vendredi 28 novembre 2025
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Vendée Globe. Sébastien Destremau en approche groupée au pot

Sébastien Destremau poursuit sa route sur son IMOCA Merci et se rapproche du Pot au noir en compagnie de Clément Giraud, Ari Huusela, Miranda Merron et Alexia Barrier.

Le pot s’annonce compliqué à passer. Depuis le passage des leaders, il s’est étendu très à l’est. Il va falloir être patient pour le passer. La question reste de savoir comment les bateaux vont en sortir.

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Trophée Jules Verne. Une belle fenêtre à venir, code orange pour Gitana

2020 07 21 - La Trinité-sur-mer - Victoire du Maxi Edmond de Rothschild sur la DHREAM CUP - Skippers : Franck Cammas et Charles Caudrelier, équipers : Morgan Lagravière, David Boileau, Yann Eliès et Yann Riou - © Eloi Stichelbaut - polaRYSE / GITANA S.A.

Une nouvelle fenêtre se présente pour l’équipage du Maxi Edmond de Rothschild qui est repassé en Code Orange et qui pourrait partir cette semaine.

« Cette fenêtre semble prometteuse avec pour l’heure un très beau temps de passage à l’équateur. L’idée est de partir de la pointe de Bretagne après le passage d’un front en provenance de l’Atlantique. Les prochains jours nous permettront d’ajuster cette fenêtre de tir mais aujourd’hui nous sommes sur un franchissement de ligne dans la nuit de mardi à mercredi, » confiait Charles Caudrelier.

Des informations à prendre naturellement au conditionnel. En effet, l’épisode de la semaine dernière, avec une dégradation du créneau de départ visé, l’a rappelé si besoin était. En termes de météo et de chasse aux records les choses peuvent évoluer très vite dans un sens comme dans l’autre. Jusqu’au franchissement de la ligne virtuelle au large du Phare du Créac’h, sur l’île d’Ouessant, les hommes du Gitana Team peuvent d’ailleurs décider d’ajourner et de faire demi-tour.

« Ce créneau de lancement est l’une des seules choses que nous pouvons réellement choisir sur cette tentative de record, alors nous nous appliquons. Ce choix a des implications sur le premier tiers du parcours, jusqu’au cap de Bonne Espérance, ce qui est déjà très conséquent. C’est loin, car nous parlons de prévisions à plus de 10 jours, mais dans nos critères de départ cela rentre en compte. Nous cherchons des conditions optimales pour avoir un départ maniable, une trajectoire rapide vers l’équateur puis un bon timing pour accrocher un wagon de dépressions dans l’Atlantique Sud. C’est cet enchaînement que nous visons, » expliquait Franck Cammas.

Pour mémoire, Gitana 17, qui est en stand-by à Lorient depuis le 1er novembre, s’attaquera à son premier Trophée Jules Verne avec à son bord six marins dont les deux skippers du Maxi Edmond de Rothschild. Dans leur tentative de battre le record de 40 jours 23 heures et 30 minutes, détenu par Francis Joyon et les hommes de Idec Sport depuis 2017, Franck Cammas et Charles Caudrelier sont accompagnés par Morgan Lagravière, Yann Riou, Erwan Israël et David Boileau.

RAPPEL DES CODES DU STAND-BY
Pendant la période de stand-by du Maxi Edmond de Rothschild, que l’équipe aux cinq flèches a fixée du 1er novembre aux premiers jours de février 2021, l’annonce des changements de situation et d’un éventuel départ du bateau se fait via un système de codes couleurs dont voici la signification :

Noir : pas de départ possible avant 96h
Rouge : observation d’un départ possible entre 72 et 96h
Orange : observation d’un départ possible entre 48 et 72h
Jaune : départ probable entre 24 et 48h
Vert : départ dans les 24h

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Vendée Globe. Un fauteuil pour deux

Photo envoyée depuis le bateau Apivia pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 21 Novembre 2020. (Photo prise par le skipper Charlie Dalin) Ile en vue

Après l’avarie subie par Alex Thomson sur Hugo Boss, Thomas Ruyant et Charlie Dalin se retrouvent tous les deux en tête du Vendée Globe. C’est un vrai tournant de cette édition.

Avec déjà plus de 200 milles de retard en à peine quelques heures, la victoire d’Alex Thomson sur ce Vendée Globe devient à chaque minute de plus en plus incertaine même si la route est encore longue. Thomas Ruyant et Charlie Dalin semblent avoir fait le break ce dimanche et devraient profiter d’une situation météo favorable en avant de la flotte.

Qu’ils soient dans le groupe de tête (le trio Ruyant-Dalin-Thomson), parmi les poursuivants directs (de Jean Le Cam 4ème le plus à « l’intérieur du virage », à Samantha Davies, 10ème), dans le triumvirat au large de Salvador de Bahia (Dutreux-Seguin-Pedote), au sein du pack brésilien (du 14ème Maxime Sorel au 18ème Alan Roura), parmi les « malheureux » encore au cœur du Pot au Noir (Costa-Boissières-Hare-Cousin) ou en passe d’y entrer (de Tripon 24ème à Destremau 30ème)… Sans parler du Japonais Kojiro Shiraishi qui a réussi à réparer sa grand-voile et à s’extirper des dévents de l’archipel cap-verdien ou même de Beyou encore dans des alizés canariens (qui malencontreusement vont s’étioler en début de semaine !), se projeter à plus de 24 heures à des airs de « Madame Soleil », la célèbre astrologue des années 90…

Pour être clair, il y a désormais six groupes et quelques « isolés » qui s’étalent sur plus de 3 000 milles, soit l’équivalent d’une traversée de l’Atlantique (Route du Rhum ou The Transat)… Ce qui signifie que certains skippers ont déjà fait une croix sur leur score espéré pour se concentrer et se consacrer à un tour du monde qui s’annonce encore plus différent entre les leaders et leurs poursuivants que lors des précédentes éditions : quand les premiers vont toucher les dépressions australes et filer à plus de vingt nœuds de moyenne, les derniers seront encore à batailler dans la Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT ou Pot au Noir), entre grains diluviens et calmes prolongés…

Il faut donc s’attendre à des écarts colossaux, de plus de 5 000 milles d’ici une semaine et de près de 10 000 milles dans une vingtaine de jours : quand le leader sera au cœur du Pacifique, la « lanterne rouge » passera le cap de Bonne-Espérance… Mais d’ici là, combien de solitaires seront encore opérationnels ? Déjà un démâtage (CORUM L’épargne) au large du Cap-Vert, un problème structurel pour Alex Thomson (HUGO BOSS) dans la descente de l’Atlantique Sud, et bien des avaries (plus ou moins graves) sur nombre de monocoques IMOCA. Le « quota » de 50% d’abandons n’est certes pas atteint (et ne le sera probablement pas au vu de la préparation de nombre de bateaux et de skippers), mais tout de même : il y aura forcément des « éclopés » sur le bord de la route…

Dans le couloir de l’abord

Alors quid de ce grand tour de Sainte-Hélène, l’anticyclone qui se joue de la course en repoussant les dépressions bien en dessous des Quarantièmes Rugissants ? Il virevolte entre Argentine et Afrique du Sud, sans réellement se stabiliser, ce qui rend l’anticipation des routes assez délicate. À ce jour, il n’y a pas d’autre choix pour le trio de tête (et pour leurs sept poursuivants) que de plonger vers ce « ventre mou » qui est de moins en moins marqué (1 022 hPa) et se déplace donc « à la vitesse d’un cheval au galop »…

Et ce n’est pas la petite dépression (1 017 hPa) qui se désagrège au fil des heures, qui va simplifier les choses : le vague front nuageux qui court du cap Frio (pointe Sud-Est du Brésil) jusqu’au cap de Bonne Espérance ou presque, ne va laisser qu’un maigre couloir pour aborder les Quarantièmes ! Et encore faudra-t-il enchaîner les empannages pour rester dans la bonne veine de vent : celui qui a embarqué un spinnaker (Thomas Ruyant ? Jean Le Cam ? Yannick Bestaven ?) aura l’avantage de mieux glisser que sous gennaker de tête… Les quelques degrés d’angle (une bonne dizaine tout de même) et les quelques nœuds de mieux, devraient créer des différentiels plus que positifs, car le premier qui sort de la nasse va littéralement « s’envoler » !

Le classement subliminal des anciens…

Enfin quid des « dérives droites » chères à Jean Le Cam ? Rappelons toutefois que le Vendée Globe est une course où il n’y a qu’un seul classement : le premier arrivé après avoir fait le tour du monde en solitaire et sans escale, a gagné. Point. Il n’y a donc pas de résultat autre du genre, bateau de plus de dix ans, casquette en carton ou âge du capitaine.

Pour autant, Yes We Cam! et OMIA-Water Family font plus qu’impressionner et les conditions « pourries » de cet abord du Grand Sud, ne peuvent que les mettre en valeur : ça va plus vite au portant dans les petits airs sans foils qui traînent dans l’eau et sous spinnaker… Mais de là à monter sur le podium aux Sables d’Olonne, il y a plus qu’une marche ! Attendons encore un peu avant de nous prononcer.

Au final, il va encore falloir attendre quelques jours (vendredi ou samedi) pour que le premier rentre vraiment dans les mers du Sud, probablement largement en-dessous du 40° Sud, voire même en bordure de la Zone d’Exclusion des Glaces, autour du 45° Sud… Qui sera alors le leader ? Réponse le week-end prochain, lorsque la bretelle pour accéder à l’autoroute du Sud aura été franchie !

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Vendée Globe. Des dommages sur la poutre d’Hugo Boss – Alex Thomson à l’arrêt

Le skipper anglais Alex Thomson s’entraine pour le Vendee Globe au large de Gosport, Angleterre, le 29 Septembre 2020.

L’équipe d’Alex Thomson a donné des informations supplémentaires sur les problèmes structurels que rencontrent Alex Thomson sur son IMOCA Hugo Boss.

“Hier soir (samedi 21 novembre), alors qu’Alex effectuait une inspection de routine à bord de HUGO BOSS, il a repéré ce qu’il pensait être une avarie structurelle au niveau de la proue du bateau. Il m’en a immédiatement informé, ainsi que l’équipe à terre, et nous lui avons donné des instructions claires pour lui permettre de procéder à une inspection complète des dégâts.
 
“Cette inspection a révélé des dommages structurels sur une poutre longitudinale à l’avant du bateau. Les dommages semblent être isolés à cette seule zone. On ne sait pas encore très bien ce qui a causé ces dégâts. Il n’y a eu aucun incident préoccupant à bord du bateau pendant la course jusqu’à présent.  
 
“Avec nos ingénieurs et nos architectes navals, nous avons travaillé toute la nuit pour mettre au point un plan de réparation complet pour Alex. Pendant ce temps, Alex en a profité pour se reposer afin de procéder aux travaux de réparation ce matin.
 
“Alex a maintenant mis le bateau dans une position sûre afin de réduire les mouvements causés par la mer à bord pendant qu’il effectue la réparation. Il a tout le matériel nécessaire à bord, un plan détaillé à suivre et une équipe d’ingénieurs de classe mondiale qui le conseille. Nous sommes donc confiants dans sa capacité à mener à bien la réparation.
 
“Notre objectif est d’effectuer la réparation nécessaire rapidement et efficacement, afin de minimiser les miles perdus et de reprendre la course.
 
“Une nouvelle mise à jour sera faite par l’équipe en temps utile”.

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Vendée Globe. Images du bord jour 12

Photo envoyée depuis le bateau Banque Populaire X pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 21 Novembre 2020. (Photo prise par le skipper Clarisse Cremer)

Jean Le Cam fait sa lessive, Clarisse Cremer est en mode Figaro.

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Vendée Globe. Avarie en tête de mât pour Thomas Ruyant

Thomas Ruyant en tête de ce Vendée Globe a du monter à son mât pour réparer un problème de drisse.Il a connu une nuit particulièrement mouvementée. Privé depuis le départ d’une des deux drisses qui lui servent à envoyer en tête de mât ses grandes voiles de portant, le skipper de LinkedOut cherchait depuis plusieurs jours le bon moment pour escalader son mât de 28 mètres et effectuer ces importantes réparations avant l’entrée dans les grandes latitudes Sud.

Le destin lui a forcé la main hier soir quand la drisse de secours utilisée depuis une dizaine de jours, s’est rompue à son tour. Le gennaker est tombé sur le pont, et Thomas a dû renvoyer une voile sous dimensionnée pour continuer à progresser. Déterminé à résoudre ses problèmes de drisse, il a affalé sa grand-voile en début de soirée et entrepris une première ascension du mât. L’état de la mer assez désordonnée l’a alors beaucoup chahuté, et avec la tombée de la nuit, le skipper Nordiste a jugé plus sage de remettre à ce matin cette périlleuse expédition en tête de mât.

Il a alors renvoyé sa grand-voile et sous trinquette, entrepris de reprendre sa route. Avec les premières lueurs du jour, et toujours aussi déterminé, Thomas a joué les équilibristes dans des conditions pour le moins scabreuses, les mouvements du bateau l’envoyant régulièrement heurter et tourner autour de l’espar. Il est parvenu en tête de mât où il a pu passer et installer deux drisses de tête. La descente s’est aussi avérée périlleuse et brutale. Toujours sous grand-voile haute et trinquette, il n’a jamais arrêté la progression du bateau. Passablement éreinté par l’effort, Thomas se donnait quelques heures ce matin pour terminer l’installation des drisses à poste en pied de mât, et renvoyer la voile du temps pour reprendre sa progression.

LinkedOut, même à vitesse réduite ces douze dernières heures, conserve ce dimanche matin, la tête de la course, bien calé dans l’étroit couloir de vent qui le rapproche des latitudes Sud.

source : TR Racing

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Vendée Globe. Problèmes structurels sur Hugo Boss, Alex Thomson va t-il abandonner ?

Flottille 35F de la @MarineNationale il y a quelques jours dans le Golfe de Gascogne. Visage souriant avec des yeux en forme de cœur © Marine nationale / Défense

Alex Thomson a annoncé samedi soir avoir des problèmes structurels sur son IMOCA HUGO BOSS. Il a alerté cette nuit la direction de course de ses « problèmes possibles de structure ». Il poursuit sa route à vitesse réduite et a déjà perdu beaucoup de terrain. Est-ce que la course est finie pour lui ? On ne le sait pas encore.

Cette nuit, l’équipe d’Alex Thomson a alerté la direction de course de la survenance d’un « problème possible de structure ». Voici les faits (succints) énoncés pour l’heure : le skipper de HUGO BOSS a pris contact avec son équipe à terre à 20 heures (HF) samedi. A la discussion technique ont été conviés les architectes de VPLP et les ingénieurs structure, afin « d’envisager les solutions avec l’équipe à terre et de définir un programme de réparation et un calendrier ».

Sur son site internet, on peut y lire le message suivant : Le samedi 21 novembre, vers 19h00 UTC, Alex Thomson a notifié à son équipe à terre un éventuel problème structurel à bord du bateau HUGO BOSS. Alex était situé à environ 800 miles à l’est de Rio de Janeiro dans l’océan Atlantique Sud, et était à 13 jours de course. Thomson et son équipe, ainsi que leurs architectes navals et ingénieurs en structure , travaillent maintenant ensemble pour évaluer l’étendue du problème structurel et pour déterminer un programme de réparation et un calendrier. Thomson est en sécurité et en dialogue régulier avec l’équipe. L’organisation de course du Vendée Globe a été notifiée et est bien informée.

Lorsque l’on dit problème structurel, on pense évidement à la zone de slamming, – la zone sous la coque qui retombe dans l’eau brutalement lorsque le bateau vole puis retombe sur les vagues. Elle se situe à hauteur des foils sur la plupart des foilers, très en arrière alors qu’elle est juste derrière l’étrave sur un bateau à dérive. Les efforts portés sur cette zone sont très importants et la plupart des foilers l’ont beaucoup renforcés après leur mise à l’eau en rajoutant des cloisons. Les architectes ayant du mal à en établir les contraintes. Alex Thomson après sa mésaventure sur la Transat Jacques Vabre, l’a peut-être fait davantage que les autres en renforçant également la zone autour de la quille.

Comment Alex a t-il su qu’il avait des problèmes structurels ? Son bateau est bardé de capteurs intégrés directement dans le carbone de ses appendices et de sa coque qui permettent de mesurer les efforts et problèmes structurels éventuels. Soit il a constaté de visu un problème : délaminage, fissure, voie d’eau, soit une alarme s’est déclenchée grâce à un capteur suite à la rupture d’une fibre lui indiquant un problème de structure.

Lire l’article :La fibre, la meilleure amie des skippers

Alex va-t-il abandonner ? Si Alex constate un problème grave de structure, il est évident que sa course est finie. Il ne prendra pas le risque d’aller dans les mers du sud avec un bateau fragilisé. Toute la question est de connaitre et de mesurer ce problème. “Il est en contact avec son équipe technique et les architectes de VPLP pour faire un bilan des dégâts « internes » ; un check de tout le bateau de l’avant à l’arrière doit être opéré. Nous avons été informés hier à 21 heures. ” indique Hubert Lemonnier, directeur de course adjoint. Alex est en contact avec les architectes donc il doit savoir où se situe le problème et ils vont pouvoir lui dire le danger éventuel que cela représente de continuer. Une chose est sûre, c’est qu’Alex devra lever le pieds sur son Hugo Boss.

Alex était alors toujours en 2e position de la flotte, il avançait à 16,3 nœuds (sur 4 heures) dans un vent medium et face à une mer relativement sage (1,7m de houle de face). A 800 milles au large de Rio de Janeiro, il concédait une trentaine de milles à Thomas Ruyant (LinkedOut), leader encore ce dimanche matin. A 10h, il était à 90 nm de Thomas Ruyant et n’avançait qu’à seulement 6nds.

Joint ce matin à la vacation, Charlie Dalin (Apivia) pouvait témoigner du tempérament pour le moins déstabilisant de ce front froid qui coupe en deux l’anticyclone : « J’ai eu l’impression de revivre un passage de pot au noir, en encore plus bizarre. J’ai trouvé des variations de vent assez étranges, des changements brusques de direction et de force, je ne m’attendais vraiment pas à ça. J’ai même eu du Nord-Ouest, des grains hier. Ce matin, la mer s’aplatit, il y a un beau ciel étoilé, c’est magnifique ».

Privé de sommeil cette nuit – moins d’une heure en cumulé – Charlie n’avait pas eu le temps de prendre connaissance des contrariétés de son rival britannique. « J’espère que ce n’est pas trop grave et que l’étendue des dégâts est limitée. J’espère surtout que cela ne signifie pas pour lui la fin du Vendée Globe. On fait une belle course avec lui et le trio que nous composons est très stimulant ».

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Vendée Globe. Images du bord – Jour 12

Photo envoyée depuis le bateau PURE - Best Western Hotels and Resorts pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 21 Novembre 2020. (Photo prise par le skipper Romain Attanasio) Banque Populaire X, skipper Clarisse Cremer (FRA) en vue

La flotte continue à s’étirer. Thomas Ruyant sur LinkedOut a pris la tête de la course pour al première fois depuis le départ.

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Vendée Globe. Sébastien Simon, la remontée fantastique

Après une première semaine en demi-teinte, Sébastien Simon avec son IMOCA neuf Arkea-Paprec revient sur l’avant de la flotte. Une remontée entamée juste avant le pot au noir avec un passage de l’Equateur à plus de 26 nds.

Toujours handicapé par un problème de girouette qui l’empêche d’avoir son pilote automatique à 100%, Sébastien Simon tente de le réparer et cravache en même temps pour ne pas perdre de vue le trio de tête. Son plan Juan Kouyoumdjian est rapide et devrait lui permettre de recoller devant pour peu que la météo le favorise. Ce qui est pour l’instant assez incertain. En retard de 386 nm sur les leaders, tout reste encore possible pour lui.

Actuellement en 9e position Sébastien Simon pourrait revenir sur Kevin Escoffier (PRB) et Louis Buton (Bureau Vallée 2) qui sont à 100 milles devant son étrave.

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Vendée Globe. Balcon arrière cassé sur MACSF

Isabelle Joschke s'entrainant sur MACSF pour le Vendée Globe 2020. (Photo Ronan GLADU)

Isabelle Joschke a perdu le balcon arrière de son IMOCA MACSF alors qu’elle évoluait au large du Brésil en 15e position. La poulie d’écoute du gennaker a cassé et l’écoute a arraché le système de balcon et les filières.

Isabelle va bien et n’est pas blessée, elle a effectué une réparation de fortune dans la nuit afin de sécuriser le bateau et fait actuellement le point avec son équipe technique. Une solution plus pérenne sera mise en œuvre dans les prochains jours lorsque les conditions seront favorables. Le balcon arrière est un élément fondamental de sécurité à bord mais la réparation de fortune d’Isabelle n’affectera en rien la bonne marche de l’IMOCA MACSF.

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