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Des nouveaux foils pour Charal en 2020

GROIX - AUGUST 29: French skippers Jeremie Beyou and Christopher Pratt are sailing on the Imoca Charal, training prior to the Transat Jacques Vabre, on August 29, 2019, off Groix, France. (Photo by Jean-Marie Liot / Alea / Charal)

L’IMOCA Charal a rejoint lundi 9 décembre le hangar lorientais du Charal Sailing Team où, pendant trois mois et demi, il va être l’objet de toutes les attentions de l’équipe technique et de plusieurs sous-traitants. Ce chantier d’hiver consistera notamment à doter le bateau d’une nouvelle paire de foils.

Depuis le lundi 9 décembre, l’atelier du Charal Sailing Team tourne à plein régime, l’IMOCA Charal, rentré en convoyage de Salvador de Bahia, terme de la Transat Jacques Vabre, ayant réintégré les lieux pour un chantier de trois mois et demi qui va mobiliser une vingtaine de personnes en tout. Le but de ce chantier d’hiver est de monter encore d’un cran en termes de performances en vue du Vendée Globe 2020, le grand objectif de tout le Charal Sailing Team, il se répartit en quatre dossiers : foils, ergonomie, énergie et voiles.

Pour ce qui est des foils, ces appendices qui permettent de faire « voler » l’IMOCA Charal, le dossier a été ouvert en janvier 2019, avec des premières réflexions sur une nouvelle paire, plus adaptée au parcours du Vendée Globe.
« Les formes de foils varient en fonction de la configuration des courses, confirme Pierre-François Dargnies, directeur technique du Charal Sailing Team. La Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum sont des courses avec surtout du reaching et du VMG (1), on peut aussi se retrouver à faire du près et à traverser des fronts en début de parcours. Comme notre objectif était d’être performants sur ces deux courses, nous avions conçu la version 1 de nos foils en conséquence. Le Vendée Globe est en revanche une course avec 80% de VMG, nous avons donc typé notre V2 en fonction de ça. »

Pour la conception, le bureau d’études du Charal Sailing Team a travaillé avec VPLP, le cabinet d’architectures qui a conçu l’IMOCA Charal, ce dernier disposant pour l’occasion d’un tout nouvel outil, un simulateur mis au point par Emirates Team New Zealand sur la Coupe de l’America depuis dix ans et désormais commercialisé. « Sur la première version, nous avions travaillé avec un outil de prédiction de performances (VPP) qui simule les performances du bateau, mais sur une mer plate et en statique. Le fait d’avoir cet outil, qui permet d’obtenir des simulations en dynamique, beaucoup plus proches de la réalité, a été très profitable et nous sommes assez confiants dans le fait que cette nouvelle méthodologie de conception puisse nous apporter de la performance », explique Nicolas Andrieu, ingénieur au sein du bureau d’études, en charge justement de la performance.

Pour arrêter le dessin final, en juillet dernier, le bureau d’études et le cabinet VPLP se sont également appuyés sur les retours d’expérience et sur les enregistrements de données lors des deux grosses sessions de navigations du bateau, en décembre 2018 puis mars-avril 2019. La construction a alors démarré, chez C3 Technologies, à côté de La Rochelle, qui livrera les nouveaux foils l’un après l’autre entre mi-février et mi-mars. De son côté, le chantier lorientais Gepeto s’est vu confier la construction des puits et des systèmes de foils, conçus en collaboration avec la société Awentech et les ingénieurs structure de chez Gurit. Avant Noël, les anciens puits seront démontés, l’installation des nouveaux débutera en janvier, avant les finitions et peintures en mars. Il sera alors temps pour l’IMOCA Charal de reprendre son envol.

(1) reaching : vent de travers, VMG : vent arrière

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Francis Joyon à Shenzhen

Le maxi-trimaran IDEC SPORT mené par Francis Joyon et son équipage, parti d’Ho Chi Minh Ville (Vietnam) est arrivé à Shenzhen (Chine). Il a parcouru les 844 milles du parcours théorique en 2 jours, 20 heures, 28 minutes et 51 secondes, à la vitesse moyenne de 12,3 noeuds.
Après le record de la Mauricienne établi entre la Bretagne et l’île Maurice, puis celui entre Maurice et le Vietnam, ce nouveau parcours constituait le 3ème Acte du programme de records intitulé IDEC SPORT ASIAN TOUR dans lequel le vainqueur de la dernière Route du Rhum s’est engagé depuis le samedi 19 octobre dernier.

Francis Joyon, son fils Corentin, Antoine Blouet, Christophe Houdet et Bertand Delesne viennent ainsi, en 36 jours de navigation, de parcourir plus de 17 000 milles sur le fond, en Atlantique Nord et Sud, Océan Indien, mer de Java et de Chine méridionale. L’équipage et son vaillant maxi-trimaran IDEC SPORT vont désormais s’accorder une pause bien méritée, avant de s’attaquer à la mi-janvier 2020 au record Hong Kong- Londres, la célèbre Route du Thé, qui les ramènera vers la vieille Europe.

36 jours de record cumulés !
« Si nous cumulons nos temps de course lors de ces 3 premiers actes de l’IDEC ASIAN TOUR, 20 jours sur la Mauricienne, 13 jours pour rallier Ho Chi Minh Ville et 3 jours pour rejoindre Shenzhen, nous arrivons à un total de 36 jours de course effective, soit le temps du record établi en 2018 par Giovani Soldini sur le parcours Hong Kong-Londres, notre prochain défi! ». Francis Joyon trouve ainsi motif à se satisfaire grandement de son long périple entamé le 19 octobre dernier à Port Louis dans le Morbihan. Il en a terminé la nuit dernière avec le troisième de ses 4 travaux d’Hercule en rejoignant le delta de la rivière des perles, qui sépare Macao de Shenzhen, là où était mouillée la ligne d’arrivée de ce nouveau record, le plus court mais aussi le plus difficile sur le plan physique de ces trois challenges.

Le bateau malmené comme jamais !
« Durant 36 heures, le bateau, qui en a pourtant connu des mers difficiles, a été malmené comme jamais auparavant » avoue Francis. « Avec des vents contraires, de face, de plus de 35 noeuds, sur une mer infernale, il a longtemps tapé avec rudesse dans des vagues abruptes. Nous avons été bien secoué et l’arrivée sur les multiples îles qui barrent l’accès à Shenzhen a été une délivrance pour tout l’équipage. Heureusement, la mer s’est calmée au fur et à mesure de notre progression, et le vent a pris un peu de droite pour nous permettre un atterrissage plus confortable travers au vent d’Est Nord Est. Des milliers de bateaux de pêche, un peu comme au Viet Nam s’affairaient dans le secteur, avec leurs longues lignes de pêche en éventail. Un spectacle étonnant ! Nous sommes heureux d’en terminer. Cela fait près de deux mois que nous sommes entièrement dédiés à la vie du bateau, et une petite pause nous fera le plus grand bien, avant de s’attaquer, en janvier, à la Route du Thé et son record détenu par Giovanni Soldini. »

Une indispensable remise en forme !
Après un petit tour à terre et un bon repas, Francis et ses quatre équipiers se sont immédiatement remis au travail. « L’objectif est d’effectuer un check-up le plus complet possible du bateau. » explique Francis. « Christophe et Bertrand procèdent à un « tapping » complet des trois coques. Il s’agit de vérifier par tapotement qu’aucune délimitation interne n’est à déplorer. Corentin est en tête de mât pour inspecter tous les ancrages, et Antoine effectue les mêmes vérifications depuis l’intérieur du mât. » En bon capitaine, Joyon tient à s’assurer de la bonne santé de son trimaran, avant de s’envoler en fin de semaine avec tout l’équipage pour la France où il passera les fêtes de fin d’année.

Prochain défi : la Route du Thé !
Rendez-vous à la mi-janvier pour renouer avec une immense tranche d’aventure, la Route du Thé, entre Hong Kong et Londres, d’une seule traite cette fois, en équipage et en mode record.

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2ème Porquerolle’s Race du 20 au 24 mai 2020

Porquerolle’s Race 2020
© Eric Vally / YC Porquerolles

Cette deuxième édition promet de réunir un plateau de concurrents encore plus étoffé, tous attirés par cette épreuve dores et déjà majeure pour le Championnat UNCL Méditerranée . Fort du soutien continu de la Ville de Hyères, le Yacht Club de Porquerolles se prépare à recevoir plus de 60 équipages, et 500 à 600 marins sur l’eau.

L’avis de course de la Porquerolle’s Race précise que la régate est ouverte à tous les monocoques jaugés IRC (exception faite des sportboats) ainsi qu’aux majestueux 12 MJI, les anciens voiliers de l’America’s Cup. Inscrite au calendrier du Championnat UNCL Méditerranée, cette épreuve se déroulera comme d’habitude sur le magnifique plan d’eau de la baie de Hyères et autour des îles d’or. Avec pas moins de 11 courses lancées l’an dernier, les régates 2020 s’annoncent intenses et probablement serrées dans toutes les classes. Et comme il se doit à Porquerolles, les soirées seront animées tout comme les moments de détente et de convivialité organisées par le Yacht Club de Porquerolles.

Les inscriptions sont ouvertes !
Pour prendre part à la Porquerolle’s Race, les dossiers d’inscriptions complets (certificat de jauge, licences, liste d’équipage et règlement) doivent parvenir au Yacht Club de Porquerolles avant le 30 avril 2020, par inscription en ligne sur le site : www.yachtclubporquerolles.fr

• AVIS DE COURSE : cliquez ICI
• INSCRIPTION EN LIGNE : cliquez ICI

Conformément à l’avis de course, la validation des inscriptions se fera le Mercredi 20 mai Puis les courses auront lieu du jeudi 21 mai au dimanche 24 mai, sur des parcours construits ou côtiers.

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Elodie Bonafous gagnante du challenge Océane Bretagne – CMB

challenge Océane Bretagne – CMB
challenge Océane Bretagne – CMB

Elodie Bonafous, 24 ans, devient la première skipper Océane de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – CMB. Après une finale qui s’est jouée en deux parties compte tenues des conditions météos le week-end dernier, Elodie Bonafous est parvenue à s’imposer sur 5 des neuf courses disputées la semaine dernière puis ce lundi et mardi en solitaire à bord de Figaro Bénéteau 3 sur des parcours construits, en baie de Port-la-Forêt.

Elle pourra disposer d’un bateau, un budget de fonctionnement permettant de disputer dans les meilleures conditions le circuit du Championnat de France de Course au Large en Solitaire et, gage d’une formation professionnelle sérieuse et d’un apprentissage au contact des meilleurs navigateurs français, l’intégration au Pôle Finistère Course au Large.

Elodie Bonafous était en finale avec Violette Dorange et Milena Schoenahl, les trois finalistes du Challenge Océane Bretagne – CMB.  Observées par un groupe d’experts composé de représentants de la Fédération Française de Voile, d’entraîneurs du Pôle et de navigateurs reconnus. « Les confrontations entre les trois candidates ont été passionnantes. Chacune d’entre elle a fait preuve d’une belle maîtrise du bateau. Il y a eu de la belle bagarre et les trois femmes méritaient d’être en finale. Nous avons vraiment vu du haut niveau sur l’eau, ce qui est non seulement une satisfaction mais aussi une fierté pour nous », explique Christian Le Pape, le Directeur du Pôle Finistère Course au Large, qui se réjouit donc d’accueillir une jeune femme de la trempe d’Elodie Bonafous au sein de la Filière Bretagne – CMB.

challenge Océane Bretagne – CMB
challenge Océane Bretagne – CMB

« Je ne pouvais pas rêver mieux »
« C’est génial ! Je suis tellement heureuse ! Mettre les pieds dans le monde de la course au large dans cette équipe, je ne pouvais pas rêver mieux ! », a commenté la jeune sociétaire de l’Ecole de Voile de Locquirec, championne du Monde Universitaire et double championne du monde féminine en J80 puis vainqueur de la sélection Jeune Tour de Bretagne 2019, entre autres. « Nous avons rencontré des conditions très variées lors de cette finale. Dès le début, je savais qu’il fallait que je mise sur la régularité. Je suis restée très opportuniste et à fond du début à la fin, en gardant le rythme. J’ai réussi à être à l’aise dans tous les types de vent », a détaillé la navigatrice, titulaire d’un Master 2 Activité Physique Adaptée et Santé, qui a par ailleurs beaucoup régaté en Longtze, en Open 5.70 ou encore en Match Racing. « Je suis partie sur l’eau ce matin avec beaucoup de stress. Milena et Violette ont très bien navigué et elles n’ont jamais rien lâché. On a toutes senti que le niveau montait au fur et à mesure », a terminé Elodie Bonafous qui n’a assurément pas fini de faire parler d’elle.

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Mini-Transat 2021. Au départ des Sables d’Olonne direction la Guadeloupe

Mini Transat aux Sables
Mini Transat aux Sables Photo. C. BReschi

La décision est tombée vendredi. La Classe Mini a décidé de partir des Sables d’Olonne direction la Guadeloupe pour les 3 prochaines éditions 2021, 2023 et 2025. Après La Rochelle et Le Marin en Martinique, la Mini-Transat change donc de cap. Une déception pour le Collectif Rochelais qui en a pris acte :
” Le Collectif Rochelais pour la Mini-Transat, organisateur de la Mini-Transat La Boulangère, a été informé ce jour par la Classe MINI que cette course majeure du calendrier serait désormais organisée par Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large, au départ des Sables d’Olonne. Le CRMT et l’ensemble de ses partenaires publics et privés sont surpris et déçus par la décision de la Classe Mini. De l’avis de tous, coureurs, organisateurs, partenaires, les éditions 2017 et 2019 ont été une vraie réussite. Elles étaient notamment très prometteuses pour pérenniser les actions entreprises et faire grandir encore davantage la Mini-Transat. L’équipe organisatrice a été portée durant ces deux éditions par la volonté d’accomplir un travail de grande qualité, une motivation sans faille et l’envie de satisfaire tous les coureurs. Merci aux marins, grands acteurs de ces deux éditions qui feront date dans l’histoire de la Mini-Transat !

Du côté des Sables, en revanche on s’en félicite. ” La Classe Mini vient d’annoncer le résultat tant attendu… Les 3 prochaines éditions de la Mini Transat partiront des Les Sables d’Olonne. Notre projet, soutenu rapidement par la ville et l’agglomération des Sables d’Olonne ainsi que la Région Pays de la Loire a convaincu les membres du CA de la Classe Mini.
C’est une reconnaissance pour Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large qui s’affirme clairement comme « le » club de référence en course au large aux Sables d’Olonne. Nous allons tout mettre en œuvre pour faire de cet événement une réussite. Le projet a été construit sur des valeurs fortes -compétences, détermination, partage, rigueur, convivialité- qui font l’ADN du club.
Les Minis s’élanceront des Sables vers @Santa Cruz de la Palma (Îles Canaries) une étape à taille humaine, où nous attend déjà une équipe enthousiaste. Puis ce sera le grand départ vers Commune de Saint-François en Guadeloupe. Là encore ce sont les hommes et l’environnement qui nous ont séduits. Un grand merci à tous ceux qui depuis 4 ans et demi soutiennent le club”

Revoir le film de l’édition 2019

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Multi50. Arkema 4 : tester aujourd’hui pour innover demain

Copyright : Vincent Olivaud / Arkema Sailing

La construction du Multi50 Arkema 4 avance. La mise à l’eau est prévue au printemps prochain. En parallèle de la construction, Lalou Roucayrol continue de former son futur skipper Quentin Vlamynck, au travers de multiples entraînements en conditions réelles, pendant lesquels les deux navigateurs endossent le rôle de ‘béta-testeurs’ à bien des égards, notamment en étroite relation avec la voilerie Incidence.

Avec près de 6 000 milles nautiques au compteur depuis le mois de juillet, Quentin Vlamynck continue son apprentissage au côté de Lalou Roucayrol, après notamment un entraînement intensif aux Canaries le mois dernier. « Nous sommes rentrés la semaine dernière après y avoir passé près d’un mois », explique Quentin. « Nous avons fait de grosses sessions de navigation là-bas, établissant même deux nouveaux records, celui de Gran Canaria et celui des 7 îles. C’était hyper intéressant d’analyser le comportement du bateau dans les vagues et le vent soutenu. Les navigations étaient très techniques et très enrichissantes. Nous avons eu des conditions difficiles sur le convoyage retour et subi quelques pépins techniques avec le pilote automatique. C’était très formateur de réparer en mer, d’échanger avec les techniciens pour remédier à la panne. Tout cela rentre également dans ma formation continue auprès de Lalou. »

Ces navigations, qui font partie intégrante de la formation de Quentin à son futur rôle de skipper d’un multicoque, sont également l’occasion de tester un large panel de matériel, dont les éléments prépondérants à la performance du bateau : les voiles.

Ponts d’innovation
Cela fait des années que Lalou Roucayrol teste du matériel pour la voilerie Incidence. Équipé d’une voile de test – un gennaker Strong Luff – sur les trois Grands Prix de la saison 2019, les essais de cette nouvelle voile innovante de la voilerie Incidence Sails ont clairement été concluants avec trois victoires à la clé remportant ainsi le titre de champion de France 2019. Pierre-Antoine Morvan, responsable de la R&D chez Incidence Group, nous explique la particularité de cette voile : « C’est une voile sans câble, en DFi®, très novatrice. L’atout majeur du Strong Luff est, comme son nom l’indique, la tenue du guindant, mais aussi un gain sensible de performance. Nous avons eu d’excellents retours de la part de Lalou et Quentin sur cette voile après leurs grands prix. En plus du gennaker, Quentin a d’ores et déjà pu tester le nouveau J3 lors de ses entraînements aux Canaries. Elle est plus légère, polyvalente et plus dynamique. La commercialisation de cette nouvelle technologie débute sur le Nautic 2019 de Paris. »

Afin de prolonger l’innovation de cette nouvelle voile, Lalou Multi a décidé de procéder à la réalisation des pièces d’accastillage de ces voiles en résine Elium® développée par Arkema. César Dohy, maître voilier chez Incidence, explique : « Pour tenir ces voiles, il existe deux pièces très spécifiques que l’on appelle des cosses. Ce sont des pièces en aluminium de 10 cm² environ de forme triangulaire aux points d’amures et de têtière qui tiennent littéralement la voile. Fabriquées en résine Elium®, elles sont ainsi plus légères, avec des formes plus douces et deviennent désormais recyclables. Quentin et Lalou l’ont testées aux Canaries et les premiers retours sont concluants. »

Suivi de chantier
Tandis que l’histoire du Mini 6.50 Arkema 3 s’achève, celle du Multi50 Arkema 4 débutera sur les flots avec sa mise à l’eau au printemps prochain . De retour des Canaries, Quentin Vlamynck fait le point sur le chantier de son futur trimaran : « Le chantier avance à bon rythme. Les pièces commencent à prendre forme, notamment celles de la coque centrale qui sont terminées. Les mousses sont actuellement collées et l’intégralité de la coque devrait être assemblée dans le courant du mois de décembre. Les équipes sont de plus en plus expérimentées et la production des pièces va s’enchaîner dans les prochaines semaines. La dérive est terminée et nous finalisons les commandes d’accastillage et d’électronique. Nous gagnons beaucoup de temps sur ces dossiers grâce à l’acquisition de données effectuées in situ avec le Multi50 Lalou Multi. Toute l’équipe a désormais hâte de le voir prendre forme. »

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Défi Azimut. Une 10e édition qui s’annonce exceptionnelle

En septembre dernier, ils étaient plus de 20 IMOCA à venir étrenner le nouveau format du Défi Azimut. En 2020 pour la 10ème édition ils seront 30 à participer aux Runs de vitesse, aux 48 heures au large, et au record du Tour de Groix,… les trois épreuves qui forment la martingale de cet événement convivial et de haut niveau.

A moins de deux mois du départ du Vendée Globe, les 48 heures se disputeront en solitaire, avec présence obligatoire d’un media man à bord. Après les transats et périodes de chantier qui rythmeront l’année, le Défi Azimut sera donc la dernière occasion de peaufiner ses réglages et de se tester en conditions réelles avant l’incontournable rendez-vous qui rythme le calendrier quadriennal de l’IMOCA. Programmé du 9 au 13 septembre, le Défi devrait se disputer comme à son habitude dans des conditions estivales pour une fête renouvelée.
« Plus de 70 marins ont déjà participé au Défi depuis que nous l’avons lancé en 2011. Cette année une participation record est attendue de champions d’exception : des vainqueurs de Vendée Globe, de Route du Rhum, de Transat Jacques Vabre et de Solitaire du Figaro… et c’est pour nous une grande fierté » explique Jean-Marie Corteville, organisateur de l’Azimut et Président de la société de solutions informatiques éponyme.
« En 2020, nous voulons associer plus largement tous les plaisanciers bretons qui rêvent autour des IMOCA en organisant une grande parade pour célébrer les solitaires qui vont venir se défier ».

Indissociable du fabuleux développement dont a fait preuve Lorient depuis 15 ans, Le Défi Azimut pourra s’appuyer une nouvelle fois sur ses solides partenaires.
Vainqueur du Défi Azimut 2019, Jérémie Beyou ne cachait pas sa satisfaction de « venir l’emporter à Lorient sur ce Défi qui est toujours aussi sympa à disputer ».
En expert de la voile internationale, Kevin Escoffier, deuxième des 48 heures en 2019, soulignait : « A chaque fois que les kiwis, les australiens ou les anglais passent ici, ils sont impressionnés. Le Défi Azimut est à la hauteur de Lorient qui est devenu le centre mondial de la course au large »
Lorient, autrement dit « the place to be », forme l’écrin naturel du Défi Azimut et voit toujours plus loin. Avec 160 mètres de pontons supplémentaires livrés en mars prochain, l’infrastructure est idéale pour accueillir tous les IMOCA ayant soif de Défi. Et ils seront nombreux en 2020.

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La Golden Globe Race 2022 aux Sables d’Olonne

Golden Globe Race
Golden Globe Race

Don Mc Intyre, la mairie et la communauté d’agglomération des Sables d’Olonne ont signés à nouveau pour la Golden Globe Race 2022. Yannick Moreau, Maire des Sables d’Olonne et Président de l’Agglomération : « L’édition 2018 a été une véritable démonstration de courage, de persévérance et d’endurance de la part de tous les marins engagés. Les Sables d’Olonne sont fiers et heureux d’avoir pu les accompagner dans cette course définitivement hors norme. Pour l’ambiance générale qu’elle génère autour d’elle, pour la qualité humaine de ses concurrents, elle méritait de voir une deuxième édition. C’est pourquoi la ville des Sables d’Olonne et son agglomération ont souhaité renouveler le partenariat avec Don Mc Intyre. »

Jean-Luc Van Den Heede, vainqueur de la Golden Globe Race 2018 :
« J’ai vécu cette course avec un immense plaisir. Le seul regret que je puisse avoir, c’est que plus de concurrents n’aient pas pu franchir la ligne d’arrivée. Mais je suis convaincu que la prochaine édition sera un grand succès et que l’expérience de 2018 servira à tous. On constate d’ores et déjà un véritable engouement pour l’épreuve. J’adresse d’ailleurs un message à mes amis skippers français. Dépêchez-vous de vous inscrire : les places risquent d’être chères d’ici très peu de temps ! »

Don McIntyre, organisateur de la Golden Globe Race :
« Quel plaisir de constater l’enthousiasme avec lequel la Ville des Sables d’Olonne a décidé de se joindre à l’édition 2022 de la Golden Globe Race en tant que port officiel et partenaire logistique. Nous allons continuer dans la lignée de la relation de confiance qui s’est créée pendant l’édition 2018 de la Golden Globe Race. Cette aventure s’est révélée un succès à tous les niveaux. Elle fut aussi porteuse de véritables relations humaines. Cette épreuve est plus qu’une course : c’est aussi le plus long, le plus lent et le plus engagé des challenges individuels, tous sports confondus. Il n’existe pas de meilleur port d’accueil que Les Sables d’Olonne. Avec 25 candidats de 11 nationalités différentes, nous nous attendons à préparer le plus excitant des événements de l’année 2022. »

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La Youth America’s Cup en AC9F début fin 2020 en équipage mixte

Bonne nouvelle pour les jeunes marins. La Youth America’s Cup revient. Elle aura lieu en 2020 et 2021 sur un nouveau monocoque volant plus petit que l’AC75, l’AC9F. Une initiative conjointe du Royal New Zealand Yacht Squadron (RNZYS), d’Emirates Team New Zealand (ETNZ) et du China Sports Industry Group (CSIG).
La compétition commencera par des régattes en flotte en Chine en novembre 2020, puis en match racing à Auckland du 18 au 23 février 2021 avec les finales qui auront lieu du 8 au 12 mars 2021 juste devant le RNZYS et le Harbour Bridge d’Auckland.

La Youth America’s Cup e veut une compétition amicale entre les clubs nautiques de toutes les nations où plusieurs pays seront autorisées. La limite d’âge pour les équipages est fixée entre 18 et 24 ans et pour favoriser la mixité, l’équipage sera mixte avec deux femmes et deux hommes et un poids maximum de 311 kg.

L’AC9F est un monocoque à foils de 9 mètres conçu par le chantier néo-zélandaise Yachting Developments (YDL) avec l’équipe de conception d’Emirates Team New Zealand, de Southern Spars, et de North Sails.

La période d’inscription pour les clubs et les équipages de jeunes est ouverte du 12 décembre au 29 février 2020.
Le coût d’inscription est de 115.000 NZD soit 68 000 € + 25.000 NZD de caution.
Mais le budget global est d’environ 250-500 K€.

Avis de course youth-ac-entry-memo1-1 
Mémorrandum youth-ac-notice-of-race1

Les manifestations d’intérêt peuvent être envoyées à challenger@youthamericascup.com

Pour plus d’informations sur la Coupe de l’American Youth, rendez-vous sur www.youthamericascup.com

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Tour de Belle-île reporté au 8 mai 2021

tour de belle ile
tour de belle île photo : © PolaRYSE- TOUR DE BELLE-ILE

La 12ème édition du TOUR DE BELLE-ILE est reportée au 8 mai 2021 en raison de The Transat. « Pour les participants et pour nos partenaires, nous souhaitons que l’évènement conserve son ampleur et son statut de plus grande course en France. Le départ de The Transat aura lieu le 10 mai mais nécessite la présence des bateaux dès le 1er mai à Brest. Nous sommes une petite équipe et cette année, il apparaît difficile de concilier au mieux nos deux projets. Comme le TOUR DE BELLE-ILE, le projet Use It Again ! nous tient à cœur et nous tenons absolument à faire du TOUR DE BELLE-ILE un événement le plus éco-responsable possible. Il nous semble important de poursuivre notre dynamique dans l’économie circulaire avec Use It Again ! pour développer notre épreuve dans ce sens. À l’image de la course du Fastnet qui se joue tous les deux ans, nous espérons aussi créer l’envie chez nos participants et qu’ils soient encore plus nombreux sur la ligne de départ le 8 mai 2021 », explique Aurélie Pilliard, organisatrice du TOUR DE BELLE-ILE.

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