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Fin de course difficile …

Karen Leibovici - Benefic
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Le bonheur n’est pas dans le près !Le long des côtes portugaises, Benoît Parnaudeau (Max Havelaar/Best Western) remonte plein nord dans un vent de force 8 établi depuis plus de 24 heures. La mer, évidemment, est dure et le bateau fatigué tape beaucoup. Ces conditions peu confortables devraient durer encore 24 heures pour le prochain concurrent attendu aux Sables d’Olonne jeudi prochain. Comble de galère, le vent est exactement orienté dans l’axe de la route, ce qui oblige Benoît à remonter à 60° du vent, et réduit sa vitesse de rapprochement de moitié par rapport à sa vitesse réelle.Au cœur de la dépressionLa nuit d’Anne Liardet (Roxy) était nettement moins ventée que celle de Benoît mais tout aussi agitée. Prise au cœur de la dépression, la navigatrice a encore subi de violents orages, avec un vent instable qui passe de 30 à 5 nœuds et change de direction constamment. Dans la matinée, le vent est revenu au nord-est. Comme Benoît, Anne se trouve désormais au nord de la dépression avec un vent de face très fort qui la contraint à beaucoup de vigilance. D’autant qu’elle s’inquiète un peu pour son gréement qui se relâche constamment.

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A 26 noeuds le long de la côte Argentine…

Orange II au Cap Horn
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Des rafales à 80 noeuds…
« Dès la sortie du détroit de Lemaire, nous sommes partis dans l’Est pour laisser les Malouines sur bâbord. On est passé quasiment à toucher l’île, à un demi mille entre la pointe et l’île. Il y avait 40 à 45 nœuds de vent dans les rafales » raconte ce midi Bruno Peyron. Le catamaran géant est accompagné dans sa remontée par une dépression qui génère des vents assez forts. C’est la même dépression qui est arrivée au cap Horn quelques heures après Orange II avec des rafales à 80 nœuds sur la pointe de l’Amérique du Sud. Elle prend d’ailleurs la même route que le catamaran qui va pouvoir en tirer profit lors des prochaines heures. « Elle nous accompagne encore deux jours. Mais le vent va mollir un peu. En ce moment, on a 30 nœuds après avoir eu 40 nœuds hier. » La dépression lâchera le catamaran au niveau du cap de San Antonio en Uruguay. Orange II se retrouvera alors au large du Brésil avec pour mission de traverser une dorsale et des vents plus erratiques. Ce sera l’occasion de faire un bilan technique complet du bateau. Un bilan que Bruno Peyron souhaitait faire après le passage du cap Horn mais que les vents violents ont retardé.

Retour après la mi-mars…

Si le bateau continue sa route en parfait état, la fatigue s’accumule sur les hommes qui réalisent une performance sportive exceptionnelle. Le skipper, tout comme Roger Nilson le navigateur, sont hors quart. Tous deux ressentent aussi de la fatigue après 34 jours de course folle contre la montre. « La différence du fait d’être hors quart, c’est que l’on na pas de rythme » explique Bruno Peyron. Les 12 hommes d’équipage tournent toutes les 4 heures : 4 heures sur le pont, 4 heures de stand-by pour les manœuvres et 4 heures de repos. Bruno et Roger doivent donc adapter leur rythme à la vie permanente du bateau. « C’est un peu comme en solitaire même si en solo, il y a un peu plus de rythme. Je participe à toutes les manœuvres sur le pont sauf depuis quelques jours. Mais j’ai participé à 95 % des manœuvres depuis le départ. Notre niveau de fatigue est donc le même que tout le monde. Quand on est sur le pont, cela représente un gros effort physique et ce n’est pas notre tâche à Roger et moi. Par contre nous sommes tout le temps en alerte. » Skipper et navigateur se concentrent désormais sur une route optimale qui devrait les ramener en Bretagne après la mi-mars.

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Dépression pour les uns, anticyclone pour les autres !

Benoit Parnaudeau - Max Havelaar/Best Western
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Force 8 au large du Portugal

Benoît Parnaudeau (Max Havelaar/Best Western) et Anne Liardet (Roxy) traversent depuis hier soir une zone dépressionnaire où le vent, assez instable, souffle à 35 nœuds. Naviguant au nord du centre de la dépression, Benoît a surtout connu un vent de sud-est fort, tournant doucement à l’est. Du coup, le skipper rochelais a de plus en plus de mal à suivre la route directe vers le Cap Finisterre, distant de moins de 400 milles, et s’attend à finir au près pour entrer dans le golfe de Gascogne d’ici 48 heures. Derrière lui, Anne Liardet a connu une nuit encore plus agitée. Très proche du centre dépressionnaire, Anne a d’abord subi des orages très violents au passage d’un front froid. Un vrai déluge ! Les éclairs tombaient tout autour de son monocoque 60 pieds. Et puis le vent a chuté d’un seul coup de 35 à 5 nœuds… Anne s’est alors retrouvée au cœur même de la dépression, où le vent faible et très instable l’empêchait de progresser sereinement. Cette nuit blanche passée à la manœuvre a fatigué encore un peu plus la navigatrice qui reste très prudente à moins d’une semaine de son arrivée aux Sables.

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Le troisième Cap Horn de Bruno Peyron…

Orange II au Cap Horn
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Les temps intermédiaires de passage au cap Horn sont époustouflants. Orange II aura également mis 18 jours et 8 heures depuis le Cap de Bonne-Espérance, soit près de trois jours de mieux que le précédent temps de référence sur ce parcours jusque-là détenu par Innovation Explorer lors de The Race. Il établit aussi un nouveau temps de référence entre le Cap Leeuwin et le Cap Horn en 10 jours et 23 heures, soit près de deux jours de mieux que le précédent temps de référence établi par lui-même sur Orange I lors du Trophée Jules Verne 2002…

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Orange II, ce soir au Cap Horn

Bruno Peyron - Orange II
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Au passage du Horn, Orange II devrait également établir un nouveau temps de référence sur le record de la traversée de l’Océan Pacifique, entre le Cap Leeuwin et le Cap Horn, établi par son précédent bateau Orange I, en 2002.C’est la troisième fois que Bruno Peyron double le Cap Horn. Il avait précédemment passé le “cap dur”” lors de ses deux précédentes conquêtes du Trophée Jules Verne, en 1993 à bord de Commodore Explorer et en 2002 à bord de Orange I.Les conditions météo annoncées pour le passage du bateau ce soir au Cap Horn s’annoncent clémentes avec 25 noeuds de vent d’Ouest. Mais ce week-end sera une autre histoire… Dimanche, Orange II risque de payer cher son passage du Horn, avec une mer hachée, des vents de 40 noeuds établis et des rafales à 70 noeuds…”

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Encore quatre concurrents sur le Vendée Globe …

Bruce Schwab
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Bruce Schwab (Ocean Planet) a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe en neuvième position vendredi matin à 9h00, après 109 jours 19 heures 58 minutes de mer. C’est dans la brume matinale que l’Américain a mis un terme à son tour du monde à vitesse réduite. A quelques milles de l’arrivée, le vent était encore très faible. Ocean Planet avançait à peine à 3 nœuds en tirant des bords vers Les Sables. Malheureusement, lorsque Bruce a franchi la ligne d’arrivée, il était déjà trop tard pour emprunter le long chenal du port. Bruce et sa famille ont donc attendu à bord jusqu’à 15h00 que la marée les autorise à pénétrer dans Port-Olona, ce qui a permis au public de venir acclamer le premier Américain à terminer le Vendée Globe en cinq éditions.

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Interview de “staristes”””

Championnat du Monde de Star à Buenos Aires
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Xavier et Pascal, votre participation à ce championnat du monde s’est décidée tardivement, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?Xavier : C’est vrai que nous n’étions pas certains d’y aller et c’est une belle manière de participer que de gagner le titre. Je n’étais pas très motivé au début, mais Daniel et Pascal avaient une énorme envie d’y aller et ils ont su me convaincre. C’est aussi la force d’un groupe que de pouvoir discuter de ces sujets.En 2003, vous aviez déjà été sacrés champions du monde alors que votre équipage était tout récemment formé. Cette fois, l’histoire est différente puisque vous avez, depuis, beaucoup navigué. Ce deuxième titre de champion du monde a-t-il une saveur différente ?Pascal : La victoire de Cadix était celle de notre association. Nous étions encore un tout jeune équipage.Xavier : Aujourd’hui, c’est un peu différent, il y a une certaine revanche vis-à-vis de Torben Graël. En 2001, je commençais en Star et je participais au championnat d’Europe de Printemps. J’étais le seul à pouvoir le battre et il nous a mené une vie d’enfer et nous avons finalement perdu une place.  Cela m’était resté en travers de la gorge et c’est une belle revanche aujourd’hui. D’autant plus qu’il était chez lui et donc très médiatisé.Y a-t-il des différences entre des régates de championnat du monde et vos dernières courses lors des Jeux d’Athènes ?Xavier : Effectivement, les espaces de jeux sont supérieurs. Les parcours des manches sont plus longs, on a donc plus de place pour s’exprimer. Les J.O., c’est davantage de la bataille de rue !Daniel Dahon et Philippe Michel, pouvez-vous nous expliquer vos rôles sur ce championnat ?Daniel Dahon : La collaboration qui a été mise en place avec Philippe (Michel, ndr) a été très importante. C’est une arme que nous avons vis-à-vis des autres équipages et que nous devons encore travailler. On voit bien que ce n’est pas une dépense exagérée que de mettre des moyens importants sur ce type d’épreuve. Lorsque l’on voit les moyens dont les Anglais disposent, on voit qu’on peut encore travailler. Aujourd’hui, je crois que l’équipage a passé un cap et qu’il va falloir analyser ce qu’il s’est passé pour poursuivre.Philippe Michel : Effectivement, l’équipage a franchi un cap. Il y a vraiment une grosse complicité avec Daniel, et tout le monde a gagné en sérénité et en maturité. Mon rôle est de donner à Xavier et à Pascal la vitesse et la technologie suffisante pour qu’ils puissent s’exprimer.

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Karine Fauconnier découvre le Sud

Karine Fauconnier
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Karine Fauconnier. C´est aussi sa première navigation dans les mers du sud sur un multicoque géant. Une expérience forcément enrichissante pour la jeune navigatrice : « nous sommes six nationalités à bord et deux femmes, cela change d´une transatlantique sur des multicoques de 60 pieds. Le fait d´être 13 nous permet de faire des quarts plus longs et de dormir davantage : hier, j´ai dormi 4h30 ! Et puis, il y a des choses étonnantes comme ce petit chauffage pour sécher les affaires et adoucir l´atmosphère. Tout cela est inimaginable sur nos 60 pieds. »
La découverte de ce nouveau terrain de jeu fascine l´héritière Fauconnier « Nous avons traversé une zone de gris durant cinq jours où le ciel et la mer se mélangeaient dans un crachin froid et humide. Mais hier, nous avons eu un  beau et long couché de soleil, suivi d´un levé de lune exceptionnel. C´est une curieuse région où l´on ne peut pas dire qu´il y ait une absence totale de vie. C´est plein d´oiseaux dont de gigantesques albatros que nous croisons ». 

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Alinghi mobilise ses troupes

America´s Cup 2007
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“Comme Alinghi est qualifié d’office pour la phase finale, nous ne disposerons pas de compétition avec les Challengers. Avec deux bateaux et deux équipes de classe mondiale, toutes les deux capables de gagner l’America’s Cup, nous serons à même d’instaurer des compétitions internes du plus haut niveau.”” Ceci est devenu encore plus important depuis qu’Ernesto Bertarelli, Président du Syndicat, a aboli une grande partie des avantages compétitifs du Defender pour permettre à l’America’s Cup d’évoluer vers un événement plus excitant et accessible.Team Alinghi est actuellement en train de s’installer à Valence et son but est de hisser les voiles dès le 4 avril, un mois crucial, puisque le premier à offrir d’excellentes conditions pour régater dans la région, ce qui permettra de s’adonner à des compétitions d’entraînement dans des conditions similaires à celle rencontrées durant la Coupe. La logistique pour déménager presque cent membres et leur famille, soient environ 350 personnes, est un grand défi pour le Team. Patrick Magyar, Directeur Général du Team, explique pourquoi : “”Nous devons prendre en compte que notre équipe comprend 17 différentes nationalités, et moins de 10 pour cent parlent espagnol. Nous n’avons pas seulement besoin de maisons, mais aussi de jardins d’enfants et d’écoles, de support pour des choses telles qu’assurances, soins médicaux, et bien sur nous voulons que le Team se sente à la maison.”” Certaines des autres équipes reculent devant cette étape difficile.”

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“Geronimo”” à nouveau d´attaque !”

Olivier de Kersauson - Geronimo 14
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“Mortifiant humainement””
Mais, Kersauson et ses équipiers sont des compétiteurs. Et, avec un bateau de nouveau en état, que pouvaient-ils faire d´autre que de reprendre la mer : “”Il y a plus à espérer en repartant qu´à rester sur le quai de Freemantle, sinon, il faut changer de métier. Cet équipage a beaucoup travaillé pour participer à l´Oryx Quest, ce qui nous est arrivé est mortifiant humainement parlant””, disait, hier, Kersauson, qui préfère positiver : “”Quand “”Geronimo”” sera en mer, il sera probablement le bateau le plus en état de la flotte””. Pas faux puisque l´équipage a profité de cette arrêt forcé pour vérifier le bateau de fond en comble. Tout a été passé au crible. La réparation du bras de liaison a été réalisée de façon très professionnelle. Après avoir refait la peau intérieure, puis extérieure, les ouvriers ont réalisé la cuisson de la stratification. Une opération délicate, surtout à quai. Heureusement, à Freemantle (30°), la température n´est pas la même qu´à Brest en ce moment. “

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