Les choses sérieuses commencent donc pour les challengers. Depuis début juin, les onze équipes en lice savent comment les dix Louis Vuitton Acts prévus en 2005, 2006 et 2007 vont compter pour la Louis Vuitton Cup, la série éliminatoire des challengers entre avril et juin 2007. Du coup, chaque régate s´avère désormais importante à gagner car tout point bonus sera bon à prendre avant d´entamer la Louis Vuitton Cup.
A la veille de la première régate, la désormais traditionnelle conférence de presse des skippers a réuni les douze équipes au sein de l´America´s Cup Media Centre. Avec les inscriptions de cinq nouveaux challengers depuis le Louis Vuitton Act 3 en octobre dernier, la flotte de Class America s´est fortement étoffée. Les arrivées de China Team et de United Internet Team Germany marquent les premières participations de l´Allemagne et de la Chine dans l´histoire de la Coupe. Finalement, avec douze équipes représentant dix pays, la 32e America´s Cup est de loin la plus internationale et la plus variée en plus de 150 ans d´histoire.
32e America´s Cup : les choses sérieuses commencent jeudi
Duel sur la ligne
Le vent souffle comme prévu à 20 nœuds lorsque la flotte s’élance à 11 heures pour le premier bord de près, en direction d’une marque mouillée au pied du cap Leucate. Un paquet de cinq Figaro Bénéteau menés par Pietro d’Ali (Nanni Diesel) prend visiblement le meilleur départ, tandis qu’en second rideau les choses paraissent légèrement hésitantes. D’Ali, Kito de Pavant (Groupe Bel), Gildas Morvan (Cercle Vert) et Jean-Paul Mouren (Marseille Entreprises) s’élancent au vent de la flotte, mais le quatuor ne tarde pas à se muer en trio, Jean-Paul virant pour se détacher du groupe. Au près, les Figaro progressent vite dans le flux de nord ouest soutenu, flux qui se renforce à mesure que la flotte s’approche du cap Leucate… Le clapot en profite naturellement pour hausser le ton également, on s’achemine vers un passage de bouée au vent plutôt musclé ! Premier à la marque, Pietro d’Ali touche la bouée et répare immédiatement par un 360°, laissant le champ libre au géant vert. Fred Duthil (Brossard), Erwan Tabarly (Thalès) et Kito de Pavant (Groupe Bel) suivent de près, tandis qu’Oliver Krauss (Espoir Crédit Agricole) se lance à leur poursuite. Derrière, les passages de marque sont plus ou moins heureux, les premiers bords sous spi également. La flotte descend vite vers la seconde bouée, face au Canet en Roussillon… où une absence de vent agrémentée d’une pluie fine contraste radicalement avec les conditions du haut du parcours !
Haute tension
Résultat, l’effet tampon joue à plein et l’étau se resserre sur les leaders. Mais les écarts de vitesse assez importants entre les concurrents ne tardent pas à étaler de nouveau les 22 Figaro : à quelques milles de l’arrivée, au terme de la remontée le long des côtes du Languedoc-Roussillon en Septimanie, les premiers distancent sensiblement une flotte maintenant très étirée. Aux commandes, Pietro d’Ali devance un Gildas Morvan qui peu à peu gagne du terrain! Le final promet d’être tendu, car le géant vert n’est qu’à environ 4 longueurs du tableau arrière de son adversaire. La ligne est en vue, mais il reste une cardinale à laisser à bâbord, avant de se mettre au près serré. Un contre-bord sera nécessaire, reste à savoir quand déclencher le virement. Gildas, en embuscade, est le premier à envoyer tribord amures (« Attaquer, c’était la seule chose que je pouvais faire », expliquera-t-il) – la réaction du leader est immédiate, la guerre des virements peut commencer. Graduellement, le skipper de Cercle Vert reprend du terrain en raison d’une fluidité de manœuvres supérieure. Les duettistes sont au corps à corps, la température grimpe en flèche à l’approche de la ligne et les organismes doivent avoir largement dépassé les 37,2° réglementaires ! Malgré les efforts de Gildas Morvan, Pietro d’Ali conserve une avance suffisante pour signer sa première victoire sur l’épreuve, pour une poignée de secondes ! Notons que Pietro est le premier skipper étranger à remporter une victoire sur le circuit Figaro Méditerranéen, et ceci en 16 ans d’existence. Du grand spectacle, et un final qui décidément confirme le niveau relevé de cette Generali Solo 2005 – c’est en effet la seconde arrivée d’étape où tout se joue dans les ultimes longueurs… En troisième position, Erwan Tabarly pointe à plus d’une minute des leaders. Ce soir, Cercle Vert s’offre la première place au classement général, devant Jérémie Beyou (Delta Dore) et Erwan Tabarly.
North Sails Sportswear reprend les rênes
Le plan d’eau de la baie de Saint Tropez était très calme ce matin pour la seconde journée des régates côtières de la Giraglia Rolex Cup.
Avec quelques dizaines de minutes de retard sur l’horaire officiel, le comité de course a lancé la première série des monocoques, la classe 0 et 1.
Dès les premiers milles de course, la compétition s’annonçait rude entre les deux leaders du classement général, Near Miss et North Sails Sportswear, respectivement premier et second. Malgré tout les efforts de Near Miss pour revenir dans le match, la régularité du Grand Soleil 42Ro, North Sails Sportswear a payé, 58 secondes séparant les deux monocoques sur la ligne d’arrivée.
La grande surprise du jour est à mettre sur le compte de Black Dragon qui semble avoir pris la mesure du plan d’eau et de ses adversaires. Une très belle deuxième place dans cette deuxième manche lui permet de remonter à la 10ème place du classement général provisoire.
Atalanta II, le Farr 70 de Carlo Purri Negri, cinquième aujourd’hui, revient à 3 longueurs de Mad IV, troisième avec 11 points.
Les Ténors jouent les premiers rôles
Deux manches joliment ventées ont donc pu être lancées aujourd’hui à Port Leucate, à la grande satisfaction de nombreux régatiers pressés d’en découdre sur des parcours « athlétiques ». A ce petit jeu, nul ne s’étonnera de voir briller les ténors de la série, parmi lesquels on aura néanmoins vu s’immiscer deux jeunes recrues – car si les deux victoires du jour sont incontestablement signées par des gros bras du circuit, Christopher Pratt (Passeport FFV) et Fred Duthil (Brossard) s’offrent chacun une troisième place ! Belle performance dans un contexte de compétition acharnée, car il fallait batailler ferme pour tenir son rang… et ne souffrir d’aucun déficit de vitesse. Et puisqu’il est question de tenir son rang, le skipper de Delta Dore pourrait bien ce soir donner quelques leçons de régularité : accroché à sa seconde place dans les deux manches, Jérémie Beyou a mis en pratique le modèle théorique si souvent énoncé lorsqu’il s’agit de savoir quelle recette appliquer pour briller sur la Generali Solo ! La constance étant donc la vertu la mieux récompensée, Jérémie se hisse à l’issue des 5 manches courues à la première place du classement général… « Il faut croire que ça marche », nous disait-il avec modestie dès son retour au port, conscient d’être désormais dans la position instable du leader au provisoire. « L’ennui de cette place, a facétieusement ajouté le navigateur, c’est qu’on ne peut qu’en descendre ! ».
Cammas impérial !
Rien n’aura pu arrêter la domination sans partage de Franck Cammas et de son équipage : sept manches, sept victoires ! Mais si le trimaran vert a confirmé qu’il avait le petit « plus » qui permet de se sortir des situations difficiles, il a toutefois été mis sous pression avec Gitana 11, mais aussi face à Banque Populaire et Foncia. Ce dernier, qui avait dû abandonner lors du tour de Corse pour cause d’écrasement du pied de mât (réparé vendredi et samedi à Ajaccio), démontre qu’il a du potentiel dans les petits airs. Quant à Géant, après un samedi noir, il indique ce dimanche qu’il n’a pas de problèmes de vitesse puisqu’il revient par deux fois sur le podium. Pour Gitana 11, la journée de clôture est moins positive dans le petit temps, non pas pour des soucis de vélocité mais en raison de choix tactiques qui n’ont pas porté leurs fruits. Il fallait en effet être particulièrement vigilant ce dimanche pour observer un plan d’eau complexe qui alternait les zones de calmes et les risées, en général venant de terre. Mais au ras de l’eau, anticiper sur le vent situé à plus de cinq cent mètres de distance n’est pas évident. Et comme il faut limiter au maximum les manoeuvres très pénalisantes par moins de cinq nœuds de vent, tous les équipages cherchaient à cumuler au maximum deux virements de bords au près et un seul empannage au portant.
Du grand Yann Eliès
10 heures, au large de Port Barcarès. Un paquet de cinq Figaro progresse au près, à environ 5 nœuds, et se rapproche progressivement de la côte. Erwan Tabarly (Thalès) mène le groupe, talonné à deux longueurs par Jeanne Grégoire (Banque Populaire). Deux cents mètres plus loin, Samantha Davies (Skandia) joue une troisième place tandis que Yann Eliès (Groupe Generali Assurances) semble radicaliser son option à terre. Armel Tripon (Gedimat) ferme ce peloton de leaders, qui s’achemine vers un final des plus serrés… La flottille louvoie le long de la plage, lorsque les deux meneurs, bâbords amures, tardent à renvoyer et prolongent leur bord au large : « A ce moment, expliquera Yann Eliès à son retour à terre, j’ai su qu’il y avait un vrai coup à jouer, et j’ai décidé de raser la digue de Port Barcarès, en m’abritant du courant. » Virant alors que son étrave s’apprête à saluer les cailloux, Yann repart bâbord… et croise quelques longueurs plus tard devant les duettistes Tabarly et Grégoire ! Un coup magistral pour le tenant du titre, qui s’applique alors à verrouiller le jeu car il reste quatre bons milles à courir avant de couper la ligne d’arrivée.
Grand Prix de Corse : Grand chelem pour Groupama
Il y avait des relents de répétitions, mais il serait bien réducteur de ne regarder que les résultats bruts. Car ceux-ci sont sans appel : quatre victoires de manche pour Franck Cammas, quatre fois second pour Frédéric Le Peutrec, Pascal Bidegorry toujours troisième, Michel Desjoyeaux en permanence quatrième, Thierry Duprey du Vorsent cinquième à chaque manche et Giovanni Soldini accumulant les sixièmes places ! Mais sur l’eau, le scénario était quand même plus complexe bien que certaines phases se répétaient comme l’aisance de Groupama-2 lors des virements de bords et des empannages lui permettant de gagner une ou deux longueurs à chaque fois ; Gitana 11 assez à l’aise au près un peu moins au portant ; Banque Populaire ayant de grosses difficultés à virer et choisissant souvent des options au large peu convaincantes ; Géant très en dessous de son potentiel réel avec des départs catastrophiques et des difficultés d’évolution ; Gitana X surprenant puisqu’il arrivait même à enrouler des marques en troisième place et manquait de peu de coiffer Michel Desjoyeaux lors d’une manche ; enfin TIM-Progetto Italia parfois dans le coup, souvent en ballottage, mais dans une même manche, cela ne pardonne pas ! Car il est clair que le niveau est très homogène et que le moindre faux-pas se concrétise par un retour des concurrents. Cela arriva une fois à Franck Cammas qui empanna sous le vent de Frédéric Le Peutrec et se fit passer à la marque sous le vent… avant de revenir coiffer Gitana 11 au près sur une petite erreur d’appréciation de marquage. Quatre manches dans la journée, les équipages ont donné le maximum mais il n’est pas évident que la brise soit aussi coopérative dimanche. En tous cas, à moins d’un retournement de situation incroyable, il semble bien que la hiérarchie est bien établie. Reste que le retour de Foncia qui a pu réparer son pied de mât à Ajaccio, peut créer une diversion, voir une dispersion… Les cartes sont distribuées, le tableau d’affichage est bien cadré… mais dans un jeu, il y a toujours des atouts et des jokers qui changent la donne !
Classement provisoire du Grand Prix de Corse (après cinq manches) :
1er-Franck Cammas (Groupama) 5 points
2e -Frédéric Le Peutrec (Gitana 11) 10 points
3e -Pascal Bidegorry (Banque Populaire) 15 points
4e -Michel Desjoyeaux (Géant) 21 points
5e -Thierry Duprey du Vorsent (Gitana X) 26 points
6e -Giovanni Soldini (TIM-Progetto Italia) 30 points
7e -Armel Le Cléac’h (Foncia) 40 points
18 pieds australien, Pegasus Racing impérial
Après un début de semaine chahuté, où les forts vents avaient largement avantagés américains et australiens, habitués aux navigations guerrières, des vents plus légers et des situations météorologiques complexes ont permis aux meilleurs équipages européens de s’intercaler entre les ténors mondiaux, les 9ème et 10ème manches se sont déroulées dans des conditions très légères, au grand dam des français de Groupe Sefico, seul équipage à avoir choisi aujourd’hui le petit gréement, pensant que la brise thermique allait se lever.
Disputées sur un parcours raccourci, pour permettre une remise des prix peu tardive, les deux dernières régates de cette compétition ont donc été largement dominées par l’équipage américain de Pegasus Racing, complet dans toutes les situations de navigation et impressionnant par sa capacité à revenir aux avant-postes après de (rares) mauvais départs. Rappelons tout de même qu’après cette victoire dans la 9ème manche, Howie Hamlin avait déjà course gagnée…ce qui rend sa (large) victoire dans la 10ème pour le moins élégante… Elégance également à bord de Radii, mené par les anglais Andy Richards (frère d’Emma), Andy Fairley et Dave Richards (frère d’Andy…) qui terminent aujourd’hui à deux belles troisième et seconde places, parfaitement représentatives de leur régularité tout au long de cette semaine. Preuve encore de leur solidité, ils n’ont abandonné aucune manche et, une fois enlevé leurs deux plus mauvais résultats (7 et 10), ils peuvent se targuer de ne jamais descendre sous la quatrième place, obtenant ainsi un total de 23 points, soit 9 de moins que l’équipage australien Fisher & Paykel (32), une seule fois vainqueur mais toujours très bien placé.
La déception (toute relative !) vient sans doute de la légende vivante du 18 pieds australien John Winning, vainqueur à Palau l’an dernier, dont l’expérience et l’intacte rage de vaincre n’ont pas suffit à faire la différence. Il s’est montré cependant régulièrement très inspiré et capable, comme les américains, de se sortir de situations où beaucoup auraient laissé des plumes…
Nuit blanche en vue
Le thermique, gêné par une brume confortablement installée sur la baie d’Aigues Mortes ce matin, a tant et si bien tardé à s’établir qu’il a fallu reporter le départ initialement prévu à 11 heures, et prendre son mal en patience. Les premiers Figaro ont commencé à quitter le port peu après midi, et le comité de course a pu lancer un premier départ à 13 heures 15… La tension était-elle au rendez-vous dans les rangs des skippers ? Toujours est-il que cette procédure initiale donna lieu à un rappel général, et trois concurrents (Kito de Pavant / Groupe Bel, Christopher Pratt / Passeport FFV et Benoît Petit / Défi Santé Voile), se rendaient à nouveau coupables d’un départ prématuré lors du second coup de canon ! A la bouée de dégagement, le duo méditerranéen composé de Laurent Pellecuer (Cliptol Sport) et de Jean-Paul Mouren (Marseille Entreprises) menait les débats devant Erwan Tabarly (Thalès), ce dernier reprenant les commandes lors du second passage à la « bouée spectacle » mouillée devant le port de La Grande Motte – notons que les deux sudistes restaient solidement accrochés à son tableau arrière. Il s’agissait alors d’entamer un très long bord vers le cap de l’Abeille, et comme nous l’expliquait Gilles Chiorri à 17 heures : « Des choix vont commencer à s’opérer à partir de maintenant. Certains vont favoriser la route directe, tandis que d’autres tireront sur la barre pour aller jouer avec les effets locaux à la côte en privilégiant la vitesse dans un premier temps. C’est manifestement l’option que Kito de Pavant a déjà choisie… On imagine également qu’un groupe ira chercher un peu plus de pression à gauche de la route – et quoi qu’il en soit, tactiquement, cette étape sera très intéressante. » Sur zone, les concurrents avaient en fin de journée un vent de secteur sud est de 10 à 12 nœuds, tandis que la situation devenait assez nettement orageuse du côté de Port Leucate, où le PC Course est désormais installé. « Il se peut que la flotte ait à gérer un clapot de fond de rade assez gênant cette nuit, nous expliquait Jacques Guillaume, ce qui risque de leur compliquer la vie… en tous cas de rendre leur navigation très inconfortable ! » Les premiers pourraient arriver à Port Leucate dimanche en début d’après-midi, au terme de cette première étape dotée d’un coefficient 2 (réservé aux parcours de plus de 75 milles).
63 solitaires de 40 à 78 ans en régate
Il y a les habitués du podium, les régatiers acharnés qui reviennent chaque année. Le lorientais Michel Duran recordman des victoires, le brestois François Michelin , le vannetais Eric Blankaert qui a souvent courtisé la victoire sont une fois de plus au rendez -vous. Tout comme le trinitain Philippe Villion qui s´était imposé l´an passé avec son joli Golden Shamrock.* Ceux- là viennent pour la gagne à l´image du rochelais Philippe Massu deux fois vainqueur qui revient cette année avec un JPK 960 équipé solo.
Anciens et nouveaux
Il y a bien d´autres fidèles comme Jean Métayer et son épouse Suzette , le concarnois Didier Parez lui aussi à la barre d´un JPK 9, 60m ou le joyeux morlaisien Pierrick Couedel. Il y a aussi les petits nouveaux, les bizuths impatients d´entrer dans le cercle des solitaires. Stéphane Névé dont les 40 ans sonneront juste le jour même du départ en est le symbole. Ce régatier confirmé, skipper de Paprec le reste de l´année vient se tester en solitaire et incarne la nouvelle vague. A l´opposé, il y a l´expérience , la sagesse symbolisée par Elie Labourgade qui à 78 printemps a toujours envie de prendre la mer en solitaire. Toujours bon pied , bon oeil , cet ancien chirurgien lorientais qui avait disputé la transat anglaise en solitaire 1976 ( l´année de la victoire deTabarly avec Pen Duick VI) s´aligne à la barre d´un Dehler 29 baptisé avec humour "Au plaisir du vieux". Joli clin d´oeil et bel exemple.
Le sel de la compétition
La Quadrasolo , qui se dispute désormais en IRC et non plus en HN comme par le passé fait encore recette. Les objectifs sont différents selon l´âge du capitaine et le bateau que l´on possède ou que l´on a pu louer. Mais ces régatiers amateurs qui ont pour la plupart un niveau élevé viennent d´abord se faire plaisir. Qu´ils aient la quarantaine rugissante ou la soixantaine sereine, ils partagent la même passion pour la mer avec le sel de la compétion en prime. Et la satisfaction de gérer l´histoire en solitaire. Cette semaine de régate en Bretagne Sud c´est une bouffée d´air , la récréation de l´année pour ceux qui sont aspirés par le tourbillon de la vie professionnelle. Le terrain de jeu entre le Crouesty, Locmiquélic, La Trinité devrait les régaler. L´étape de nuit très attendue les fera slalomer entre les Iles Glénan ,Groix , Belle Ile pour s´achever à La Trinité. Bon vent.
Gilbert Dréan
*En 2004 Philippe Villion avait devancé Michel Duran et F Michelin