dimanche 14 septembre 2025
- Publicité -
Accueil Blog Page 1921

Hyères gagne à Camaret

Toulon Provence Méditerranée - COYCHyères
DR

Déstabilisé dès les premiers jours de ce 29ème Tour

de France à la Voile suite à une affaire relative au matossage de son

radeau de survie, l’équipage de TOULON PROVENCE MEDITERRANEE COYCHYERES

avait du mal à entrer dans le jeu. Au terme d’un beau duel avec CÔTES

D’ARMOR, les Hyérois signent enfin la victoire tant attendue, et

peut-être libératrice, comme l’explique le skipper Fabien Henry, ému et

déterminé à son arrivée à Camaret-sur-mer : "la bataille était très

serrée avec Côtes d’Armor. Il ne fallait rien lâcher au rappel et être

dans le coup physiquement, car nous n’avons fait quasiment que du près.

Nous gagnons une belle étape ! Maintenant il va falloir continuer et

remonter les points de retard. Il reste encore pas mal de courses, donc

ce n’est pas fini. Il faut qu’on s’accroche". Septième au classement

général après cette étape, l’équipage de Fabien Henry devra notamment

défier les Costarmoricains, qui réalisent une jolie performance, malgré un peu de malchance sur les derniers milles : "nous

nous sommes bien amusés avec les Hyérois, confie Laurent Bréjon coach

de l’équipe et navigateur sur cette étape. Nous avons su nous détacher

du reste de la flotte avec eux, mais ils sont parvenus à nous doubler

au bon moment, lorsque nous avons accroché une algue, avant la Pointe

Saint-Mathieu !"

Au classement général, DÉFI PARTAGÉ MARSEILLE

devra patienter un peu plus pour prendre la place de leader tant

convoitée. Malgré sa cinquième place hier à Camaret-sur-mer

devant ILE DE FRANCE, l’équipage de Dimitri Deruelle reste second

derrière les Franciliens, suite à la décision du Comité de Course de

supprimer la plus mauvaise manche de chaque équipage, comme mentionné

dans l’article 30.9 des Instructions de Course 2006.

Saluons

enfin la troisième place des Italiens de JOE FLY SAILING TEAM hier après-midi, stimulés par la victoire de leur équipe nationale dimanche soir

face à la FRANCE en finale de la Coupe du Monde de Football. "Nous

avons appris le résultat du match à la VHF, expliquait ce matin l’un

des deux équipiers français du bord, Laurent Pages, lors de la vacation

radio officielle. Il y a eu évidemment de grands cris de joie à bord.

Jérémie Beyou et moi étions un peu déçus, mais il fallait un

vainqueur… Pour le bateau, c’est vraiment la cerise sur le gâteau !"

Source Tour Voile

- Publicité -

PCO Technologies enlève l’Open Demi-Clé

Transat 650-De Lamotte 2005
DR

La bataille fut acharnée, sur cette épreuve longue et très difficile tactiquement où il fallait composer avec de forts courants et un  manque de vent récurrent… « Jusqu’au bout, cette épreuve a été très éprouvante nerveusement. C’était un jeu d’accordéon permanent. » nous raconte Ronan. C’est donc avec une joie non dissimulée et un grand soulagement qu’ils ont franchit cette dernière ligne d’arrivée.
Les deux régatiers ont fait preuve de beaucoup régularité, de réussite et de concentration. Ils ont toujours été durant ces 3 étapes dans le groupe de tête. Face à une concurrence redoutable qui elle n’ont plus n’a rien lâchée, Ronan et Tanguy ont su tirer leur épingle du jeu. Ils finissent la première étape à Brest en 4ème position, 10 minutes seulement derrière le leader et remportent avec brio la plus longue étape de 500 miles : Brest – St Quay, via les cotes britanniques avec 1heure et 3 min d’avance sur le second.

Une jolie passation des clés du bateau entre le nouveau et l’ancien propriétaire :
Ronan Deshayes (3ème en bateau de série de la Transat 6,50 2005), vient d’acheter le plan de Lamotte afin de participer à la prochaine Transat en prototype cette fois. Pour s’y préparer au mieux, il a décidé de courir les courses en double du programme avec Tanguy de Lamotte l’architecte et ex-skipper du bateau, afin bénéficier de son expérience pour progresser rapidement sur l’optimisation des modes de réglages du bateau.

Après avoir brillé dans le trio de tête durant les 4 / 5ème du parcours de la Mini Fastnet, en s’offrant le luxe de virer le mythique rocher du Fastnet avec une demi heure d’avance sur leurs 95 poursuivants, où ils terminent finalement à la 5ème place de cette édition très disputée, ils signent ensemble la première victoire du bateau sur l’Open Demi Cle 2006.
Ronan Deshayes se prépare désormais à sa prochaine grande épreuve en solo cette fois, la nouvelle course : « Les Sables – Les Açores » dont le départ sera donné aux Sables d’Olonne le 30 juillet prochain.

- Publicité -

Voiles de St Tropez 2006, 25 ans de Nioulargue

Big 5 Beken
DR

Il y a 25 ans, La Nioulargue… Nul n’a oublié la régate organisée par Patrice de Colmont autour du défi lancé par  Ikra et Pride en 1981. Cette rencontre désormais mythique a donné naissance à la Nioulargue devenue depuis « Les Voiles de Saint Tropez », une régate pas comme les autres, qui rassemble lors de la première semaine d’octobre les plus extraordinaires bateaux à voile modernes aux côtés des plus beaux yachts classiques. Une foule de régatiers et de passionnés de voile viennent du monde entier tirer des bords en baie de Saint Tropez dans la lumière et le vent des premiers jours d’automne. L’événement sera une nouvelle fois orchestré par l’équipe de la Société Nautique de Saint-Tropez présidée par André Beaufils, fidèle gardien de l’esprit unique de cet événement hors normes.
 
Le regroupement exceptionnel de tous les Pen Duick
Eric Tabarly disait de la Nioulargue qu’il avait l’impression en déambulant sur les quais de Saint-Tropez de "marcher dans un livre ouvert". Un vibrant hommage sera rendu cette année à l’homme et à son génie. A l’initiative de Jacqueline Tabarly,  les cinq Pen Duick d’Eric Tabarly qui naviguent encore seront pour la première fois rassemblés à Saint-Tropez et c’est un grand moment de yachting qui sera partagé à la fois par les navigants qui pourront les croiser sur le plan d’eau et par le public qui pourra les voir à quai devant la Capitainerie. On trouvera ainsi bord à bord :
-Pen Duick premier du nom, le cotre aurique (voiles trapézoïdales) de 15m hors tout dessiné par William Fife en 1898.
-Pen Duick II, 13,60m,  gréé en ketch à l’origine avec lequel Eric est entré dans la légende en remportant la Transat anglaise en 1964.
-Pen Duick III, goélette en aluminium de 17,45m lancée en 1966, reconnaissable entre toutes par son étrave à guibre qui lui donne un très élégant nez pointu et qui a fini sa carrière en 1989 autour du monde dans le Vendée Globe entre les mains de Jean-François Coste.
-Pen Duick V, 10,65m, un des premiers sloops doté de ballasts, un système qui permet d’équilibrer l’assiette du bateau en pompant de l’eau avec lequel Eric Tabarly a pulvérisé le record de la Transpac en 1969.
-Pen Duick VI, grand  ketch de 22 mètres conçu par son skipper pour la course autour du monde en équipage de 1973 mais qui mènera celui-ci à une victoire moins prévisible, à nouveau dans la Transat anglaise en solitaire, en 1976.
Pour des raisons de tirant d’eau, Pen Duick VI sera amarré au môle Jean Réveille.
(Pen Duick IV a disparu en mer en 1978 pendant la première édition de la Route du Rhum alors qu’il était mené par Alain Colas qui l’avait rebaptisé  Manureva)
 
Des parcours plus attractifs, une sécurité améliorée
C’est une priorité des organisateurs et des pouvoirs publics : dans l’optique d’améliorer la sécurité sur le plan d’eau, la direction de la course a souhaité renforcer encore la zone de restriction au public installée à proximité des zones de départ. Cette zone est délimitée par une ligne de protection à 200 mètres "sous le vent" de la ligne de départ qui sert de limite aux bateaux spectateurs. Le nombre de bateaux prévus pour signaler et faire respecter cette   zone de protection sera augmenté et leur identification améliorée. Cette mesure vient en complément de l’arrêté préfectoral concernant l’ensemble de la manifestation. C’est ainsi que depuis plusieurs années, les départs des "modernes" sont donnés en face de la plage des Salins, afin de fluidifier la navigation dans le golfe et de bénéficier d’un vent parfois plus soutenu.
Concernant les parcours, les organisateurs vont proposer à chaque taille de bateau des parcours  tenant compte des conditions météo et des performances respectives de chaque classes afin de permettre des affrontements de qualité pour les petites comme pour les plus grandes unités.
 
Des séries à l’honneur
Toujours en recherche d’innovations favorisant à la fois l’esprit sportif et la convivialité, les organisateurs ont souhaité soutenir une tendance déjà sensible au sein des Voiles en mettant à l’honneur 4 séries de monotypes – bateaux strictement identiques – chez les bateaux modernes : les First 40.7 (chantier Bénéteau), les « A 40 » (chantier Archambault), les « Tofinou » (chantier Latitude 46) et les « Swan 45 » (chantier Nautor). En plus de leur score dans le classement général, ces bateaux bénéficieront d’un classement spécifique au sein de leur série et seront regroupés dans le port de Saint-Tropez.
 
La Grande Classe courra en temps réel le jeudi
Créé en 2004 et se tenant traditionnellement le jeudi, le Trophée de la Grande Classe réunit, comme aux régates anglaises de 1880 à 1930, les plus grands "racers" classiques présents à Saint-Tropez. Couru en temps réel, sur un parcours de 25 milles qui contourne le désormais fameux haut fond de la Nioulargue, le Trophée de la Grande Classe verra des précédents vainqueurs comme Mariquita ou Cambria remettre en jeu le trophée, une demi coque de Valkyrie II, face à une adversité qui pourra compter sur le renfort de Lulworth, un nouveau venu spectaculaire puisqu’il s’agit du plus grand cotre aurique du monde, un bateau qui domina ce type de régate de 1925 à 1933,  et vient d’être remis à l’eau à l’issue de trois années d’une profonde restauration.
 
Source Voiles de St Tropez

- Publicité -

ça bouge chez Areva Challenge

Act 10 à Valence : Areva Challenge
DR

L’ensemble de l’équipe AREVA Challenge a procédé ces derniers jours à des débriefings pour faire le point et préparer l’avenir de la manière la plus efficace possible. Chaque département s’est attaché à évaluer objectivement ses forces et ses faiblesses, à déterminer des objectifs, et à soumettre des propositions pour y parvenir.

 Après avoir analysé les éléments soulevés lors de ces réunions et les résultats des Acts de la saison 2006, le management d’AREVA Challenge a pris la décision de réorganiser la cellule arrière. Un nouvel entraîneur viendra prendre en main la préparation de l’équipe et le développement de la cellule arrière. Marc Bouët, entraîneur jusqu’à l’Act 12, reprend ses fonctions à la Fédération Française de Voile d’où il était détaché.

En accord avec le management, Thierry Peponnet, jusqu’ici Skipper et Barreur, poursuivra sa collaboration avec l’équipe en mettant à sa disposition son expérience et ses compétences, comme il le fait depuis qu’il s’est investi dans le projet. Ce rôle sera défini plus en détails avec le management dans les semaines à venir. Sébastien Col devient barreur d’AREVA Challenge, et reprendra l’entraînement sur FRA 60 dès le mois de septembre. A ses côtés, Tanguy Cariou et Nicolas Charbonnier assureront la tactique et la stratégie dans une configuration qui sera détaillée cet été. Enfin, Jean-François Cuzon reste au poste de navigateur.

L’équipe envisage la possibilité de renforcer la cellule arrière par de nouveaux membres, en cours d’identification.

Source Areva Challenge

- Publicité -

Victoire finale de Tabarly et Attanasio sur « TEB »

Erwan Tabarly portrait
DR

Voilà, c’est terminé ! Treize jours après leur départ de Cannes, les navigateurs ont rejoint la Turquie et la cité historique d’Istanbul. Hélas, il n’y aura pas eu de troisième manche. Pas de « belle » pour départager « Bel / Karper » de « TEB ». Mais les skippers sont heureux. Heureux comme Ulysse quand il revint à Ithaque après son long voyage de 10 ans. Les Ulysses des temps modernes auront mis moins de temps pour rejoindre Istanbul depuis Cannes, mais ils auront vécu de nombreuses aventures.

Les vainqueurs sont finalement Erwan Tabarly et Romain Attanasio. Parrainés pour l’occasion par la filiale turque de BNP, les deux jeunes hommes s’imposent pour la première fois de leur carrière sur le circuit Figaro-Bénéteau. Une victoire d’autant plus grande qu’ils gagnent devant des équipages expérimentés avec Kito de Pavant et Alberto Spina, deuxièmes sous les couleurs de la vache qui rit, et Bertrand de Broc associé à Lionel Lemonchois, les deux hommes à la barre du bateau « Les Mousquetaires ».

Les skippers vont fêter cela ce soir lors d’une remise des prix partagée avec celle de la Vakko Sailing Cup lors de laquelle 120 équipages ont régaté dans le Bosphore. Dimanche, les Figaristes participeront à un postlogue décalé avant de préparer les bateaux pour le retour cargo en France au plus vite. Quelques skippers participeront dès la fin juillet à la Solitaire Afflelou Le Figaro. Romain Attanasio et Erwan Tabarly feront partie de ceux-là. Erwan cherche d’ailleurs un partenaire pour y participer et cette première grande victoire devrait l’y aider. On retrouvera aussi bien sûr Kito de Pavant, vainqueur des deux premières courses de la saison avant Vakko Odyssée Cannes – Istanbul 2006 et d’autres comme Drouglazet ou Thiercelin…

Homérides des concurrents à Istanbul :
Erwan Tabarly (1er sur TEB) : « C’est un peu frustrant de ne pas arriver en course. J’aurais préféré arriver sous voiles à Istanbul, mais je suis satisfait de gagner la course ! »

Romain Attanasio (1er sur TEB) : C’est notre première grande victoire. C’est trop cool ! Et pourquoi pas revenir la prochaine fois défendre notre titre. En tout cas le parcours est compliqué. C’était chaud, il n’y avait pas de vent. Et le plus dur c’est vraiment quand il faisait trop chaud ! »

Kito de Pavant (2e sur Bel / Karper) : « On a cru qu’on ne serait jamais arrivés ! Cinq jours de convoyage ou de stand-by… Mais on manquait de temps pour relancer la course. On a fait ce qu’on a pu lors de la première semaine. Ce fut alors une belle bagarre puis il y a eu les mistoufles et la pétole. On sort quand même deux manches potables. Et c’est bien ainsi même si on aurait bien aimé une troisième manche pour jouer la belle avec Erwan et Romain. »

Bertrand de Broc (3e sur Les Mousquetaires) : « On a fait beaucoup de moteur. On aurait pu faire plus de voile, mais tout le monde a joué le jeu. Le résultat fait qu’on est là. Et on a pris du plaisir avant tout. Il y a pas mal de choses à voir, le parcours est super beau. Par contre, il faut allonger la durée de la course et faire des escales. Ce fut comme si on avait fait un Figaro sans escale et cela on sait que c’est impossible en Atlantique. Lors de la première étape on a perdu beaucoup de temps et on est resté encalminés à l’arrivée de la 2e étape. On fini troisième et on est content. »

Laurent Pellécuer (4e sur L’aromathérapie du docteur Valnet) : « Ce fut un long convoyage pour Istanbul. Et sportivement, on a fait ce qu’on pouvait tout en restant raisonnables d’un point de vue sécurité. Les deux parties de course ont été intéressantes. On termine 4e sur les deux régates et 4e au général, ce qui est une réussite pour moi et pour mon oncle. Tous les deux, on a tout le temps été dans le match. Si la course avait été complète, on aurait pu faire quelque chose de chouette ! »

Florence Arthaud (5e sur Aras Cargo) : « La formule est vachement bien, surtout en double, c’est très sympa. Mais il faut plus de temps pour y arriver. »

Thierry Chabagny (6e sur Gedimat) : « Il y a eu deux manches et cela réduit le champ de manoeuvres. On fait 9e et 6e et 6e au général. Cela ne fait pas beaucoup de manches disputées. Dans l’ensemble, on n’a pas eu trop de réussite et on a perdu du terrain lors des moments clefs. Puis on n’a pas eu l’occasion de remonter au classement. Le voyage en tout cas était beau sur le papier. Et sur l’eau, c’était super beau ! Je me souviens du passage de Bonifacio, des îles Eoliennes, des îles grecques… En tout cas je suis partant pour une nouvelle édition si c’est organisé différemment avec plus de temps. Ce sera avec plaisir ! »

Christophe Bouvet (7e sur Inuit) : « On est content d’être arrivés. Ce fut une course des extrêmes avec peu de vent pour beaucoup trop. Il n’y a jamais eu de juste milieu et cela n’a pas été facile pour le comité de course. On est content d’être là en tout cas. »

Jean-Paul Mouren (8e sur Marseille Entreprises) : « j’ai apporté le pavillon de la charte du plaisancier à Istanbul ! Il faut le noter ! »

Daniel Dupont (11e sur Art immobilier Construction) : « Nous sommes très contents d’être arrivés à Istanbul. Andros, c’était sympa, on a vu le match de foot, on aurait préféré repartir en course, mais on avait plus de 30 noeuds de vent et donc un départ était impossible. »

Eric Drouglazet (12e sur Siemens) : « On n’a pas trop navigué, mais le comité de course ne pouvait faire que cela ! En tout cas, c’est mieux que de faire flip et flop sur l’eau pendant des heures. Pour une prochaine édition, il faudrait peut-être envisager un classement aux points et un timing plus large. Cette année, on a quand même vécu des moments magnifiques et tout cela en 10 jours ! Je ne regrette pas. C’est plus une aventure qu’une course. Mais le comité de course ne pouvait pas faire mieux. On avait ainsi l’impression d’être plus des aventuriers que des régatiers. On s’est adaptés en bons marins et c’est nouveau pour nous. »

Christophe Lebas (14e sur Connivence) : « C’est top d’être arrivé, c’était un super parcours, mais on a manqué de temps, la moindre molle est c’est fini. Tout c’est joué entre Cannes et Bonifacio. On a couru après la montre pour arriver jusqu’ici. »

Vincent Vachette (16e sur SCO) : « On est content, mais c’est un peu rude. En tout cas, c’est mythique cette arrivée ! J’aurais aimé faire une photo d’ensemble de la flotte dans le Bosphore… »

Stéphane Sevaux (18e sur Groupe Partouche) : « On aurait dû passer deux ou trois jours de moins à Cannes et deux ou trois jours de plus en mer à naviguer. Mais on n’a pas eu beaucoup de chance avec la météo. Est-ce la période qui veut cela ? Ce fut le flou artistique, mais on le pardonnera facilement car c’est une première édition. Cela représente quand même l’équivalent de 15 jours de course comme une Solitaire du Figaro. Mais cela vaut le coup ! Surtout grâce aux coins que l’on a vu comme Messine, le Péloponnèse, les Cyclades… Des régions qui font rêver les gens. »

Classement général après 2 étapes (avant jury) :
1 TEB Erwan TABARLY / Romain ATTANASIO 4j 07h 26min 31s 0j 00h 00min 00s
2 Bel / Karper Kito DE PAVANT / Alberto SPINA 4j 07h 47min 13s 0j 00h 20min 42s
3 Les Mousquetaires Bertrand DE BROC / Lionel LEMONCHOIS 4j 09h 05min 02s 0j 01h 38min 31s
4 Docteur Valnet Laurent PELLECUER / André RADIER 4j 09h 44min 58s 0j 02h 18min 27s
5 Aras Cargo Florence ARTHAUD / Luc POUPON 4j 11h 07min 10s 0j 03h 40min 39s
6 Gedimat Armel TRIPON / Thierry CHABAGNY 4j 11h 13min 38s 0j 03h 47min 07s
7 Inuit Christophe BOUVET / Bruno JOURDREN 4j 11h 18min 30s 0j 03h 51min 59s
8 Marseille entreprises Jean Paul MOUREN / Elise GARCIN 4j 11h 21min 05s 0j 03h 54min 34s
9 Sabah Orthan GORBON / Rodolphe JACQ 4j 11h 59min 05s 0j 04h 32min 34s
10 Open Sea II Dominique LUNA / Ramon JUNEMAN 4j 12h 02min 54s 0j 04h 36min 23s
11 Art Immobilier ConstruDaniel DUPONT / Thomas PHILIPPE 4j 13h 09min 20s 0j 05h 42min 49s
12 Siemens Marc THIERCELIN / Eric DROUGLAZET 4j 14h 43min 19s 0j 07h 16min 48s
13 Milliyet Lionel PEAN / Arif GÜRDENLI 4j 14h 56min 20s 0j 07h 29min 49s
14 Connivence Jacques EINHORN / Christophe LEBAS 4j 16h 04min 20s 0j 08h 37min 49s
15 Barbarossa / Tabuu Cezmi CANKAR / Selim KAKIS 4j 16h 24min 57s 0j 08h 58min 26s
16 SCO Vincent VACHETTE / Alexia BARRIER 4j 18h 11min 41s 0j 10h 45min 10s
17 WS Innovation Jean-Laurent SIMON / Erwan NOBLET 4j 18h 24min 33s 0j 10h 58min 02s
18 Groupe Partouche Christophe COATNOAN / Stéphane SEVAUX 4j 18h 33min 14s 0j 11h 06min 43s
19 Intelecom Pierre LE COZ / Guillaume De PIETRI 4j 19h 54min 06s 0j 12h 27min 35s
20 Mondial Assistance Didier BOUILLARD / Philippe BOUILLARD 4j 19h 55min 20s 0j 12h 28min 49s
21 Dedeman Hotels Egemen DÜZGÖREN / Ahmet KULACOGLU 4j 20h 19min 20s 0j 12h 52min 49s
22 Lubexcel Jean-François PELLET / Jacques PALVADEAUAbandon
23 Geneva Partners Jacques LOUVET / Emmanuel FONTAINE Abandon

- Publicité -

Ile de France, vainqueur à Saint-Quay-Portrieux

Tour voile pétole 2006
DR

Après 26 heures de course, l’équipage de Jean-Pierre Nicol franchit la ligne d’arrivée à la Tourelle du Grand Léjon à 23h07, suite à une réduction de parcours. Il est suivi de près par MATONDO CONGO – Route de l’équateur, qui termine second, et par DEFI PARTAGÉ MARSEILLE, qui complète le podium. Au classement général, ILE DE FRANCE reprend donc le Spi Rouge aux Suisses de VILLE DE GENÈVE – CARREFOUR PRÉVENTION, 10e ce soir.

Jean Pierre Nicol, skipper de ILE DE FRANCE : ‘des étapes aussi longues sont plus faciles à digérer quand on les gagne. On n’y croyait pas trop. Cela s’est joué après le Raz Blanchard et on a su revenir dans le coup à la fin. Le petit temps était notre gros point faible lors des saisons précédentes. Nous avons beaucoup travaillé cet hiver et on peut voir que cela paye’.

Pierre-Loïc Berthet, skipper de MATONDO CONGO – Route de l’équateur : ‘cela devient une habitude cette année de finir les manches avec très peu d’air. Mais c’était une belle étape. Nous avons eu un beau passage de la pointe de la Hague et de belles conditions jusqu’à 15 milles de l’arrivée. Il y avait déjà de grosses différences entre les bateaux sur le long bord que nous avons tiré vers la presqu’île du Cotentin. Puis il y a eu un deuxième coup d’accélérateur à la Hague et cela s’est regroupé à quelques milles de l’arrivée. Nous sommes très contents de cette deuxième place mais nous avons encore beaucoup de manches à courir et les conditions météo ne sont pas faciles. Il faut jouer ‘placé’.

Dimitri Deruelle, skipper de DÉFI PARTAGÉ MARSEILLE : ‘c’était une étape difficile, avec un peu tout type de conditions. Il fallait être très complet. Nous avons d’abord passé une nuit au près, tous au rappel, et puis nous avons dû nous reconcentrer sur des conditions de petit temps avec des vents variables. Nous sommes parvenu à grapiller des places les unes après les autres. Nous sommes enfin à notre place par rapport au début du TFV où les conditions étaient plus aléatoires’.

- Publicité -

De retour à la maison !

Orange II arrivée La Baule 7 juillet 2006
DR

La « joie profonde » évoquée hier soir sur la ligne n’était pas un vain mot. Les « visages fatigués » non plus. Après une ultime balade le long des côtes bretonnes – le record de l’Atlantique et le record des 24 heures en poche – Bruno Peyron et les onze hommes d’équipage d’Orange II ont été accueillis presque en famille au port de plaisance de La Baule-Le Pouliguen. C’était cet après-midi, à 16h30, après avoir mouillé le géant au beau milieu de la baie où Bruno Peyron a tiré ses premiers bords. L’occasion de recueillir les sentiments d’une partie des membres de la Dream Team d’Orange qui règne désormais à la fois sur le record du Tour du Monde, sur celui des 24 heures, et donc, sur celui de l’Atlantique Nord. Morceaux choisis.

Yann Guichard (barreur) : « Je suis super heureux. C’est un rêve de gamin qui se réalise. Je l’étais déjà d’avoir été invité à participer… mais là battre ce record, avaler 760 milles en une seule journée, c’est magique ! Le bateau ? Il est tellement puissant, il faut regarder les cadrans pour se rendre compte des vitesses… à la barre c’est comme un gros Tornado (petit catamaran olympique, spécialité de Yann Guichard, NDR) et je me suis relativement vite acclimaté, j’ai la chance de barrer 250 jours par an et cela ne m’a pas posé trop de soucis… mais c’est vraiment génial de pouvoir aller si vite tout en restant ‘safe’ comme ça. Après le bris du safran sous le vent, on avait la barre en travers et c’était chaud…on a été obligé de lever le pied, sinon je suis sur qu’on le faisait en moins de quatre jours.»

Jean-Baptiste Le Vaillant (régleur) :
« Cette traversée est une vraie satisfaction, une expérience à la fois intéressante et enrichissante. La première journée notamment a dépassé toutes nos espérances, c’était vraiment extra ! Malheureusement, quand on a commencé à prendre confiance dans le bateau, il y a eu ce problème de safran. Une avarie frustrante car Orange II est sans conteste un excellent bateau. On l’a d’ailleurs beaucoup poussé, davantage à mon sens que lors du tour du monde effectué l’an passé. On était plus en colère, plus teigneux. Et pour cause, lors un sprint de quatre jours comme celui-ci, on est à fond dessus ! »

Pascal Bidégorry (barreur, chef de quart) :
«Ce bateau c’est un rouleau compresseur qui avance et qu’on ne peut pas arrêter. Le plus impressionnant, ce n’est pas la vitesse de pointe, c’est sa puissance et sa constance : il va toujours, toujours, toujours vite et pendant longtemps. Il est extrêmement sain et donne un incroyable sentiment de sécurité. On se dit qu’on peut partir sans problème faire le tour du monde avec. C’est surtout là-dessus que ça m’a donné des idées pour le mien, dont la construction débute en janvier pour une mise à l’eau en 2008. Le record ? Comme d’habitude je ne réalise pas encore ! »

Ronan Le Goff (numéro un) :
«  766,8 milles en 24 heures, c’était bien, très bien,  mais même ça c’est améliorable ! Pourtant, ça a vraiment envoyé du lourd à bord durant ces quatre jours. Tenir des moyennes supérieures à 30 nœuds, c’est loin d’être anodin et physiquement éprouvant. Au total sur cette traversée, nous avons effectué 10 prises de ris et 13 changements de voile. Beaucoup de manœuvres et peu de sommeil, le contre coup risque d’être assez violent demain ! Reste que c’était vraiment top ! »

Bernard Stamm (barreur et responsable mécanique) :
«Le bateau est génial, tu vois les chiffres sur les compteurs… 36, 37, 39 nœuds et ça reste très sain et sans stress. Et dans ces moments là si tu descends par hasard à 33 nœuds… ben tu sais que t’as merdé ! (rires) »

Roger Nilson (navigateur) :
« J’ai la sensation du travail bien fait… Certes, sur ce record il faut être un peu chanceux, mais c’est fantastique d’avoir pu réunir un bateau très bien préparé, un équipage super compétent et une fenêtre météo intéressante. Ce sont trois paramètres pas faciles à réunir, c’était le cas cette fois et on s’est vraiment fait plaisir. La fin du parcours aurait pu être optimisée, et je reste aussi optimiste quant au record des 24 heures : sur cette journée, nous avons effectué huit manœuvres, il y a de la marge… »

Ludovic Aglaor (barreur, responsable équipage)
 C’était très sympa, il y avait un gros potentiel avec cette fenêtre météo particulièrement intéressante. C’était vraiment intense, on avait réussi à gagner deux tonnes en poids par rapport au Jules Verne et ça a forcément joué. C’est une belle revanche par rapport à la tentative d’il y a deux ans où c’était un peu rageant d’échouer à 31 minutes… je suis très content !

Jean-Baptiste Epron (régleur, responsable logistique)
 Ces records là, je les suivais quand j’étais gamin… Avec ce genre de bateau pour moi c’est le record et la distance idéale. Le Trophée Jules Verne c’était énorme, mais celui-là, la traversée de l’Atlantique, il est vraiment mythique, il a une histoire… En plus, j’ai la sensation qu’on peut encore faire mieux ! »

Jacques Caraës (régleur, responsable video)
 «On a pris beaucoup de plaisir à être vite au bon endroit, c’est a priori pour ça qu’on fait de la voile ! Les moyennes atteintes représentent une bonne dose de stress, mais c’était maîtrisé… On a eu la chance de réunir un bon équipage, un bateau bien préparé et une bonne fenêtre météo, c’était le cocktail de la réussite. Par rapport à la concurrence, ce sera intéressant de voir comment se comporteront les grands trimarans type Groupama, qui perdront sans doute en confort mais gagneront peut-être en rapidité de manœuvre. »

Bruno Peyron
 « Il faut quatre ingrédients pour réussir ce genre de performance : l’outil, les hommes, la météo et un peu de chance. Grâce aux architectes et au chantier, on a le bateau le plus rapide du monde à l’heure actuelle. Les hommes ont prouvé qu’il savaient mener la machine. La météo était ok… et la chance, et bien on en a manqué un peu avec cette avarie de safran, mais on en a eu assez pour que cela ne nous arrête pas ! »

- Publicité -

L’autre mondial du week-end

Nissan Hobie cat Pro Team
DR

L’été a bien commencé. Les plages sentent déjà le beignet et la crème solaire et la presqu’île de Giens est envahie par ces catamarans multicolores venus des quatre coins du monde. Nous nous sommes déjà tous laissé tenter par une ballade sur ces bolides entre deux baignades mais là, nous sommes bien dans la Formule 1 du genre. Parmi les bateaux engagés sur l’épreuve, le « Tiger » (5,51m) a déjà remporté cinq titres de champion du monde. Cette année, les trois équipages du Nissan Hobie Cat Pro Team seront présents et chacun a sa manière, se pose en favoris :

– Les Français Jean Christophe « Kinou » Mourniac et Franck Citeau auront l’avantage psychologique de courir à domicile. C’est leur quatrième participation et ils se sont déjà classés second en 2002, puis 4e en 2004 et 2005. Ils visent ici le podium.
 
– Les Australiens Darren Bundock et Glenn Ashby sont eux les grands candidats à la victoire. Dans le top 3 des neufs épreuves de niveau international déjà disputées ensemble cette année, le duo star a notamment remporté l’Eurocat à Carnac et les mondiaux ISAF en Autriche. Au total, « Bundy » a été sacré quatre fois champion du monde et quatre fois champion d’Europe de Tornado (catamaran olympique) et il est double champion du monde de Formule 18 en Hobie Tiger (2004 et 2005).
 
– Les Espagnols Fernando Echavarri et Antón Paz courront pour la première fois cette année sous les couleurs du Pro Team puisque Fernando était sur la Volvo Ocean Race à bord de Movistar. L’Espagnol prépare les J.O de Beijing en Tornado et ils occupent actuellement avec Antón, la tête du classement mondial. Si le duo débute en Formule 18 (4e mondiaux Hobie Tiger en 2005), il est à surveiller de très près cette semaine !
 
« C’est ma passion, j’aime la simplicité, un bateau, une remorque, et voilà, en quelques minutes tu es sur l’eau, en prise directe avec l’élément. Des sensations fortes et accessibles » nous explique Franck Citeau, professionnel depuis plus de 10 ans mais aussi équipier à bord des trimarans océaniques de 60’, « C’est aussi très motivant de se battre sur une épreuve comme les mondiaux, le niveau présent est impressionnant, chacun vient donner le meilleur, c’est notre Coupe du Monde à nous ! » poursuit-il, avant de conclure, « Darren (Bundock) et Glenn (Ashby) sont archis favoris, ils naviguent 200 jours par an et survolent les débats depuis le début de la saison. Avec Kinou, nous avons également nos cartes à jouer et il faut compter sur une grosse concurrence. Sur les 160 bateaux, 15 peuvent gagner. Il y a notamment 40 équipages français et la Hollande est aussi une nation très forte. »
 
A 48 heures du coup d’envoi du championnat, Darren Bundock est effectivement détendu : « Nous nous sentons confiants avec Glenn, nous avons beaucoup régaté et nous sommes satisfaits de notre vitesse » explique celui qui passe 6 mois par an en Europe et enchaîne les régates en Hobie Tiger et Tornado à une cadence infernale. « Notre objectif de l’année est de remporter les trois championnats du monde, nous avons gagné le mondial ISAF en Autriche, nous voulons celui-ci, et également les mondiaux de Tornado qui se dérouleront en Argentine en septembre ». Pour l’équipage australien, outre le duo français, la menace cette semaine vient de Mitch Booth (Australien, sous bannière néerlandaise) et de l’Hollandais, Mischa Heemskerk.
 
Coup d’envoi dimanche, en rade de Hyères. Un spectacle à ne pas rater !
 
Source Nissan Hobie Cat Pro Team

- Publicité -

Bruno Peyron pulvérise le record de l´Atlantique

Equipage d´Orange II après le passage de la ligne
DR

Le premier sentiment ?
« C’est une joie profonde… Il y a des grands sourires sur des visages fatigués… C’est normal, on s’est donné comme il faut et de temps en temps dans la vie ça fait du bien de se donner à fond ! On est focalisé sur l’instant. Pour moi ça fait trois… Trois Jules Verne, Trois records de l’Atlantique. Ce qui me plait aussi c’est la manière : ça s’est passé exactement comme on voulait, tout l’équipage a eu les bonnes réactions au bon moment. On a touché un bout de glaçon – enfin, je pense que c’est ça – mais on a bien réagi. Le bateau est blessé mais entier et à l’endroit, et on peut être fier de ce boulot là. C’est un peu surréaliste a  ussi, comme si on était partis hier de New York…

Un record très éprouvant physiquement ?
C’est un record physique qui demande de l’engagement. On n’était pas très nombreux. Nous avions choisi d’être douze, deux quarts, donc forcément ça a été physique. Mais c’est une belle fatigue. Sur le Tour du monde c’est différent car on gère sur la longueur, là nous étions dans l’avion la veille du départ et Jet Lag ou pas, nous sommes partis tout de suite. De plus, nous avions l’espoir de ne pas faire trop de manœuvres et en fait on a du en faire une bonne vingtaine. Et on les fait avec tout l’équipage sur le pont, y compris à 35 nœuds et en pleine nuit dans la brume, bien sûr. Et quand le quart soit disant de de repos se fait réveiller deux fois, forcément ça use.

L’avarie sur le safran ?
On a perdu entre 6 et 8 heures avec cette histoire de safran, mais quelque part ce n’est pas grave, même si on sait qu’on peut faire encore mieux, que le bateau le mérite. Mais je le répète, ce n’est  pas grave, ça laisse un peu de latitude à nos amis et adversaires qui vont tenter de nous battre… et ça nous donnera une occasion de retourner sur l’eau le chercher, même si on n’a pas fait exprès !

Descendre sous la barre des 4 jours, c’est possible ?
Catégoriquement, oui !  Quand on faisait notre routage avant de percuter notre Ofni, ce bout de glaçon, nous étions sur ce rythme de traverser en moins de quatre jours. Donc, je le répète : catégoriquement, c’est oui. Traverser en moins de quatre jours, c’est possible.

La concurrence arrive, de nouveaux maxis…
La concurrence ? Il leur reste une dizaine d’heures de marge. On aurait pu les prendre cette fois-ci, mais une dizaine d’heures c’est à mon avis ce qu’on leur laisse. Et je suis ravi que des adversaires s’engagent, car si on est encore numéro un de la discipline, il va falloir se battre pour le rester. Les équipes qui arrivent sont de très belles équipes, très performantes…

C’est la victoire d’un groupe ?
C’est certain. Lors du Jules Verne 93, j’ai découvert tout ce qui pouvait se passer en équipe. On a réussi à pousser au paroxysme cette notion de qualité de groupe avec l’Or  ange Sailing team, la Dream Team, appelez là comme vous voulez… Ce que je veux dire c’est qu’on peut ne pas se voir pendant 3, 4 ou 6 mois mais les automatismes reviennent en 10 minutes, et ça c’est magique. Quand on fait un sport collectif à ce niveau d’ambition, il faut savoir le faire à fond, ensemble et avec la manière. Après, la vie fait qu’il y a un peu de chance qui sourit ou pas. Ici, ça a failli s’arrêter sur un morceau de glace au milieu du parcours…

Le record des 24 heures ?
On a été les premier à 600 milles en équipage, les premiers à 700 milles et maintenant les premiers à 750 milles (766 en fait, NDR)…
L’équipe de France en finale, Amélie Mauresmo en finale, le record pour Orange II…
Je ne sais pas en quelle couleur jou  e Amélie mais c’est très beau tout ça ! Les Bleus de Domenech, nous autres les Orange… tout ça nous fait de jolies couleurs pour ce week-end sportif, c’est très beau. C’est parfait !

Retrouver La Baule demain ?
Ça fait plaisir ! C’est un clin d’œil pour nos amis du petit pays dans lequel on a passé notre jeunesse. C’est plutôt sympathique de passer faire coucou aux amis et à la famille, j’espère qu’à eux aussi ça leur fera plaisir !

- Publicité -

En route…

Figaro Inuit Cannes Istanbul sous spi
DR

Ce n’est pas encore la finale pour les skippers de Vakko Odyssée Cannes – Istanbul 2006, mais on y approche. Le président du comité de course, Alain Gabbay, devait faire quitter le port d’Andros à l’ensemble des voiliers qui y étaient amarrés. En route pour les Dardanelles, en course et face à une forte brise.

La météo sur la Mer Egée alterne avec des vents de nord-est entre force 5 et force 7 à 8. L’île d’Andros est précisément située entre la Grèce et la Turquie ce qui forme un entonnoir où le vent accélère encore. Alain Gabbay devait donc profiter d’une légère accalmie pour faire sortir les bateaux du port et se dégager de la côte avant le retour en force d’Eole.

C’est ce qui était prévu ce matin et les skippers avaient rendez-vous très tôt pour préparer leurs navires et faire route vers Troie. L’Odyssée devient donc l’Iliade et les marins aguerris sont prêts pour la bataille qu’ils vont livrer lors des prochaines heures pour combler les 130 milles qui les séparent de l’entrée des Dardanelles à proximité des ruines de l’ancienne cité antique.

Les nefs modernes devraient aussi faire route par le nord afin d’éviter le vent le plus puissant qui sévit au cœur de la mer Egée. Au fur et à mesure qu’ils vont approcher de la mer de Marmara, ils vont bénéficier de conditions de navigation moins extrêmes et laisseront Andros toujours aux prises avec Eole. Alain Gabbay qui doit relancer les bateaux en course marquera une ligne d’arrivée à l’entrée des Dardanelles. La course sera encore une fois interrompue puisqu’il est interdit de naviguer à la voile dans cet étroit passage entre la Mer Egée et la Mer Marmara. Puis la course reprendra une 4e et dernière fois pour rejoindre Istanbul.

Source Odyssée Cannes Istanbul

- Publicité -
- Publicité -