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Vendée Globe. Jean-Yves Bernot: ” Les enchaînements n’ont pas été très favorables “

Le skipper francais Charlie Dalin s’entraine à bord d’ Apivia, le 29 Aout 2020, au large de Groix.

Jean-Yves Bernot est la référence en météo dans la course au large. Il est formateur en stratégie météo au Pôle Finistère Course au Large. Il livre son analyse sur ce Vendée Globe et son point de vue sur les choix de Charlie Dalin sur APIVIA.

Quel est ton regard sur ces premiers 40% de Vendée Globe, « météorologiquement » parlant ?
Jean-Yves Bernot : « C’est un Vendée Globe qui n’est pas très atypique en soit. Si chacune des situations sont assez classiques, je dirai que ce sont les enchaînements qui ne sont pas très favorables. Il n’y a pas de phénomènes étonnants, mis à part la dépression tropicale Thêta à cet endroit-là et, surtout, à cette période de l’année. Ce n’est pas si fréquent que ça. Pour le reste, ce sont des choses que l‘on connaît. Des fois, cela s’enchaîne bien et d’autres fois, non. Là, manifestement, cela ne s’est pas bien enchaîné et ils ne font pas de temps canon. Pas très étonnant qu’ils soient en retard sur les précédents temps de course. Mais, c’est la météo : il faut la prendre comme elle vient ! En même temps, avoir du retard, cela n’a pas tellement de sens car c’est une course et non un record. Maintenant, tu décales le départ de quatre jours et la course n’a plus la même physionomie… ».

Et Charlie sur APIVIA depuis ce début de Vendée Globe ?
J-Y. B : « Il mène bien sa barque Charlie. Il prend l’avantage quand il faut et, une fois qu’il est devant, il maintient son avance. Si les autres s’énervent un peu, il appuie un peu dessus et s’ils sont calmes, il tient le rythme… C’est aux autres de prendre des risques maintenant. On voit manifestement que s’il a besoin de milles, il en remet un petit coup car il sait qu’il a un bon bateau avec APIVIA et qu’il le connaît. Pour la dépression Thêta, on a tous vu qu’il a fait un gros écart. Maintenant, c’est lui qui sait… Je trouve facile de dire « Oui, mais les autres ils sont passés ». Après, peut-être que les autres ils l’ont payé cher, je ne suis pas capable de le dire ou d’affirmer quoi que ce soit. Mais, lui, force est de constater que c’était intelligent de faire cela. Il a préservé son bateau et cela n’a pas fait de dégâts côté stratégie. Après le Pot au Noir, cela s’est bien passé. Sur la partie anticyclone de Sainte-Hélène, il l’a traversé lui… Et je trouve qu’il s’est très bien débrouillé. Il a été assez brillant, car ce n’était pas facile et il y avait moyen de se perdre là-dedans. Et là, tu sens le figariste averti qui sait bien jouer les vents variables, qui reste calme et qui ne s’emporte pas. Et puis maintenant dans le Sud, il gère très bien son avance. Il a très bien géré la dépression de mardi/mercredi… Pour le moment, je dirais : cela sent la maîtrise ! »

Certes, mais les écarts ne sont pas si conséquents pourtant ?
J-Y. B : « Oui, car là où il n’a pas trop de chance, c’est que son avance ne capitalise pas. Quelques fois, dès le début de l’océan Indien, le premier peut se barrer… Là, non. Et manifestement, cela ne va pas encore dans les jours qui viennent… Des fois, tu as la chance de prendre le bon train, mais là non. Entre lui, Thomas et le groupe de chasseurs, ils restent finalement toujours dans le même système. Il n’y a pas, ce que l’on appelle, de prime au premier pour le moment. Mais Charlie gère bien APIVIA, même si les foilers n’ont pas été à la noce et n’ont pas eu des conditions où ils pouvaient être mis en valeur. Mais, on voit manifestement qu’il sait lorsqu’il faut appuyer et quand il faut se calmer. On voit clairement que c’est quelqu’un qui sait régater. Il ne s’emporte pas… il reste cool. Il navigue propre, très propre… ».

A quoi peut s’attendre APIVIA dans l’océan Pacifique ?
J-Y. B : « Normalement, c’est un océan un peu plus facile dans la mesure où il y a plus de place dans le Pacifique. Quand tu regardes une carte, tu t’aperçois que le continent Antarctique est très déjeté vers l’océan Indien, ce qui fait qu’il y a moins de place… C’est pour cela, qu’on l’appelle le tunnel dans notre jargon. Il y a l’anticyclone qui est toujours là où il est, les dépressions qui passent toujours aux mêmes endroits entre l’anticyclone et le continent, et la mer qui est toujours aussi pourrie. Alors que dans l’océan Pacifique, l’Antarctique étant plus Sud, il y a plus de place. Cela permet, pour les navigateurs d’aller jouer avec plus de terrain disponible et cela donne plus de place pour la circulation des dépressions. Donc, souvent, l’océan Pacifique est plus facile à ce niveau-là. Même si tu peux prendre de grosses prunes, tu n’as pas cette mer pourrie dont tous parlent ! L’Indien, c’est un corridor où tout le monde passe, navigateurs et dépressions. Cette année, il y a quand même une constante je trouve, ce sont les anticyclones subtropicaux qui m’ont l’air bien costauds et très Sud. On appellerait ça chez nous, un bel été (sourires), mais pour eux, c’est compliqué à gérer parce qu’ils sont coincés entre la ligne des glaces (ZEA – Zone d’Exclusion Antarctique) et ces anticyclones ».

Après le Cap Leeuwin pour ce week-end, cap vers le Horn… Un vrai mythe, mais pas que, non ?
J-Y. B : « Le Horn est un passage contraint entre les Andes et la péninsule Antarctique qui est assez élevée aussi. Il y a donc un goulet d’étranglement, ce qui fait que les dépressions passent là en se renforçant. La mer y est également assez croisée également… Donc effectivement, c’est un endroit où le vent est plus fort qu’ailleurs et la mer plus pénible. Après, tu peux avoir la chance de passer avec du vent maniable, mais c’est un goulet d’étranglement qui n’est jamais simple à gérer. Que ce soit, un peu avant ou un peu après, il fait toujours des misères… Tu t’es déjà tapé tout l’Indien et le Pacifique. Il y a la fatigue à la fois de l’humain et du bateau, plus de possibles conditions brutales, c’est un endroit à prendre toujours avec beaucoup de précaution ».

Tu évoques également que passer le Cap Horn, c’est aussi un changement de mentalité à avoir. Peux-tu nous expliquer ?
J-Y. B : « Oui. Il y a un phénomène très particulier également qui se passe au passage du Horn, c’est que d’un seul coup tu vas, tu dois changer de mentalité. Dans l’océan Austral, tu as une mentalité de résistance, tu fais tout pour ne pas faire de bêtises, tu gères le mauvais temps, tu ne fais pas d’attaques spectaculaires et d’un seul coup, tu passes le Horn et entre dans l’Atlantique Sud. Et là, en une journée, tu changes complétement de mentalité. Quand je travaille pour des records de tour du monde, je m’y prends quatre jours avant pour débrancher les marins ! Je leur dis : attention, maintenant on va passer à autre chose. Il va falloir être plus agressif dans les stratégies, vous entrez dans un mode complétement différent. Et cela va vite, parce que dès que tu passes les îles Falkland, tu vas commencer à aller faire joujou avec les petits fronts à passer, j’empanne, je vire et si tu rates les deux, trois premiers coups, tu peux perdre beaucoup. Ce facteur psychologique de fin de mers du Sud est vraiment à prendre en compte. Car cette remontée de l’Atlantique est toujours compliquée. Toujours… Je n’en ai pas connu une facile. C’est très complexe niveau stratégique. Et d’ailleurs, assez souvent si on se rappelle, beaucoup de Vendée Globe se sont joués à cet endroit. C’est un endroit où il ne faut pas péter les plombs… D’où toute l’importance de ce changement de mentalité à prendre en compte au sortir des mers australes ! Souvent, cela se joue là, car une fois que tu as passé l’équateur, il n’y a plus beaucoup de cartouches à tenter… ».

Source : Apivia

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Vendée Globe. Avarie de safran sur Groupe Sétin

Photo envoyée depuis le bateau Groupe SETIN pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 16 Novembre 2020. (Photo prise par la skipper Manuel Cousin)

Manuel Cousin et son bateau Groupe Sétin sont à l’arrêt depuis cette nuit. Le skipper a constaté une importante fissure sur le casque de son safran bâbord. Il a immédiatement prévenu son équipe, ainsi que la Direction de Course, qu’il allait devoir effectuer des réparations. Bénéficiant de conditions peu ventées, le skipper de Groupe Sétin a travaillé toute la nuit pour sortir le safran de son logement et réaliser la réparation. Il devrait reprendre sa route dès que possible.

« Les conditions météorologiques de ces derniers jours ont été violentes. C’est en vérifiant le bateau que j’ai constaté cette fissure. J’ai la chance d’avoir eu des conditions météo me permettant de réparer cette nuit. Il faut voir le côté positif ! J’ai peut-être perdu quelques places, mais je suis toujours en course, et c’est le plus important. »

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Globe 40. Départ reporté à 2022 – La GLOBE40 virtuelle lancée en 2021

© Lloyd Images

L’incertitude liée à la crise sanitaire va demeurer encore pour 2021. Ce qui a conduit l’organisateur a décaler le départ de la Globe40.

Le communiqué de presse du 1er octobre dernier marquait la volonté de l’organisation et des équipes inscrites de tenir le calendrier initial de la GLOBE40 malgré les effets de la pandémie depuis le début de l’année 2020. La deuxième vague et le deuxième confinement en Europe et dans le monde ont compromis ce scénario.

Si aujourd’hui une dizaine d’équipes sont prêtes à partir en 2021, d’autres pourtant très engagées doivent compléter leur budget et leur préparation technique et sportive. Ainsi l’objectif de 15 équipes minimum au départ fixé par l’avis de course ne pouvait probablement être atteint que par une prise de risque importante sur les délais tant pour l’organisation d’ensemble que pour la préparation des équipes et pour la sécurité en mer.

Dans le même temps les contraintes sur le parcours restent élevées avec une absence de perspectives claires sur l’ouverture des frontières de nombre d’étapes ou l’absence de mesures de restrictions type quarantaine ; mesures qui rendraient difficiles la rotation des équipes et la venue des familles aux étapes, un atout de l’épreuve.

En face de cela l’engouement pour la GLOBE40 et son concept ne s’est jamais démenti malgré la difficulté des temps et le nombre de projets qui pourraient être relancés est important ; sans compter les nouveaux projets qui ne manqueront pas de profiter de cette perspective.

Pour toutes ces raisons l’organisation après avoir consulté une vingtaine de skippers inscrits ou très engagés dans le projet ainsi que les villes étapes a fait le choix de reporter d’un an en 2022 le départ de l’épreuve, en accord avec des positions exprimées assez unanimes.

Un événement maintenu dans ses fondamentaux
L’avis de course mis à jour maintient les éléments fondamentaux de l’épreuve sans changement dans les règles sportives, le parcours et le programme général, ainsi que dans les éléments financiers.

Le départ de TANGER est donc reporté au dimanche 26 juin 2022 avec un soutien renouvelé et affirmé de nos partenaires marocains. L’ensemble des autres étapes du parcours est maintenu.

La procédure d’inscription est organisée sur les mêmes principes avec pour les nouveaux projets qui viendraient à s’inscrire à compter de ce jour 3 rendez-vous pour les échéances de droit d’inscription : le 1erjuillet 2021, le 31 décembre 2021 et le 1er mars 2022, date de clôture.

A ce jour la quasi-totalité des inscrits reste engagée sur le nouveau scénario 2022 ; plusieurs autres projets doivent les rejoindre rapidement et une mise à jour sera publiée en janvier.

A noter que ce report à 2022 ne remet pas en cause la date de 2025 comme 2ème édition de la GLOBE40 s’inscrivant dans une périodicité de 4 ans.

La GLOBE40 virtuelle : une belle mise en jambe pour animer 2021
On ne présente plus le célèbre jeu VIRTUAL REGATTA qui fait vivre en ce moment à près d’un million de joueurs un magnifique Vendée Globe. Un tour du monde virtuel de la GLOBE40 dans ses dates initiales sera proposé à cette communauté avec un départ comme prévu le dimanche 27 juin 2021 de TANGER.

Plusieurs centaines de milliers de joueurs sont attendus et pour chaque vainqueur de chaque étape 2 billets d’avion seront offerts pour la destination de l’étape gagnée!

Une ambition retrouvée : 20 à 25 équipes au départ
La GLOBE40 sera pour beaucoup l’aventure d’une vie, une responsabilité qui rend impératif le choix de la solution la plus sure pour assurer le succès de cette première édition. Une communauté s’est créée aussi tout au long de ces mois d’échange avec les skippers de 20 nationalités différentes et avec des liens forts à la hauteur des difficultés traversées.

L’année 2021 va être une année de préparation technique et sportive dans la sérénité pour les bateaux et les skippers avec plusieurs courses qualificatives possibles. Un délai qui sera mis à profit par les nouveaux propriétaires avec un minimum de 5 achats de bateaux programmés à court terme en particulier par des projets internationaux ; lesquels devraient toujours constituer au moins la moitié des participants avec une quinzaine de nationalités.

Avec ce nouveau délai la GLOBE40 retrouve ses ambitions initiales avec un objectif de 20 à 25 équipes au départ, en restant fidèle à son concept : un tour du monde accessible aux amateurs éclairés comme aux professionnels, mêlant exigence sportive, aventure et ouverture sur le monde, sur un parcours innovant et adapté au support.

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Vendée Globe. Les réparations avancent sur Initiatives Coeur

Le bateau Initiatives Coeur a été sorti de l’eau, mis sur ber à cap Town. La quille a été déposée où il y a un impact significatif.

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Trophée Jules Verne. Lever de soleil sous les Kerguelen +15 nm

Le trimaran Sodebo Ultim 3 a dépassé les Kerguelen et file à 32 nds vers le Cp Leeuwin. Son avance a fondu à 15 mn

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Ultime. Le trimaran MACIF M100 devient officiellement Actual Leader 2

Samuel Tual , Président d’Actual Leader group et Jean-Bernard Le Boucher, responsable des partenariats voile du groupe Macif ont signé, ce jeudi, à Lorient, l’acte de vente du M100, trimaran de 32m conçu et mené jusqu’ici par Francois Gabart et son équipe. Yves Le Blevec est désormais à la barre d’un Ultim volant, « pointu et très haut de gamme », sourit le skipper trinitain. Photo : Ronan Gladu

L’acte de vente a été signé ce jeudi à Lorient. Samuel Tual, Président d’Actual Leader group et Jean-Bernard Le Boucher, Directeur des Activités Mer du Groupe Macif ont signé l’acte de vente du trimaran MACIF, trimaran de 32m conçu et mené jusqu’ici par François Gabart et son équipe. Yves Le Blevec est désormais à la barre d’un Ultim volant, « pointu et très haut de gamme », sourit le skipper trinitain.

Samuel Tual : « C’est une nouvelle étape dans notre programme, nous avons saisi l’opportunité qui se présentait à nous pour évoluer vers un projet gagnant. Actual Leader 1 était un bateau performant et fiable, mais, au regard des évolutions techniques permanentes des Ultims, il ne nous positionnait pas parmi les favoris. Désormais, avec ce nouveau trimaran, la démarche est toute autre, la nature du projet évolue et cela tombe parfaitement bien dans ce contexte de pandémie, pour deux raisons. La première, que le Vendée Globe illustre à la perfection, c’est que dans un contexte de privations de libertés, nous serons très fiers d’apporter une part de rêve à tous, via un programme ambitieux de tour du monde, porté par un skipper de talent. Cela ajoute encore du sens et de la pertinence à notre programme. La seconde touche directement à notre métier : nous devons faire face à une crise économique grave, nous allons avoir beaucoup de travail et des défis particulièrement pointus à relever dans les mois à venir. Nous nous devons d’être performants, pour accompagner les demandeurs d’emploi et les entreprises dans cette période difficile. Ce nouvel Ultim est à l’image des défis qui nous attendent en 2021. »

Une vision résolument high-tech
La transmission étant effective entre Macif et Actual Leader, Yves Le Blevec et son équipe commencent à travailler sur leur nouveau trimaran. Comme à chaque prise en main, la première étape d’appropriation de ces engins de course passe par du démontage…
Yves Le Blevec : « L’équipe de MerConcept nous a fourni beaucoup d’informations, mais nous devons également tout découvrir et comprendre par nous-mêmes. Nous allons tout inspecter, de façon à nous approprier les subtilités de cet Ultim.
Nous sommes montés en gamme en terme de cohérence, d’homogénéité globale. Ce trimaran a été pensé et fabriqué avec beaucoup de rigueur et de technicité. Il a bénéficié d’une vision résolument high-tech.
»

2021 : naviguer le plus possible…
Aucun développement n’est donc programmé lors de ce chantier d’hiver qui devrait s’achever dès la mi-mars. « Le bateau est abouti, notre objectif en 2021 est donc de naviguer le plus possible afin d’apprendre à maîtriser cet engin volant… », poursuit le skipper.
Alors, pour commencer dès aujourd’hui à se familiariser avec le maniement des foils, Yves Le Blevec va passer l’hiver à s’entrainer en « Waszp », un petit foiler qui fait des émules à la Trinité-sur-mer via la Waszp Academ !
Et, dès le printemps, toutes les épreuves d’avant-saison programmées en Atlantique et dans le sud de l’Angleterre (Armen Race, Tour de Belle Ile, Record SNSM, Rolex Fastnet Race…) seront mises à profit par le team Actual Leader pour prendre en main leur nouvel Ultim. Enfin, Yves espère pouvoir naviguer en double afin de poursuivre cette saison « découverte ».

Jean-Bernard Le Boucher, Directeur des Activités Mer du Groupe Macif
« Ce bateau exceptionnel nous a permis de voler sur les océans et nous a apporté énormément de plaisir et d’émotion. Entre le Record autour du Monde en Solitaire, la Transat Jacques Vabre… mais aussi une très belle 2e place sur la Route du Rhum, on ne retiendra que de belles choses et la Macif est très fière de ce qui a été réalisé à son bord pendant ces quatre années. Aujourd’hui, nous sommes aussi très heureux qu’il puisse continuer à naviguer au sein de la Classe Ultim, puisqu’en tant que fondateur de cette classe de bateaux, nous avons aussi mis un point d’honneur à le confier à un de ses membres. C’était vraiment important pour nous. Bon vent désormais à l’Ultim Actual Leader 2 qui prendra la mer en 2021 et merci à toutes les équipes côté Macif qui ont pris soin de ce bateau jusqu’au bout, à François son skipper, et bien entendu à Actual Leader. C’est une nouvelle histoire qui va maintenant s’écrire avec Yves Le Blevec et Samuel Tual aux commandes de ce projet et nous continueront à les suivre passionnément. »

Emmanuel Bachellerie, Délégué général de la Classe Ultim 32/23
« L’acquisition du trimaran MACIF par Actual Leader est une excellente nouvelle. D’une part, parce qu’elle suit la courbe d’évolution du Groupe depuis son premier engagement auprès d’Yves en Mini 6.50 il y a presque 20 ans. D’autre part, parce que ce bateau très bien né a montré, depuis 2015, ses capacités à gagner mais aussi à évoluer. Je suis ravi pour Samuel Tual, Yves Le Blevec, Sandrine Bertho et toutes leurs équipes de voir leurs ambitions récompensées par l’acquisition de cet oiseau performant et magnifique. »

Programme prévisionnel (à confirmer avec la Classe Ultim 32/23)

2021
Fin mars : mise à l’eau
Printemps/été : courses d’avant-saison

2022
Printemps/été : courses d’avant-saison
Novembre : Route du Rhum Destination-Guadeloupe

2023
Printemps/été : courses d’avant-saison
Automne : Tour du monde en solitaire

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Trophée Jules Verne. Un indien compliqué pour Sodebo +30 mn

Après être passés très sud dans la nuit de mercredi à jeudi sous les Kerguelen, avant d’empanner par 53° Sud juste devant l’île Heard, Sodebo Ultim 3 bataille pour conserver un peu d’avance sur Idec Sport. Un record pas facile à aller chercher dans cette portion où Francis Joyon avait été très rapide.

Température de l’air 2°, température de l’eau 2°C également, le froid est de rigueur ce jeudi matin à bord de Sodebo Ultim 3. Après être descendu très Sud, jusqu’à 53°, le trimaran est remonter en bâbord amure dans un vent plus maniable d’une vingtaine de nœuds pour longer une zone d’icebergs identifiée à tribord.

Mercredi, les conditions de vie à bord sont restées difficiles dans une mer formée, comme l’a raconté François Duguet : « Je me sens bien, c’est un accomplissement d’être dans le Grand Sud, un rêve de gosse, même si je ne cache pas qu’il y a des petits moments un peu difficiles. L’Indien est un océan coriace, exigeant, la mer est dure depuis deux-trois jours, c’est vraiment difficile de se déplacer dans le bateau, il y a des accélérations et des décélérations constantes, la vie de tous les jours est assez sportive. Au début, on se fait un peu surprendre, on est d’ailleurs deux ou trois à s’être légèrement blessés, mais au bout de 36 heures, on s’adapte, le corps humain est capable de repousser ses limites. On se balade à quatre pattes pour préparer notre tambouille ; en ce moment, je suis quasiment couché sur la table pour ne pas me fracasser toutes les dix secondes à l’avant du cockpit, on trouve des astuces, on est un peu comme des animaux. On sait que le Trophée Jules Verne n’est pas un sprint, mais une course d’endurance, parfois, il faut savoir faire le dos rond. »

La contrariété du jour pour le boat-captain de Sodebo Ultim 3 : « L’huile d’olive a gelé, c’est très critique ! A bord, il y a toute une bande de Bretons qui ne mangent que du beurre, donc ils n’ont pas l’air de s’en offusquer, mais moi, ça me dérange énormément, parce que ça fait partie des éléments importants de mon alimentation, j’espère que le tabasco ne gèlera pas… »

Toujours très attentif au bateau, François Duguet en estime « le potentiel quasi-intact à ce stade », l’équipage s’aidant notamment des nombreux capteurs à bord, à la fois pour bien le régler, mais aussi pour mesurer les efforts qu’il supporte : « Comme on passe la plupart du temps confinés dans notre petite cellule devant le mât, les capteurs aident pour avoir de bons repères de réglages sur les appendices, les angles d’attaque des foils, et pour nous donner des informations sur les contraintes, même s’ils sont parfois mis à rude épreuve : ça arrive qu’ils nous envoient des informations erronées, dans ce cas, on essaie de contrôler visuellement, de sortir la tête par la fenêtre. »

Et à terre, l’équipe technique du team Sodebo veille au grain : « L’analyse d’un ingénieur au bureau d’études, tranquille à son bureau, permet d’avoir des réponses et des infos plus précises que notre analyse à chaud à bord, confirme le marin de 39 ans. Je compare ça à la F1 : le pilote est sur la piste, concentré pour faire avancer la voiture, et sur la murette, il y a les ingénieurs qui voient défiler les chiffres et les analysent. Nous, c’est un peu pareil. »

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Vendée Globe. Problèmes informatiques pour Fabrice Amedeo

Fabrice Amedeo
Photo envoyée depuis le bateau Newrest - Art et Fenetres pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 7 Décembre 2020. (Photo prise par le skipper Fabrice Amedeo)

L’ordinateur du bord de Newrest Matmut ne fonctionne plus. ce qui prive Fabrice Amedeo d’informations météo. Il évoluait en 21e position dans les quarantièmes rugissants dans un vent au 290° de 25 nœuds, avec des grains à 35 nœuds et une mer très formée. Fabrice navigue pour le moment sans information météo et juste avec son GPS. Le premier ordinateur du bord était déjà hors service depuis le premier front au large du cap Finisterre. « Je vais tenter tout ce qui est en mon pouvoir pour réparer » annonce le skipper de Newrest – Art & Fenêtres. « C’est très dur à encaisser. J’ai passé des journées entières dans les alizés et l’anticyclone de Sainte-Hélène à essayer de réparer cet ordinateur 1 car je savais que je poursuivais ma route avec une épée de Damoclès. » 

Fabrice fait route au nord-est pour essayer de trouver des conditions plus calmes tout en laissant le front passer dans la nuit prochaine avec des rafales à 40 nœuds attendues sur zone. Il est actuellement en contact avec son équipe technique et l’informaticien du bateau afin d’essayer de trouver une solution de réparation.

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Vendée Globe. Au théâtre avec Sébastien Destremau sur Merci

Sébastien Destremau n’est pas loin de passer le cap de Bonne Espérance. Il fait son show Tourné et interprété dans les 40èmes depuis le pont de Merci

” Voici en vidéo la 1ère partie de la surprise du jour. Une fois n’est pas coutume, il ne s’agit pas d’un “Bienvenue au Bureau” mais d’un “Bienvenue au Théâtre. Tourné et interprété dans les 40èmes depuis le pont de Merci, je vous invite à découvrir un extrait de la pièce de théâtre (Le Tour du Monde en 124Jours) que nous avons eu, avec Sarah Tanguy au Violoncelle, l’immense privilège de jouer au Théâtre Liberté en Octobre dernier. “

(Metteur en scène: Eric Zanetacci – Direction d’acteur: Valerie Vogt – Musique : Sarah Tanguy).

Mais pourquoi je vous parle de çà?J’y viens, j’y viens! – Parce qu’il se trouve que ce soir à 19h et comme tous les mercredis, Charles Berling, son équipe et Jean-Guillem Destremau vous accueillent sur la page facebook du Théâtre Liberté pour une heure de direct avec les marins varois du Vendée Globe.

Et? Vous allez me dire? Ben justement, ce soir au cours de cette émission et en avant première,  Charles vous fera découvrir notre deuxième SLAM du Vendée Globe baptisé “l’Albatros” – Alors si vous avez aimé le premier slam, rendez vous ce soir à 19h sur la page facebook du théâtre liberté”.On espère sincèrement que vous pourrez être parmi nous. Merci”

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Vendée Globe. Discussions entre Jean Le Cam et Damien Séguin

Ils se sont retrouvés à croiser à 3 milles l’un de l’autre dans l’Océan Indien, Yes We cam et Groupe Apicil. Un bel échange entre les marins qui échangent sur leurs course, le temps et cet Indien compliqué.

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