La nouvelle VHF portable 5W : Pocket 4300.
En remplacement de la Pocket 4000, la Pocket 4300, ergonomique, possède toutes les caractéristiques indispensables :
– étanche aux ruissellements
– 5 Watt de puissance
– canaux ATIS et internationaux
– mémorisation rapide des canaux
– accès rapide à un canal programmé
– triple veille
– Accumulateur batterie Ni-Mh 7,2V
– plus de 12 heures d´autonomie en veille
– verrouillage des touches
– indicateur du niveau de batteries
– afficheur retro éclairé
– 3 options de balayage des canaux
Les nouveautés Furuno-Geonav… en avant première.
Le Tour de France à Saint-Cyprien
Tandis qu’une dizaine de Mumm 30 est déjà à l’eau, les autres attendent patiemment dans la zone technique du Port de Plaisance de Saint-Cyprien. A 17h30, il restait encore neuf bateaux à gruter. Tous les équipiers s’affairaient autour des remorques pour apporter aux coques et aux quilles les derniers coups de ponçage et de nettoyage avant que les bateaux ne retrouvent la Grande Bleue. « Il faut que tous les Mumm soient à l’eau avant 20h00, déclare le tacticien d’ALFA LAVAL, Coriolan Rousselle. Il y a eu quelques retards au départ et nous avons du attendre que PERPIGNAN MEDITERRANEE nous prête sa remorque pour pouvoir travailler sur la coque. Heureusement, le gréement est prêt, donc cela devrait aller vite maintenant ». Sous la chaleur presque caniculaire de la côte Catalane, les carénages se terminent souvent en bataille d’eau. Il a fait, en effet, très chaud aujourd’hui. Et pour cause, la Tramontane n’a pas soufflé autant que prévu, et c’est finalement une chance, car elle n’a pas gêné les opérations de grutage. Ce soir, les Mumm 30 devraient être mâtés et amarrés devant la Capitainerie de Saint-Cyprien, prêts à entamer la dernière ligne droite du Tour de France à la Voile.
Stanislas Maslard au départ de la Transgascogne
A peine revenu de sa longue (600 milles) course de qualification en solitaire obligatoire dans la perspective de son engagement définitif à la Transat 6,50 la Rochelle -Salvador de Bahia (départ le 17 septembre prochain), Stan Maslard repart pour un exercice qu’il affectionne, la régate en solitaire. Il sera ainsi dimanche l’un des 50 engagés dans cette course qui, comme son nom l’indique, traverse le Golfe de Gascogne, de Port Bourgenay à Gijon (Espagne), via un petit détour par Belle-Ile. Un parcours aller long de quelque 450 milles nautiques. La course est ensuite neutralisée pendant 3 jours à Gijon, avant qu’un nouveau départ pour un retour direct sur Port Bourgenay distant de 270 milles ne soit donné.”C’est un parcours techniquement intéressant”” explique Stan, “”La climatologie en cette période estivale peut receler quelques surprises. C’est surtout un vrai sprint de vitesse qui va permettre de juger des véritables capacités des hommes et des machines””.Tous les principaux protagonistes du circuit Mini 6,50, prétendants aux accessits à la prochaine édition de la Transat 6,50 seront présents, de Corentin Douguet, vainqueur du Mini Fastnet, à Alois Claquin, vainqueur de l’Open Demi Clé, en passant par Tanguy Delamotte, Bernard Gallay, Cyril Ducros, ….8ème du Mini Fastnet disputé en juin dernier à court de préparation pour cause de livraison tardive de son mât tout carbone, Stan Maslard se présentera à Port Bourgenay à bord de son Proto Lombard très optimisé : “”Nous avons beaucoup travaillé sur nos voiles fabriquées à Rouen chez Starvoiles.”” explique t’il. “”Mes pilotes devraient aussi se montrer plus efficaces.”” Désormais libéré des problèmes de mise au point de son mât, Stan envisage cette Transgascogne comme un test grandeur nature avant le départ de la Transat 6,50. “”Je pars clairement pour faire un résultat. J’entends me livrer à fond du début à la fin…”””
Tour de France : La sérénité de Fabien Henry
Sébastien Audigane à la tactique
Quatre ans plus tard, les mêmes copains sont toujours là. Entre temps, le projet a mûri : un Mumm 30 a été acheté et plusieurs partenaires ont embarqué dans l´aventure. “Mais, à bord, on retrouve presque les mêmes garçons””. A savoir un équipage composé de jeunes issus du club de voile de Hyères, tous formés à l´école du Laser””. Seule entorse, la présence à la tactique, en Manche et en Atlantique, du Brestois Sébastien Audigane, barreur de choc sur le maxi-catamaran “”Orange 2″” de Bruno Peyron, mais surtout lui aussi ancien lasériste.
“”Les autres années, il nous manquait un type expérimenté comme Sébastien””.
Et, incontestablement, entre Audigane et les Sudistes, la mayonnaise a vite pris : “”On a gardé le spi rouge (ndlr : celui du leader) de Dunkerque à Vannes, soit six étapes. Après l´avoir perdu à Vannes, on l´a repris aux Sables d´Olonne””, ajoute Fabien Henry.”
Andalucia et Azur de Puig champions du monde IMS 2005
« La manche d’aujourd’hui a été fantastique. Les conditions ont une nouvelle fois été très changeantes et nous avons vraiment été chanceux de finir ce championnat sur cette très belle note. Après un début de course sans vent, nous avons bénéficié sur la fin d’une légère brise idyllique. Je pense que nous avons réellement construit notre victoire lors de la seconde journée de course. Avec deux victoires la même journée il était beaucoup plus facile d’entamer la fin de la compétition. Les régates côtières sont toujours des moments difficiles et c’est souvent là que se jouent les victoires. La présence de Dee Smith a été très positive pour nous, c’est un grand tacticien. Il ne faut pas oublier l’équipage aussi que je remercie de tout mon cœur et sans qui nous n’aurions jamais pu obtenir ce titre. » se félicitait Marta Mas Borrell à son retour à terre et avec le titre de champion du monde en poche.
Après une longue attente sur un plan d’eau dont la température avoisinait les 40°C, le comité de course n’a pu envoyer une manche qu’à 14h30, à l’arrivée d’une brise salvatrice. N’ayant plus rien à perdre Tau Ceramica opta dès le début de la manche pour la droite du plan d’eau alors qu’Azur de Puig, déjà auréolé de son titre mondial optait pour un départ plus classique au milieu de la ligne de départ. Un départ que commentait Dee Smith, tacticien de Azur de Puig : « Nous savons que le bateau est rapide et le fait de prendre un départ prudent en milieu de ligne n’est pas du tout un handicap pour nous. Mieux vaut avoir un plan d’eau dégagé devant nous que de risquer de se faire enfermer par d’autres concurrents soit au bateau comité ou en bout de ligne. Un départ qui semble avoir bien fonctionné pour nous. Nous avons vraiment passé du bon temps ici et Minorque est un magnifique endroit pour naviguer. J’ai été enchanté de ce championnat du monde. »
Avec une légère brise de 7 noeuds soufflant de sud-ouest, Cam a été en mesure de contrôler ses adversaires sur l’ensemble de parcours. Ce résultat lui permet de s’imposer en temps réel et en temps compensé mais aussi de monter sur la deuxième marche du podium de ce championnat du monde IMS 2005, une très belle performance pour le voilier espagnol qui au classement de samedi soir ne figurait pas parmi les 5 premiers. Troisième au classement général, Movistar chute d’une place. Un faux-pas pour Lorenzo Bressani et Iker Martinez, skippers du Grand Soleil 42R0. Le grand perdant chez les professionnels n’est autre que Zurich qui quitte le top 5. Telefonica Movistar fait quand à lui un très beau retour, s’offrant la quatrième place à 0,25 points de Movistar.
Dans la catégorie des amateurs, les écarts enregistrés à la veille de la dernière journée, laissaient présager d’une belle bagarre pour le titre de champion du monde IMS 2005.
La victoire de Puerto Calero en temps réel et en temps compensé n’a pas suffit pour inquiéter les voiliers en tête du classement. Second en temps compensé Andalucia confortait un peu plus son avance tandis que derrière Sagola grâce à sa 6e place et au faux pas de Don Alvaro, 9e , grimpe d’une place et achève sa semaine de championnat à la seconde marche du podium. Don Alvaro complète donc le podium devant Transbunker et Sei Una Diva.
Alcidia, le seul voilier français à avoir fait le déplacement aux Baléares termine à la 18e place.
« La journée d’aujourd´hui a été très stressante et l’attente sur le plan d’eau interminable. Heureusement, le comité a pu envoyer une manche qui a été un régal. Naviguer à Mahon a été un moment inoubliable, autant pour les conditions que pour l’endroit. Nous tenons à féliciter les organisateurs, les sponsors sans qui la course et les soirées ne seraient rien. La soirée d’hier qui a été mémorable. » avouait Santiago Mesa, propriétaire de Andalucia.
La cérémonie de remise des prix a récompensé des marins de talents qui ont reçu le trophée de Champion du monde IMS 2005 ainsi qu’une Rolex Yacht-Master.
Classement général en temps compensé
Amateurs
1 – Andalucia, URU, Santiago Mesa, 28.75
2 – Sagola, ITA, Porto Turistico di Jesolo, 35.00
3 – Don Alvaro, ITA, Francesco Siculiana, 35.75
4 – Transbunker, ITA, Transbunkergroup Ltd, 39.00
5 – Sei Una Diva, ITA, Ferdinando Battistella, 42.00
Professionnels
1 – Azur de Puig, ESP, Marta Mas Borrell, 11.50
2 – Cam, ESP, Leon/Sanchez Luna, 38.50
3 – Movistar, ITA, Lorenzo Bressani, 40.75
4 – Telefonica Movistar, ESP, Pedro Campos, 41.00
5- Tau Ceramica, ESP, Javier Dominguez, 41.75
Record SNSM : Six nouveaux temps de référence
C’est Yvan Bourgnon, à la barre de son “Brossard””, qui fut le premier à rallier la cité corsaire. Malgré des derniers milles rapides (le trimaran a coupé la ligne à 28 nœuds !), cela n’a pas suffi pour détrôner Thomas Coville (“”Sodebo””) qui détient toujours le temps de référence du Record SNSM, en 1 jour 1 h 37′ 17”. Le temps de Bourgnon est de 1 jour 6 h 33′ 20”.“”Virbac-Paprec”” : cap sur la FastnetDeux heures après l’équipage de Bourgnon, c’est un autre trimaran, de 50 pieds celui-là, “”Crêpes Whaou !””, de Franck-Yves Escoffier qui a rejoint son port malouin, en établissant le temps de référence en 50 pieds (1 jour 8 h 29′ 20”).Puis, ce fut le tour du premier monocoque de 60 pieds d’en finir avec ce record SNSM : à la barre de son “”Virbac-Paprec””, l’équipage de Jean-Pierre Dick s’est adjugé le premier temps en IMOCA (1 jour 10 h 58′ 44”). Associé à Loick Peyron pour l’occasion, Dick a, à peine, eu le temps de savourer sa victoire : en effet, le duo a mis le cap vers le phare du Fastnet afin d’obtenir leur qualification pour la prochaine Transat Jacques Vabre.A ses trousses, “”Sill & Veolia”” a bouclé le parcours en 1 jour 11 h 25′ 50”. A son bord, aux côtés de Roland Jourdain, Charles Claden, le commandant de l’Abeille Bourbon, plus habitué à fréquenter la mer d’Iroise dans la tempête que dans la brise thermique qui a accompagné le monocoque rouge tout au long du record.”
SODEBO devant Cap Canaveral
Déjà plus de 330 milles au compteur et une première nuit passée à slalomer entre les cargos. « J’ai même été survolé par un avion devant Cap Canaveral, mon Active Echo devait le déranger » , cet outil réservé habituellement à l’aviation permet à Thomas de repérer les bateaux dans un périmètre de 12 milles (22 km) « cela doit être tellement rare, voire interdit, qu’ils devaient se demander ce que cela pouvait bien faire à 20 nœuds entre les cargos. »
Thomas multiplie les milles en solitaire et en ressent déjà les premiers bénéfices : « comme un pianiste qui ne regarde plus ses doigts, mes manœuvres sont fluides, presque instinctives. Je gagne en sérénité, même si elle ne sera jamais totale. »
Le Tour quitte l’Atlantique
Les 30 équipages du Tour de France à la Voile s’attendaient à un dernier ralliement assez musclé, rythmé par des rafales et des grains orageux. Il n’en fût rien. Partie ce matin à 7h13 des Sables d’Olonne, la flotte a rencontré des conditions de navigation variées, mais peu agitées. La brise de sud-est comprise entre 7 et 8 nœuds a progressivement basculé au sud-sud-ouest en se renforçant à 10-12 nœuds. Près serré, débridé, travers sous spi de capelage, portant… Les Mumm 30 ont déballé leur garde robe et sont passés par toutes les allures. Au final, la bonne configuration de voilure et les choix stratégiques ont fait la différence. TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHyères, Vice Champion du Monde et actuel leader au Classement Général, remporte ainsi l’étape à Royan après 11 heures et 15 minutes de course. Les hommes de Fabien Henry signent ici leur 6ème victoire depuis le départ du Tour de France à la Voile, et reviennent en force après cinq manches en perte de vitesse (successivement, disqualifiés, 10ème, 19ème, 12ème et 11ème). « C’est reparti pour nous ! déclare le navigateur tacticien, Sébastien Audigane, à l’arrivée à Royan. Les conditions n’étaient pas très claires, mais prévisibles. Tout s’est joué au départ. Nous avons su nous placer dans le vent, là où il fallait ».Vainqueur du parcours banane hier aux Sables d’Olonne, DIEPPE SEINE MARITIME réalise aujourd’hui encore une belle performance en décrochant la 2ème place, vingt deux secondes après les Varois. Au Général, l’équipage de Romain Gibon continue de réduire l’écart sur le second BOUYGUES TELECOM. Avec leur 22ème place sur l’étape du jour, Pierre-Loïc Berthet et ses équipiers auraient-ils une petite baisse de régime ?La surprise du jour se trouve elle à la troisième place. Après ALFA LAVAL à Vannes, et HEC GAMELIN MECENAT CHIRURGIE CARDIAQUE aux Sables d’Olonne, c’est au tour des étudiants de DEFI SCLEROSE EN PLAQUES de venir perturber le podium de l’étape de ralliement vers Royan. Actuellement 3ème au Classement Etudiant, l’équipage de Stéphane Venel pourra ainsi réduire son retard sur PORT DE COMMERCE LA ROCHELLE et ALFA LAVAL. A noter également chez les étudiants, la performance de BREST GRANDES ECOLES ENSIETA ENST-BRETAGNE qui après sa 7ème place sur le parcours banane hier en Vendée, réitère aujourd’hui avec 8ème place.En dépit du vent instable en direction, l’ensemble des concurrents a su garder le rythme puisque les écarts sont plutôt serrés à l’arrivée. A peine plus d’une minute sépare, en effet, le vainqueur du quatrième, REGION ILE DE FRANCE, et du cinquième, DEFI PARTAGE MARSEILLE. Grâce à ce résultat, l’équipage de Thierry Bouchard et Dimitri Deruelle passe de la 7ème à la 4ème place au Classement Général, à l’instar de VILLE DE GENEVE CARREFOUR PREVENTION, ALPES-MARITIMES MANDELIEU THEOULE et COURRIER DUNKERQUE, respectivement 26ème, 12ème et 24ème de l’étape.Chez les amateurs, ESPOIR ILE DE FRANCE revient sur le devant de la scène. Après des récents résultats en demi-teinte, l’équipage de Jean-Pierre Nicol termine aujourd’hui 6ème de l’étape. «C’est une bonne opération, se réjouit la navigatrice Isabelle Autissier, venue soutenir les jeunes franciliens. Nous avons atteint notre objectif en gagnant dans la catégorie Amateur, loin devant notre principal concurrent, CSC ESSEC, 29ème aujourd’hui. Toute l’étape s’est jouée sur un seul virement de bord. Nous avons un peu tardé à virer et nous sommes retrouvés sous un gros nuage où il y avait plus de vent. Nous sommes vraiment contents »Demain, les concurrents devront courir deux manches. Les Mumm 30 quitteront les pontons du port de Royan à 11 heures pour un départ prévu à 12h30 au large de la Côte de Beauté.
Cammas vole au dessus du lot…
Plus vite, plus haut, plus fort…
Côté plateforme, Groupama-2 se différentie par ses flotteurs très fins, en « taille de guêpe » à l’étrave, par ses bras de liaison en croix très rapprochés, par son mât reculé de 60 cm par rapport aux autres trimarans, par la moindre épaisseur des bras de liaison et par un gain de poids d’environ 200 kg. Côté appendices, le trimaran vert a aussi une dérive très fine, à faible corde et à grand trimmer (partie arrière de la dérive qui s’oriente jusqu’à 8° et représente 28% de la surface antidérive), des safrans très allongés et des foils à forte courbure (3 mètres de rayon au lieu de 4 m pour les autres trimarans). Enfin côté voiles, le recul du mât réduit certes un peu la surface de la grand voile, mais le génois est plus reculé pour un même allongement du gréement et un rendement aérodynamique optimisé. La différence se joue donc au portant avec des gennakers plus grands et en terme de cap au près car l’étai tenant le génois étant reculé, la flèche (déformation du câble sous la charge) est réduite ce qui permet de gagner un ou deux degrés en cap.
Plus léger, Groupama-2 réagit plus vite à la risée et transforme immédiatement une accélération du vent alors que les autres trimarans encaissent la pression avant de la transférer en propulsion. Plus léger, il est aussi plus réactif au portant et plus facile à relancer après une manœuvre (virement de bord, empannage). Plus toilé et plus léger au portant, son ratio puissance est un peu meilleur que les autres, ce qui lui permet aussi de descendre plus bas lorsqu’il faut tirer des bords au vent arrière. Aéro et hydrodynamisme optimisés, Groupama-2 est aussi capable de faire un petit peu plus de cap que les autres trimarans, ce qui est capital lors des phases de contacts rapprochés pour réaliser un léger décalage sur un départ, un gain en latéral pour passer une marque…
Au total, ces petits « plus » ne sont pas énormes pris un par un, mais le cumul permet à Franck Cammas de s’extirper de situations intenables pour tout autre bateau et de grappiller quelques dixièmes de nœud lorsqu’il navigue dans une brise stable. Il faut vraiment qu’il soit enferré lors d’un départ, pour que Groupama-2 ne puisse pas gagner comme se fut le cas seulement deux fois depuis le début de la saison : à Marseille et à Vigo où bloqué par ses concurrents, il mit deux tours pour revenir aux avant-postes…
Groupama 2 confirme…
Michel Desjoyeaux a bien failli fêter ses quarante ans ce samedi à Vigo avec une nouvelle victoire de manche en Grand Prix ! Mais malgré une excellente vision du plan d’eau, une bonne vitesse, des manœuvres fluides, un parfait coup de barre et un contrôle serré de ses concurrents, il y avait une « soucoupe volante » qui marchait au « super » pendant que les cinq autres trimarans en étaient encore au « diesel »… Avec en sus le « turbo » pour accélérer dans les cas difficiles ! Bref, ces deux manches, clairement menées de mains de maître par tous les équipages qui ont désormais une parfaite connaissance de leur machine et arrivent à en tirer la quintessence après deux Grand Prix, ont définitivement confirmé que Groupama-2 ne joue pas dans la même division. En restant en position défavorable au vent, Franck Cammas est arrivé non seulement à tenir un long bord de près avec Géant à moins d’une longueur sous son vent et légèrement devant, mais pouvait même à gagner du latéral dans une brise refusante ! Un virement de bord plus tard, Michel Desjoyeaux se retrouvait dans la situation inverse… et ne tenait pas la position plus d’une minute, Groupama-2 glissant ses étraves sous celles de son concurrent. CQFD ! Le matin, une fois passée la bouée de Samil alors qu’il y avait un long bord identique pour tout le monde dans un vent stabilisé, c’est avec des centaines de mètres d’écart que Groupama-2 sortait de la baie de Vigo et pouvait dérouler jusqu’à l’arrivée, quarante milles plus loin… Les quatre autres trimarans, Gitana X ayant toujours un déficit impossible à combler totalement, peuvent tenter ce qu’ils veulent, il n’y a rien à faire pour coincer Groupama-2 et d’ailleurs, en vingt manches courues cette année, Franck Cammas et son équipage en ont raté une seule ! Cela n’enlève rien à la compétence des hommes du trimaran vert mais personne ne peut croire qu’un team ne fasse pas d’erreurs… Car Groupama-2 arrive à les effacer grâce à ces petits plus qui sont : plus de cap au près, plus de vitesse au portant, plus de descente au vent arrière, plus de rapidité dans la relance après une manœuvre, plus d’aisance dans les vents instables, plus de réactivité dans les risées. La liste est suffisamment complète pour qu’on comprenne qu’il sera extrêmement difficile de reléguer Groupama-2 dans un tableau arrière pour les manches à suivre ici à Vigo, au Grand Prix de Galice, mais aussi pour les deux autres Grand Prix à Fécamp et à Lorient en fin de saison. Car il n’y a plus rien à modifier sur les bateaux, si ce n’est la plate-forme entière…