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Des Mines d’or à Brest…

EDHEC 2007 Brest
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Il n’y a pas qu’à Valence que le vent s’est fait désirer toute la semaine. En rade de Brest aussi, les 158 équipages engagés dans la 39e édition de la Course-Croisère de l’Edhec ont parfois dû s’armer de patience pour pouvoir régater. Reste que si le vent fut aux abonnés absents pendant quatre jours en Espagne, il a tout de même daigné souffler (un peu) dans la cité du Ponant.
 
Un Brestois à la barre
Et, hier, lors de la grande finale qui rassemblait 14 Grand Suprise, Eole n’a véritablement allumé ses ventilateurs (5-7 nœuds) qu’après 15 h. Déjà victorieux en HN A où leur Half Tonner bleu a fait des miracles, les étudiants des Mines de Saint-Etienne ont explosé tout le monde en finale.
"C’était ma troisième participation : j’avais terminé deux fois 2e avec le Half et là, j’avais vraiment envie de gagner", raconte le Brestois Benoît Hantzperg, licencié à La Rochelle où il travaille comme voilier chez Incidences.
 
"On est aux anges"
En finale, Hantzperg et ses équipiers ont réussi deux manches parfaites sur trois : 1er, 2e et 5e. Les Pennec, Troiville et Pouligny ont dû se contenter des miettes. "On est aux anges car c’est notre première participation à l’Edhec : nous sommes tous des étudiants en première année et on a monté ce projet sans trop savoir où on allait. Chez nous à Saint-Etienne, il n’est guère facile de motiver les gens pour naviguer, même sur des lacs".
Président du club de voile de l’école, Vincent Miquel a encore du mal à y croire, lui qui a emmené son équipage à Brest ,"trois jours avant le coup d’envoi de l’épreuve : histoire de s’entraîner un peu, de mettre au point des automatismes sur l’eau".

"On reviendra en 2008"
Car, aussi étonnant que cela puisse paraître, les étudiants stéphanois n’avaient jamais régaté ensemble avec cette 39e édition. "On navigue tous mais principalement en été et chacun dans notre coin".
Alors, gagner l’Edhec, cela relevait du rêve. De l’utopie ! "De plus, en finale, on s’est retrouvé sur le Grand Surprise, monotype qu’on ne connaissait pas du tout".
Ils ne connaissaient peut-être pas le bateau mais leur skipper, Benoît Hantzperg, lui, a su faire la différence sur un plan d’eau qu’il connaît par cœur…
"Maintenant, c’est sûr : on reviendra sur l’Edhec en 2008".
 
P.E

– Classement général de la finale (après 3 manches) : 1. Mines de Saint-Etienne (Benoit Hantzperg) 8 pts; 2. Emia – Société Générale (Stéphane Venel) 13 pts; 3. Géodis Escp-Eap (Pierre Pennec) 14 pts; 4. Audencia – Colas (Tanguy Troiville) 16 pts; 5. Ecole de Management de Normandie (François Blossier) 16 pts; 6. Altran Centrale Paris (Cédric Pouligny) 18 pt. 14 équipages.

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Cammas en stand-by…

Groupama 3 Cammas à la barre
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La cellule météo du maxi trimaran, composée du skipper mais aussi de Franck Proffit, Marcel Van Triest et Wouter Verbraak, planche actuellement pour affiner le jour et l’heure de départ de Groupama 3. Explications détaillées par Franck Proffit : «La zone de départ se joue actuellement en début de semaine prochaine, le 23 et le 24 avril. Pour l’heure, notre principale difficulté est de trouver un compromis entre ne pas partir trop tôt et ne pas partir trop tard … En effet, nous avons un joli flux pour quitter Cadix mais nous surveillons la formation d’une petite dépression en milieu d’Atlantique qui viendrait perturber le régime d’alizé. Ces prochains jours seront donc consacrés à suivre l’évolution de cette dépression qui conditionne en partie notre départ. Autre élément à prendre en compte : la formation d’une autre dépression mais cette fois sur la Floride, qui pourrait, elle, perturber le flux d’alizé à l’arrivée. D’où la problématique de ne pas tarder à larguer les amarres. »

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Enfin l’Atlantique

Route de Equateur
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A 5h – Paris, ce matin, seul Association Espace Enfance n’avait pas encore franchi le seuil de l’entrée en Atlantique. L’équipage de Frédérique Brulé pouvait cependant se consoler en constatant qu’il avait, en une journée, pratiquement comblé son retard sur le peloton et n’était plus qu’à 60 milles du leader Région Guadeloupe, obligé de faire un bref arrêt au stand cette nuit, dans le port de Gibraltar, pour remplacer un programme informatique défectueux et reconfigurer son ordinateur de bord.

C’est donc en rang serré que la flotte des concurrents de la deuxième édition de la Matondo Congo aborde la seconde partie de leur course vers le Congo Brazzaville, avec les promesses d’alizés soutenus pour leur descente le long des côtes marocaines, cap sur les Iles Canaries.

Toujours emmené par Région Guadeloupe, malgré son arrêt au stand, la bataille pour la place de leader fait rage puisque Nouvelle Espérance-Matondo Congo (Philippe Monnet) et Sidaction CMA CGM (Aubry/A. Carpentier) n’étaient plus ce matin qu’à 17 milles de Lepesqueux/Fiston/Maslard, avec dans leur sillage en embuscade, Centre d’accueil des enfants mineurs de MvouMvou (Patrice Carpentier) et Deep Blue (Arthaud/Poupon). 15 milles derrière eux, on retrouve l’équipage féminin sur Le Petit Nice Passedat (Liardet) qui a enfin retrouvé l’usage de son Internet.

Prévisions météo journée samedi 21avril et soirée – fournies  par MétéoStrategy
Prévisions pour la journée et la nuit : prochaine Vent d’Est 25/30 noeuds dans le détroit de Gibraltar, le flux s’établit progressivement au NE 15/20 noeuds avec des pointes à 25kt en cours de journée Toujours cette tendance orageuse avec de fortes précipitations et rafales qui s’évacue progressivement vers le Nord-Est Mer forte dans le détroit, elle reste agitée au large Visibilité réduite sous les précipitations Tendance pour demain dimanche : des alizés qui s’établissent autour de 20 noeuds avec des petites faiblesses l’après-midi

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Carton plein pour North Sails France à Marie – Galante

NorthSails-Troussel
NorthSails-Troussel

La voilerie North Sails France réalise un joli doublé masculin – féminin sur le Trophée BPE 2007. Nicolas Troussel (1er sur Financo) et Liz Wardley  (4ème sur Sojasun), tous deux équipés d’un jeu de voiles complet North Sails, sont arrivés à Marie-Galante dans un mouchoir de poche après une course de toute beauté. Un début de saison Figaro tonitruant pour North Sails France qui confirme les très belles performances de ses voiles dans une classe aussi exigeante.
 
Luc Joëssel,  responsable des Figaro chez North Sails France : « Il s’agit de notre deuxième saison avec Nicolas. Et c’est un réel plaisir de collaborer avec quelqu’un d’aussi exigeant et original ». Proximité, confiance, le rôle de la voilerie auprès des coureurs au large doit précisément leur  permettre de ne plus se soucier des voiles.
 
Liz  Wardley, première femme de l’épreuve, à la 4ème place : « Je  suis ravie de mes voiles North Sails. Je partais en terrain connu puisqu’il s’agit en grande partie de celles de 2006. Je navigue avec des voiles North Sails depuis mes débuts en Figaro Bénéteau et il n’y a pas de raison que ça change après cette 4ème place. Je suis en totale confiance. J’ai été particulièrement satisfaite du spi 0.9 qui a été élaboré spécialement pour cette course. Il est très stable et très facile quand on navigue sous pilote automatique », confie-t-elle à l’arrivée. Pour la petite anecdote, la  jeune femme a travaillé 4 mois à la voilerie vannetaise avant de se lancer dans le monde de la course au large.

Au total, une quinzaine de bateaux étaient équipés de voiles North Sails (jeu complet, voiles plates ou spis) sur cette première épreuve de la saison en Figaro Bénéteau.
 
Contact :
Source NorthSails France
www.northsails.fr

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Top départ de la Louis Vuitton Cup

Team New Zealand
DR

Si les résultats de ces premiers matches reflètent assez bien l’ordre du Louis Vuitton Ranking, Mascalzone Latino – Capitalia Team crée la surprise en remportant sa première course face à Emirates Team New Zealand. Une victoire méritée pour les Italiens qui ont devancé les Kiwis à chaque passage de bouée avec des manoeuvres impeccables. Malgré un retour de Dean Barker et ses hommes sur le dernier bord de portant, l’équipage de Flavio Favini franchit la ligne d’arrivée avec 15 secondes d’avance. Les Néo-zélandais n’auront pas eu l’occasion de se racheter sur le deuxième Flight où ils étaient au ‘repos’. Ils rentrent donc "bredouilles" de cette première journée de régate. Une sacrée déception pour les grands favoris de la Louis Vuitton Cup. Quant aux Italiens, ils marquent deux premiers points* très importants pour la suite des événements et confirment dans le deuxième Flight face à Areva où ils s’imposent de 1 minute et 41 secondes dans un vent faiblissant.
 
Les deux autres grandes équipes de cette Louis Vuitton Cup ont eu une mise en bouche assez facile aujourd’hui. BMW ORACLE Racing était opposé aux deux équipages du bas du classement, United Internet Team Germany et China Team, et remporte logiquement ses quatre premiers points. Même résultat pour Luna Rossa Challenge, qui rencontrait cet après-midi China Team et les Suédois de Victory Challenge.
 
Quatre équipes du milieu de tableau rentrent au port avec une victoire : Victory Challenge s’impose face à Team Shosholoza après un match très serré dans le premier flight. Les Sud-africains battent les Allemands dans le deuxième Flight. Le Desafío Español 2007 remporte une nette victoire face à +39 Challenge, après un repos dans le premier Flight. Et Areva Challenge qui s’impose lui aussi face aux Italiens de Iain Percy. Les Français réalisent un premier match "propre" en passant chaque bouée en tête et en augmentant régulièrement leur avance pour finir 1 minute et 9 secondes devant +39 . Mais ils ne résisteront pas aux tombeurs des Kiwis dans le second Flight.
 
Samedi, à la place des Flights 9 et 10 initialement prévus, les challengers courront les Flights 3 et 4 reportés mardi. Suite au retard pris cette semaine dans le programme sportif (en raison des conditions météo défavorables), le Directeur de Course et la Commission des Challengers ont en effet pris la décision de modifier le calendrier des Round Robins de la Louis Vuitton. Les Flights du premier Round Robin seront ainsi programmés dans l’ordre, avant le Round Robin 2, et l’ensemble des courses sera décalé d’un jour par rapport au calendrier initial. Le lundi 7 mai sera donc le dernier jour du Round Robin 2 et la journée suivante, le 8 mai sera jour de réserve. La date du début des demi-finales de la Louis Vuitton Cup reste inchangée et toujours programmée le 14 mai.

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La flotte de la Velux avance “vent contre courant”

Etrave Cheminées Poujoulat
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La flotte de la VELUX 5 OCEANS continue de cravacher dur pour tenter d’accrocher la solide
dépression à l’origine du retard de cette troisième et dernière étape de ce tour du monde en solitaire avec escales. L’enjeu a toujours autant d’importance. Le ou les skippers qui réussiront à rattraper les vents portant de ce système météo se garantissent une traversée express de l’Atlantique Nord.
Mais cela risque d’être compliqué. Les 60 pieds naviguent pour le moment au près bon plein, dans 25 nœuds de vent, et surtout, sont malmenés par le Gulf Stream. Les bateaux avancent « vent contre courant », sur une mer hachée et inconfortable. En revanche, les moyennes journalières sont élevées. Le grand courant marin joue le rôle d’un tapis roulant, allant jusqu’à faire gagner quatre à cinq nœuds supplémentaires aux marins !
« Nous sommes plutôt à 12 nœuds de moyenne sur notre route surface, explique Bernard Stamm, le skipper de CHEMINEES POUJOULAT, bien accroché à sa table à carte. Mais avec le courant nous approchons parfois les 16 nœuds sur la route fond. Par contre, depuis que nous sommes entrés dans le Gulf Stream, la mer est « dégueulasse ». Elle est hachée, abrupte, un peu dans tous les sens. C’est le vent qui souffle contre le courant qui fait cet effet là. Les bateaux ne glissent pas, ils tapent. Ce n’est pas facile de faire avancer le bateau comme il faut dans ces conditions. C’est vraiment pas simple et vraiment pas très confortable. »
Une quinzaine de milles derrière Stamm, qui a du jouer les équilibristes en bout de bôme pour récupérer une bosse de ris, Kojiro Shiraishi ne lâche rien. Son 60 pieds SPIRIT OF YUKOH, même s’il ne possède pas de quille basculante, est à l’aise dans ce type de conditions. Ballasté au maximum, Koji mène la chasse au Stamm. La troisième régate est lancée. « Les vagues sont terribles. La température de l’eau à 18 degrés indique que nous sommes en plein dans le Gulf Steam. Le bateau est porté par un courant fort, mais les vagues sont dures. Je fais attention à soulager le bateau et à ne pas trop le faire souffrir. Sur cette étape, je n’ai pas le mal de mer, mais je me sens tout de même un peu chancelant. »
Sir Robin Knox-Johnston, SAGA INSURANCE, une centaine de milles derrière le leader, est confronté à des infiltrations d’eau. « J’ai passé la journée d’hier à pomper près de 250 litres d’eau, sans trouver la source d’infiltration dans la soute à voile. Le problème n’est pas grave, mais tout cette eau rend SAGA INSURANCE beaucoup plus lourd. Le problème, est que nos 60 pieds sont des purs sangs qui demandent une attention de tous les instants. Occupé à régler mes problèmes d’infiltration, j’ai laissé partir Unai Basurko. Le marin Basque a décidé de privilégier la vitesse en choisissant la route Sud. » Un choix osé qui rallonge singulièrement la route vers l’Europe. Au dernier pointage, en distance par rapport au but, PAKEA affichait une trentaine de milles de retard sur SAGA INSURANCE… à suivre.
Graham Dalton, A SOUTHERN MAN – AGD, est poursuivi par la malchance. Après la perte de son bulbe de quille au Brésil, son 50 pieds connaît de nouvelles avaries qui obligent le skipper Néo-Zed à faire une nouvelle escale technique aux Bermudes. Une escale de 48 heures qui pourrait lui être fatale, si elle l’empêchait d’arriver à Norfolk, – avec l’obligation de patienter 72 heures avant de prendre la route de l’Europe-, dans la limite des délais prévus avant la fermeture de la ligne de départ…

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Dernière ligne droite pour SAFRAN

Safran en construction
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Le pont, le système de ballast, la boîte de quille sont posés, la cloison de rail de grand voile est collée et doit être stratifiée. L’aménagement intérieur prend aussi forme, les meubles sont installés. « On attaque l’une des parties les plus compliquées, on attend encore la livraison de plusieurs pièces, mais le bateau commence à ressembler à un bateau. Plus de 20 personnes travaillent actuellement au chantier » précise Thierry Brault, Team Manager du monocoque SAFRAN.
 
Guillaume Verdier, architecte naval, revient sur la conception, « le monocoque SAFRAN est l’aboutissement de plus de 4 600 heures d’étude d’ingénierie et de développement et de recherche, en collaboration avec le Groupe SAFRAN ». De son côté, Vincent Lauriot-Prévost, architecte du cabinet VPLP, précise « SAFRAN est un bateau dédié au solitaire et au Vendée Globe. Nous avons modéré la puissance du bateau pour optimiser la performance en équipage réduit, ce ne sera donc pas le plus large, pas le plus haut, pas le plus voilé ».
Responsable du projet SAFRAN, Pascal Chadail suit la construction au jour le jour « j’ai l’impression que ça va vraiment être un bon bateau avec un profil assez agressif ».
Au chantier, les équipes sont sur le pont, sous la houlette de Thierry Eluère, « tout est parfait, tout le monde est très efficace ».
Et Marc Guillemot, skipper, impatient de le prendre en main « c’est un bateau qui est radical dans ses formes. Avec toute mon équipe, on a essayé de travailler pour faciliter les manœuvres en solo ».
 
En attendant de tirer ses premiers bords en monocoque 60 pieds SAFRAN, Marc Guillemot et son équipage participeront du 5 au 8 mai prochain, à la Trinité-sur-Mer, au National Open 7.50.

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Le 60′ Generali mis à l’eau…

Generali
DR

Le monocoque Generali a été mis à l’eau à la marée haute aux alentours de 10 heures ce matin et a quitté le Golfe du Morbihan à vive allure, porté par les courants, pour rejoindre sa base technique à Lorient. « Une mise à l’eau est toujours un moment d’émotion, raconte Yann Eliès en souriant. C’est un peu l’accouchement d’un long travail en équipe avec quelques nuits blanches sur la fin ! Et les émotions vont continuer dans les semaines qui viennent ! » En effet, lundi le bateau effectuera son test de retournement à 180° imposé par la jauge Imoca. La coque sera retournée à l’aide d’une grue et le skipper devra la remettre à l’endroit en actionnant la quille.

Un 60 pieds puissant !
Le bateau est superbe, fruit d’un travail collectif de trois équipes professionnelles au rand desquelles les architectes du cabinet Finot-Conq dont la réputation n’est plus à faire avec quatre victoires sur cinq dans le Vendée Globe, le chantier Multiplast, spécialisé dans la construction carbone de haute technologie et l’équipe technique de Yann Eliès, dirigée par Pierre-Emmanuel Herissé. « C’est l’un des plus beaux bateaux que nous ayons construit ! » confie Gilles Ollier, directeur du chantier Multiplast. « Nous avons recherché la puissance, explique Yann Eliès, ce qui explique la largeur du bateau. Les améliorations par rapport aux anciennes générations sont surtout dans les détails et la fiabilité. ». « Toutes les difficultés de la construction ont tourné autour d’une seule pièce : la quille, explique Yann Penfornis, chef de projet chez Multiplast. Le principal souvenir que je garderai de cette construction est la bonne collaboration avec Pierre-Emmanuel Herissé qui a parfaitement su gérer, humainement et techniquement, son rôle de directeur technique. »
Viendra prochainement la phase de mise au point en mer, avec Multiplast, très importante sur ce type de bateaux. Le 3 juin la course « Calais Round Britain Race » permettra à l’équipage de découvrir le bateau par rapport à ses concurrents autour des Iles Britanniques.
 Mais le prochain rendez-vous tant attendu est bien sur le baptême du bateau par Zinedine Zidane à La Trinité-sur-mer le 11 mai prochain

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Delta Dore prêt pour le combat…

Premiers bords 60 pieds Delta Dore
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A partir du mois de mai, le monocoque DELTA DORE est attendu à Saint-Malo pour la poursuite de la mise au point et des entraînements, parallèlement aux opérations de relations publiques de son partenaire. Puis il rejoindra le port de Calais, pour prendre le départ de la CALAIS ROUND BRITAIN RACE. Il ne participera donc pas au Grand Prix Petit Navire de Douarnenez le 27 avril prochain comme initialement prévu.
 
Jérémie Beyou : " C’est le moment ou jamais d’optimiser. Dans deux semaines, nous serons à Saint-Malo à proximité du siège de DELTA DORE, puis nous enchaînerons les courses. Avant la BARCELONA WORLD RACE qui reste l’objectif majeur de l’année, nous devons fiabiliser le bateau. Plus nous aurons travaillé dessus au printemps, plus nous aurons de recul avant le tour du monde. Je regrette de ne pas pouvoir participer au Grand Prix Petit Navire, aussi original qu’agréable à courir, mais j’espère y être l’an prochain ! Cette étape de mise au point incontournable est un obstacle de moins à franchir en 2008 à l’approche du Vendée Globe."

Préparation physique
Trois fois par semaine, Jérémie suit des séances de préparation physique au centre Finistère Course au Large. Ces séances sont également suivies par Vincent Riou, Armel Le Cléac’h et Samantha Davies. Elles sont animées par Bernard Jaouen, ancien entraîneur de l’équipe de France de triathlon et préparateur physique de Jérémie en 2005, lors de sa dernière saison victorieuse sur le circuit Figaro.

Nouvelle recrue
Le team voile DELTA DORE s’est agrandi en accueillant Gautier Nollet. Cet ingénieur naval a travaillé pendant 5 ans dans un chantier naval d’architecture et de construction basé à Caen.
Au sein du team, il intervient dans la réalisation des études, ainsi qu’à l’atelier dans le cadre de l’optimisation et de la préparation du monocoque. Le team voile DELTA DORE est également composé de Bruno Béhuret, Gilles Chiorri, Yann Clavier et Fanch Guiffant.

Source Delta Dore

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Grand Prix Petit Navire, huitième du nom

Grand Prix Petit Navire
DR

Inscriptions en masse en Kite
La Société des Régates de Douarnenez pilotera le premier championnat de d’Europe de Kite crossing du 5 au 8 mai, avec à sa barre Fabienne d’Ortoli et Ronan Jollé. L’épreuve est ouverte à 100 riders qui s’élanceront de la plage des Sables Blancs. «On a ouvert une liste d’attente » précise Ronan Jollé, « Les 100 inscriptions sont atteintes et nous ne pouvons pas aller au-delà pour des raisons de sécurité».

Le succès remporté par l’événement s’explique par l’attachement des amoureux du site, fidèles au Grand Prix Petit Navire, qui répondent présents chaque année. « En plus, ils sont un peu en manque de vent parce que deux épreuves importantes viennent d’être annulées dans le Sud. Le Mondial de vent à Montpellier et le rassemblement de Port Louis du Rhône. Ils ont faim, ça promet du spectacle » se réjouit Ronan. Une nouvelle occasion de donner du plaisir au public en proposant une compétition de qualité et l’équipe d’organisation, désormais rodée, fera tout pour permettre à l’ensemble des inscrits de partir sur une même ligne, la garantie d’un spectacle unique au monde. «Les seules limites que l’on se fixe sont celles liées à la sécurité et aux conditions météo » explique l’organisateur. «Nous sommes également heureux d’accueillir pour la première fois 15 compétitrices, c’est une nouveauté et parmi les ténors, on ne peut qu’apprécier la présence de Vincent Tiger, l’actuel champion de France et celle de Christophe Pringuenon, le détenteur de la meilleure performance en vitesse. Au-delà de 44 nœuds, ça commence à faire. Il suffit de mettre sa tête à l’extérieur quand on roule à 100 km/h pour s’en rendre compte ». Ronan est détendu, avec une seule préoccupation : Le vent. « J’ai confiance, il y aura de belles conditions… »

Le programme en mer et à terre
Les maîtres mots de cette édition seront : Nature, tradition, innovation, classique et pédagogie, le tout porté par une vingtaine d’associations.

Les courses pour l’innovation, la pédagogie et le classique :
Grand Prix Petit Navire 60 pieds Open : du vendredi 27 avril au mardi 1er mai.
Grand Prix Petit Navire Optimist : du lundi 30 Avril au vendredi 4 mai.
Grand Prix Petit Navire Dragon : du samedi 28 avril au samedi 5 mai.
Grand Prix Petit Navire kite – Championnat d’Europe : du 5 au 8 mai.

A terre, nature et tradition avec la découverte des métiers traditionnels. Journées portes ouvertes, pour une série d’animations les 28 et 29 avril 2007. Visites guidées, expositions, projections cinématographiques à l’auditorium du Port-Musée et découverte de savoir-faire traditionnels. Une visite de Port Rhu sera proposée à bord de bateaux traditionnels et plusieurs concours de godille seront organisés samedi et dimanche. L’ensemble des animations sur le site ainsi que l’entrée au Port-Musée demeureront libres d’accès.

Source Grand Prix Petit Navire

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