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Globe40. 11 équipes déjà pré-inscrites !

© Lloyd Images

Le Globe40, tour du monde avec escale en Class40 rencontre un certain succès. A 17 mois du départ 11 équipes déjà ont clairement marqué leur volonté de participer à cette première édition de la GLOBE40. Le nombre de projets en cours de construction témoigne que ce chiffre devrait croitre rapidement, mais attention il n’y aura que 25 places !

Ces équipes dessinent le début d’une histoire d’un événement qui se veut singulier d’abord par son caractère totalement international avec 9 nationalités représentées sur 11 équipes, et par l’incroyable diversité des expériences nautiques, des âges, des parcours.

Des équipes venues du Maroc (Ville départ Tanger) au Japon, de l’Australie aux Etats-Unis, de l’Autriche à l’Italie, à l’Allemagne, à la Suisse, avec une présence française représentant la moitié seulement des skippers présentés.

Sur le plan des parcours nautiques on trouve tout autant un ancien skipper d’une équipe Volvo Ocean Race ( Andreas Hanakamp) , de multiples tour du monde en portefeuille ( Stefano Raspadori – Léo Grosclaude) – dont un en solitaire sans escales en Class40 ( Joe Harris) – des transats ( 11 pour Rob Windsor) et des mini-transats à profusion ( Masa Suzuki, Anne Beaugé, Marcel Schwager, Marc Dubos), des vainqueurs de grande course dans le Pacifique ( Rupert Henry, Greg O’Shea) , des participations à la Route du Rhum et à la transat Jacques Vabre ( Nicolas Magnan /Marc Dubos), à la Clipper Race ( Hicham Tahri), des jeunes dans le haut niveau valide ( Kim Anne Le Formal) et handi ( Ange Margaron), la complémentarité des ages et des expériences d’une relation père-fils ( Kieran et Jean-Jacques le Borgne / Léo et Eric Grosclaude ) , ou encore des spécialistes de la régate ( Kori Nakagawa / Marco Bianchini).

A l’évidence l’attractivité du parcours et des étapes n’entamera en rien la compétitivité de l’épreuve.

Une belle matière première sportive et humaine à découvrir dans chacune des présentations détaillées disponibles sur la page FB GLOBE40 et sur le site internet

VERBATIM

EORA RACING : « La Globe40 propose un parcours encore plus long que la course Melbourne – Osaka : c’est pour nous un challenge parfait »

SIROCCO : « Une équipe Franco- Marocaine symbole du partage et de la mixité des cultures »

SEGEL WELT RACING TEAM « C’est inimaginable de passer le Cap Horn ! »

GRIPHON SOLO II : « Nous avons hâte d’explorer chaque étape au maximum »

A DEUX SUR LA GRANDE ROUTE « C’est l’histoire d’un passage de témoins entre deux enragés. La plus formidable des aventures ! »

PERE ET FILS AUTOUR DU MONDE « La GLOBE40 est un projet familial qui sera mené avec l’expérience du père, l’énergie du fils et le soutien de toute la famille »

RESURRECTION« Nous recherchons une résurrection au niveau personnel et pour le monde entier!»

ESPRIT DU VENT « La GLOBE40 est un parcours qui m’attire… après plusieurs transats j’ai vraiment envie d’aller plus loin »

K’M’ ANGE AUTOUR DU MONDE « Quelque soit la différence on peut y arriver… nous voulons défendre certaines valeurs.. avec un équipage Handi- Valide-Mixte- Jeune »

AUTOUR DU MONDE – GLOBE40 CHALLENCE « La GLOBE40 incarne mon prochain rêve…notre équipe n’a pas de barrières en termes de nationalité ou de sexe. »

*EQUIPE ALLEMANDE : en préparation sur une approche haut niveau avec un Class40 récent, présentation de l’équipe prochainement

LISTE DES PRE-INSCRITS AU 31 JANVIER 2020

N° Nom projet Skipper Nationalité Co-skipper Nationalité Class40
1 EORA RACING Rupert Henry Australie Greg’O Shea Australie En construction
2 SIROCCO Nicolas Magnan France Hicham
Tahri Maroc
3 SEGEL WELT RACING TEAM Andreas Hanakamp Autriche Marcel Schwager Suisse
4 GRIPHON SOLO II Joe Harris USA Rob Windsor USA N°106
5 A DEUX SUR LA GRANDE ROUTE Léo Grosclaude France Eric Grosclaude France
6 PERE ET FILS AUTOUR DU MONDE Kieran Le Borgne France Jean-Jacques Le Borgne
7 EQUIPE ALLEMANDE TBA Allemagne TBA Allemagne Achat en cours
8 RESURRECTION Stéphano Raspadori Italie Marco Bianchini Italie N° 121
9 ESPRIT DU VENT Marc Dubos France N°81
10 KI’M’ ANGE AUTOUR DU MONDE Kim-Anne Le Formal France Ange Margaron France
11 AROUND THE WORLD – GLOBE40 CHALLENGE Masa Suzuki Japon Koji Nakagawa
Anne Beaugé Japon

 

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Franck Dubosc parrain du nouveau 470 de Camille Lecointre et Aloïse Retornaz

Franck Dubsoc parrain du voilier 470 de Camille Lecointre et Aloise Retornaz. Photo: Guillaume Barat

Auréolées du titre de marin de l’année et fraîchement médaillées d’Or à Miami, Camille Lecointre et Aloïse Retornaz ont baptisé leur nouveau 470 avec lequel elles navigueront aux Jeux Olympiques d’été à Tokyo. A année exceptionnelle, parrain exceptionnel … Ce n’est autre que le comédien Franck Dubosc qui a accepté de se prêter au jeu. C’est au Pôle France de Brest, où les deux athlètes s’entraînent, que le baptême a eu lieu. Retour sur une journée riche en émotions !

Une journée particulière
C’est une journée dont Camille Lecointre et Aloïse Retornaz se souviendront… Aussitôt débarquées de Miami où elles ont rayonné pendant une semaine à l’étape de la Coupe du Monde, elles ont enchaîné avec le baptême de leur nouveau 470, avec lequel elles navigueront aux Jeux Olympiques de Tokyo. Moment symbolique dans la vie d’un bateau, ce baptême devait marquer l’ambition sportive des deux jeunes femmes : « Nous voulions marquer le moment. On cherchait un parrain qui soit issu d’un autre univers que le sport. La date du baptême étant arrêtée, nous avons cherché qui se produisait à Brest ce jour là… Et il y avait Franck ! Nous avons activé notre réseau, envoyé un message entre sérieux et humour… » La réponse tombe et c’est un grand oui ! Franck Dubosc sera le parrain de leur nouveau 470.

Camille : « Ecrire une belle histoire en commun, cela donne une âme au bateau, qui est pour nous, com me un bébé ! On le bichonne, on est quotidiennement avec lui, c’était important de marquer ses débuts sur l’eau. Franck Dubosc est une personne que nous apprécions toutes les deux, nous sommes vraiment heureuses ! »
Aloïse : « Je suis hyper contente ! Nous tenions à faire ça bien pour nous booster dans cette dernière ligne droite vers les J.O. »

Un, deux, trois bateaux, et Patrick ?!
Camille et Aloïse alternent les entrainements et les compétitions avec plusieurs bateaux :« Nous avons en tout trois bateaux, un qui est actuellement dans un conteneur en provenance de Miami, un autre qui reste à Brest et ce petit dernier qui va partir avec nous au Portugal dès la semaine prochaine en entrainement. Si tout va bien, il fera le Mondial à Palma de Majorque et ensuite en route pour Tokyo. »

Ce nouveau 470, nommé « Patrick » en hommage au personnage de Franck Dubosc dans le film « Camping » qui a marqué une génération, aura emmagasiné une grande dose de bonnes ondes pour accompagner Camille et Aloïse sur le plan d’eau d’Enoshima à Tokyo.
Franck Dubosc n’était pas le seul à soutenir et accompagner Camille et Aloïse pour ce moment de partage. Leur entourage, les entreprises qui les soutiennent depuis les débuts dont leurs deux partenaires titres, Serenis Consulting et Guyot environnement, ont répondu présent.
Les deux athlètes, elles, vont continuer leur programme soutenu. A venir : entraînement au Portugal, compétitions à Palma et à Hyères.

Ils ont dit :
Franck Dubosc : “Nos athlètes qui vont aux Jeux Olympiques ce sont eux qui portent notre drapeau le plus fièrement. Des jeunes femmes, aux Jeux Olympiques… J’ai tout de suite dit Oui. Etre associé à ce que font ces sportives de très haut-niveau sur les Jeux Olympiques j’en suis très fier même si ce n’est pas moi qui serai sur le bateau ! Mais en regardant la télévision, s’il y a une petite médaille je me dirai que je leur ai un peu porté chance. En les rencontrant je les ai trouvées tellement simples ! Ça demande tellement d’abnégation que c’est toujours surprenant de les voir dans la vraie vie. Je trouve ça tellement épatant parce que je ne pourrai jamais faire ça. Je n’ai pas les muscles et le souffle pour faire du sport à haut-niveau. C’est un peu le petit coup de pouce pour être avec elles. Et je vais suivre la voile de très près pendant les Jeux, chose que je fais très rarement !”

Marc Le Bras, dirigeant de Serenis Consulting : « Ce partenariat va bien au-delà d’une simple relation de sponsor à sportives. L’ensemble des collaborateurs de Serenis Consulting est embarqué dans le projet, suit quotidiennement le parcours des filles et célèbre chacune de leurs victoires. Pour preuve, nous avons tous fait le déplacement pour baptiser le nouveau bateau ! Je suis heureux de voir le partenariat prendre cette forme en interne. Et puis, l’arrivée des Jeux Olympiques ne fait que renforcer notre enthousiasme. »

Guilia Guyot, co-dirigeante de Guyot environnement : « Camille et Aloïse ont un parcours sans faute, glorieux, avec une très belle récompense fin 2019 (Marin de l’année 2019). Sur 2020, elles ont déjà commencé très fort à Miami. Nous allons continuer à les booster et les porter jusqu’à Tokyo ! Pas de doute sur leurs chances de décrocher l’or, elles ont les capacités sportives et mentales pour. Camille et Aloïse se sont bien trouvées, c’est un duo complémentaire. Toute l’équipe Guyot environnement est fière de les accompagner et d’aller chercher l’or avec elles ! »

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America’s Cup. Format Round robin à Cagliari !

190913_ROSS_PORTSMOUTH_0027.DNG - The team’s first AC75 sails on Narragansett Bay.

Trois jours de régates avec quatre courses par jour au format round robin d’une durée de 20 mn où chaque équipe affrontera l’autre deux fois, la première confrontation d’AC75 à Cagliari du 21 au 26 avril prochain promet un spectacle grandiose, un avant-goût de la Coupe que l’on pourra suivre de 14 à 16h. Presque une Coupe avant l’heure pour les 4 équipes Team New Zealand, Luna Rossa, Ineos et American Magic qui vont pouvoir jauger les performances de leur premier bateau en sachant les dés presque lancés pour leur deuxième bateau déjà en construction.
Le format de round robin qui a été retenu est un signe fort. La Coupe renoue avec ses fondamentaux que Patrizio Bertelli et Grant Dalton ont toujours su et voulu préserver. Finies les courses en flotte des précédentes ACWorld Series initiées par Alinghi puis Oracle qui étaient certes spectaculaires mais qui passaient à côté de l’essentiel, un match entre deux bateaux, deux équipes, deux nations que seule la Coupe a toujours su sublimer.
Avec 4 équipes fortes, bien financées, chaque défi sera passionnant à regarder et personne ne sait à l’heure actuelle qui a le meilleur bateau. Un suspens qui va durer jusqu’à la Prada Cup en janvier puis sur l’America’s Cup Match en mars 2021. Mais ce premier rendez-vous à Cagliari suivi de celui de Portsmouth donnera certainement quelques indications.

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Vendée Globe. Erik Nigon prête son Imoca à Clément Giraud pour The Transat

La solidarité des gens de mer et dans la Classe Imoca existe bien. Il y a deux mois, Clément Giraud assistait impuissant à l’incendie de son monocoque IMOCA dans le port du Havre. Le bateau sera déclaré comme épave par son sponsor Fortil propriétaire également du bateau et qui a lâché le skipper du même coup.
Cela n’a pas découragé pour autant Clément Giraud qui a pu compter sur la bienveillance de l’ensemble des skippers de la classe IMOCA. Aujourd’hui, Erik Nigon met à disposition de Clément son monocoque « Vers un monde sans SIDA » pour courir The Transat CIC. Erik, lui, courra la transat retour New-York Vendée. Objectif pour les deux marins : poursuivre le long chemin qui mène au Vendée Globe.
Le Vendée Globe, quand il vous trotte dans la tête, il ne vous lâche pas. Plus qu’une ambition, il devient un projet de vie auquel Clément n’est pas près de renoncer. Et c’est Erik Nigon qui lui donne un coup de pouce en lui proposant de partager son monocoque « Vers un monde sans SIDA ».
Clément Giraud sera donc bien sur la transat en solitaire The Transat CIC dont le départ sera donné le 10 mai de Brest et l’arrivée jugée quelques jours plus tard à Charleston (USA).
Il rendra la barre à Erik Nigon pour la transat retour, en solitaire, New-York Vendée dont le départ sera donné le 16 juin. Tous deux entretiennent ainsi leurs chances d’être au départ du Vendée Globe en ayant validé leur qualification. En parallèle, Clément et Erik poursuivent leur recherche de nouveaux partenaires qui leur permettront, à l’un, à l’autre, ou à tous les deux, de prendre le départ du Vendée Globe le 8 novembre prochain.

Erik Nigon : « Clément est un battant et il a cumulé les coups de malchance en 2019. Il mérite de poursuivre sa route en IMOCA. Il va m’apporter son professionnalisme et ses compétences dans la préparation de mon bateau. Je suis heureux, en échange, de lui permettre de courir The Transat CIC et de maintenir ses chances d’être au départ du Vendée Globe ».

Clément Giraud : « Je ne remercierai jamais assez Erik pour cette opportunité, il a l’expérience et la sagesse d’un vieux loup de mer qui sont pour moi inestimables. Mon projet est basé sur la transmission et ça Erik l’a bien compris. L’aventure continue grâce à la solidarité des gens de mer. Le Vendée Globe ne s’écrit pas en un jour. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait mais je continue ainsi à me préparer sérieusement et mon équipe met les bouchées doubles pour faire aboutir mon projet de Vendée Globe »

L’IMOCA « Vers un monde sans SIDA » est un plan Farr de 2006, qui a couru le Vendée Globe 2008 sous le nom de Delta Dore avant d’être reconditionné en 2011 pour courir sous les couleurs de Bureau Vallée.

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Vendée Globe. L’Imoca L’Occitane en Provence avec ses couleurs

Présenté en détail dans le dernier numéro de Course au Large, l’Imoca L’Occitane en Provence, le bateau d’Armel Tripon dessiné par Sam Manuard et construit au chantier Black Pepper a été présenté ce mercredi avec ses couleurs avant d’être mis à l’eau et mâté ce samedi à Nantes.

Un design épuré et percutant
“L’idée au départ était d’avoir un bateau avec un visuel percutant que l’on repère de loin, avec une identité forte tout en respectant les codes du groupe L’Occitane. Pour la petite anecdote, nous l’avons tout d’abord imaginé comme un gros tube de crème mains flottant qui ferait le tour des océans…
Mais le rendu était impossible et la forme de ce fameux tube de L’Occitane en Provence n’était pas du tout adaptable à la forme de la coque…
Nous sommes ensuite partis du graphisme du logo de la marque.
La taille des lettres du mot L’Occitane seul et leurs proportions faisaient que le nom L’Occitane s’adaptait parfaitement à la longueur de la coque. Nous avons pu le positionner en longueur maximale pour que le O, plus grand, déborde de chaque côté sur le livet. L’effet est spectaculaire !
Pas besoin d’ajouter autre chose… pas d’autre graphisme.  « Less is more… ! »
Nous avons ensuite fait plusieurs essais avec les couleurs.
Nous avions des contraintes techniques liées aux 3 couleurs de matériaux possibles pour les voiles : gris clair, noir ou jaune paille.  Nous ne voulions pas peindre entièrement les voiles car il faut connaître les contraintes de poids sur un bateau de course au large où tout gramme supplémentaire est compté : plus il y a de peinture, plus il y a de poids, et dans le haut de la voile, avec l’effet de levier, il est démultiplié ! Donc, moins il y a de peinture, mieux c’est ! A savoir que le poids de la peinture est de l’ordre de 35g/m2. Et les voiles ont une surface de 1 314 m2… !!!

La recherche de réduction de poids est tellement primordiale que nous en arrivons à des niveaux de détails tels qu’utiliser des vis en titane, qui coûtent une fortune (une quarantaine d’euros pièce) pour alléger le bateau et optimiser ses performances.

Il en est ressorti que pour avoir un impact fort dans les voiles, qui est la partie du bateau qui se voit de loin, il fallait avoir des voiles noires avec un visuel jaune. Le jaune sur le noir est visuellement très fort : le noir est comme un écrin qui met en valeur le jaune de L’Occitane en Provence.

Coque et voiles se devaient d’être en parfaite harmonie d’un point de vue design pour former une seule et même entité, un tout.

C’était décidé, le bateau serait noir et jaune !

Il fallait ensuite apporter un élément de la nature à notre graphisme ; la nature étant l’ADN de la marque L’Occitane en Provence avec ses produits naturels qui sont fabriqués principalement dans ses usines de Manosque et de Lagorce.

Le soleil est le symbole, à la fois de la nature, pour qui il est vital, et à la fois de la Provence qui a vu naître, ce que deviendra aujourd’hui, le Groupe L’Occitane.

Mais ce soleil doit être graphiquement original, pour cela nous avons utilisé la calligraphie, chaque rayon est différent. Il apporte une touche humaine et universelle à l’ensemble du visuel.

Imaginez…, pour démasquer les petits bouts de soleil un par un sur le pont, et il y en a tellement, nous étions suspendus dans une nacelle sans pouvoir marcher sur le pont frais… !

Le résultat final est à la fois très sobre, classe et percutant ! “

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36e Primo Cup. L30 et Onefly au rendez-vous de la monotypie

Smeralda 888

Rendez-vous par excellence de la monotypie, la régate créée l’évènement, chaque année en ouverture de saison, depuis 1985, date de sa création sous l’impulsion de S.A.S le Prince Albert II, Président du Y.C.M.

Cette année encore, le profil des classes et des concurrents laisse à penser que la régate sera au niveau des attentes avec plus de 450 marins attendus. Les séries fidèles à la Primo Cup seront sur le pont tels que les Smeralda 888, les Melges 20 ou encore les J/70. Une série qui enregistre déjà une belle participation notamment des équipages nordiques qui ont établi leur base d’entrainement hivernal en Principauté, entre octobre et mars, à l’occasion des Monaco Sportsboat Winter Series.

Une recrudescence de la fréquentation qui s’explique par l’organisation du 18 au 23 octobre 2021 à Monaco du championnat du monde de la classe. Cette échéance attire des formations internationales à l’image des Américains de Team Newport Harbor ou encore des Britanniques de Redshift, bateau sur lequel sera présente Hannah Diamond qui a récemment fait ses armes sur la Volvo Ocean Race après des années passées sur dériveur et notamment sur Nacra 17. Support sur lequel elle a été sacrée vice-championne d’Europe en 2013. A leurs côtés, nous retrouverons les Longtze Premier, un quillard de 7 mètres développé par l’équipe Le Défi lors de la Coupe de l’America en 2007 et qui s’est rapidement développé en Europe.

L30 : Nouveaux venus pour une régate de tradition
Enfin les L30, récemment choisis comme support pour les premiers Championnats du monde de course au large qui se dérouleront à Malte en octobre 2020, feront leurs débuts à Monaco. Une nouvelle série extrêmement internationale ; en témoigne la liste des nations d’ores et déjà inscrites au rendez-vous : Japon, Ukraine, Corée du Sud, Belgique, France. Ce voilier de 30 pieds est développé par Rodion Luka, médaillé olympique ukrainien et concurrent de la Volvo Ocean Race en 2008-2009, en collaboration avec Andrej Justin, concepteur du RC44. Cette nouvelle épreuve Offshore fera également son entrée aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en double mixte même si pour l’heure, le support n’est pas encore confirmé. A l’inverse du format de course en double pour les Jeux, la Primo Cup – Trophée Credit Suisse se courra en équipage.

Les Onefly prennent leur envol à Monaco
La venue d’une flotte de Onefly, monotype à ailes et à foils, viendra compléter un spectacle déjà bien ficelé. Ces dériveurs volants possèdent des caractéristiques permettant de naviguer dans n’importe quelles conditions météorologiques. Il faudra donc compter sur la présence sur l’eau d’une dizaine de bateaux samedi 8 et dimanche 9 février avec au programme des phases d’exhibition et de runs.

3 questions à Bernard d’Alessandri, Secrétaire Général du Yacht Club de Monaco :
La Primo Cup-Trophée Credit Suisse vit sa 36e édition. Quel est la recette du succès ?
Bernard d’Alessandri : Je pense qu’il est important de fidéliser les séries qui font les beaux jours de la monotypie tout en restant ouvert. Cette année par exemple, aux côtés des séries assidues au rendez-vous tels que les Smeralda 888, les J/70 (…) nous accueillerons les L30. La série a été choisie pour être le support des premiers championnats du Monde de course au large qui se dérouleront en octobre prochain. Nous ouvrons également notre plan d’eau aux Onefly, un dériveur à foils qui vole. L’idée est de toujours rester à l’écoute des nouveautés, de rester attentif à l’actualité et de s’adapter.

Qu’est ce qui fait la force de la destination Monaco ?
Bernard d’Alessandri : Entre mer et montagne (nous sommes à 1h30 des pistes de ski), le cadre est exceptionnel et les conditions varient énormément ce qui fait appel à toutes les qualités d’un marin, sans oublier les infrastructures de notre Clubhouse, inauguré en 2014 déjà et qui favorise l’accueil des équipages et l’organisation de régates de haut niveau.
Des atouts qui séduisent de nombreux équipages internationaux et qui décident de venir naviguer à Monaco, comme en témoigne le succès des Monaco Sportsboat Winter Series organisés chez nous pour la 7e année consécutive entre octobre et mars.

Avec une régate par mois, le Yacht Club de Monaco est très actif sur le plan sportif ?
Bernard d’Alessandri : Le Yacht Club est effectivement l’un des acteurs de la Principauté. De par notre mission de délégation de service public, nous sommes au service de la promotion de la Principauté de Monaco pour toutes les activités nautiques. C’est ainsi que nous organiserons le Championnat d’Europe de Laser Master (3-9 avril 2020) puis le championnat du monde des J/70 du 18 au 23 octobre 2021, classe très dynamique en Principauté.
Mais nous sommes actifs pas seulement sur le plan sportif, notre vision est de pouvoir participer activement à la construction du Yachting de demain. Dans cette optique, nous sommes en train de construire un bateau comité zéro émission et nous encourageons aussi toutes les initiatives en faveur d’une propulsion éco-responsable, lors du Monaco Solar & Energy Boat Challenge (1-4 juillet 2020).

Programme 36e Primo Cup – Trophée Credit Suisse (sous réserve de modification)
• Jeudi 6 février 2020 : 14h30 Régate d’entraînement
• Vendredi 7 février 2020 : 12h00 Régate (premier signal d’attention)
• Samedi 8 février 2020 : 11h00 Régate (premier signal d’attention)
• Dimanche 9 février 2020 : 11h00 Régate suivie par la remise des prix

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Record Route du Thé. Francis Joyon et son équipage en avance sur le record +800mn

Francis Joyon n’est plus qu’à 3-4 jours du Cap de Bonne Espérance et continue d’accroître son avance sur le record de la Route du Thé portée ce mercredi à 800 mn. Dans des conditions météos particulièrement tortueuses qui ont mis l’équipage de quatre hommes à rude épreuve, Francis Joyon trace une belle trajectoire dans le désert maritime du sud de l’Océan Indien. L’Océan Atlantique l’appelle, avec ses belles promesses de vents véritablement portants, idéaux pour allonger encore la foulée et accroitre l’avance sur le record.

« On navigue à l’envers des systèmes ! »
Oublié les avaries, dépassés les cyclones, IDEC SPORT émerge de 48 heures très difficiles avec une substantielle avance sur son adversaire virtuel, détenteur du record de la Route du Thé. « On a profité avant hier à l’aube d’une zone de calmes pour changer notre drisse de grand-voile » explique Joyon. « Antoine Blouet est monté en tête de mât, et 30 minutes plus tard, nous renvoyions la grand voile et reprenions notre route. » Derrière les deux centres cycloniques actifs, le maxi trimaran enchaine à grande vitesse les systèmes météos en déplacement rapide vers l’Est. « On navigue à l’envers des systèmes » s’en amuse Francis. « On a traversé un thalweg cette nuit, avec du vent de Nord suivi d’une zone de calme, puis très rapidement, le vent est arrivé du Sud, très froid en provenance de l’Antarctique, accompagné de rafales. Le bateau levait beaucoup, sur une mer désordonnée. À présent, nous nous approchons du centre de l’anticyclone. Nous n’avons plus que 12 noeuds de vent et nous nous apprêtons à virer de bord pour repartir vers le Sud en tribord amure. On ne chôme pas, car tous ces enchainements génèrent énormément de manoeuvres… » Avec une nouvelle dépression à négocier cette nuit, la phase d’approche du Sud du continent africain se révèle toujours aussi tactique. « On cogite beaucoup à bord » avoue Francis. « Tout l’équipage est très concerné par l’analyse de nos routes, bien soutenu par Christian Dumard, toujours aussi précis dans ses prévisions. »

Quatre jours très tactiques avant Bonne Espérance
Face à une houle d’Ouest levée par la dernière dépression, IDEC SPORT tape et voit sa course souvent ralentie. Mais Francis, Christophe (Houdet), Antoine (Blouet), Bertrand (Delesne) et Corentin (Joyon) ont une vision claire de leur route jusqu’à Bonne Espérance. Ils vont poursuivre ce petit jeu d’adaptation aux systèmes météos qui progressent sur leur route. L’entrée en Atlantique suscite quelques impatiences à bord : « On en a un peu marre de ces allures travers au vent, voire au près. On attend le vrai portant et la glisse en Atlantique Sud » avoue Corentin, le benjamin du bord. « On espérait de l’alizé dans l’indien. On ne l’a pas eu. On s’adapte ! » souligne, philosophe, Francis Joyon. »

L’Indien, ce désert…
IDEC SPORT trace en solitaire son sillon dans le sud de l’Ocean Indien. Francis y mesure et apprécie sa magnitude et sa splendeur. « Le passage au détroit de La Sonde a été horrible. C’est un endroit où sur plus de cent milles la mer de Chine déverse ses déchets plastiques. On a vu flotter toutes sortes de saloperies, bouteilles de gaz, frigos et des plastiques par milliers… Il a fallu entrer loin dans l’Indien pour retrouver des eaux limpides. Depuis plusieurs jours, nous apprécions cet univers totalement désert. Seuls deux petits paquebots se sont signalés à l’AIS. Nous avons aussi eu le bonheur d’être accompagnés durant deux jours par deux albatros à cape blanche. Ils se sont amusés avec nous, passant d’un bord à l’autre sur l’arrière du bateau. Un enchantement! » La vie à bord est parfaitement adaptée aux rythmes d’un record. « L’équipage est heureux, et mange beaucoup » souligne captain Francis. « Ces 11 premiers jours de course nous ont permis d’avoir une idée plus précise de notre consommation de nourriture. Nous sommes soulagés de voir que notre avitaillement était bien calibré et nous allons pouvoir continuer à bien manger jusqu’au bout, malgré les gros appétits du bord. Nous sommes en polaires et cirés mais il ne fait pas vraiment froid. Les températures ressemblent à celles qu’on peut connaitre les nuits d’été en Bretagne. »

Il a dit : Corentin Joyon
« C’est un super voyage et une belle aventure. On a une belle avance et on attend Bonne Espérance avec impatience. On a tous été très sollicités ces derniers jours, avec une météo très compliquée. Nos systèmes de quart de trois heures fonctionnent bien. Je suis en binôme avec Christophe Houdet. On parvient à bien se reposer et à bien récupérer. J’ai découvert pour la première fois les albatros. C’était assez fascinant à observer. On évolue vraiment dans le désert, loin de tout. Sentiment étrange et plutôt agréable. C’est sympa de penser qu’il existe encore des endroits préservés sur la terre. Notre avance nous fait plaisir. Il y a moyen de l’augmenter encore davantage… »

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Vendée Globe. Denis Van Weynbergh renonce, il reste 35 candidats

Denis Van Weynbergh
Denis Van Weynbergh

Le skipper belge Denis Van Weynbergh candidat au prochain Vendée Globe a décidé finalement de renoncer. ” Les contraintes budgétaires et financières auront eu raison de mon inaccessible rêve. En 2020, je ne pourrai pas assouvir ma quête d’impossible et participer au Vendée Globe. Le décision est dure, rude même, et sera difficile à digérer, mais le chemin a été riche, sincère, profond et enrichissant. Le bon sens marin, c’est aussi de savoir parfois renoncer ou d’attendre le bon moment. Tout était réuni avec un bateau fiable, un skipper motivé, un vrai intérêt de la presse et une réelle sympathie auprès du public. Le monde économique en a décidé autrement. On ne perd pas espoir pour 2024. ” L’homme qui ne tente rien, ne se trompe qu’une fois….”Lao Tseu. “

37 candidats ont déposé un dossier de candidature le 1er novembre 2019. Après le retrait de Yann Eliès et de Denis Van Weynbergh, il reste 35 candidats pour 34 places ouvertes. Clément Giraud dont le bateau a brûle au départ de la Transat Jacques Vabre se bat toujours pour trouver des partenaires et être au départ le 8 novembre prochain tout comme Didac Costa, Conrad Colman ou Erick Nigon.

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America’s Cup. Luna Rossa démâte

L’AC75 italien Luna Rossa a démâté ce 27 janvier à Cagliari lors d’une session d’entraînement. Il n’y a eu aucun blessé et le gréement qui n’a pas été cassé a pu être récupéré. Un incident sans dommage qui intervient à quelques mois de la première confrontation entre AC75.
L’équipe italienne, comme les autres équipes cherche à pousser au maximum les limites de leur bateau avec le travail sur la softwing, une double GV dont on peut modifier le twist et la cambrure comme sur une aile rigide mais qui nécessite beaucoup de mise au point.

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Camille Lecointre et Aloïse Retornaz en Or

L’année 2020 commence bien pour Camille Lecointre et Aloïse Retornaz qui remportent l’or à Miami ce week-end au Championnat du monde. Une bonne étape pour les JO de Tokyo. Elles avaient remporté la finale de la world cup 2019 à Marseille, Camille Lecointre et Aloïse Retornaz viennent de récidiver à Miami en ce tout début d’année. Cette victoire vient valider le travail de fond qu’elles ont mené en entrainement durant les derniers mois de l’année 2019.

Dès la première course disputée lundi dernier, les deux françaises prennent le leadership sur la flotte des 16 duos féminins pour ne plus la lâcher. Au total, elles remportent 5 des 8 courses disputées avant la Medal race, qui ne retenait que les 10 premiers équipages. En prenant le départ de cette ultime course avec 9 points sur les 2è au général, le duo grec, et 10 points sur le duo polonais, Camille et Aloïse avaient une avance certaine. Mais rien n’est jamais acquis… Cette Medal race s’est révélée plus coriace qu’elles ne l’avaient envisagée. Leur clairvoyance et leur sang froid ont fait la différence, une fois encore. Les deux jeunes femmes remportent la Medal race et l’étape de la Coupe du Monde. Récit par les deux médaillées :

Aloïse Retornaz : “Sur cette Medal race, nous sommes parties en marche arrière et avant-dernières… Dès le 2è bord au près, notre tactique nous a permis de remonter la flotte, d’aller chercher un vent un peu plus soutenu, puis nous avons continué pour remonter en tête de flotte. Le début de semaine avait paru trop facile, puis ensuite les conditions météo ont changé. Avec peu de vent, c’était parfois très aléatoire et nous avons fait quelques erreurs. Mais nous validons certains des points travaillés en entraînement à l’automne et c’est vraiment top de commencer l’année comme cela !”

Camille Lecointre : “Cette semaine nous a permis de démontrer que nous avons fait des progrès sur nos points faibles, au portant notamment. Nous avons maîtrisé 3/4 des courses mais cette Medal race prouve que rien n’est jamais fini avant la fin…Une contre-performance peut arriver n’importe quand et c’est bien que cela se soit passé ici à Miami ! Il faudra garder cela à l’esprit durant toute la saison, pour conserver la tête froide.”

Place maintenant au baptême de leur nouveau 470, qui se déroulera vendredi 31 janvier prochain à Brest, en présence d’un parrain exceptionnel….

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