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The Transat CIC. 28 solitaires au départ de Brest

The Transat CIC 2020, Brest le 27 février 2020, conférence de presse. Skippers et partenaires réunis à Brest le 27 février 2020 © Yvan Zedda / The Transat CIC

The Transat CIC qu’on ne peut difficilement plus qualifier d’anglaise puisqu’elle partira dorénavant de Brest le 10 mai prochain cap sur Charleston en Caroline du Sud (USA) a tenu sa conférence de presse ce jeudi. 28 solitaires prendront le départ dans 3 classes, Ultimes, Imoca et Class40. Il manquera les Multi50 qui n’étaient pas assez nombreux mais qui prendront le départ de la Quebec St Malo.
Pour avoir une arrivée presque groupée, les Ultimes auront un parcours rallongé de 2500 milles en allant chercher un way-point dans l’Ouest de l’archipel du Cap-Vert, une marque virtuelle qui sera définie avant le départ en fonction des conditions météorologiques, soit 5000 milles quand les monocoques auront 3500 milles à parcourir.

8 Class40 seulement prendront le départ. Ce qui est peu au regard du nombre de bateaux existants. Trois Class40 de dernière génération seront présents dont le Crédit Mutuel (Ian Lipinski) récent vainqueur de la Jacques Vabre qui sera challengé par, Lamotte Module Création (Luke Berry) et Imagine (Jorg Riechers) ou Kito de Pavant sur Made In Midi. Le jeune Stanislas Thuret sur Everial, plan Mabire-Nivelt de 2016, lui, fait figure d’outsider souvent bien inspiré, tout comme Sylvain Pontu sur Gustave Roussy, skipper-amateur au brillant palmarès en course au large. Franz Bouvet sur Yoda, amateur éclairé lui aussi, vient chercher le défi personnel. Il avait terminé 22e de la dernière Route du Rhum-Destination Guadeloupe…

17 IMOCA dont deux récents foilers L’Occitane en Provence (Armel Tripon) et DMG Mori (Kojiro Shiraishi) feront leur grands débuts en course. Si Apivia (Charlie Dalin) et Advens For Cybersecurity (Thomas Ruyant) font figure de favori au regard de leurs performances sur la dernière Transat Jacques Vabre, il faudra également compter sur plusieurs bons binômes skipper/bateau : PRB (Kevin Escoffier), Maître Coq IV (Yannick Bestaven), Initiatives-Cœur (Samantha Davies) ou Malizia II-Yacht Club de Monaco (Boris Herrmann). Des matchs dans le match, il y en aura à tous les étages avec, Banque Populaire (Clarisse Cremer), V and B Mayenne (Maxime Sorel) ou encore Prysmian Group (Giancarlo Pedote)… A noter que 4 femmes participent à la course (Isabelle Joschke, Miranda Merron, Samantha Davies et Clarisse Cremer) et mèneront leur monture à un rythme endiablé.

4 Ultime : Une revanche après la Brest Atlantiques pour Sodebo
La course s’annonce ouverte avec des skippers qui navigueront seuls pour la première fois sur leur trimaran. Pascal Bidégorry sur Macif qui remplace François Gabart voudra sans doute briller tout en cherchant à préserver son bateau, Franck Cammas sur Edmond de Rothshild cherchera une nouvelle victoire assurément à accrocher à son palmarès, Thomas Coville avec le bateau le plus récent et récemment doté d’un plan porteur sur sa dérive sera sans doute en rodage alors qu’Yves Le Blevec pourra compter sur son bateau Actual Leader le plus fiable de la flotte.

Virtual Regatta : The Transat CIC à l’heure du E-sailing
Pour accompagner ce 60ème anniversaire historique, la désormais célèbre plateforme Virtual Regatta va permettre à tous les passionnés, qu’ils soient débutants ou confirmés en voile, de vivre de l’intérieur au plus près des skippers The Transat CIC. Stratégie de course, paramètres météo, changements de voile, la régate promet d’être aussi intense que dans la réalité.

François Cuillandre, Maire de Brest et Président de Brest métropole
” The Transat est une course au large mythique, c’est un des monuments de la course au large, qui évoque de nombreux souvenirs à tous les amoureux de la voile et du sport. Je suis très fier de pouvoir accueillir à Brest le départ de cet évènement, qui j’en suis sûr, sera une belle fête populaire. Brest est devenue une des villes incontournables pour la course au large et le sport nautique. C’est un atout majeur de notre rayonnement et de notre dynamisme. L’arrivée de The Transat CIC témoigne de cette synergique positive pour tout notre territoire, car ici, la passion de la mer se partage.”

Nicolas Théry, Président du CIC
«Nous avons hâte de nous retrouver au départ de The Transat CIC le 10 mai prochain. Contribuer à la réussite de cette course de légende s’inscrit pleinement dans l’esprit entrepreneurial du CIC. Banque des territoires au service de l’économie locale, le CIC confirme par sa présence son intérêt pour le sport et pour l’ensemble de la filière nautique ».
Hervé Favre, Président d’OC Sport Pen Duick
« Les trois grandes classes présentes sur The Transat CIC réunissent un superbe panorama de la course au large avec les meilleurs bateaux du moments skippés par les meilleurs marins au monde. Le public à Brest pourra s’approprier durant plus d’une semaine cette course en solitaire difficile et exigeante, une épreuve incontournable au calendrier de la course au large. Tous les éléments sont présents cette année pour faire de The Transat CIC une édition exceptionnelle ! »
Armel Tripon, L’Occitane en Provence, IMOCA
« The Transat CIC a une triple importance pour moi cette année. Ce sera d’abord ma première course en solitaire sur mon nouvel Imoca. Et puis, ce sera aussi le début d’une vie commune avec mon bateau pendant dix jours en compétition, et par la même, l’occasion de me qualifier pour le Vendée Globe. Je ne suis pas inquiet, j’ai juste tellement hâte, j’ai envie d’y aller, de parcourir cet Atlantique Nord costaud sur mon bateau et arriver le mieux possible à Charleston… »
Ian Lipinski, Crédit Mutuel, Class40
« Ce sera un gros challenge pour moi. Je n’ai pas encore navigué en solitaire sur Crédit-Mutuel et je n’ai pas navigué en solitaire depuis ma Mini Transat en 2017. Je sais que cette course est très engagée, je ressens un mélange d’excitation conjugué à de l’appréhension. Le parcours est nouveau moi, je suis plutôt un habitué des transats au portant et non au près dans des conditions très musclées. Je m’y prépare activement notamment physiquement pour être prêt au départ de Brest. »
Pascal Bidégorry, Macif, catégorie Ultime
« C’est un honneur de naviguer à bord du trimaran MACIF et d’avoir la confiance de François ainsi que celle du groupe Macif pour faire The Transat CIC qui, au même titre que la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, est un monument de la voile française. J’étais là en 2015 pour commencer l’histoire aux côtés de François à bord du trimaran MACIF et je suis là maintenant pour la finir, j’espère que l’on aura la même réussite ! Mon expérience fait que je suis conscient de l’exercice ; ce n’est pas anodin de faire du solitaire sur ce genre de bateau. »

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Route du Sel. 1200 marins et 200 bateaux pour un départ le 9 avril !

Avec 1.200 marins et 200 bateaux, la Ruta de la Sal est la plus grande course au large en Espagne en nombre de participants et l’une des plus populaires de la Méditerranée.

Les origines de La Ruta de la Sal remontent à 1846, l’année où un homme d’affaires a lancé un défi aux marins les plus célèbres de l’époque: il paierait les services de transport de sel d’Ibiza à Barcelone selon l’ordre d’arrivée. Le premier arrivé obtiendrait beaucoup d’or, mais le dernier, peut-être, ne pourrait même pas payer les salaires des marins. Treize navires se sont présentés et ont participé au défi. En 1987, le défi a été relevé en créant La Ruta de la Sal, qui célèbre en 2020 sa XXXIII édition.

La régate est organisée chaque année durant la Semaine Sainte. Le départ est prévu le 9 avril. Son format actuel se caractérise par les trois itinéraires qu’elle propose, avec trois points de départ différents et le même point d’arrivée, à Ibiza. La version originale de la régate part de Port Ginesta, près de Barcelone sur un parcours de 140 milles nautiques de navigation directe et regroupe 80 voiliers. La version Denia, avec environ 90 bateaux, a son départ du Club Náutico de Denia, à Alicante, et représente 120 mn, combinant la navigation en haute mer et la navigation côtière, car l’île de Formentera et Ibiza doivent être laissées par le port. Enfin, la version Majorque, qui regroupe une trentaine de voiliers, représente un parcours de 104 mn. Au départ du Club de Vela Port d’Andraxt, il combine également la navigation en haute mer avec la navigation côtière, car sur cette route, vous devez quitter Formentera et Ibiza à tribord.

La régate se caractérise par son double aspect sportif et social, avec des équipes prestigieuses qui se préparent tout au long de l’année pour remporter la victoire. Bien qu’une partie importante de la flotte, vienne vivre l’expérience de la voile avec 200 bateaux et profiter du large éventail d’événements sociaux qui ont lieu à la fois dans les ports de départ et à l’arrivée à Ibiza.

Le nombre de participants est conditionné par la limitation des mouillages que le Club Náutico Sant Antoni de Portmany peut offrir pour accueillir la grande flotte. Par conséquent, ces dernières années, l’organisation a dû suspendre l’affiche de “completo” et concentre ses efforts sur l’amélioration de la qualité technique et sociale de l’événement, dans lequel 25% des participants sont d’origine étrangère.

Comme grande nouveauté cette année, le dimanche 12 avril, après l’arrivée de tous les bateaux il sera organisée une régate au format de triangle côtier pour permmetre que les bateaux des trois versions puissent rivaliser face à la baie de Sant Antoni, à Ibiza.

L’organisation signale qu’il reste des places disponibles. Vous pouvez obtenir plus d’informations et vous inscrire sur le site Internet de la régate: https://larutadelasal.com/

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Transquadra. 10e édition et toujours le même succès avec 96 bateaux

Transquadra Martinique 2017-2018

96 bateaux (160 coureurs) sont inscrits à ce jour ! 10e édition et toujours des nouveautés sur cette course réservée aux amateurs de plus de 40 ans, avec un départ de Marseille (au lieu de Barcelone) pour la flotte méditerranéenne et une arrivée de la 1ère étape à Funchal, chef-lieu de Madère (au lieu de la marina de Quinta do Lorde). 10e édition et toujours de belles empoignades en perspective avec notamment le retour du tenant du titre en solo Alexandre Ozon, mais aussi de Jean-Pierre Kelbert, de Jean-Marie Vidal, d’un « bizuth » venu du sud, Bernard Mallaret… Rendez-vous en juillet pour le coup d’envoi de cette édition anniversaire !

Tous les trois ans, depuis 27 ans, la Transquadra Madère – Martinique réunit des coureurs amateurs autour d’un événement unique en son genre qui sait allier un excellent niveau sportif à une véritable aventure humaine. Et ça marche !

Lorsqu’il eut l’idée de créer une transat réservée aux amateurs, disputée en deux temps, en été puis l’hiver suivant, de façon à l’intégrer plus facilement dans les emplois du temps professionnels et familiaux des coureurs, Mico Bolo ne se doutait pas que ce challenge entre copains l’occuperait encore à plein temps 30 ans plus tard : « C’est un succès ! Bien sûr, je ne m’attendais pas à ça lorsque j’ai imaginé cette course il y a 27 ans.

Mais, surtout, avec toute l’équipe des rouges (presque la même depuis le début), nous avons réussi à tenir dans le temps : avoir une bonne idée est une chose, réussir à en faire un événement pérenne est un vrai défi. »

Frank Lang, président de la Transquadra Madère – Martinique : « La Transquadra, c’est l’évolution dans la continuité. L’organisation et le concept n’ont pas bougé depuis la première édition, mais l’épreuve se renouvèle en permanence, sans créer de rupture : l’ADN de la course reste celui d’une épreuve conçue pour plaire autant aux coureurs qu’à leurs familles, c’est la clé de sa réussite. »

Des solos de haut niveau
Preuve de ce succès : des flottes de près de 100 bateaux à chaque édition. C’est encore le cas cette année avec d’ailleurs un regain chez les solitaires (35% de la flotte contre un petit tiers habituellement), et plus de la moitié de ces solitaires sont des récidivistes.

Parmi eux, Alexandre Ozon grand vainqueur de la flotte Atlantique de la dernière édition. Il avait notamment bataillé avec Jean-Pierre Kelbert. Le patron du chantier JPK sera lui aussi sur les rangs de cette Transquadra 2020, armé du petit dernier de sa gamme, le JPK 10.30, tandis qu’Alex Ozon court désormais sur le tout nouveau Sun Fast 3300. Leur mano a mano devrait donc reprendre de plus belle, mais il y a fort à parier qu’il soit notamment pimenté des attaques du très expérimenté sudiste et bizuth de l’épreuve Bernard Mallaret, et de celles de Stéphane Bodin, Frédéric Couture, Jean-François Hamon, Olivier Lunven, Jean-Marc Riebell… tous camarades d’entrainement à La Rochelle.

En Méditerranée, 5 solitaires seront sur les rangs, dont le grand et fidèle animateur de l’épreuve, Frédéric Ponsenard ; Daniel Dupont, fort de deux Transquadra dans son sillage ; Arnaud Vuillemin qui, à peine arrivé de sa transat en double en 2018, s’impatientait déjà de revenir s’y frotter en solitaire… Et deux nouveaux venus, Laurent Favreau et Laurent Camprubi, et là, attention, champion ! Ce dernier affiche en effet un palmarès impressionnant : 6 fois champion de Méditerranée, 4 fois vainqueur de la Quadra Solo, 2 fois vainqueur de la Giraglia…

Des duos tout neufs

En double, la flotte est largement renouvelée avec 80% de bizuths.
Au départ de Lorient, il faudra sans doute compter sur un solide duo, Gérard Quenot et Jérôme Apolda, 3e de la dernière édition ; Olivier Grassi, 5e en 2018 revient avec Eric Troussel ; gare aussi au bizuth Eric Guigné, en duo avec Tangi Caron ; à Noël Racine double vainqueur de la Fastnet Race en duo avec Ludovic Sénéchal ; à Alain Caudrelier et Marc Chalumeau ; aux frères Castel…

15 duos méditerranéens seront sur les rangs à Marseille, avec, notamment, Jean-Marie Vidal Figariste de la première heure, accompagné de son fils Romain ; Dominique D’Andrimont ancien Figariste également et double vainqueur du Tour de France à la Voile et vainqueur de la SNIM, il sera associé à Etienne Boyer ; Ludovic Gérard et Philippe Mariani, assoiffés de milles, ils ont participé à la Middle Sea Race, à la Giraglia, au Tour de Corse… un bel échauffement avant la transat.
La flotte de la Grande Bleue aura aussi le grand plaisir d’accueillir un duo de femmes, Caroline Petit et Emmanuelle Blivet.

Régater d’accord, mais contre des copains

Le piment de la compétition est bien sûr un aimant qui attire tous ces coureurs vers la même ligne de départ, mais ce qui les fait tenir tout au long de ces mois d’entrainements c’est le ciment de la camaraderie, voire de l’amitié qui se noue entre eux au fil des milles : « il y a une très bonne ambiance au sein du groupe, on est là pour rigoler ! » sourit Marc Reine, entraineur, à La Rochelle, de 35 coureurs IRC dont 22 sont inscrits à La Transquadra Madère – Martinique.

Avant de tous se retrouver en juillet, nombre de ces marins engagés sur cette édition 2020 de la Transquadra Madère – Martinique auront l’occasion de se jauger à Pâques, à la SNIM pour les Méditerranéens et au Spi Ouest France pour les autres, ou encore sur l’Armen Race et la nouvelle 45.5 au départ de La Rochelle.
Bref, à moins de 5 mois du coup d’envoi de la 10e Transquadra Madère – Martinique, la pression va commencer à monter doucement mais sûrement, l’impatience aussi !

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Les inscriptions en chiffres au 15 février

Lorient Marseille Total
Coureurs solo 29 (16 bizuths) 5 (2 bizuths) 34 (18 bizuths soit 53%)
Doubles 47 15 62
Nbr de coureurs 95 (86 bizuths) 31 (26 bizuths) 126 (112 bizuths soit 90%)
Nbr total de bateaux 76 20 96 (35% de solos et 65% de doubles)
Nbr total de coureurs 124 36 160 (130 bizuths soit 80%)

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Rorc Caribean 600. Départ dans des airs légers !

Le départ de la 12e édition de la Caribean 600 a été lancé dans des conditions légères permettant au 73 bateaux de s’élancer tranquillement sur cette course de 600 milles à travers les îles des Caraïbes.

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Women’s Cup. 34 Teams 100% féminins à Pornichet

La 10ème édition de la Women’s Cup sera lancée le 7 mars prochain à Pornichet, après une veille d’entraînements. Cette régate 100 % féminine, organisée spécialement pour la Journée Internationale des Droits des Femmes, est presque devenue une institution dans la baie de la Baule. Chaque année, elle rassemble amatrices et professionnelles venues des quatre coins de la France, mais aussi des équipages plus lointains : turque et réunionnais. Un seul but : la mise en lumière des compétences sportives féminines pour plus de mixité !

Les 34 équipages engagés, 100% féminins, s’affronteront 2 journées dans une ambiance conviviale pour soutenir l’ONG Plan qui oeuvre pour les jeunes filles en difficultés dans le monde. La compétition la journée, laisse place en soirée à une table ronde afin de débattre sur la place des femmes dans le sport et la société.

Cette année la Women’s Cup accueillera Frédérique Picard-Le Bihan, fondatrice de l’association Dare Women qui permet aux femmes d’oser davantage. Après avoir dirigé pendant plus de 20 ans le Marketing chez Heineken, Paribas et Heinz et les destinées de l’agence de conseil en stratégie marketing, SMAC Conseils, Frédérique décide, en 2011, de partir en famille avec 4 enfants en voilier faire le tour de l’Atlantique.
12 mois et 30 pays plus tard, elle a observé et analysé les clés et les leviers nécessaires à la réussite des femmes. De retour à Paris en septembre 2018, Frédérique est persuadée que chaque femme à un talent et qu’elle peut et surtout, qu’elle doit exprimer…
L’idée de l’association Dare Women est alors née : Permettre à chaque femme d’oser vivre sa vie.

Pernelle Michon deuxième invitée, en pleine sélection pour les Jeux Olympiques en Laser Radial. Aujourd’hui âgée de 25 ans, la jeune femme a tiré ses premiers bords alors qu’elle était toute petite, en optimist, sur l’océan Atlantique.
Sa vie est rythmée par ses études en management environnemental et par la préparation aux Jeux, composée de vingt heures par semaine sur l’eau, quinze heures de préparation physique et autant de préparation mentale.
Pernelle sera donc de retour d’Australie où elle participe au Championnat du Monde du 23 au 28 février.
L’occasion pour elle de raconter cette grande aventure et de nous expliquer sa préparation physique et mentale mouvementée pour les JO à Tokyo.

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Vendée Globe. Manuel Cousin, Groupe Sétin nouvel inscrit

Imoca Groupe Setin - Manuel Cousin - BI Route du Rhum

Qualifié pour le tour du monde sans escale et sans assistance depuis la Route du Rhum 2018, Manuel Cousin vient de s’inscrire officiellement pour le Vendée Globe 2020.
Bien qu’il figure dans le peloton de tête de la course aux milles avec 8667 milles parcourus en course depuis le lancement des Imoca Globe Series, Manuel Cousin souhaite ajouter à son palmarès les deux transatlantiques inscrites au programme IMOCA 2020, The Transat-CIC et la New York – Vendée – Les Sables d’Olonne.

Asseoir le travail effectué depuis 3 ans
Lorsqu’on lui demande pourquoi il souhaite réaliser un sans-faute sur le programme Imoca Globe Series, Manuel Cousin répond en souriant :
« C’est le moment pour nous d’asseoir le travail réalisé en 3 ans. Depuis fin 2017, date de l’acquisition de mon IMOCA, je n’ai pas cessé de m’employer au quotidien afin que ce projet devienne réalité. Il ne suffit pas d’avoir un bateau et un sponsor pour espérer figurer au départ du Vendée Globe et c’est normal. C’est une question d’engagement de tous les instants. Mon équipe travaille actuellement à rendre le bateau encore plus fiable, c’est l’objectif principal de notre chantier d’hiver.
D’ailleurs, je me sens pleinement à l’aise sur cette machine ; on peut dire que je fais corps avec elle et que le couple homme-bateau fonctionne à merveille sportivement et techniquement. Alors quand deux transatlantiques de début de saison me permettent de peaufiner mon expérience du large en solitaire, je dois absolument saisir cette occasion.»

Boucler son premier Vendée Globe pour les 100 ans de Groupe Sétin
Ce n’est pas un hasard si le projet de Manuel Cousin porte le nom d’Energie Globe. L’objectif principal, c’est bien de boucler le tour du monde, et de disputer une course dans la course avec les bateaux à dérives droites, pour fêter les 100 ans de l’entreprise familiale Groupe Sétin.
« A partir de maintenant, je me projette dans les détails pour arriver le plus sereinement possible sur la ligne de départ du Vendée Globe. Je continue ma préparation sportive, je travaille la météo, je supervise le chantier car je dois connaître intégralement le bateau dans ses moindres détails. Et puis le port d’attache du bateau est Les Sables d’Olonne et c’est un avantage dans l’optique d’un Vendée Globe ; nous sommes à la maison. » précise Manuel Cousin.
Deux Transatlantiques en solitaire avant la grande échéance
« Pour moi, The Transat-CIC est une course mythique. C’est aussi la répétition grandeur nature du premier quart du Vendée Globe. C’est une course très engagée, il faudra placer le curseur entre performance et prudence. La New-York- Vendée- Les Sables d’Olonne est symbolique. Franchir notre fameux chenal au retour de New York, c’est un premier frisson avant le grand départ du 8 novembre.» ajoute Manuel Cousin.

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DRHEAM-CUP. Une récompense pour les clubs et les constructeurs

Drheam Cup
Drheam Cup @ Jakez

La troisième édition de la DRHEAM-CUP (18-27 juillet entre Cherbourg-en-Cotentin et La Trinité-sur-Mer), officiellement labellisée OPEN DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, mettra à l’honneur, en plus des marins, les clubs et les constructeurs, auxquels seront remis des trophées spéciaux. Une manière pour l’organisateur d’associer tous les acteurs de la course au large à la fête estivale.

Pour sa troisième édition, la DRHEAM-CUP, tout en continuant à s’appuyer sur les ingrédients qui ont fait le succès des deux premières, en 2016 et 2018, à savoir le triptyque compétition-fête-partage, proposera un certain nombre d’innovations : un parcours inversé, entre Cherbourg-en-Cotentin et La Trinité-sur-Mer, un troisième parcours de 1100 milles – LA DRHEAM-CUP 1100 – spécifique aux trimarans Ultimes invités à se joindre à la fête, et une labellisation OPEN DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, l’épreuve se voulant ouverte à tous les formats, bateaux et participant-e-s.
Cette ouverture chère à Jacques Civilise, créateur de la DRHEAM-CUP, se manifestera également sur cette troisième édition, élevée au rang de grade 3 par la Fédération Française de Voile, par la création de nouveaux trophées OPEN DE FRANCE DE COURSE AU LARGE qui, en plus de récompenser les premiers bateaux par parcours (DRHEAM-CUP 400, 700 et 1100), mettront à l’honneur les clubs et les constructeurs.

« L’objectif est de mettre en avant les clubs qui enverront le plus de bateaux sur la course, mais également ceux qui y obtiendront les meilleurs résultats », résume Jacques Civilise, dont l’initiative est saluée par le Yacht Club de France, club support de la DRHEAM-CUP, et l’UNCL, club partenaire, qui comptent la relayer auprès de leurs membres et de leurs clubs alliés. « Le Yacht Club de France soutenant tout ce qui concourt au développement de la navigation de plaisance, cette idée de récompenser plus particulièrement les clubs les plus dynamiques nous apparaît particulièrement judicieuse, nous pensons qu’elle peut créer une véritable émulation auprès des clubs », estime ainsi Philippe Héral, président du Yacht Club de France.

« Il faut mettre en valeur les clubs, parce que ce sont eux qui organisent de nombreuses courses et font vivre au jour le jour nos programmes et nos bateaux, c’est pourquoi nous soutenons vivement l’initiative de la DRHEAM-CUP », poursuit Jean-Philippe Cau, président de l’UNCL. Nul doute que les deux clubs de départ et d’arrivée de la DRHEAM-CUP / OPEN DE FRANCE DE COURSE AU LARGE, le Yacht Club de Cherbourg et la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer, également mobilisés dans l’organisation de la course, auront à cœur de décrocher les deux trophées mis en jeu, entre deux ports qui sont de véritables places fortes de la voile de compétition en France, comme l’a encore récemment prouvé l’attribution de l’arrivée de la Rolex Fastnet Race à Cherbourg-en-Cotentin. Un statut de référence internationale, reconnu par le RORC – Royal Ocean Racing Club, rappelé par le Maire Benoit Arrivé : « Notre ville possède des atouts nautiques incomparables et une qualité́ d’accueil reconnue de tous».
Régate SNT- ©Jakez/DR SNT

Les constructeurs seront également mis à l’honneur de la DRHEAM-CUP avec deux trophées OPEN DE FRANCE DE COURSE AU LARGE remis aux chantiers présentant le plus de bateaux au départ et les plus performants sur la course : « C’est une idée inspirée de ce qui se fait en Formule 1 ou en Moto GP, où il y a des classements pilotes et constructeurs, je me suis dit que la DRHEAM-CUP était aussi l’occasion de faire un clin d’œil aux chantiers qui œuvrent par leur savoir-faire à la bonne santé de la course au large », explique Jacques Civilise. Solitaires, duos, équipages, monocoques, multicoques, jeunes, femmes, clubs, chantiers… c’est la voile dans toute sa diversité qui sera donc à l’honneur lors de la remise des prix de la DRHEAM-CUP / OPEN DE FRANCE DE COURSE AU LARGE !

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The Transat. Pascal Bidegorry à la barre du trimaran Macif remplace Francois Gabart

Francois Gabart laisse la barre à Pascal Bidegorry pour barrer le trimaran Macif sur The Transat. Un choix dicté par la fatigue et la raison en se disant pas assez performant pour y aller pour la gagne. Un choix assez rare dans la course au large et qui s’explique sans doute par la double casquette de skipper et de chef d’entreprise de Mer Concept qui gère tous les projets Macif (Apivia, 2 Figaros) sans compter le gros travail sur le futur nouveau trimaran Macif qui sera lancé en début d’année prochaine. François Gabart entend bien prendre un peu de recul, retrouver de le sérénité et sans doute un peu de la réussite qui lui a manqué sur la Route du Rhum et sur Brest Atlantiques.

Pour Pascal Bidegorry, c’est un beau cadeau et une belle opportunité pour lui de montrer son talent à de futurs acquéreurs potentiels du trimaran Macif actuel qui est à vendre. Le basque connait bien le bateau et l’équipe. Nul doute qu’il sera un concurrent sérieux pour Franck Cammas, Thomas Coville et Yves le Blevec. Reste qu’il devra faire attention au bateau !

François Gabart, skipper du trimaran MACIF : Bien évidemment, j’aurais préféré terminer l’histoire avec le trimaran MACIF d’une manière différente mais je vais de toute façon continuer à naviguer à bord même si ce n’est pas en course. J’ai vécu avec lui des moments assez incroyables, que ce soit en solitaire sur la Route du Rhum en 2018 ou avant sur le Record du Tour de Monde en 2017, ou même en équipage sur la Brest Atlantiques il y a quelques semaines, et c’est déjà suffisamment fort pour garder ça en mémoire.
C’est très positif de laisser le bateau à Pascal qui le connait bien, qui a fait la première course avec moi, et à qui je fais entièrement confiance pour qu’il termine bien l’histoire du trimaran sous les couleurs de la Macif. En parallèle, mon histoire avec la Macif continue aussi de s’écrire avec la construction d’un nouveau trimaran et aujourd’hui, j’ai autant envie de m’investir auprès du bureau d’études pour analyser certains paramètres qui scelleront les choix de demain en termes de performance que de participer avec les équipes de la Macif à la définition des axes d’activations qui donneront du sens au projet ces prochaines années.

Pascal Bidégorry, skipper remplaçant du trimaran MACIF : C’est un honneur de naviguer à bord du trimaran MACIF et d’avoir la confiance de François ainsi que celle du groupe Macif pour faire The Transat CIC qui, au même titre que la Route du Rhum, est un monument de la voile française. J’étais là en 2015 pour commencer l’histoire aux côtés de François à bord du trimaran MACIF et je suis là maintenant pour la finir, j’espère que l’on aura la même réussite ! Mon expérience fait que je suis conscient de l’exercice ; ce n’est pas anodin de faire du solitaire sur ce genre de bateau mais ce qui est rassurant pour moi, c’est de savoir que je ne suis pas tout seul dans l’histoire et même si, à un moment donné, il va falloir que je mène une partition avec mes deux mains ; pour toute la préparation en amont, je sais que je vais être entouré de personnes qui ont une compétence énorme dans ce domaine d’activités et en qui j’ai une totale confiance. Après, plus personnellement, j’ai toujours aimé ces challenges sportifs élevés qui mixent à la fois l’envie et la combativité. Je suis conscient de la tâche ; nous allons, ensemble, tout mettre en œuvre pour faire de cette course une réussite.

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Irc. Mico Bolo directeur de course de la Transat Cap Martinique

La Transat Cap-Martinique est organisée par Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau. Cette nouvelle transat en solo ou en double partira de La Trinité sur Mer le 18 Avril 2021 pour Fort de France. 25 équipages sont inscrits officiellement. C’est Mico Bolo, fondateur de la Transquadra qui en sera le directeur de course.
C’est toute l’île de la Martinique, emmenée par le Comité Martiniquais du Tourisme, qui se mobilise pour cette course. Le comité sera d’ailleurs présent à l’ArMen Race pour faire connaissance de la Trinité « sous voiles’’.
www.Cap-Martinique.com

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Vendée Globe. Giancarlo Pedote : fiabiliser le bateau encore et toujours

Défi Azimut 2019 - Runs de vitesse

Rentré fin novembre de Salvador de Bahia, ville d’arrivée de la Transat Jacques Vabre, Giancarlo Pedote a réceptionné son 60 pieds IMOCA aux couleurs de Prysmian Group mi-janvier. Le cargo qui transportait sa monture ainsi qu’une large partie de la flotte de la Route du Café n’est, en effet, arrivé à Lorient qu’en début d’année, après plusieurs jours de mer chamboulés par les aléas de la météo. « Nous avons récupéré le bateau un peu plus tard que prévu. De ce fait, le début de chantier a commencé avec un peu de retard sur le programme que nous nous étions fixé initialement », explique le navigateur italien qui conserve cependant le 18 mars comme date de mise à l’eau de sa monture. « Nous ferons au mieux pour tenir les délais », assure Giancarlo qui, comme l’ensemble de son équipe technique, ne compte pas ménager ses efforts en cette année de Vendée Globe. « Notre objectif est de fiabiliser le bateau encore et toujours. Nous souhaitons parvenir à réaliser l’entretien le plus précis possible afin d’avoir passé en revue un maximum de choses. L’objectif est de collaborer ensemble pour fiabiliser le bateau et de pouvoir partir autour du monde en toute sécurité », détaille le skipper de Prysmian Group.

La validation des optimisations
En perpétuelle recherche de fiabilisation et, par ricochet, de performance, Giancarlo Pedote est bien conscient que si la phase de chantier est prépondérante, celle de validation l’est tout autant. « Dès la remise à l’eau du 60 pieds, nous attaquerons les entraînements en multipliant autant que possible les sorties en mer. Nous avons, entre guillemets, perdu un mois à cause des délais de transports du cargo au retour de la Jacques Vabre. De ce fait, nous n’avons plus le luxe d’avoir du temps à concéder aujourd’hui. Le départ du Vendée Globe est désormais dans moins de neuf mois. On peut presque dire que c’est demain. Chaque jour, et même chaque heure, doivent être maximisés », explique le skipper de Prysmian Group qui sait qu’à mesure que la grande échéance va approcher, il faudra se focaliser davantage sur les détails et n’en négliger aucun. « L’ergonomie, le confort sont également des points importants de la performance », note Giancarlo, toujours soucieux de laisser le moins de place possible au hasard.

Des aventures solitaires mais partagées avec le plus grand nombre
La préparation et l’optimisation seront donc des phases primordiales, cette saison, pour le marin et son équipe, mais les périodes de course seront-elles aussi déterminantes dans la construction du projet jusqu’au départ du tour du monde. The Transat CIC et la New-York – Vendée, dotées l’une et l’autre d’un coefficient 4 au programme des Globe Series, seront, à ce titre, deux épreuves majeures. D’une part parce qu’elles permettront l’une et l’autre, de cumuler des milles en vue de la qualification au Vendée Globe et, d’autre part, parce qu’elles représenteront de belles opportunités pour Giancarlo de continuer de prendre en main son bateau et de le mettre à sa « patte ». « Les courses en solitaires sont évidemment des moments importants et nécessaires pour continuer d’avancer et de progresser techniquement », souligne Giancarlo Pedote dont l’une des volontés affichées est de faire vivre son aventure au plus grand nombre : son équipe bien sûr, Prysmian Group qui l’accompagne fidèlement et avec confiance depuis de nombreuses années, mais aussi Electriciens sans frontière qui développe des projets humanitaires à travers le monde visant à réduire les disparités d’accès à l’électricité et à l’eau et à promouvoir, au moyen d’énergies renouvelables, le développement économique et social des populations les plus touchées par les catastrophes naturelles. « Une telle aventure n’est belle que si elle est partagée », assure Giancarlo Pedote.

Les partenaires techniques comme Helly Hansen « Partenaire technique» historique (2012) et Gottifredi Maffioli « Fournisseur officiel » qui renforce sa présence dans le projet ainsi que KOHLER- LOMBARDINI Marine qui tout comme Giancarlo Pedote, poursuit sa philosophie qui consiste à accomplir sa tâche même dans les conditions les plus difficiles.

Nino De Giglio, Directeur – Communications, Kohler Engines :
« L’équipe KOHLER- LOMBARDINI Marine a l’honneur de participer à une grande aventure : tout comme le skipper Giancarlo Pedote, Kohler poursuit sa philosophie qui consiste à accomplir sa tâche même dans les conditions les plus difficiles, reflet de note gamme de produits. Nous savons que Giancarlo devra faire face à de multiples challenges durant son fabuleux voyage et nous sommes confiants que la technologie KOHLER pourra l’aider. Nous adorons les vrais challenges tout comme lui et nous savons que derrière chaque grand engagement, il y a un travail difficile, journalier et constant. Nous le supporterons tous ! »

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