiques.
Dans un contexte particulièrement favorable à la Région Sud, la Med Sea Race va renforcer le dynamisme économique autour du nautisme et participera au rayonnement du territoire à l’échelle nationale et internationale.
Tacksoon et Marsail avancent en coordination avec la Fédération Française de Voile pour proposer en parallèle de la Med Sea Race une épreuve offshore mixte selon le format olympique (double mixte).
Guillaume Rottee, directeur technique du CEM, s’est dit honoré par la proposition de prendre la direction de course de cette nouvelle compétition.
Julian Rodriguez, directeur marketing et communication de la Provence a confirmé ce matin son soutien au projet en devenant un des partenaires majeurs de la Med Sea Race.
727 Sailbags, en la qualité de Matthieu Bimbenet, a accueilli cette présentation avec enthousiasme, et réitéré également son engagement.
Manon Audinet et Quentin Delapierre Photo: Riblanc / BioImpulse
Les championnats du monde 2019 en 49er (dériveur double haute performance masculin et féminin) et Nacra (catamaran mixte à foil) se sont déroulés dans la baie d’Auckland cette semaine. Le jeune duo de Nacra Quentin Delapierre et Manon Audinet qualifie la France pour les Jeux Olympiques. En 49er, Lucas Rual et Emile Amoros signent une belle semaine en terminant 7ème. Désormais 8 des 10 séries olympiques sont qualifiées pour les Jeux, avec encore 2 possibilités d’aller chercher les sélections ces prochains mois pour les 49er féminin et le Finn.
En Nacra 17, Quentin Delapierre et Manon Audinet terminent 10ème de ce mondial, qualifiant ainsi la France pour les Jeux Olympiques. Les quadruples champions du monde Billy Besson et Marie Riou se contentent de la 15ème place. Si la France a officiellement gagné sa place pour concourir en Nacra aux Jeux, le comité de sélection dévoilera dans un second temps l’équipage qui participera à l’épreuve Olympique. Avec cette belle place, Quentin Delapierre et Manon Audinet ont clairement marqué des points ets ont dans une belle dynamique depuis leur victoire sur la première étape de la Coupe du Monde à Enoshima en Août dernier.
Côté 49er, comme prévu, le niveau mondial s’est révélé extrêmement élevé et seul l’équipage Baulois composé d’Emile Amoros et de Lucas Rual passe en phase finale et termine 7ème à l’issue d’une semaine intense. La déception en revanche vient des équipages féminins en 49er FX qui manquent de justesse la qualification pour les Jeux Olympiques.
Guillaume Chiellino, directeur de l’Equipe de France : « La bonne nouvelle pour la France c’est la sélection du Nacra pour les Jeux Olympiques. C’est génial d’avoir le ticket pour les Jeux. En 49er Lucas et Emile ont fait de très belles performances cette semaine avec 4 victoires au total et montrent ici qu’ils sont présents pour les grands rendez-vous. Il nous reste cependant du travail pour monter sur les podiums et nous allons continuer à travailler d’arrache-pied pour cela. Ce mondial s’est déroulé dans des conditions de navigation particulièrement bonnes, l’organisation Néo-Zélandaise était franchement exceptionnelle avec beaucoup de spectateurs et une vraie mise à l’honneur de notre sport.»
A ce jours, 8 séries sur 10 sont qualifiées pour les Jeux : RS:X Féminin, RS :X Masculin, 470 Féminin, 470 Masculin, Laser, 49er, Radial et désormais Nacra.
Le Finn et le 49er FX devront décrocher leur sélection dans les prochains mois.
Résultats de l’équipe de France engagée :
49er (dériveur double haute performance)
• Lucas RUAL (APCC) et Emile AMOROS (CN Pornic) – 7
• Noé DELPECH (YCPR Marseille ) et Mathieu FREI (SRC) – 27
49er FX (dériveur double haute performance)
• Lili SEBESI (SN Marseille) et Albane DUBOIS (GGVLS) – 19
Nacra 17 (mixte catamaran à foil)
• Quentin DELAPIERRE (E V Cataschool) et Manon AUDINET (St Georges Voiles) – 10
• Billy BESSON (YC La Grande Motte) et Marie RIOU (VP 29) – 15
Après deux éditions couronnées de succès, LA DRHEAM-CUP franchira un palier supplémentaire en 2020, puisqu’elle célébrera le premier OPEN DE FRANCE de COURSE AU LARGE, concrétisant davantage la volonté de l’organisateur DRHEAM-PROMOTION, d’en faire une épreuve ouverte à tous. Dans cette optique, un troisième parcours, la DRHEAM-CUP 1100, sera proposé aux trimarans Ultimes.
Créée en 2016, la course fêtera en 2020 sa troisième édition, LA DRHEAM-CUP CHERBOURG-LA TRINITÉ, sur un parcours inversé par rapport au cru 2018, à savoir un départ de Cherbourg-en-Cotentin et une arrivée à La Trinité-sur-Mer (18-27 juillet). Cette troisième édition, tout en continuant à s’appuyer sur le triptyque « compétition, partage, fête » qui a contribué au succès des deux précédentes, sera marquée par une innovation majeure, puisqu’elle célèbrera le premier OPEN DE FRANCE de COURSE AU LARGE.
« Depuis sa création, la DRHEAM-CUP se revendique comme une grande Course au Large « OPEN » ouverte à tous les bateaux, des Mini 6.50 aux grands multicoques, à tous les formats, solitaire, double et équipage, et à tous les publics, amateurs et professionnels. Ce principe fondateur auquel je suis très attaché, est renforcé par cette labellisation OPEN DE FRANCE de COURSE AU LARGE. », explique Jacques Civilise, créateur et organisateur de l’épreuve.
A ce titre, l’organisateur de la DRHEAM-CUP CHERBOURG-LA TRINITÉ, en plus de récompenser les vainqueurs par classe, remettra quatre trophées spéciaux OPEN DE FRANCE de COURSE AU LARGE : au premier monocoque et au premier multicoque de la DRHEAM-CUP 700 (parcours de 740 milles), au premier bateau de la DRHEAM-CUP 400 (parcours de 430 milles) et au premier multicoque de la DRHEAM-CUP 1100. Un nouveau parcours de 1100 milles, également très technique, avec passages par Wolf Rock, l’île de Man et le Fastnet, sera proposé aux trimarans Ultimes, illustration de cet esprit « OPEN » véhiculé par la DRHEAM-CUP CHERBOURG-LA TRINITÉ.
Cette volonté d’ouverture se retrouve aussi dans une complémentarité exemplaire entre les quatre grands Yachts Clubs associés à la course : le Yacht Club de France, nouveau club-support Autorité Sportive Organisatrice, l’UNCL-Union Nationale pour la Course au Large, partenaire sportif, le Yacht Club de Cherbourg et la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer, sous l’égide de la Fédération Française de Voile. « Je les remercie tous chaleureusement, car mon rêve, ou plutôt mon « DRHEAM », depuis le début, est d’imaginer un grand événement, fruit d’une vraie synergie entre ces belles forces vives de la voile en France. »
Philippe Héral, Président du Yacht Club de France ajoute : « Depuis plus de 152 ans, le Yacht Club de France reste fidèle à sa vocation qui en justifie le rayonnement : concourir au développement de la navigation de plaisance sous toutes ses formes ; en croisière comme en course, défendre et promouvoir les valeurs de solidarité, de courtoisie et d’élégance morale qui animent tous les gens de mer.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté affirmée du Yacht Club de France d’une plus grande implication dans le domaine de la course au large. Je ne doute pas qu’avec ses partenaires naturels le Yacht Club de France, par son autorité, sa notoriété, son expérience et la passion partagée de ses membres, saura créer une dynamique propre à rendre cette course encore plus séduisante et appréciée du monde de la course au large et de l’ensemble des navigateurs de plaisance. »
« Un tel évènement ne pourrait avoir lieu sans l’engagement fort de grands partenaires, que je remercie tout aussi chaleureusement », poursuit Jacques Civilise.
En premier lieu la Ville de Cherbourg-en-Cotentin, dont le Maire Benoit Arrivé souligne : « Le choix de Cherbourg-en-Cotentin par les plus grands organisateurs de courses n’est pas un hasard. Avec Port Chantereyne, nous bénéficions du plus important port en eau profonde de la Manche, protégé par l’une des plus grandes rades artificielles du monde, au sein d’un bassin nautique exceptionnel, ouvert notamment sur les îles anglo-normandes… Notre ville possède des atouts nautiques incomparables, complétés par une filière nautique et navale structurée et une qualité d’accueil reconnue de tous, que nous mettons en avant à travers ces manifestations. ». Un statut de référence internationale, reconnu par le RORC – Royal Ocean racing Club , qui vient de choisir Cherbourg-en-Cotentin comme port d’arrivée de la mythique ROLEX FASTNET RACE.
Un choix confirmé par Jean-Louis Valentin, Président de la l’Agglomération du Cotentin qui « entend également participer activement au rayonnement de son territoire en soutenant des évènements qui concourent à son attractivité. La DRHEAM-CUP en est une belle illustration qui permet de révéler pleinement les atouts de notre destination. »
L’événement est également soutenu par le Département de La Manche et son Président Marc Lefèvre qui précise : « « L’Attitude Manche », c’est un condensé de tout cela : un département qui sait accueillir, un département d’aventure, un département de pleine nature ! Aussi, au travers de notre Plan Nautisme, nous sommes fiers d’accueillir des évènements nautiques de grande qualité, comme la DRHEAM-CUP, qui révèlent la Manche sous d’autres points de vue. »
De même, « la Région Normandie soutient tous les évènements sportifs nautiques, formidables vecteurs d’attractivité pour notre territoire. Ainsi, nous sommes très heureux d’accompagner cette manifestation qui rassemblera des équipages amateurs et confirmés », déclare son Président Hervé Morin.
« L’Esprit DRHEAM-CUP c’est relier les Hommes et les Territoires » rappelle Jacques Civilise. Une dimension humaine bien perçue, comme en témoigne le Président du département du Morbihan, François Goulard : « Situé en Bretagne Sud, le Morbihan bénéficie d’atouts naturels incomparables pour la pratique des activités nautiques et de voile. A ce titre, le Département ne peut que se réjouir de voir ainsi mis en valeur ce cadre privilégié au travers de courses au large telle que la DRHEAM-CUP. Cette épreuve allie performance et solidarité, aventure humaine et maritime, et réunit amateurs et professionnels dans un port de référence pour les compétitions et les régates : celui de la Trinité-sur-Mer. »
« Un grand merci aussi à tous nos Partenaires privés et media dont les différentes contributions sont essentielles pour la réussite de l’évènement » ajoute l’organisateur.
Un nouveau directeur de course pour la DRHEAM-CUP CHERBOURG-LA TRINITÉ
Sylvie Viant indisponible l’été prochain, c’est Hervé Gautier qui officiera en tant que directeur de course de la DRHEAM-CUP CHERBOURG-LA TRINITÉ, ce dont se réjouit ce dernier : « C’est avec un grand plaisir que j’ai accepté la proposition de Jacques Civilise de succéder à Sylvie Viant. D’abord parce que, professionnellement, c’est une progression pour moi de m’occuper d’une course de cette envergure. Ensuite, parce que, en tant que marin, j’aime beaucoup le format. J’ai moi-même participé à de nombreuses épreuves de ce type, comme le Fastnet, la Middle Sea Race, la Bermuda Race, la Caribbean 600. C’est à la fois un sprint et une course de fond, typiquement le genre d’épreuve sur laquelle de très bons amateurs réussissent souvent à tenir la dragée haute aux professionnels. La DRHEAM-CUP CHERBOURG-LA TRINITÉ propose des parcours très complets, entre Manche, côtes anglaises, mer d’Irlande et pointe de la Bretagne, des terrains de jeu bien connus des habitués de ces courses semi-hauturières, qui donnent lieu à des conditions variées et à de multiples rebondissements jusqu’au bout. »
Les grandes dates de la DRHEAM-CUP CHERBOURG-LA TRINITÉ 2020 :
– Samedi 18 juillet : Ouverture du village à Cherbourg-en-Cotentin
– Lundi 20 juillet : DRHEAM-TROPHY (prologue)
– Mercredi 22 juillet : Départ de la DRHEAM-CUP CHERBOURG-LA TRINITÉ
– Vendredi 24 juillet : Arrivée prévue des premiers bateaux
– Lundi 27 juillet : Remise des prix
AVIS DE COURSE et INSCRIPTIONS EN LIGNE sur www.drheam-cup.com
Le Tour Voile sera une nouvelle fois l’événement incontournable du mois de juillet prochain. Si les ingrédients qui ont fait son succès au fil des ans seront toujours réunis, cette 43e édition proposera également des nouveautés présentées aujourd’hui dans le cadre du Nautic de Paris. Car c’est bien là que réside le secret de la longévité du Tour Voile, en sa capacité à se renouveler et à innover. Amateurs aguerris, grands espoirs et champions confirmés se retrouveront ainsi du 3 au 19 juillet prochains pour une nouvelle confrontation sans répit de 17 jours sur les plus beaux et difficiles plans d’eau français.
A terre, de nombreuses animations seront proposées par les partenaires sur la Base du Tour Voile. Sur le Paddock, le public pourra suivre au plus près la préparation des équipages avant d’aller soutenir son Team favori depuis la Zone Spectateurs. Celle-ci offrira une vue imprenable sur les courses qui seront commentées en direct.
LE PARCOURS 2020
Et comme la tradition le veut depuis 33 éditions déjà, c’est à Dunkerque que sera donné le coup d’envoi de ce Tour Voile 2020. Une entame intense pour les concurrents qui s’affronteront lors de 2 journées de Stades Nautiques et sur un Raid Côtier le long des Dunes de Flandres. Les Teams mettront ensuite le cap vers la Normandie pour 2 Actes. En Seine-Maritime tout d’abord, où Dieppe accueillera le Tour Voile pour la 29e fois ; puis à Barneville-Carteret dans la Manche. Un Acte particulier qui signera le grand retour de l’étape de ralliement qui avait tant manqué aux équipages. C’est donc pour la première fois à bord de leur Diam24od que ces derniers rejoindront la ville de l’Acte 4 : Erquy dans les Côtes d’Armor. Le marathon du grand ouest s’achèvera dans le Golfe du Morbihan, à Arzon. Viendra ensuite le temps de rejoindre Serre-Ponçon dans le sud des Alpes pour un Acte inédit qui s’annonce grandiose, le premier de l’histoire du Tour Voile sur un plan d’eau intérieur. Enfin, le 7e et dernier Acte se jouera à Nice pour la 7e année consécutive. La Baie des Anges qui, quelques semaines auparavant aura vu s’élancer le Tour de France cycliste, célébrera les vainqueurs du Tour Voile à l’issue d’un Acte 100% Stade Nautique. Toujours décisive, à l’image de cet incroyable finish entre Beijaflore et Cheminées Poujoulat lors de l’édition 2019, la Super Finale aura lieu dimanche 19 juillet.
LES NOUVEAUTÉS DU TOUR VOILE 2020
– Un format de courses de qualifications modifié pour plus de temps de navigation, des qualifications plus accessibles aux nouveaux entrants, une meilleure compréhension pour les spectateurs : course de qualification en flotte, départ face au vent, parcours plus grand
– Un classement Jeunes rajeuni avec une barrière abaissée à 23 ans (contre 26 ans jusqu’à présent)
– Un classement Rookies qui regroupera les Teams embarquant un équipage composé d’une majorité de nouveaux navigants en Diam24od
– Un transport des bateaux en DBOX pour l’ensemble des Teams : la logistique de manutention et le transport seront désormais gérés par l’Organisation afin de réduire la contrainte de transport pour les Teams lors des transferts et ainsi gagner en sécurité
Yaël Poupon, skipper de West Team – UNB – Ecole Navale : « Le ralliement va être sympa, on va repenser la technique à bord pour une étape comme celle-ci. Ça va être top !
Sur le Tour Voile, la logistique est une partie très importante. La DBox va vraiment nous faciliter les choses. »
Sandro Lacan, skipper de Team Réseau IXIO : « Nous cherchons la nouveauté sur le Tour Voile et c’est le cas cette année avec un Acte sur un plan d’eau intérieur. Je connais le lac de Serre-Ponçon depuis petit. L’endroit est super, au milieu des montagnes et avec aussi beaucoup de courant ! Il faudra être tactique. »
Victor Mathevet, directeur du Tour Voile : « Le parcours 2020 est singulier et marquant pour l’histoire du Tour en 17 jours & 7 actes. Stade Nautique, Raids Côtiers & étape de ralliement s’allieront pour une édition qui s’annonce exceptionnelle. »
L’équipage féminin de voile olympique (dériveur double 470) Camille Lecointre et Aloïse Retornaz, a été élu « Marin de l’Année 2019 » pour son année exceptionnelle : victoire sur le Test Event Olympique, 3ème du championnat du Monde et 1ère du championnat d’Europe. Le « Marin de l’Année » a été désigné par un jury d’experts, présidé par Catherine Chabaud, ainsi que le vote du public.
Le Trophée de l’espoir de l’année 2019 a été remis à Fabien Pianazza, champion du monde junior en RS :X (planche à voile).
Camille Lecointre et Aloïse Retornaz, en forme olympique !
Cette année encore, le titre de Marin de l’Année a été remis à de grandes championnes : les Brestoises Camille Lecointre et Aloïse Rétronaz. Camille a participé à ses premiers Jeux Olympiques à Londres en 2012 où elle avait fini 4ème. En 2016, elle remporte la médaille de bronze à Rio avec sa coéquipière de l’époque Hélène Defrance. Suite à une pause pour donner naissance à son premier enfant, Gabriel en 2017, Camille s’associe à Aloïse pour une nouvelle olympiade. Dès 2018 le duo se fait remarquer sur les compétitions mondiales. Depuis deux ans les jeunes françaises suivent une ascension parfaite. Championnes d’Europe et médaillées de bronze du mondial à Enoshima cet été, elles remportent le Test Event quelques semaines plus tard. Le duo est d’ores et déjà qualifié pour les Jeux Olympiques et n’a désormais qu’une seule idée en tête : remporter l’or à Tokyo en 2020.
Catherine Chabaud, présidente du jury, initiatrice de l’appel pour l’Océan bien commun de l’Humanité, navigatrice et Député européen : « Choisir un Marin de l’Année est un exercice très difficile parce que la voile évolue aujourd’hui sur de nombreux supports avec des marins très complets. La récompense offerte à Camille et Aloïse me semble absolument justifiée, parce que je me rends compte, moi qui suis une femme du large, qu’aujourd’hui le niveau de performance est très exigent et engageant pour ces athlètes de voile légère. Finalement même si on a aussi hésité avec de très bons marins du large, je suis ravie que ce soit un duo de femmes. Le double est une discipline magique, chargé de valeurs humaines fortes. Camille et Aloïse rayonnent et ont beaucoup à nous apprendre sur l’engagement. Je suis très honorée d’avoir présidé ce jury aux côté de Nicolas Hénard qui fait un travail formidable pour la voile.»
Camille Lecointre, Marin de l’année 2019 : « C’est un truc de dingue. Car c’est toujours difficile d’expliquer ce qu’on vit sur nos bateaux, les dériveurs, et d’être là avec des grands marins, c’est super. Ca nous encourage, on a le regard tourné vers Tokyo. Les résultats de cet été nous ont donné confiance et c’est sûr qu’on se sent capable de ramener l’or olympique. »
Aloïse Retornaz, Marin de l’Année 2019 : « C’est une grande reconnaissance, et un coup de projecteur sur notre discipline qui n’est pas trop médiatisée. Ce prix donne envie d’aller chercher l’or à Tokyo. Il y a des gens qui croient en nous et ça nous motive encore plus pour aller défendre les couleurs de la France aux Jeux. »
Gildas Philippe, entraîneur de Camille et Aloïse : « Bravo à elles. C’est une équipe d’enfer et elles ont commencé assez tardivement à naviguer ensemble. Ce n’est pas toujours facile, car on est sur un fil mais elles sont sur la bonne voie, on y croit ! »
Nicolas Hénard, président de la Fédération Française de Voile : « Comme chaque année je suis spectateur de ce jury et je constate que c’est toujours aussi compliqué de choisir un Marin de l’Année car en France nous avons d’excellents marins, que ce soit en course au large, en voile légère, des Ultimes jusqu’au Kiteboard… Nous avions huit magnifiques athlètes en compétition et c’est notre équipage féminin de 470 qui a été retenu. Je suis très content pour elles et cela présage de très bonnes choses pour les Jeux Olympiques au Japon cet été. C’est génial pour elles, pour la voile olympique et toute la voile dans son ensemble ! »
Le Trophée de l’Espoir de l’Année a été remis à Fabien Pianazza, champion du monde junior en RS :X.
Lors de cette même cérémonie la Fédération Française de Voile a également remis le Trophée du Meilleur Espoir 2019. Cette année, ce Prix a été remis Fabien Pianazza qui, a seulement 18 ans, a remporté cette année le championnat du Monde de Windsurf Jeune, le championnat d’Europe et championnat de France espoir 2019.
A cinq ans de l’organisation des épreuves de voile à Marseille pour les Jeux Olympiques de 2024, cette nouvelle génération d’athlètes porte déjà haut les couleurs de la voile olympique de demain.
Trophées Performances : Par ailleurs, pour leurs belles performances dans l’année, la Fédération Française de Voile a souhaité souligner les résultats de :
• Ian Lipinski et Adrien Hardy : Vainqueurs de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en Class40
• Gilles Lamiré et Antoine Carpentier : Vainqueurs de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en Multi50
• François Jambou : Vainqueur de la Mini Transat la Boulangère
• Yoann Richomme : Vainqueur de la Solitaire Urgo Le Figaro
• Nicolas Goyard : Champion du Monde Windfoil
• Team Beijaflore : Vainqueur du Tour Voile
• Robin Follin et son équipage : Champions du monde SB20
Le coup de cœur 2019 est attribué à la Normande Pauline Courtois et son équipage qui s’impose sur le circuit de Match Racing. Actuellement numéro 1 mondial de match racing féminin, elle remporte cette année le championnat d’Europe, se place 3e du championnat du monde, et remporte la coupe du monde de wim series. Ces résultats révèlent le très haut niveau du Match Racing français
Actual Leader termine 3e de la Brest Atlantiques après une belle course où le trimaran a montré toute sa fiabilité. Yves Le Blevec : « notre plus grande satisfaction, c’est d’avoir pu jouer avec les autres »
Heureux ! Pas fâchés d’en finir avec une course particulièrement éprouvante, Yves Le Blevec, Alex Pella et Ronan Gladu, leur médiaman, sont arrivés à Brest sous un soleil retrouvé pour saluer la performance du trimaran. Fatigués, rincés, mais visiblement heureux d’avoir toujours été dans le coup, les trois hommes ont livré leurs premières impressions à peine le ur multicoque amarré au ponton du quai Malbert.
Yves le Blevec avait prévenu avant leur départ : « Nous n’avons pas le bateau le plus récent, ni le plus rapide mais il est éprouvé… Nous chercherons à le préserver mais à saisir aussi toutes les opportunités. » Et ils l’ont fait. La première semaine de course engagée annonçait 4 semaines à suivre, éprouvantes.
Yves le Blevec et Alex Pella ont rencontré toutes les conditions, vents forts, mer très formée, grains violents, houle, mais ACTUAL LEADER a été le seul Ultim à ne pas avoir eu besoin de faire d’escale technique. L’Ultim d’Yves et Alex a toujours été à 100% de son potentiel, mené par un skipper et un co-skipper au très grand sens marin. 16 jours après le départ, alors qu’ils entamaient la deuxième partie de la course, au large de Cape Town, ils s’emparaient de la 2è place. Jusqu’au bout, ils se seront bataillé les 2è et 3è places avec MACIF pour couper la ligne quelques heures seulement après eux.
La performance :
Yves Le Blevec : « au départ de Brest, on avait tendance à considérer que nous étions condamnés à ramasser les bouées avec notre trimaran d’ancienne génération. Au final, nous avons fourni la preuve que nous pouvions être dans le coup. Nos amis de Macif ont dû cravacher jusqu’au bout pour conserver leur deuxième place. Bien sûr, il y a eu des effets d’accordéon et nous avons été le seul bateau à ne pas faire de stop. Mais ça fait aussi partie de la course. C’était aussi notre objectif de ne rien casser de manière à pouvoir toujours utiliser le bateau au mieux de son potentiel. »
Le Rythme de la course :
Yves Le Blevec : « On a réussi à tenir celui qu’on s’était fixé. Plusieurs fois, on a vu que l’on n’était pas si loin de nos concurrents. Mais nous nous étions fixés une règle : ne jamais aller au-delà des limites qu’on s’était fixées. C’est aussi ce qui explique qu’on arrive avec un bateau en si bon état. »
Alex Pella : « c’est une course très longue, très compliquée. Le bateau est très exigeant aussi bien physiquement que psychologiquement. L’essentiel c’est de rester serein, ne pas s’emballer. Dans certaines condit ions, on voyait bien que nos concurrents étaient plus rapides. C’est là qu’il faut être fort mentalement, ne pas se laisser entraîner. »
Yves Le Blevec : « le bateau est très puissant, demande beaucoup. Sur une course en double, d’habitude, il y a toujours un des deux qui a pu se reposer, qui peut prendre le relais. Là, plusieurs fois, nous nous sommes retrouvés les deux à être cramés en même temps. C’est dans ces moments qu’il faut savoir rester lucide. »
Un mediaman à bord :
Yves Le Blevec : « c’est sans doute pour Ronan que c’était le moins évident. Il lui fallait trouver sa place à bord sans toucher à rien. Rectification : il a eu le droit de rouler le gennaker, une fois la ligne d’arrivée franchie… Pour lui, les conditions n’ont pas toujours été simples : je pense notamment aux deux fois où nous avons traversé l’équateur. La chaleur dans le bateau était à la limite du supportable.
Pour le reste, nous lui avons donné carte blanche, permis de filmer comme il l’entendait, sans aucun tabou. C’était la condition pour avoir quelque chose de vivant et de fidèle à ce que l’on vivait. »
Ronan Gladu : « Yves et Alex ont été aux petits soins pour moi. C’était une expérience magnifique. C’était tellement dense que j’ai parfois l’impression d’être parti, non pas 32 jours, mais 33 ans. »
Routeur, une harmonie indispensable
Yves Le Blevec : « avec Christian Dumard, on a vraiment fonctionné en totale confiance. D’abord, ses analyses sont toujours très claires, carrées. Et Christian a cette capacité de changer son fusil d’épaule, si jamais on lui dit qu’on ne sent pas son option. Du coup, les relations sont très fluides, harmonieuses. »
Le pire moment de la Brest Atlantiques
Yves Le Blevec : « sans aucun doute, les quelques jours après Rio. On a vraiment levé le pied pour ne pas casser le bateau. Mais dans une mer croisée comme on l’a rencontrée, c’était vraiment inconfortable, le bateau tapait. Tu finis par faire corps avec ton bateau et dans ces moments-là, tu as vraiment le sentiment de le maltraiter. »
Le meilleur moment
Alex Pella : « pour moi, c’est le départ, tant j’étais content d’être là. Et l’arrivée, avec cette sensation qu’on avait vraiment respecté notre ligne de conduite du début jusqu’à la fin. »
Yves Le Blevec : « je garderais aussi un souvenir de la navigation le long des côtes de Namibie. On ne va jamais naviguer dans ces coins et pourtant ce sont des paysages fabuleux. »
En guise de conclusion
Yves Le Blevec : « on a tenu notre place. Globalement, cette course était une réussite. Sur le plan sportif, il y avait un patron, l’équipe de Gitana. Ils ont maitrisé la course de bout en bout, bravo à eux. »
TEMPS DE COURSE :
Heure d’arrivée : 12:29:22 heure française
temps de course : 32j 01h 29min 22s
Ecart Edmond de Rothschild : 3j 02h 04min 36s
Ecart Macif : 4h 45min 32s
Performance max sur 24 heures : le 19 nov – 700.5 milles à la vitesse moyenne de 29.2nds
Le trimaran MACIF a coupé la ligne d’arrivée au large de Brest ce samedi à 7h43, 2 jours 21 heures 19 minutes et 4 secondes après le vainqueur, le Maxi Edmond de Rothschild, il aura parcouru 17 890 milles, à 23.4 noeuds de moyenne. Actual Leader (Yves Le Blevec/Alex Pella) est attendu en fin de matinée pour compléter le podium.
Au terme d’un final qui aura tenu en haleine tous les accros à la cartographie de « Brest Atlantiques », le trimaran MACIF sera donc parvenu à conserver sa deuxième place conquise de haute lutte depuis le passage de la seconde marque de parcours du Cap aux dépens d’Actual Leader.
Passés devant Robben Island le jeudi 21 novembre au matin avec 14 heures et 28 minutes de retard sur le leader, le Maxi Edmond de Rothschild, et 3 heures et 11 minutes sur Actual Leader, François Gabart et Gwénolé Gahinet, qui auront en tout observé deux arrêts techniques, à Rio (changement de safran central) puis au Cap, sont peu à peu revenus sur le tandem Yves Le Blevec/Alex Pella le long des côtes namibiennes avant d’opter au milieu de l’Atlantique Sud pour une stratégie à l’ouest vers le Brésil plus engagée puisque l’obligeant à traverser un front, mais finalement payante, puisqu’elle leur a permis de basculer dans l’hémisphère Nord le 29 novembre à 8h30, avec 2 heures et 32 minutes d’avance sur Actual Leader.
« Je pense que c’était la bonne option, parce que quand on est partis dedans, on avait un petit retard sur Actual Leader, et là, on revient juste devant, donc on est plutôt contents d’avoir fait ça, c’était important de tenter dans la situation dans laquelle on était », s’est réjoui François Gabart au moment de tirer le bilan de ce choix stratégique. Restait alors à conserver cette deuxième place jusqu’au bout de la convoitise de son concurrent, avec un trimaran MACIF visiblement amoindri, François Gabart ayant évoqué « des problèmes techniques » qu’il détaillera sans doute une fois son plan VPLP amarré au ponton du quai Malbert.
Revenu quasiment au contact en début de semaine à l’ouest de l’anticyclone des Açores, Actual Leader est resté une menace constante pour le trimaran MACIF qui, au prix d’un final à suspense et après un enchaînement d’empannages en approche de la Bretagne, a finalement coupé la ligne d’arrivée ce samedi à 7h43’50’’, bouclant le parcours en 31 jours 20 heures 43 minutes et 50 secondes (17 890 milles parcourus, à 23,4 nœuds de moyenne réelle). Un soulagement pour François Gabart et Gwénolé Gahinet et une bonne deuxième place pour un trimaran qui, depuis sa mise à l’eau en août 2015, a terminé sur le podium de toutes les grandes courses au large auxquelles il aura participé (victoires sur la Transat Jacques Vabre 2015, la Transat Anglaise 2016 et The Bridge 2017, deuxième de la Route du Rhum 2018).
Le tour du monde en Class40 partira de Tanger. C’est une surprise et une première. A son lancement en juin dernier la GLOBE40 a affiché fortement son ambition et ses valeurs : un tour du monde qui soit autant un voyage planétaire, un accomplissement et une quête de soi à la rencontre des autres, qu’une performance sportive ; un tour du monde qui soit accessible autant aux amateurs éclairés qu’aux skippers professionnels, un tour du monde dont le parcours s’écarte des schémas traditionnels et offre des destinations inédites.
Pour être fidèle à cet engagement il fallait que la ville départ de la GLOBE40 en soit la première promesse ; en choisissant pour la première fois dans l’histoire des tours du monde en course la terre Africaine et Tanger l’événement réalise son ambition.
Pouvait t’on trouver mieux que Tanger, point de rencontre de la Méditerranée et de l’Atlantique, de l’Afrique et de l’Europe, de l’Orient et de l’Occident comme ville départ exprimant les valeurs de la première édition de la GLOBE40 ?
En 2400 ans d’histoire Tanger fut phénicienne, carthaginoise, romaine, byzantine, espagnole, portugaise, anglaise, chérifienne et alaouite, au centre des rivalités entre grandes puissances européennes au XIXème, sous statut international entre les deux guerres mondiales, puis en 1947 avec le discours de Tanger le lieu du premier pas vers un Maroc unifié et indépendant rattaché à la nation arabe, avant d’être officiellement marocaine à l’indépendance en 1956.
Un écrin nautique pour le départ de la Globe40
Cette incroyable histoire et cette géographie unique entre les continents européen et africain font de Tanger non seulement un superbe espace maritime avec sa grande baie et ses 7 km de plages, mais aussi une ville à la personnalité unique, foyer de culture, rendez-vous des artistes et des intellectuels du monde entier et deuxième pôle économique du Maroc avec Tanger Med premier port de Méditerranée et d’Afrique.
Au centre d’un vaste projet de reconstruction portuaire et urbaine Tanja Marina Bay International offre un écrin idéal à la GLOBE 40 comme prémices de son parcours planétaire ; inaugurée en 2018 par sa majesté le roi Mohamed VI, au pied des murailles de la Médina complètement restaurées, ses 1400 places en font la première marina du Royaume avec tous les services logistiques et techniques au meilleur standard international. La marina abrite également le tout nouveau siège du Royal Yacht Club de Tanger crée en 1925 et 1er club nautique d’Afrique.
L’accueil pour la première fois d’une grande course océanique marquera pour Tanger sa volonté de faire de la Perle du détroit un haut lieu du nautisme international.
La GLOBE40 en ordre de marche
Après le lancement de l’événement en juin dernier, la publication de l’avis de course et l’ouverture des inscriptions en octobre, l’annonce de la ville départ au salon nautique, la GLOBE40 est en ordre dans son plan de marche annoncé dans le communiqué de presse initial.
Le lancement officiel du Grand Départ de Tanger devrait faire l’objet d’un événement dédié à Tanger et à Paris dans les premiers mois de l’année prochaine une fois rassemblés l’ensemble des acteurs institutionnels, économiques et sportifs.
Est à l’étude également la possibilité d’un (de) prologue(s) au départ d’une ville Atlantique et Méditerranéenne en France pour rallier Tanger. La ville d’arrivée quant à elle pourrait être Tanger ou une ville française et sera annoncée au printemps.
L’engouement sportif observé au lancement du projet (600.000 vues pour la vidéo de lancement de l’épreuve dont 80% à l’international) ne se dément pas ; depuis 6 mois une soixantaine d’équipes de 15 nationalités se sont manifestées auprès de Sirius Evénements, la plupart très engagées ; une dizaine d’équipes sont déjà pré- inscrites et l’objectif d’une quinzaine avant la fin de l’année est manifestement en bonne voie.
Sur le plan technique les discussions entre les différents acteurs, organisation, Class40, FFV, architectes, chantiers, bureaux de contrôle vont permettre de mettre en place rapidement les différentes adaptations techniques nécessaires à ce nouveau contexte de course autour du monde pour le support Class40.
En parallèle de l’annonce du départ est publié d’ici la fin du salon nautique une note technique disponible sur demande portant sur les adaptations aux règles de la Fédération Internationale (OSR cat 0), la liste du matériel de sécurité, le contenu de l’assistance technique mise en place.
Inspirée de l’univers de la voile, la collection masculine, qui s’inscrit dans le sillage du célèbre navigateur, sera présentée en avant première au Salon Nautic de Paris à partir du 7 décembre.
Tabarly est un héros de notre temps, de ceux qui font rêver, oser, se dépasser. A la force des bras, animé d’une passion à toute épreuve, il a bravé les océans, remporté de multiples victoires et détrôné les Anglais, suscitant une immense admiration en ouvrant le coeur des Français à la voile. Audacieux, ingénieux et déterminé, il a entraîné à sa suite des générations de marins passionnés.
Ce vestiaire pour l’homme, composé de maille et de maroquinerie, est conçu à l’image d’Éric Tabarly. Dans son sillage, les lignes sont sobres, classiques et intemporelles, les matières naturelles, les pièces confortables et performantes. Les produits sont confectionnés en France et en Europe, avec le souci de la qualité et du détail. Et parce que la mer est son terrain de jeu, le respect de l’environnement et la durabilité sont au coeur de la démarche créative. La collection se décline en trois thèmes : l’authenticité, l’esprit marin et l’élégance de l’officier.
L’ambition d’ERIC TABARLY est de devenir la marque masculine de référence sur un segment haut de gamme, élégant et décontracté, dans l’univers de la mer et de la voile. Elle s’adresse à tous les hommes, aventuriers urbains, sportifs, prenant soin d’eux sans être victimes de la mode ; ils recherchent des vêtements et des accessoires qui tiennent leur promesse de qualité et de durabilité. A travers leur choix, ils partagent l’histoire du yachtman français de légende.
La famille d’Éric Tabarly et OC Sport Pen Duick, ont confié à Nicolas Veto et Matthieu Bimbenet, dirigeants de 727 Sailbags en Bretagne, le soin de développer la marque, sous licence, sur le segment du prêt-à-porter et de l’accessoire de mode.
« Nous avons collaboré avec Jacqueline et Marie Tabarly sur des collections 727 sailbags en voiles recyclées des Pen Duick. De cette amitié est née l’idée de faire connaitre davantage l’héritage d’Éric Tabarly à travers une collection haut de gamme, porteuse de sens» se réjouissent Matthieu Bimbenet et Nicolas Veto.
Pour Hervé Favre, Président d’OC Sport Pen Duick, « ce lancement est une formidable opportunité de faire rayonner l’histoire d’Éric Tabarly, dont nous sommes très fiers de contribuer à perpétuer l’héritage à travers nos activités d’organisation d’événements et d’écurie de course au large. »
« Après la Cité de la Voile Éric Tabarly à Lorient et les voiliers qui continuent de naviguer, et la rénovation récente du premier Pen Duick, je suis heureuse que la présence d’une marque de qualité prolonge l’héritage laissé par Éric aux générations futures », assure
Jacqueline Tabarly.
A partir du 7 décembre, la marque sera présentée simultanément au salon Nautic de Paris, sur www.eric-tabarly.com, et dans les concept-stores 727 Sailbags. Les passionnés sont invités à se préinscrire sur le site pour suivre le lancement de la marque.
A propos d’ERIC TABARLY
Éric Tabarly est né à Nantes en 1931. Passionné de voile depuis l’enfance, puis successivement pilote de l’aéronavale et officier de la marine nationale, il se distingue par sa première victoire de la transat anglaise en 1964. Dès lors, il fascine les Français qui découvrent à travers ses exploits le nautisme et la course au large. La construction de ses Pen Duick et leurs inventions audacieuses ont transformé la voile en sport de compétition innovant. Il disparait en mer d’Irlande le 13 juin 1998, en convoyant son fidèle voilier Pen Duick dont il venait de fêter le centenaire. Son épouse Jacqueline et sa fille Marie s’attachent aujourd’hui à faire vivre la mémoire de ce marin d’exception.