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Armen Race. Les vainqueurs de l’édition 2025

Frank Lavenant et Nils Boyer (Ensemble contre le Cancer avec le Cent), vainqueurs du Trophée Armen Race Uship et dans la catégorie IRC Double.

L’Armen Race Uship 2025 s’est clôturée ce dimanche avec la remise des prix qui a vu tous les vainqueurs récompensés et célébrés. Cette 14e édition aura rempli une nouvelle fois toutes ses promesses : des parcours splendides, un accueil des coureurs à toute heure du jour et de la nuit et des équipes de la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT) au petit soin pour faire de cet événement un souvenir inoubliable pour tous. Seule petite ombre au tableau : des conditions légères mais qui auront rendu la régate encore plus tactique.

Le premier équipage à avoir coupé la ligne d’arrivée de l’Armen Race Uship 2025 est celui de Banque Populaire XI, avec à son bord Armel le Cléac’h, Sébastien Josse, Quentin Ponroy, Justine Mettraux, Pierre-Emmanuel Herissé, Basile Bourgnon et Laurène Coroller. Une équipe affûtée qui a parcouru les 200 MN en 1j05h29’00”. Ils sont arrivés avec un peu plus d’une heure d’avance sur le deuxième Ultim en lice : le Team Actual, skippé par Anthony Marchand, accompagné de Julien Villion, Amélie Grassi, Marie Riou, Ronan Treussart, Alan Pennaneac’h et Ronan Gladu.

En Ocean Fifty, c’est le trio Erwan le Draoulec, Tom Laperche et Tanguy le Turquais qui a tiré son épingle du jeu après une course très serrée. En effet, les cinq équipages en course ont coupé la ligne d’arrivée en huit minutes. La deuxième place revient à Erwan le Roux (Koesio) et la troisième à Luke Berry (Le Rire Médecin Lamotte).

Du côté des MOD 70, c’est l’Etats-Unien Argo, skippé par Chad Corning, accompagné notamment de Brian Thompson, Pete Cumming ou encore Sam Goodchild, qui l’emporte avec trois petites minutes d’avance sur Zoulou, le bateau skippé par Erik Maris, avec à son bord Bruno Mourniac, Eric Peron ou l’incontournable Loïck Peyron.

Damien Jenner (Kpler) termine vainqueur en Class40, devant Jonas Gerckens (Volvo Curium) et l’équipage presque 100% féminin de Cap pour Elles avec Engie, skippé par Aina Bauza Roig.

En Multi 2000, Francis Joyon (Oceans) qui a réarmé son trimaran Orma avec pour objectif la Route du Rhum 2026, a coupé la ligne en premier. Avec le jeu du temps compensé, c’est Eric Lavasier (Akila) qui l’emporte. Il est suivi de Marc Guillemot (MG5) et de Xavier Bouin (TAN).

Jean Passini (Numérobis) l’emporte dans la catégorie Sun Fast 30 OD, devant Gauthier Figeac (Banana’s Project) et l’équipage belge d’Albert Lagneaux (Red Dolphins).

Seul et unique représentant de sa catégorie, le Mini 6.50 Mini-Ma, avec à son bord Karen Menuet et Margot Pelet, termine le parcours en 1j23m26’33”.

Frank Lavenant et Nils Boyer ( Sur la mer contre le cancer avec le Centre Eugène Marquis et les Laboratoires Pierre Fabre ) remportent l’Armen Race Uship 2025 en IRC Double. Ils verront leurs noms s’ajouter à la longue liste des vainqueurs sur le trophée de l’Armen Race Uship, désormais remis au premier IRC en temps compensé. A la deuxième place, on retrouve Jean-André Hebel et Alban Mesnil (Abracadabra 2). Jean-François Cheriaux et Gwenael Jacques (Ad Hoc) prennent la troisième place. A noter que c’est le duo Jean-Pierre Kelbert et Alexis Loison (Léon) qui a coupé la ligne d’arrivée en premier.

Alain Duvivier (Hagat) conserve son titre en remportant une nouvelle fois la régate en IRC Solo. La deuxième place revient à Thibault Garin (Ernest et Célestine). Penny Aubert (Les Vaccins c’est bien avec Georgia), coupe la ligne en premier et s’adjuge la troisième place.

En IRC Equipage, Ludovic Menahes (Raphaël) s’impose devant Charles Gury sur La Belle Jinette et devant Yann le Trequesser (Ioalla).

Du côté des Osiris Habitable, Ronan Dervieux (Botez Coat 6) monte sur la plus haute marche du podium, complété par Nicolas Mathieu (Major Tom) et Arthur Langlois (Zeta).

Vincent Chobeaux (Petibonum) gagne la Nuit de l’Armen, devant Philippe Delhumeau (Bonne Nouvelle 2). La troisième place revient à Didier le Moal (J Lance), qui avait coupé la ligne en premier au petit matin du 30 mai.

Source SNT

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GPEN. Quentin Delapierre remporte le premier Trophée GPEN de la classe ETF26

180 équipages, 600 compétiteurs, 13 classes, 15 classements, le Grand Prix de l’Ecole Navale Championnat de France, s’est conclu par une belle journée en pointe Bretagne. Il aura fallu être encore un peu de patience ce matin avant que les comités de course ne puissent lancer les premières régates, mais c’est avec le sourire que tous les compétiteurs sont rentrés ce soir à terre. Une soirée qui se terminera devant les écrans pour suivre le match PSG-Inter Milan après la traditionnelle remise des prix et le grand repas des équipages.

Henri Schrike, Président de l’AGPEN
« C’est une édition exceptionnelle. Nous avons une épreuve avec une vraie maturité. Le nombre de compétiteurs est stable, les séries sont fidèles et les communes mettent beaucoup d’énergie à soutenir cette épreuve. Donc les compétiteurs sont heureux et ne demandent qu’à revenir l’année prochaine. Très rapidement, nous avons prévu de discuter de l’édition 2026 avec la fédération française de voile, mais aussi avec les classes. Nous comptons qu’elles soient toutes de retour l’année prochaine encore plus nombreuses. Nous espérons également fournir un programme pluriannuel pour donner de la visibilité à tout le monde. Et puis l’année prochaine, le Grand Prix de l’Ecole Navale s’inscrira pleinement dans l’anniversaire des 400 ans de la Marine Nationale. »
Jean Luc Denéchau, Président de la FFVoile
« Un superbe bilan pour ce Grand Prix de l’Ecole Navale Championnat de France des Monotypes Habitables. Nous avons eu, à nouveau, cette année une belle participation et une belle organisation. Pour la FFVoile, c’est une épreuve phare de notre calendrier. C’est aussi la collaboration avec la Marine Nationale avec qui nous partageons de nombreuses valeurs, ce qui est une des clés de la réussite de cette épreuve. »

20 sur 20 pour les ETF26
4 jours de course, 5 courses par jour, les ETF26 ont fait le plein de courses et ils ont offert un beau spectacle devant l’Ecole Navale. Un plan d’eau qui est idéal pour ces catamarans volants. « Hier, la dernière course du jour était magique. Le vent était monté un peu plus et il avait tourné. Le plan d’eau était lisse « comme un billard », c’était idéal pour nous et nous nous sommes vraiment amusées » raconte Camille Lecointre la double médaillée olympique présente cette semaine à bord de l’ETF26 K-Challenge White 100% féminin. Après 20 courses, c’est l’équipage de Quentin Delapierre qui remporte le premier Trophée GPEN de la classe ETF26. Le pilote de l’Equipe de France de SailGP qui part dès lundi pour New York pour retrouver son F50, remporte pour la deuxième fois de sa carrière l’épreuve. Une belle réussite pour celui qui était également le Parrain de cette 24ème édition.

Quentin Delapierre, K-Chalenge Blue.
« Personnellement, j’étais très content de revenir ici et d’être le parrain de cette édition. J’ai de très bons souvenirs de mes autres participations. Les conditions, cette année, étaient parfaites. Nous avons fait plein de courses de qualité. Le comité de course a très bien travaillé. Je suis heureux de notre victoire. C’était l’objectif et c’est bien de le faire dès notre deuxième participation sur le circuit ETF26, car le niveau des autres équipages est très élevé. Gagner juste avant le Grand Prix SailGP de New York qui arrive, c’est très bien pour l’équipe ».

3 nouveaux Champions de France
Depuis 2012, le Grand Prix de l’Ecole Navale est l’épreuve référence de la Fédération Française de Voile pour l’attribution des titres de Champions de France. Cette année, seulement trois classes bénéficient de ce privilège. Il s’agit des J80, classe emblématique du Grand Prix, des Open 5’70, série « jeunes » de la fédération et des quillards de sport. Nouveaux cette année, les quillards de sport fêtent leur arrivée au sien de la famille du GPEN de belle manière avec 23 concurrents et un titre de Champion de France.

C’est le jeune équipage de Nouvelle Aquitaine, Hydrophobic, qui remporte le titre de champion de France en Open 5’70. Déjà vainqueurs du Spi Ouest France Banque Populaire il y a un mois. Nous souhaitons à Jeff Hansen, Pauline Watts et Puechberty Arthur de faire le triplé en ajoutant, cet été, le Championnat de France Espoirs à leur compteur. Ils devancent deux autres équipages de Nouvelle Aquitaine. Longtemps dominée, par les équipages d’Ile et Vilaine, la série bascule vers le Sud-Ouest.
En intersérie quillard, c’est Patrice Rouanet du CN de St Raphael qui remporte le titre. Le Sudiste n’aura pas fait le déplacement depuis la Méditerranée avec son Tempest pour rien. Au classement général, il est suivi par deux autres Tempest du Cercle de Voile de Seine Port au sud de Paris.
En J80, c’est Simon Moriceau de l’APCC Nantes, déjà en tête hier soir qui remporte le titre de Champion de France. Il devance l’équipage « maison » de l’Ecole Navale mené cette semaine par Jean Queveau et un jeune équipage de Pornic barré par Eon Victorien, médaillé de Bronze. Espérons qu’ils seront aussi performant cet été en Belgique pour le Championnat du Monde. Car, malgré une très belle dynamique en France, jamais le titre Mondial n’est revenu à un équipage Français.

Tiphaine Ragenaud, J80 Ecole Navale :
« Nous venons tous les ans au Grand Prix de l’Ecole Navale, car nous sommes l’un des deux équipages de l’Ecole Navale et également car nous pouvons remporter le titre de Champion de France. Nous apprécions toujours l’ambiance et l’accueil de l’Ecole Navale. Tout est organisé pour que nous nous sentions bien ici pendant les 3 jours. Il y a un espace dédié aux compétiteurs où l’on peut prendre un café ou un verre après les courses. Logistiquement nous sommes beaucoup aidés, notamment au moment des grutages. »
A noter qu’en J80, 6 équipages régataient également pour un titre de Champion de France UNSS. C’est le lycée Institution Sainte Marie de Cannes qui remporte le classement 2025 devant le lycée Fénelon de Toulon et le lycée la Morandière de Granville.
Autre classement, celui inters-armés, qui est remporté par un équipage de l’Ecole Navale, devant un autre équipage « maison » et enfin un équipage militaire de Brest.

Comme un air de Tour Voile
Autre série phare du Grand Prix de l’Ecole Navale, les Figaro Bénéteau 3 en équipage régataient également pour la dernière fois avant leur grand rendez-vous de l’année le Tour Voile. Après avoir joué entre les cailloux et avec les courants en Pointe Bretagne, c’est l’équipage de la Réunion mené par Aurélien Barthelemy qui s’impose. Ils devancent le jeune équipage de Normands Paprec by Normandy et les Bretons French Touch.
A Roscanvel où s’était retrouvé deux séries volantes, les Waszp et les Birdyfish, la satisfaction se lit sur les visages. Le plan d’eau protégé du petit port Breton a séduit les compétiteurs. C’est Gabin Baly qui remporte l’épreuve en Waszp. En tête dès le premier jour, le licencié de la Mouette Sinagote démontre sa maitrise du support. Même constat du côté des Birdyfish où Vianney Guilbauld et Pierre Jean Gallo ont remporté 8 des 10 courses validées.
Peu de suspens également chez les MiniJi à Brest. Hervé Tourneux, multiple Champion de France de la discipline, remporte 6 courses sur 7. Derrière lui la bataille a été serrée en Patrcik Dubs, 2ème, Marceau Goutteux 3ème et Laurent Gourves 4ème. Du côté des Néo 495, Catherine Peccard et Vincent Heyrendt remportent le Grand Prix de l’Ecole de Navale. Ils devancent deux équipages de Maugio Carnon.

Marceau Goutteux MiniJi
« Conditions parfaites cette semaine pour notre bateau. C’est vraiment génial. Je suis très content, car j’ai bien progressé toute la semaine pour réussir à la fin à jouer avec le peloton de tête. »
Ils remportent le Grand Prix de l’Ecole Navale 2025
Franck Yves Escoffier en Muscadet, le marin aux multiples victoires sur la Route du Rhum et la Transat Café l’Or est venu s’amuser avec ses amis Maloins et probablement repérer le plan d’eau de Camaret où se déroulera cet été le National de la Classe. Une régate qui animera sans aucun doute le port de la pointe Bretagne.
La famille Roudevitch en Corsaire. Une véritable performance ! En effet, c’est la première fois depuis de nombreuses années que ce n’est Jacques Levy qui gagne. 4ème cette année, les multiples vainqueurs du Grand Prix de l’Ecole Navale sont passés à côté du podium.
Opteamwork en Diam 24. Ils devancent Fast Net un équipage venu de Saint Malo et un bateau Breton sous les couleurs de French Touch.
Waka Nui en First 24. Avec seulement 4 inscrits cette année, le Grand Prix de l’Ecole Navale a ressemblé à une très longue finale. Malheur au dernier qui ne pouvait pas monter sur le podium.

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ArMen Race. Victoire du Maxi Banque Populaire XI sur une édition peu ventée

Crédit : Team Banque Populaire

Armel Le Cléac’h sur le trimaran Ultim Banque Populaire s’est imposé sur l’ArMen Race sur un parcours raccourci de 200 milles disputée dans le golfe du Morbihan. Avec Justine Mettraux, Basile Bourgnon, Quentin Ponroy, Sébastien Josse, Pierre-Emmanuel Hérissé et Clément Duraffourg, le Maxi Banque Populaire XI s’est imposé à l’issue d’une édition peu ventée.

Il fallait prendre son mal en patience tant les conditions de vent ont été peu propices à une franche explication. Mais cela n’a pas empêché Armel Le Cléac’h et son équipage de s’imposer au terme d’1 jour, 5h 29′ 06” de compétition. Ils ont pu savourer en franchissant hier soir la ligne en tête.

Pour l’occasion, le skipper breton était accompagné d’un équipage qui ne manquait pas de talents. En effet, il pouvait compter sur Justine Mettraux qui s’est illustrée brillamment lors du dernier Vendée Globe (8e). Il y avait également le jeune espoir Basile Bourgnon, qui s’est aguerri en Figaro et Quentin Ponroy, dessinateur de voile et régatier. L’équipage était complété par 3 membres du Team : Sébastien Josse, directeur sportif et co-skipper, Pierre-Emmanuel Hérissé, directeur technique et Clément Duraffourg, ingénieur au sein du bureau d’études.
Le vent faible sur le plan d’eau a obligé les organisateurs à revoir le parcours de cette édition qui a attiré 195 équipages dans le Golfe du Morbihan. Initialement de 350 milles, la course a été réduite à un peu plus de 200 milles avec un passage dans la chaussée de Sein et un retour dans la baie de Quiberon. En somme, il s’agit d’un terrain de jeu que les membres de l’équipage et Armel connaissaient sur le bout des doigts. Il n’empêche, ils ont su tenir bon et naviguer avec constance et détermination, eux qui étaient notamment opposés à l’Ultim Actual d’Anthony Marchand.

Le souffle de la victoire
« On a eu très peu de vent dans la nuit de jeudi à vendredi et ça a continué dans la matinée, a expliqué avec le sourire Pierre-Emmanuel Hérissé. Mais ça nous a permis d’être au contact longtemps et de profiter de la bonne ambiance à bord ». Un peu plus tard, changement d’ambiance. Sur la route retour vers la Trinité-sur-Mer, le vent est de retour et les sensations qui vont avec. « On a bien mérité ces petits instants de plaisir », savoure ainsi Basile Bourgnon alors que le multicoque file à plus de 30 nœuds. L’équipage a gardé cette cadence jusqu’au bout, s’assurant ainsi la victoire. « Ça n’a pas été simple avec ce vent très instable et cette flotte très groupée, assure Armel Le Cléac’h. On a dû batailler pour gagner chaque mille »

À l’issue de la course, le Maxi Banque Populaire XI remporte donc sa deuxième compétition de la saison. Plus que le résultat, cela a permis de tester l’Ultim dans une configuration course et d’approfondir chaque détail afin de s’améliorer. C’est en tout cas ce qu’explique Armel : « cela nous permet de continuer à travailler et de tester les réglages du bateau dans le petit temps. C’était intéressant : même si c’est rare, on pourrait par exemple rencontrer ce type de conditions dans le pot au noir pendant la Transat Café L’Or ».
Désormais, toute l’équipe peut continuer à dérouler le plan établi pour la suite de la saison. En ligne de mire, il y aura au cœur de l’été la Rolex Fastnet Race, une course prestigieuse puis la Transat Café L’Or (ex-Transat Jacques Vabre) à l’automne. Et Armel Le Cléac’h comme l’ensemble du Team sont bien décidés à tout donner pour y briller.

Source CP

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Class40. Le jury de la Normandy Channel race donne raison à Wasabii

Départ de la CIC Normandy Channel Race à Caen avant le départ, le 25 mai 2025, Photo © Jean-Marie LIOT / CIC NCR

Le jury de la Normandy Channel Race a donné raison au Class40 Wasabii, qui avait déposé une réclamation.
L’accident malheureux, survenu deux minutes avant le départ de la course entre les deux Class40, a entraîné le démâtage de Wasabii et anéanti les espoirs des deux bateaux de participer à cette grande classique de la classe.

Le Class40 VSF a enfreint la règle 10 et 14.
Règle 10 – Bâbord amure / Tribord amure
“Quand des bateaux sont sur des bords opposés, un bateau bâbord amure doit s’écarter de la route d’un bateau tribord amure.”
Règle 14 – Éviter le contact
“Un bateau doit éviter le contact avec un autre bateau si cela est raisonnablement possible.”
Même si un bateau a la priorité, il doit tout faire pour éviter un contact physique s’il peut raisonnablement le faire.
C’est une règle de sécurité avant tout.

Le communiqué de VSF Sport, publié à la suite de l’accident, a été malheureux dans sa communication
Le jury a tranché… sans surprise. Reste désormais à trouver un mât pour le Pogo S4 Wasabii, afin que Stéphane Bodin puisse poursuivre son programme… et garder en ligne de mire son rêve de participer à la prochaine Route du Rhum.


Lire aussi :
Collision au départ entre deux class40: https://www.courseaularge.com/class40-collision-au-depart-en-2-class40.html
Quand la communication dérape sur l’esprit sportif https://www.courseaularge.com/quand-la-communication-derape-sur-lesprit-sportif.html


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IRC. début de la 5ème édition de la Porquerolle’s Race

Gilles Martin-Raget / YCP

Le vent s’est fait attendre dans la rade Hyères pour ce premier jour de la 5ème édition de la Porquerolle’s Race. Les 559 concurrents en lice ont dû prendre leur mal en patience avant que le vent prenne un peu de vigueur. Le Comité de course a pu lancer le premier départ à 15h21. Tous ont pu valider une course pour cette première journée.

Du côté des Class40, Mikael Mergui (Centrakor) a remporté la Grande Course (65 milles) de la Porquerolle’s Race. Parti hier à 14h35, il a franchi la ligne d’arrivée à 23h54. Aurélien Ducroz (Crosscall) et Anthony Streicher (Phénix Ha Plus Pme) complètent le podium. Pas de course aujourd’hui pour les Class40.

Après avoir attendu sous un soleil très généreux que le vent capricieux se lève pour 6-7 nœuds, le comité de course a lancé le premier départ à 15h21 pour les 12m JI. Les départs se sont ensuite enchaînés. Impatient d’en découdre, tous les équipages ont enfin pu régater et prendre le départ d’un parcours construit technique et tactique. Sur le pont des bateaux, la concentration était extrême, les yeux rivés sur les réglages de voiles, à l’affut de la moindre risée. Un spectacle de toute beauté en rade de Hyères. La Porquerolle’s Race est lancée !
Cape 31 – 1 course
Le Portugais FIRSTINGS de Leitmann Miguel remporte la course devant les Allemands LAPERICOLOSA (Christian Schwoerer) et MEERBLICK (Burkart Nikolai)
IRC 0-1 – 1 course
Le TP52 Team Guenifey (Julien Lorca) s’impose devant Ràn (CARKEEK 41) de Niklas Zennstrom et Arobas2 (TP52) de Gérard Logel.
IRC 2 – 1 course
Seven Mani (First 40.2) de Emmanuel Nebout avec à son bord Kito de Pavant gagne la course devant Mirage 2 (J 122 – Jérome Pignard) et Groupe Lombardot Centre Porshe Toulon ( Grand Soleil 46).
IRC 3 – 1 course
Longnose 11 (Jean Rougnon) s’impose devant FlyingDolphin (Willem Ellemeet) et Lelupin (Jean Rameil).
IRC 4 – 1 course
Almogaver (Antoine Illes) a franchi en vainqueur la ligne d’arrivée devant Havana Glen (Frédéric Tian) et Godzilla2 (Julien Lacombe).
12m JI – 1 course
South Australia (Yann Delplace) remporte la course devant French Kiss (Marc Pajot).

Ils ont dit :
Kito de Pavant, Seven Mani (First 40.2) : « C’était une belle journée avec du soleil ! On a passé un peu de temps à attendre mais au final on a fait une belle course, une belle mise en jambe. C’était la première régate sur ce bateau pour une partie de l’équipage, il fallait trouver nos marques et a priori on les a bien trouvées puisque nous sommes devant ! Il y a très peu d’écart entre les bateaux, ça promet une belle bagarre pendant cette Porquerolle’s Race ».

Julien Farnarier, propriétaire de Maquis (Grand Soleil 40) : « Maquis, c’est un bateau que nous avons depuis un an et demi. C’est la première fois que nous venons participer aux régates de Porquerolles. A bord, c’est un mélange de professionnels avec Marc Audineau et Gilles Chiorri et d’amis amateurs. L’équipage est très sympa et, au-delà du résultat sportif, il y une très bonne ambiance. »

Thierry Fouchier, légendaire régleur de grand-voile à bord de Swell (Ice 52) : « Le bateau est basé à Marseille. A bord, nous avons une équipe mixte avec des jeunes et des moins jeunes, c’est un super croisement d’expérience. C’est super intéressant, je suis content de partager mon expérience avec des jeunes qui commencent dans la voile. Le bateau est assez performant, il a du potentiel, il faut qu’on l’utilise. C’est un bonheur de naviguer à Porquerolles, c’est l’île paradis, un endroit hors du temps pour moi. Le fait de pouvoir passer quatre jours ici, c’est magnifique, c’est unique ! »

Mikael Merguy -Centrakor (Class40) : « C’était chouette ! C’était une belle bataille avec les autres. On a pris un super départ, on a bien géré… On est passés deuxième au Lion de Mer et on a pris l’option d’aller direct dans le golfe de Saint-Tropez. Nous avons été les premiers à toucher la bascule et on s’est un peu envolés. On a eu jusqu’à 27-28 nœuds sous spi devant Pampelonne. »
Ils sont engagés

Phénix Ha Plus Pme : Naviguer pour se reconstruire – prouver que tout est possible !
Antony Streicher et François Verdier sont engagés pour faire naviguer des blessés des armées sur un voilier de course au large. Les résultats psychosociaux escomptés pour les blessés sont : la vie en communauté, l’esprit d’équipe, retrouver du plaisir (plaisir du corps dans l’activité, plaisir de l’esprit dans l’engagement…), etc.
« Parmi les blessés de l’armée, il y a des blessés physiques et/ou post-traumatiques. L’idée, c’est d’aller chercher avec eux du dépassement de soi via des conditions difficiles, via la mer, la course au large. C’est très dense, très riche avec beaucoup d’humanité et c’est ce qui nous motive, c’est notre moteur dans le projet.
Sur la Porquerolle’s Race, nous en avons quatre à tourner, ils seront deux tous les jours sur le bateau pour qu’ils puissent tous aller naviguer et se dépasser », précise Antony Streicher.

Source CP

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IRC. 195 équipages au départ de l’ARmen Race sur un parcours réduit

SNT

La 14e édition de l’Armen Race Uship s’est élancée ce jeudi 29 mai en baie de Quiberon. 195 équipages ont pris le départ sous un ciel voilé et un vent autour de cinq noeuds. Malgré un vent léger, les concurrents ont offert un magnifique spectacle.

Parmi les marins à suivre pendant ces quelques jours de course le long des côtes sud de la Bretagne, on peut citer : Armel le Cléac’h (Banque Populaire) et Anthony Marchand (Actual) en Ultim. Cinq Ocean Fifty ont également pris le départ : Anne-Claire le Berre (Upwind by Mer Concept), Luke Berry (Le Rire Médecin Lamotte), Erwan le Draoulec (Lazare), Erwan le Roux (Koesio) et le vainqueur 2024, Sébastien Rogues (Interinvest). Deux MOD70 sont également présents : Zoulou, avec à bord notamment Loïck Peyron, Bruno Mourniac ou encore Eric Peron, et Argo avec son équipage venus de l’autre côté de l’Atlantique dans lequel on peut citer Sam Goodchild.

Les IRC Double sont une nouvelle fois venus en force avec 58 duos en lice, la course étant sélective pour la Cap Martinique 2026. On y retrouve notamment Samuel Manuard accompagné de Frédéric Duthil (Aruba) mais aussi une figure bien connue de La Trinité-sur-Mer : Thomas Coville, qui sera aux côtés de Benjamin Schwartz (Blue Oscar). A noter également, la participation de Francis Joyon (Oceans) et de Marc Guillemot (MG5) en Multi2000.

Étant donné les conditions météo, Hervé Gautier, directeur de course, a choisi de réduire les parcours : 200MN pour toutes les classes de l’Armen Race et 54MN pour la Nuit de l’Armen.

Source SNT

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GPEN. Début du Championnat de France des Monotypes Habitables

gpen

C’est à 14h00, ce jeudi, sur la totalité des 5 zones de course, que la 24ème édition du Grand de l’Ecole Navale, Championnat de France des Monotypes Habitables s’est élancée. Une première journée qui a permis aux 600 compétiteurs présents de découvrir ou retrouver les plaisirs de la régate sur les plans d’eau de Lanvéoc, Camaret, Crozon-Morgat, Roscanvel ou Brest. Des premières courses qui ont nécessité finesse et concentration pour tous les équipages tant les conditions météos étaient légères.

Orienté Sud Sud Est, soufflant entre 8 et 12 nœuds, le vent présent aujourd’hui sur la presqu’île de Crozon et en rade de Brest n’aura pas bousculé les équipages par sa force. En revanche, entre son intensité et son orientation et la gestion des courants, la première journée du Grand de l’Ecole Navale 2025 a sollicité l’attention et les stratégies des compétiteurs.

Les ETF26 enchaînent les courses.
Déjà en course hier, les Easy to fly 26, avaient validé 5 courses. Un programme qu’ils ont également réussi à tenir aujourd’hui. 10 courses en 2 jours, les catamarans volants démontrent toute leur agilité sur un plan d’eau de Lanvéoc, au pied des bâtiments de l’Ecole Navale, idéal pour eux. Au classement général, c’est toujours Charles Dorange qui porte le maillot jaune devant Matthieu Salomon, Entreprises du Morbihan, et Quentin Delapierre qui navigue sous les couleurs de K-Challenge.
Valentin Bellet – Entreprises du Morbihan
« Nous avons eu encore des belles conditions pour régater aujourd’hui à l’Ecole Navale. Nous avons été accueillis ce matin par un petit crachin breton, mais qui a laissé place à une belle journée derrière. Nous validons encore aujourd’hui 5 belles courses. Sur Entreprises du Morbihan, nous finissons bien la journée avec deux victoires grâce à des départs qui ont été bien meilleurs. Ce soir, nous sommes donc deuxièmes du classement général provisoire. »
Avec 44 inscrits, les J80 sont à nouveau la classe la plus représentée au Grand Prix de l’Ecole Navale. Cette classe, fidèle, adore l’épreuve et le plan d’eau de Lanvéoc et les organisateurs leur rendent bien leur fidélité par son accueil mais également par l’attribution d’un titre de champion de France. Une médaille d’or que plusieurs équipages sont venus chercher cette année avant de viser le Championnat du Monde de la série qui aura lieu cet été, en Belgique à Neuport. Après 3 courses, c’est Eric Brezellec, l’une des références de la Classe J80 France qui est en tête ce soir.

6 courses à Brest
De l’autre côté de la grande rade de Brest, 20 bateaux handivoile régatent à proximité du Port du Moulin Blanc. 2 classes différentes sont présentes. D’un côté, nous retrouvons 13 MiniJi et de l’autre 7 Néo495. Sans surprise c’est Hervé Tourneux qui est en tête du classement général des MiniJi. Le multiple champion de France de la catégorie a fait une journée parfaite avec 3 courses de premier. Derrière, Patrick Dubs fait 3 places de second, tandis que nous retrouvons un autre fidèle de la classe et de l’événement Laurent Gourves, à la 3ème place du classement provisoire ce soir. Du côté des Néo495, c’est Marc Berthier, licencié à la Ciotat avec Ossah-Ndzoume Wilfrid qui en tête ce soir, 1 petit point devant Inzelrac Agnès de Mauguio Carnon avec Dominique Doulliez.
Du côté de Camaret, Roscanvel et Crozon Morgat, les courses ont également pu avoir lieu dans de bonnes conditions. 14 courses ont été validé à Camaret, 8 à Roscanvel pour les séries volantes et 10 à Crozon Morgat.
Johanne Girard, Figaro CER Ville de Genève
« Nous avons eu une belle journée à Camaret aujourd’hui sur notre Figaro 3 de la Ville de Genève. Les conditions étaient « médium » et nous sommes assez contents de nos manœuvres. Tactiquement, cela a été plus difficile, il faudra revoir cela demain. L’ambiance à bord était bonne et nous avons navigué sous le soleil. »

Source CP

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Class40. Corentin Douguet et Axel Tréhin (Esprit large) remporte la Normandy Channel Race

Photo Jean-Marie LIOT Images / CIC Normandy Channel Race

Corentin Douguet et Axel Tréhin, à bord du Class40 Esprit Large, ont remporté de la plus belle des manières après 4 jours 4 heures 23 minutes et 16 secondes cette 16e édition de la Normandy Channel Race, particulièrement corsée cette année. Ils devancent de quelques milles Guillaume Pirouelle et Cédric Château sur Sogestran – Seafrigo, auteurs d’une belle remontée en fin de parcours, qui devraient terminer deuxièmes devant les tenants du titre, Fabien Delahaye et Pierre Leboucher, sur Legallais. La bataille n’est pas terminée en revanche entre Crédit Mutuel et Alternative Sailing pour la 4e place. Sur les 32 bateaux au départ, seuls 16 concurrents sont restés en course. Une fois encore, la Normandy Channel Race a été à la hauteur de sa réputation : une course exigeante, avec toujours de faibles écarts à l’arrivée.

Les Class40 ont fait parler la poudre ! Après avoir passé une bonne partie de la course à faire le dos rond pour laisser passer le gros temps, les skippers ont enfin pu lâcher les chevaux sur cette fin de course et laisser exprimer tout le potentiel de leur monture. Au reaching, allure particulièrement appréciée des Class40 typés scow, les équipages ont avalé les milles et affiché des vitesses impressionnantes, atteignant même des pointes à plus de 18 nœuds de vitesse (33km/h). C’est donc à peine 20h après avoir salué le phare du Fastnet que les leaders ont pointé le bout de leurs étraves dans les eaux anglo-normandes. En tête de flotte de la 16ème édition de la CIC Normandy Channel Race, depuis le début Esprit Large (209), mené par Corentin Douguet et Axel Tréhin, a vu ses milles d’avance fondre au fil des heures. Sogestran – Seafrigo (197) et Legallais (199) accentuant la pression respectivement 6 et 9 milles derrière. Dans le bon timing à l’approche du Cotentin, le passage du Raz Blanchard et Barfleur, réputés pour leurs forts courants, n’ont pas changé le classement des cinq premiers au classement. Dans ce scénario, le dénouement de cette édition est d’ores et déjà qualifiée d’historique.

Étalée sur toute la mer d’Irlande la queue de flotte évolue toujours dans un flux tonique de sud-ouest de 20-25 nœuds. Si trois Class40 sont encore en pleine ascension vers le rocher du Fastnet, ce n’est plus le cas des frères Courbon, Yves et Renaud, respectivement à la barre d’Ocean Connect (177) et Forvis Mazars (169), et de l’équipage belgo-suisse de Belgium Ocean Racing (153) qui ont enroulé le mythique phare dans la nuit. En tête du classement des étraves pointues depuis le début de la course, la belle performance de Djemila Tassin et Simon Koster est à souligner. La skipper belge, nouvelle venue dans la Class40, et le marin suisse vainqueur de l’édition 2020, s’illustrent dans cette édition particulièrement corsée.


Corentin Douguet et Axel Tréhin auront livré une prestation très solide en prenant le leadership de la flotte au bout de 24h de course seulement, et le passage au sud du DST Casquets. Ensuite ils auront su déjouer tous les pièges qu’a réservé cette édition mémorable. D’abord en ayant su faire le dos rond face aux conditions de mer et de vent rudes en Manche, puis en accélérant au moment opportun pour deux longs bords de reaching aller-retour en Mer Celtique, avant de négocier parfaitement le passage des anglo-normandes et le contournement du Cotentin malgré la forte pression des poursuivants. Effectivement, le duo vainqueur aura su contenir les attaques des poursuivants qui, en grappillant petit à petit des milles sur leurs prédécesseurs, nous ont offert un final d’exception en quasi match racing. Corentin Douguet prend ainsi sa revanche sur l’édition 2022 où il était arrivé second seulement 10 minutes après Crédit Mutuel. Quant à lui, Axel Tréhin rejoint le club très fermé des doubles vainqueurs de la CIC Normandy Channel Race avec Pierre Brasseur (2013 et 2019), Phil Sharp (2017 et 2018), Pablo Santurde Del Arco (2016 et 2017) et Ambrogio Beccaria (2022 et 2023).
 
« Je suis super heureux d’inscrire la CIC Normandy Channel Race à mon palmarès parce que c’est une des courses pilier du circuit. Derrière c’est revenu très fort, on a essayé de tuer le match sans jamais vraiment réussir. Dans ces courses en double il faut mettre du rythme tout le temps parce que personne ne lâche l’affaire » déclare Corentin Douguet à l’arrivée à Ouistreham. 
 
De son côté Axel Tréhin se réjouit d’inscrire son nom sur la coupe pour la seconde fois : « Ça fait super plaisir de devenir double vainqueur de cette épreuve. C’est une course dans laquelle il y a tellement de jeu, tellement difficile, il y a des coups à faire tout le temps. Vivement l’année prochaine pour tenter de devenir l’unique triple vainqueur. » 

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America’s Cup. Alinghi Red Bull Racing prêt à revenir sur la Coupe, Athena Racing s’engage à trouver une solution

September 01, 2024. Louis Vuitton Cup, Race Day 4. ALINGHI RED BULL RACING, LUNA ROSSA PRADA PIRELLI TEAM

Selon Cuplegend.com, l’équipe Alinghi Red Bull Racing s’est jointe à la demande d’Athena Racing et d’American Magic pour obtenir davantage de transparence de la part du Defender. Si les requêtes des challengers étaient prises en compte par Grant Dalton, l’équipe suisse pourrait envisager un retour dans la Coupe.

L’équipe Suisse a officiellement communiqué ce jour : ” Lorsqu’en avril dernier, Alinghi Red Bull Racing a décidé de ne pas participer à la 38e America’s Cup, c’était en raison de sérieuses préoccupations concernant l’administration et la gouvernance de l’America’s Cup par le tenant du titre, Team New Zealand. Sans remettre en question le choix de Naples qui offre un cadre spectaculaire pour les régates de l’America’s Cup en 2027, nos préoccupations n’ont fait que croître hier, lorsque Team New Zealand a organisé un événement d’annonce dans la ville.

LIRE AUSSI : Alinghi Red Bul Racing dans l’attente du Protocole – https://www.cuplegend.com/38e-americas-cup-alinghi-red-bul-racing-dans-lattente-du-protocole/

Ils n’ont tout simplement pas le droit de le faire sans avoir au préalable signé d’accord (Protocole) avec Athena Racing, le Challenger of Record. Or, celui-ci n’a pas eu accès aux conditions d’accueil envisagées pour les participants, lesquelles ont pourtant un impact non négligeable sur les coûts et la logistique d’une équipe. En signant avec la ville-hôte un accord commercial incluant la Challenger Selection Series, plus connue sous le nom de Louis Vuitton Cup, Team New Zealand a vendu quelque chose dont ils ne détiennent pas les droits, ce qui est inacceptable. Le manque de transparence sur l’accord passé par Team New Zealand avec la ville soulève d’ailleurs une question importante: comment un lieu peut-il être choisi sans que ni la ville-hôte, ni aucune des équipes challengers ne connaissent la forme que prendra la régate ? Cela illustre une fois de plus les manquements de Team New Zealand à remplir ses devoirs en tant que Trustee de l’America’s Cup.

Ces difficultés croissantes qui pèsent sur la gouvernance de l’America’s Cup ont justifié l’envoi d’un courrier par la Société Nautique de Genève au Royal New Zealand Yacht Squadron (RNZYS), le Yacht Club de Team New Zealand, soulevant des questions sur l’administration de la compétition par son équipe et demandant au RNZYS des précisions sur la façon dont il exerce ses responsabilités et ses devoirs en tant que Trustee. Double vainqueur de l’America’s Cup et ancien Trustee, Alinghi et la SNG considèrent avoir toujours une part de responsabilité sur l’America’s Cup et sont convaincus que ceux qui organisent et dirigent l’événement doivent placer l’intérêt collectif de l’America’s Cup comme une priorité. Nous abondons dans le sens d’Athena Racing et American Magic, sur le fait qu’une America’s Cup réussie repose sur la transparence, la confiance et une compréhension partagée entre tous les participants. Nous restons optimistes qu’un protocole entre le Defender et les Challengers, établissant un cadre sportif équitable et un événement commercialement viable pour tous les acteurs de l’America’s Cup, puisse être conclu. Si cela devait aboutir, alors Alinghi sera prête à envisager un retour à la compétition dans le cadre exceptionnel offert par Naples, cadre idéal pour la compétition vélique la plus importante du monde.

L’équipe anglaise a réagi immédiatement au communiqué d’Alinghi en publiant sa réponse quelques heures plus tard.
Le manque de transparence qui continue d’entourer l’annonce récente de la ville hôte de la Coupe de l’America 2027 et l’impact que cela a sur la négociation d’un protocole sportif équitable n’ont toujours pas été abordés par le défenseur, Team New Zealand, qui, sans consulter Athena Racing, le challenger officiel, a annoncé hier à Naples : « Dans deux ans, la Louis Vuitton Cup se déroulera dans le golfe de Naples.». Athena Racing négocie de bonne foi depuis sept mois et reste très préoccupée par plusieurs clauses clés proposées dans le protocole, qui est loin d’être « définitif » comme le suggère le défenseur.

Lire aussi : Team New Zealand répond et publie une version provisoire du protocole de la 38e America’s Cup
> https://www.cuplegend.com/team-new-zealand-repond-et-publie-une-version-provisoire-du-protocole-de-la-38e-americas-cup/
> Le Protocole de la 38e, les nouveautés

En outre, nous prenons note des préoccupations soulevées par Alinghi, ancien administrateur de la Coupe de l’America, concernant l’administration et la gouvernance de l’événement par le défenseur, Team New Zealand. Nous espérons que le défenseur répondra à ces préoccupations et fournira des informations à l’appui de manière claire et transparente.

Athena Racing s’engage à trouver une solution et un accord mutuel au nom de tous les challengers de la 38e America’s Cup. Nous répondrons dans les plus brefs délais au défenseur avec un protocole et un cadre de partenariat qui, nous l’espérons, permettront à tous les acteurs concernés de vivre un événement couronné de succès en 2027 et au-delà.

American Magic supporte Athena Racing et Alinghi et menace de ne pas participer si le Defender n’apporte pas plus de transparence sur le Protocole.

American Magic tient à exprimer son soutien aux questions soulevées aujourd’hui par l’ancien vainqueur de la Coupe de l’America, Alinghi, concernant la gouvernance et l’administration de Team New Zealand pour la 38e édition de la Coupe de l’America et les Challenger Selection Series, toutes deux prévues dans le spectaculaire golfe de Naples en 2027 et officiellement annoncées hier à Naples.

Depuis la fin de la 37e America’s Cup l’année dernière, nous sommes préoccupés par le refus du défenseur de s’engager à faire preuve de la transparence et de la coopération nécessaires pour garantir un protocole équitable pour la 38e édition du plus grand événement de notre sport.

Nous sommes particulièrement préoccupés par le fait que Team New Zealand ne remplit pas fidèlement ses obligations fiduciaires en tant que dépositaire de la Coupe. Nous déplorons notamment sa décision d’accepter unilatéralement un accord avec le gouvernement italien et la ville de Naples pour l’accueil de l’événement, vendant ainsi de facto les Challenger Selection Series sans le consentement du Challenger of Record, Athena Racing. Son refus constant de fournir des informations sur ses responsabilités et ses obligations en tant que fiduciaire soulève de sérieux doutes quant à la volonté de Team New Zealand d’agir avec l’ouverture et l’intégrité nécessaires.

Nous continuons à soutenir le Challenger of Record dans ses efforts pour garantir un protocole équitable et équilibré, un modèle de gouvernance transparent et un partenariat efficace pour l’America’s Cup qui profite à toutes les parties prenantes. Tant qu’un tel cadre n’aura pas été convenu, American Magic ne s’engagera pas à participer à la 38e Challenger Selection Series de l’America’s Cup.

Dans la journée, Team new Zealand a répondu aux 3 équipes : EMIRATES TEAM NEW ZEALAND STATEMENT IN RESPONSE TO ALINGHI, ATHENA RACING & AMERICAN MAGIC.
Conformément à l’acte de donation, le défenseur a le droit et la responsabilité de choisir le lieu de la compétition. Le protocole d’accord signé avec le challenger officiel à l’issue de la 37e America’s Cup confère également ce droit et cette obligation au défenseur.
Le défenseur reste déterminé à travailler avec les équipes afin de créer un partenariat pour les futures America’s Cup.

MISE À JOUR de TNZ : Précisions supplémentaires concernant la déclaration faite plus tôt dans la journée par Emirates Team New Zealand au sujet de la responsabilité convenue du défenseur dans le choix du lieu d’accueil de la 38e America’s Cup pour toutes les épreuves, y compris les Challenger Selection Series. Le protocole d’accord avec le challenger officiel stipule également :
« Le lieu de la rencontre et des CSS qui la précéderont sera déterminé et annoncé par le défenseur de l’AC38 dans les huit mois suivant la finale de l’AC37. Les dates définitives de la rencontre et des CSS qui la précéderont seront annoncées dans les deux mois suivant l’annonce du lieu. »

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Class40. Le récit de Thomas Jourdren : “La proue du cargo a littéralement sectionné le voilier !”

premar-atlantique

À 1h50 du matin, la direction de course de la CIC Normandy Channel Race a été prévenue par le CROSS Corsen d’un accident survenu au large de Brest, impliquant le Class40 NST Cabinet Z (n°191) de Thomas Jourdren et Cédric de Kervenoaël. Les secours ont été immédiatement déclenchés par le CROSS, avec le soutien de l’équipage du Class40 EmpowHer (n°178) de Pamela Lee et Jay Thompson, qui se trouvait à proximité. Les deux skippers de NST Cabinet Z ont été hélitreuillés par la Marine nationale et transférés pour examen à un hôpital de Brest. Le Class40 EmpowHer, qui avait dû mettre à l’eau son radeau de sauvetage lors de l’opération, n’a pas pu le récupérer et fait désormais route vers Lorient.

Communiqué de la Préfecture Maritime Atlantique:
Dans la nuit du 27 au 28 mai 2025, vers 01h30, un voilier participant à la course nautique Normandy Channel Race a émis un signal de détresse après être entré en collision avec un autre navire au sud-ouest du dispositif de séparation de trafic (DST) de Ouessant. L’alerte a immédiatement été prise en compte par le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Corsen, qui a pris en charge la coordination des opérations de secours. Un message de détresse MAYDAY RELAY a été diffusé à destination des navires se trouvant à proximité.
Un voilier concurrent, présent sur zone, a confirmé l’alerte, la position précise du voilier sinistré ainsi que la présence de deux personnes à bord. Le CROSS Corsen a engagé plusieurs moyens de secours, dont un hélicoptère H160 de la Marine nationale. Arrivé sur zone à 02h15, l’équipage a procédé à l’hélitreuillage des deux naufragés, deux hommes :
l’un indemne ; l’autre légèrement blessé, pris en charge à son arrivée par les marins-pompiers de la base navale de Brest, puis transféré au CHU de Brest pour examens complémentaires.
Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. Le voilier accidenté fera l’objet d’un remorquage dans les meilleurs délais, avec le concours des moyens actuellement sur zone.

Le Class40 « NST – Cabinet Z », skippé par Thomas Jourdren et Cédric De Kervenoaël, est entré en collision avec un cargo italien dans des conditions de mer particulièrement délicates. Malgré les précautions prises en amont, notamment une tentative de coordination radio avec le cargo, le choc a été violent : la proue du navire marchand a littéralement sectionné le voilier. Fort heureusement, les deux skippers sont miraculeusement sortis indemnes et ont été secourus par la Marine nationale.

Joint après l’accident, Thomas Jourdren livre un récit précis et tendu des minutes qui ont précédé la collision :
« Nous venions de contourner le DST, avec un cargo à proximité repéré à l’AIS. J’ai tenté trois appels VHF 30 minutes avant le point de collision sans réponse. Nous avons fini par établir le contact : je leur ai indiqué que nous étions en course sous voile et que nous souhaitions passer à l’avant. Le cargo a alors confirmé qu’il modifierait sa route et qu’il était ok. Par sécurité, j’ai élargi notre point de passage.
Mais le cargo ne déviait pas. Cédric a repris la VHF pour relancer le contact, pendant que je faisais des allers-retours entre la barre et l’écran du cockpit, dans un épais brouillard et une mer agitée. Le cargo a fini par répondre, estimant que notre vitesse de 16-17 nœuds ne correspondait pas à un voilier et nous accusant de malhonnêteté. Il a poursuivi sa route.
Je suis ressorti en urgence pour abattre, mais il était trop tard : ses feux apparaissaient dans le brouillard et son étrave nous a percutés de plein fouet, tranchant littéralement le bateau en deux.
Nous nous sommes retrouvés agrippés au tableau arrière, alors que le Class40 coulait. Le cargo, lui, a poursuivi sa route. J’ai déclenché un mayday. Par chance, Pamela Lee et Jay Thompson, engagés dans la course à moins de deux milles, ont répondu rapidement à l’appel. Nos radeaux, y compris celui qu’ils nous ont envoyé, n’ont pas percuté. Nous avons donc attendu l’arrivée de l’hélicoptère de la Marine nationale à bord du class40, sous leur surveillance.
»

Informées de l’incident, les autorités maritimes ont ordonné au cargo italien d’interrompre sa route et de faire cap vers le territoire français. Une enquête est en cours pour établir les responsabilités et comprendre les circonstances exactes de l’accident.

Source CP

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