dimanche 14 septembre 2025
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Premiers pas sur la terre…

Bruno Peyron - Orange II
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Premières réactions de l´équipage :

Bruno Peyron (sur le podium) : « Je tiens à remercier en premier les constructeurs, avec plus de 100 000 heures de travail effectuées. Les préparateurs, qui ont fait un boulot formidable et bien sûr les architectes (le design team du chantier Multiplast, dirigé par Gilles Ollier) qui ont fait naître le bateau. Cela n´a pas toujours été facile et Alain Prost doit bien comprendre ce que je veux dire, mais de cet échange permanent est née cette lignée de maxi-catamarans qui ont fait 1er et 2ème de The Race, puis le Trophée Jules Verne en 2002 et 2005 ».

Bruno Peyron (suite) : « Que le Trophée Jules Verne et le record absolu autour du monde soient à nouveau réunis, je trouve cela plus joli. Ce passage avec deux records dissociés restera comme une parenthèse dans son histoire, un peu comme dans la Coupe de l´America quand un catamaran était venu défié un grand monocoque. »

Philippe Péché ( Chef de quart) : « Sur ce tour du monde, on a effectué 129 changements de voiles d´avant. Nous avons effectué 54 prises de ris (réduction de la grand voile), 55 empannages et 8 virements de bord (changement d´amures). Nous ne sommes jamais restés sous-toilé ou sur-toilé et les manoeuvres s´effectuaient avec un tempo précis. Nous n´avons pas cassé une seule latte dans la grand voile. En 2002, on en avait cassé 7. A chaque fois, c´est au moins deux heures de perdues ».

Lionel Lemonchois (Chef de quart) : « Avec les nouveaux safrans dessinés par Mick Kermarec (architecte impliquée notamment dans la Coupe de l´America), on place le bateau où l´on veut sur la vague. Une grosse évolution à faire concerne la position et la protection du barreur. Avec la vitesse, on en prend plein la gueule et cela va à l´encontre de la performance. On avait un petit pare-brise de protection que l´on trimballait d´une coque à l´autre. Il a volé en éclat dès la première grosse vague. J´étais à la barre et c´était à l´entrée de l´océan Indien. Heureusement, on n´a pas fait beaucoup de reaching (allures près du vent), mais beaucoup de vrai portant. Le bateau mouillait alors très peu. Sinon, cela aurait été encore bien pire ».

Roger Nilson (Navigateur-Médecin) : « En moyenne, côté météo, on a eu de la chance. Les français sont plus décontractés que les anglo-saxons. J´aime ça et cet équipage est vraiment merveilleux. Sinon, il n´y a pas eu un bobo sérieux à bord. Les gars sont pros et savent ce qu´ils font. »

Florent Chastel (Numéro 1) : « La manoeuvre que je crains le plus et les deux autres qui la faisait comme moi (Nicolas Castro et Ronan Le Goff) ne me contrediront pas, c´est quand il faut aller en bout de bôme pour mettre la sécurité sur le ris que l´on vient de prendre. Avant de la mettre, c´est un petit bout de 14 qui prend toute la tension. On le voit, on l´entend travailler et si il casse, cela fait catapulte. La bôme est tirée vers le bas par l´écoute, puis vers le haut par la voile qui se regonfle. Même attaché, je ne suis pas serein à ce moment là ».

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Orange II pulvérise le chrono du Tour du Monde…

Bruno Peyron - Orange II
DR

Mission accomplie ! En coupant par une belle nuit noire mais néanmoins étoilée la ligne d’arrivée située au large de l’île d’Ouessant à 3h23 ce matin, Bruno Peyron et ses treize hommes d’équipage viennent de réussir une remarquable performance. Ils ont pulvérisé les temps de parcours effectués l’an dernier par l’américain Steve Fossett et par Olivier de Kersauson. Ce nouveau temps de référence, pas un des membres de l’équipage n’aurait oser imaginer l’établir avant le départ pris le lundi 24 janvier à 11h03. Le maxi-catamaran Orange II, mis à l’eau le lundi 22 décembre 2003, prouve haut la main qu’il est bel et bien le voilier océanique le plus rapide de la planète. Après avoir été le plus véloce sur 24 heures (706,20 milles) et après avoir remporté le record de la Méditerranée (Marseille/Carthage) l´été dernière, il vient d’inscrire la plus brillante des lignes à son jeune palmarès. Ce « mangeur » d’océan, skippé de main de maître par Bruno Peyron qui a su réunir autour de lui un équipage de haute volée, a un bel avenir devant ses deux étraves. Mais ce matin, point question d’avenir, juste un bonheur à savourer pleinement avant de rejoindre le port de Commerce de Brest et le quai Malbert où Orange II est attendu dans la mâtinée, vers 10h30. Lors du passage de la ligne, le vent de sud soufflait à 25/27 nœuds de secteur sud-sud-ouest. Le maxi-catamaran l’a coupé à 28 nœuds de vitesse, à 0,5 milles de la côte. « On a essayé d’être précis, à l’image de notre parcours » lâche Bruno Peyron, avec une vraie émotion dans la voix.

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Bruno Peyron marin visionnaire

Bruno Peyron - Orange II
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Pionnier du Jules Verne
Depuis 25 ans qu´il parcourt les océans de la planète, il a acquis une expérience incomparable. 35 traversées de l´Atlantique dont douze en solitaire, deux places de second dans la Route du Rhum, des records, des podiums dans de nombreuses épreuves, son palmarès est long comme  un jour sans vent. Mais son plus grand exploit maritime est sans conteste ce Tour du monde en moins de  80 jours réussi en 1993 sur l´ancien Jet Services V. Un saut dans l´inconnu, une navigation dans la gueule du diable au Horn en furie et un grand pas en avant dans l´histoire des Tours du monde.  La suite de son histoire est inscrite dans ce Tour initiatique qui l´a comblé et marqué à la fois" Cette aventure avait le goût des premières et a laissé des traces " confie t´il.

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Cette nuit, l´Exploit !

Bruno Peyron - Orange II
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Bruno Peyron, vacation de 15 heures : « La précision des prévisions météos s’affine même si cela ne sera jamais une science exacte. Avec Orange et France Telecom, on a tout ce qu’il faut pour aller chercher, sur tous les sites Internet du monde, les fichiers que l’on veut, à la taille et à l’heure qu’il nous convient. Toutes ces datas arrivent en 20 secondes. Cela aide le navigateur et cela donne ainsi des trajectoires rapides qui sont très belles. Mais, d’un autre côté, trop d’information tue l’information. Alors avec Eduardo Valderas, on a créé un logiciel qui nous permet d’être sélectif sur ces données. Ceux qui ont le privilège comme nous de voyager loin et longtemps sont partagés entre l’envie d’arriver, de bien finir, de clore l’histoire et de retrouver ceux qu’on aime. On a aussi conscience que l’on va se séparer et quitter ce groupe magique. L’état d’esprit, il est serein et attentif à la fois. Il est naturellement comme cela et c’est comme cela qu’il doit être. On peut être concentré sans faire la gueule, avec le sourire. C’est comme cela que cela se passe depuis le début du tour du monde. On met la même dose de concentration et c’est la bonne méthode pour bien finir ».

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Dernier jour de course pour Orange II

Bruno Peyron - Orange II
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Bruno Peyron, vacation de 5 heures : « Il faut savourer les derniers milles, les dernières heures. Le quotidien du terrien va vite nous rattraper, on n’y peut rien. Alors ce serait presque criminel de ne pas profiter des moments magiques comme celui que nous vivons actuellement. Ils sont trop rares pour avoir le droit de les manquer. Quand je monte sur le pont, ce n’est que du bonheur. Tout le monde est content, heureux. Cela fait tellement plaisir le regard des uns et des autres. Il n’y a pas besoin de long discours pour comprendre ce qui se passe entre nous. Ce groupe est super et on aura vécu une aventure superbe. A priori, on est à 24 heures de l’arrivée, le flux est régulier à 30 nœuds et c’est de la belle navigation. On glisse en toute sécurité. On ne pouvait rêver de meilleur fin ».

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Salon Nautique Marseille Métropole 2005

Salon Nautique Marseille Métropole 2005
Salon Nautique Marseille Métropole 2005

Le Salon Nautique Marseille Métropole ferme aujourd’hui ses portes sur un bilan plus que positif puisque 42 000 visiteurs ont été accueillis cette année. Neuf jours de salon à La Ciotat qui ont bénéficié d’un soleil haut dans le ciel et de températures agréables. Côté exposants, le bilan est très positif côté vente de bateaux de petites et moyennes tailles et plus mitigé pour ce qui est des grandes unités. Mais le Salon Nautique Marseille Métropole s’inscrit bien dans le calendrier des manifestations nautiques comme le premier salon de printemps et la convivialité via le nombre de manifestations, de baptêmes, d’accueil de classes et de champions, de conférences est assurément l’une des grandes réussites de cet événement ! Le point fort de ce Salon Nautique Marseille Métropole se confirme bien comme étant parfaitement en adéquation et en phase avec la physionomie du nautisme hexagonal et des immatriculations françaises. Un salon de passionnés pour des passionnés !

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Orange 2 Un Tour rondement mené

Bruno Peyron - Orange II
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A l’issue d’un tour d’anthologie, Bruno Peyron et son équipage vont exploser les records existants. Orange 2 va faire coup double et s’emparer du Jules Verne et du record absolu du Tour du monde avec une aisance stupéfiante. Cette circumnavigation  été tellement rondement menée que tout cela donne une impression de grande facilité. Elle est probablement trompeuse. Pour les équipiers qui n’ont jamais relâché leur effort pour tirer la quintessence de cette machine à dévorer les milles, la réalité est tout autre. Tout cela ne doit rien au hasard : il y a beaucoup de travail , de rigueur et de talent derrière cette performance. Pour Bruno Peyron qui a dû digérer  l’échec de l’an passé, faute d’une préparation suffisante, ce tour du monde express sonne comme une belle revanche. ” L’an passé nous étions partis en reconnaissance. On naviguait à 50% du potentiel et on ne savait pas si le bateau allait exploser en vol “” confiait- il hier après midi en restant attentif à son géant.”

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Karen autour du monde

Arrivée Karen Leibovici
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Qu´elles auront été longues les dernières heures de ce Vendée Globe pour Karen et son monocoque rouge. Plus de vent à quelques encablures de la ligne, entourée par toute une flotille de bateaux accompagnateurs venus tirer avec elle les derniers bords du tour du monde, la jeune femme est allée puiser dans ses dernières ressources pour couper la ligne d´arrivée devant Les Sables d´Olonne. A ses côtés, parmi ses nombreux admirateurs, Alain Gautier, Raphaël Dinelli, Jean-Luc Van den Heede, Catherine Chabaud, Benoît Parnaudeau, Isabelle Autissier, Eric Dumont ou encore Jean-Pierre Dick étaient présents pour accueillir celle qui s´apprêtait à rentrer dans le club très fermé des circumnavigateurs.

Dans la nuit et avec la menace de ne pouvoir faire rentrer BENEFIC dans le chenal compte tenu de la marée, Karen, radieuse, émue et maginifique coupait la ligne et devenait la 4ème femme à boucler un tour du globe en solitaire, se payant le luxe de mettre 14 jours de moins que Catherine Chabaud, première femme à l´avoir fait, à bord de ce même Cigare Rouge… tout un symbole!

 

Rejoint très vite par ses proches, Karen pouvait enfin savourer sa très belle victoire ; une victoire sur les océans, une victoire sur elle-même et surtout une victoire sur la souffrance et la douleur qui auront été son lot quotidien durant près de 126 jours. Oublié pour un temps l´accident de voiture qui aurait pu lui coûter ce Vendée Globe. Oubliés les soucis techniques à répétition, “Karen Courage”” redevenait Karen la généreuse, la belle, l´émouvante.

Enfin elle pouvait remercier ceux qui, connus ou inconnus, à terre ou en mer, l´ont soutenu dans cette sublime histoire qu´elle vient d´écrire. La remontée du chenal relevait alors du rêve, et un rêve Ô combien mérité. Redevenue petite fille sur son grand bateau, Karen avait les yeux mouillés, immenses et incroyablement ouverts, comme pour ne pas perdre une miette de ce moment.

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Valence : lifting total pour le port

America´s Cup 2007
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Des poutres d’acier ont surgi de terre, une, deux, puis des dizaines ont été élevées, signe le plus visible de la progression des travaux sur les bases. La construction des nouveaux locaux de + 39 Challenge, Team Shosholoza et Luna Rossa Challenge est déjà bien avancée, celle des autres équipes débutera très prochainement.Au milieu des bases, le quai des super yachts qui partira de l’angle ouest et qui s’étendra sur 250 mètres vers le centre du bassin, sera sans doute la modification la plus visible de la Dársena. Il devrait permettre d’offrir dès cette année 30 places (à des yachts de plus de 20 m) et 50 en 2006. Une fois construite, cette marina pour bateaux exceptionnels sera certainement l’une des plus attractives de toute la Méditerranée.L’un des aspects les plus impressionnants de ces travaux est l’assèchement d’une partie de la Dársena pour la construction des bases. Plus de 700 000 tonnes de gravier arrivées par camion seront utilisées pour gagner du terrain sur la mer, 20 000 m3 de béton seront ensuite coulés pour terminer les fondations des bases et 4 000 tonnes de poutres d’acier ont été commandées pour ces énormes travaux.

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Orange II à vive allure …

Orange II au Cap Horn
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La formidable cadence adoptée sur de ce tour du monde a été retrouvée hier, aux alentours de 16 heures. Depuis, le maxi catamaran Orange 2 a couvert 300 milles en une demi-journée, ce qui augure bien d’une nouvelle journée à 600 milles, voir plus, au compteur. Seule ombre au tableau ce matin : il est une nouvelle fois impossible de suivre la route directe, avec un cap 15° trop à l’est. Pour parer l’archipel et se glisser entre l’île de Florès au Nord et celle de Faïal au sud, Bruno Peyron prévoit un empannage, cap à nouveau au nord, d’ici deux à trois heures. Ce bord de recadrage devrait être court avant de re-pointer les étraves vers la ligne d’arrivée située au large de Ouessant. L’équipage d’Orange 2 est attendu entre mardi soir 15 mars et le mercredi 16 dans la mâtinée, soit dans la 50ème journée de mer.

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