- Publicité -
Accueil Blog Page 1830

Excès de vitesse annoncés pour le M2 Speed Tour

M2 speed tour multicoques M2
DR

Cette saison, ce ne sont pas moins de 21 bateaux et équipages qui se sont inscrits auprès de l’AM2 (association des propriétaires de M2) pour régater dans le cadre du nouveau circuit de régates baptisé M2 Speed tour.
Huit rendez-vous sont au programme. Le début de saison se fera comme d’accoutumée sur le Lac de Neuchâtel entre Grand Prix et régates en flotte. Les conditions musclées des dernières années au mois de mai laissent présager des duels acharnés, à la fois entre les concurrents, mais également contre les éléments.
 
Les courses se poursuivront ensuite sur le Lac Léman. Entre les deux plans d’eau, grâce à l’expertise d’Heliswiss, les M2 prendront leur envol lors de transports héliportés des bateaux prévus le 12 mai (Léman à Neuchâtel) et le 29 mai (Neuchâtel à Léman).
 
Le mois de juin sera celui des traditionnels rendez-vous de la Genève-Rolle-Genève et du Bol d’Or Mirabaud. Les M2 réussiront-ils à nouveau l’exploit de s’intercaler au milieu des 35 pieds ?
L’été venu, deux Grand Prix exclusifs M2 sont proposés aux équipages. L’occasion d’admirer de près ces spectaculaires multicoques en découdre lors de nombreuses manches souvent très disputées.
 
Enfin, pour finir en beauté, les bateaux se déplaceront pour la finale du championnat à Torbole, au Lac de Garde en Italie. Les vents soutenus sur ce plan d’eau apporteront certainement leurs lettres de noblesse au M2 Speed tour, qui prendra alors tout son sens. D’autres classes de multicoques de course y seront également présentes.
 
Calendrier du M2 Speed Tour 2007 :
 
1.  Bol d’Or Henry Lloyd / Banque Piguet de Neuchâtel      19 mai 2007 (Grandson)
2. Grand Prix de Grandson                                                            20 mai 2007  (Grandson)
3. Grand Prix E-Gestion de Neuchâtel                                       26-27-28 mai 2007 (Neuchâtel)
4. Genève-Rolle-Genève                                                                 9 juin 2007 (Genève)
5. Bol d’Or Mirabaud présenté par Girard-Perregaux          16-17 juin 2007 (Genève)
6. Grand Prix de Rolle                                                                      29-30 juin-1er juillet 2007 (Rolle)
7. Grand Prix de Saint-Prex                                                            25-26 août 2007 (Morges)
8. Garda Raid M2 (Italie)                                                                  21-22-23 septembre 2007 (Garda)

Source Classe M2 – am2.org
 

- Publicité -

Cammas décroche son premier grand Record !

Groupama remporte le record de la Route de la Découverte
DR

Le dernier-né des maxi trimarans a parcouru les 3 901 milles séparant Cadix de San Salvador à la vitesse moyenne de 21,79  noeuds, contre une moyenne de 16,92 pour Playstation.

Les hommes  du record
Franck Cammas – Skipper / Chef de quart / Barreur
Franck Proffit – Chef de quart  / Barreur / Responsable opérationnel et voiles
Stève Ravussin – Chef de quart / Barreur / Responsable vidéo, nourriture  et stratification
Pascal Blouin – Boat Captain / N°1 / Responsable sécurité, mécanique
Loic Le Mignon  – Deuxième Barreur / Responsable accastillage et mât, prise de vue
Bruno Jeanjean – N°1
Sébastien Audigane  – Deuxième Barreur / Responsable médical, prise de vue
Frédéric Le Peutrec – Deuxième Barreur
Ronan Le  Goff – N°1 / Responsable vidéo et cordages
Marcel Van Triest – Navigateur

Les conditions du record
Après un départ espagnol dans des vents très légers – 5 à 8 noeuds – et quelques heures difficiles pour s’extraire de la Baie  de Cadix, Groupama 3 bénéficie d’une belle rotation de vent pour descendre rapidement sur les Canaries. Franck Cammas et ses  neuf hommes d’équipage doublent l’archipel espagnol en début de soirée le mercredi 25 avril, après quelques 30 heures de mer.  Dès lors, débute la première traversée Atlantique de Groupama 3. Un baptême océanique d’environ 4 jours à la faveur d’alizés  plus forts que prévu sur les fichiers, 2 à 3 noeuds de plus en moyenne.

Lundi 30 mai, à l’approche de l’arc antillais  le plan Van Peteghem – Lauriot Prévost connaît sa journée la plus longue. Une zone de vents plus faibles et de nombreux grains  ralentissent sensiblement la progression de Groupama 3. Mais contre toute attente, cette zone s’estompe à l’approche des Bahamas.  Pour leur dernière nuit de mer, Franck Cammas et ses équipiers profitent d’un flux d’Est d’une vingtaine de noeuds pour allonger  la foulée. Mardi 1er mai, il est 18h46’10” TU lorsque que Groupama 3 franchit la ligne d’arrivée située au large de Cockburn  Town, sur l’île de San Salvador aux Bahamas.

* : TU le temps universel correspond à l’heure française – 2 heures

Les chiffres à retenir
Groupama 3, nouveau détenteur de la Route de la Découverte (Cadix – San Salvador)

Nouveau temps de référence  : 7 jours 10 heures 58 minutes et 53 secondes (Temps de course sous réserve d’homologation du WSSRC – en cours)

Départ  de Cadix – mardi 24 avril à 7h47′ 17”TU (9h47’17” / heure française)
Arrivée à San Salvador – mardi 1er mai à 18h46’10”TU  (20h46’10”/ heure française)

Distance parcourue : 3 901 milles – Vitesse moyenne : 21,79 noeuds

Rappel  du précédent record (Steve Fossett à bord du maxi-catamaran Playstation) : 9 jours 13 heures 30 minutes et 18 secondes, à  la vitesse moyenne de 16,92 noeuds.

- Publicité -

Stamm dans la légende du Tour du monde

victoire de stamm
DR

Malgré la pression exercée par Kojiro Shiraishi qui  lui a donné du fil  retordre sur la dernière étape entre Norfolk et Bilbao, Stamm a réussi à glisser  son Cheminées Poujoulat en tête sur la ligne d’arrivée en Espagne. En avalant les  30 000 milles au menu de cette course mythique ( ex BOc Challenge et  Around Alone ) en seulement 103 jours, 22 heures et 10 minutes, avec plus de 14 jours d’avance sur son dauphin  le Breton d’adoption a signé un réel exploit.
 
Grand chelem
Il a dû batailler pour préserver cette troisième victoire d’étape face au japonais Kojiro Shirashi revenu un moment à quatre milles de son tableau arrièreet qui terminé à moins d’une heure  " La fête n’aurait pas été la même s’il m’avait devancé à Bilbao. Cela a été chaud jusqu’à la fin "   Plus de six mois après le coup de canon, le suisse a conclu en beauté ce Tour du monde qui marque la  fin d’une belle histoire avec ce bateau qu’il a construit de ses mains à Lesconil pour le Vendée Globe 2000 –  2001. Stamm qui a manqué d’opposition avec les abandons de Mike Golding et Alex Thomson laminés par la météo dantesque d’entrée de jeu  a fait la course en tête loin devant ses rivaux." La course que j’avais imaginée et préparée s’est avérée être très différente de la réalité. Cette victoire reste donc une bonne surprise pour moi car je ne partais pas favori . "
 
Au rythme de la météo
Et même si les abandons de Golding et  Thomson ont changé la donne  ,  le défi n’en demeurait pas moins difficile sur un parcours aux pièges multiples. Loin devant ses adversaires , Stamm a couru contre lui même sur un tempo imposé par la météo.   " Il est dur de traduire  à terre ce qu’on vit en mer. Les gens pensent que quand tu as beaucoup d’avance tu y vas tranquille, mais c’est la météo qui donne le rythme et au final il arrive que même sans pression derrière, il faille pousser dur pour attraper un système météo.Cette course a été très dure nerveusesement. "   Evitant une casse qui l’avait souvent poursuivie ces dernières années, Stamm a su mener son Cheminées Poujoulat à un rythme  soutenu. Attaquant dans l’âme, il a également su réfréner ses ardeurs dans ce marathon pour signer un doublé qui le fait entrer dans le cercle fermé des double vainqueurs d’un Tour du monde.

La fin d’une belle histoire
Le suisse ne pouvait rêver mieux pour sa dernière grande virée à la barre de ce 60 pieds construit avec les moyens du bord à  en pays bigouden  et sans cesse optimisé. Après cette dernière et brillante aventure avec son compagnon moins compétitif face aux derniers protos sophistiqués de cette classe en vogue , Stamm va récupérer son nouveau monocoque ( l’ancien Virbac Paprec de Jean Pierre Dick ) . Un programme copieux l’attend avec le départ de la Calais Round Britain Race dès le 3  Juin.
 
Ensuite il se remettra sur orbite autour du monde avec  La Barcelona Race en double et le Vendée Globe 2008. Il faut avoir de la moelle et une sacrée motivation pour se relancer dans ces circumavigations après en avoir déjà bouclé deux de façon victorieuse. Mais Stamm le bûcheron a une hargne hors du commun.  Il n’est pas rassasié de surfs dans les mers du Sud. Il faudra compter avec lui dans le prochain Vendée Globe.
 
Gilbert Dréan
 
*Alex Thomson (Hugo Boss)  avait abandonné sur une avarie de quille tandis que Mike Golding, qui s’était porté au secours de son compatriote britannique, avait démâté peu de temps après.

- Publicité -

Grand Prix Petit Navire : “PRB” d’un rien

Victoire de PRB à Douarnenez
DR

Ils devaient revenir à 15 h mais ils sont arrivés à 10 h, hier matin.

Le public, qui espérait les voir sous voiles, n’y a pas trouvé son

compte. En revanche, les équipages, eux, se sont bien amusés sur le

parcours (Douarnenez – bouée devant Plymouthn, Wolf Rock, Racon

d’Ouessant et arrivée à Douarnenez) concocté par Loic Ponceau.


Le retour de Le Cam

"Le bateau va bien, on apprend à s’en servir surtout avec ce nouveau

mât (ndlr : le premier s’était brisé dans la Route du Rhum) à deux

haubans au lieu de trois". Vincent Riou avait de quoi être satisfait,

hier matin, même si Jean Le Cam lui a donné du fil à retordre : "Vers 4

h du matin, on l’a vu revenir juste derrière nous. Il a fallu se battre

et le contrôler entre Ouessant et Douarnenez pour gagner". Gagner avec

8′ 32” d’avance.

Cette ballade anglaise a également plu à Sébastien Josse qui sera le

coéquipier de Riou lors du tour du monde en double au départ de

Barcelone en novembre prochain : " "PRB" est un bon bateau. Il est

lourd, puissant et oblige à porter de la toile. "VM Matériaux", lui,

est plus léger, plus "minimaliste" : ce sont deux concepts différents

mais les deux vont vite".


"La formule me plaît"

Un brin fatigué par cette régate de 48 heures, Jean Le Cam avait

néanmoins le sourire : "La formule du Grand Prix Petit Navire me plaît

bien : de plus, on gagne les deux jours de runs de vitesse et on

termine 2e de la grande course. Ce n’est pas si mal. Cela dit, pour

comparer vraiment "PRB" et nous, il aurait fallu naviguer au contact,

ce qui n’a pas été le cas. Nous avons fait quelques bêtises, notamment

un gros vrac sous spi, mais c’était bien sympa".

La revanche aura lieu en juin prochain lors de la course en équipage, la Calais Round Britain Race.

P.E


– Classement : 1. Vincent Riou (PRB) arrivé hier à à 9 h 58′ 28”, soit

les 371 milles en 43 h 1′ 32”; 2. Jean Le Cam (VM Matériaux) arrivée à

10 h 7′; 3. Dominique Wavre (Temenos) à 10 h 34′ 11”; 4. Arnaud

Boissières (Akena) à 15 h 28′ 22”.

- Publicité -

Obelix Trophy : Paroles de vainqueurs !

Obelix Trophy 2007
DR

– Didier Le Moal ("J Lance 4"/ J 122) 1er en IRC 1 : "1er, 2e, 1er et 1er : on gagne avec 14 points d’écart sur le deuxième : cette édition a été plutôt facile pour nous. On a bien régaté, contrairement au Spi où il nous manquait un petit truc (ndlr : 3e à La Trinité). Le J 122 est un bateau complet, bien né. Notre équipage est un mélange de vieux briscards et de jeunes, tous recrutés pour leur état d’esprit : c’est ça la bonne recette".

– Cyrille Legloahec ("Batistyl" / A35) 1er en IRC 2 : "On navigue ensemble depuis 7 ou 8 ans (ndlr : à bord, il y avait Jean-Baptiste L’Ollivier, Kevin et Franck-Yves Escoffier) et ça se passe bien. L’an passé, on a gagné la Commodore’s Cup et le Trophée Atlantique pour notre première saison en A35. Cette année, on veut rééditer cette performance : c’est bien parti puisqu’on a terminé 2e au Spi et 1er ici à l’Obélix. Disons qu’on a trouvé la bonne vitesse d’entrée et qu’on a eu la chance de comprendre le plan d’eau et de ne pas faire d’erreurs : ce qui n’était pas évident car c’était bien tordu".

– Olivier L’Helgouach ("Cornouaille Nautique – Café Foutu /First 34.7) 1er en IRC 3 : "C’est d’abord un plaisir de gagner chez soi. Après trois places de 2e ici, on est très content de gagner. Il y a eu une très belle bagarre avec les First 34.7 qui se retrouvnet aux quatre premières places… Et ça nous fait aussi très plaisir de gagner devant Jimmy Pahun !"

– Marc Alperovitch ("Xtra-Time / X 302) 1er en IRC 4 : "1er au Spi, 1er ici à Bénodet : ah ça oui, nous sommes heureux, surtout qu’après six participations à l’Obélix, on n’a jamais connu la réussite. Cette victoire est celle d’un équipage. Admettons aussi que dans ce type de conditions-lào, le X 302 va vite. Oui, on aime bien le petit temps".

– Paul Meilhat ("Domino’s Pizza / Half Tonner) 1er en IRC 5 : "Avec notre Half qui date de 1983, on marche bien dans le petit temps mais on a eu beaucoup de mal avec le proto Finot de Xavier Tinel : cela s’est joué à rien du tout. On vient tous de l’école du dériveur (ndlr : Félix Pruvot en équipe de France Laser, Paul Meilhat avec les espoirs en 49er) et on est à l’aise entre trois bouées".

– Peter Morton (Grande-Bretagne) 1er en Quarter : "Je tiens à dire que l’Obélix est une régate formidable, parfaitement organisée. Bénodet est une ville magnifique : nous qui habitons à Cowes, je dois avouer qu’on mange beaucoup mieux à Bénodet que chez nous… Nous reviendrons l’année prochaine".

– Dimitri Caudrelier ("Agence du Steir") 1er en J 80 : "On revient de loin car lundi matin, nous n’étions que 3es mais on a réalisé une dernière journée d’anthologie. On gagne une manche, on contrôle nos adversaires et on s’impose d’un point. Notre équipe est jeune et vient de commencer en J 80. Au Spi, on avait terminé 6e sur 80 inscrits. On sera au Grand Prix de l’Ecole Navale".

– Guillaume Desnoes ("Fr Environnement Nautique – Srd – Vmf") 1er en First Class 7.5 : "Cela fait un an que nous naviguons ensemble : nous faisons tous partie du centre Voile Monotype Finistère de Douarnenez : c’est une centre d’entraînement dirigé par Frédéric Beauvillain. Cette victoire, c’est celle du centre et celle des Douarnenistes. Sur le podium, on retrouve les mêmes équipages qu’au Spi, épreuve que nous avons gagnée. Maintenant, notre objectif est de remporter de championnat de France Espoirs qui se déroulera à Brest en août prochain".

Recueillis par Philippe Eliès

- Publicité -

Stamm rejoint Philippe Jeantot et Christophe Auguin..

Arrivée de Bernard Stamm à Bilbao
DR

Suspense jusqu’au bout
Les dernières 24 heures du tour du monde en solitaire ont délivré leur lot de suspense. Pendant les quelques heures précédent l’arrivée, quatre milles seulement séparaient Bernard Stamm du Japonais Kojiro Shiraishi. Si la victoire au classement général était assurée pour le skipper Suisse, le final aura pourtant été stressant pour Bernard qui après un sans fautes, ne se voyait pas concéder la victoire de la dernière étape à Kojiro. C’est sous la pluie du pays Basque Espagnol que Bernard a finalement coupé en premier la ligne d’arrivée de la troisième étape de la VELUX 5 OCEANS, avouant immédiatement son soulagement. Il lui aura finalement fallu 11 jours, 23 heures et 53 minutes pour rallier les Etats-Unis à l’Europe.
Et comme tout marin aime le rappeler, rien n’est gagné tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie. C’est donc un Bernard Stamm tout sourire qui a débarqué à Bilbao où tout avait commencé en octobre dernier. « La course que j’avais imaginée et préparée s’est avérée être très différente de la réalité. Cette victoire reste donc une bonne surprise pour moi car je ne partais pas favori au début. En approchant d’ici par exemple, il y avait plein de gros troncs d’arbre qui flottaient. Tout aurait pu se terminer là si j’en avais heurté un, c’est aléatoire ». Et même si les abandons de Mike Golding et Alex Thomson fin novembre avaient réduit la compétition, le défi n’en demeurait pas moins de taille. « Il est dur de raconter à terre ce qu’on vit en mer. Les gens pensent que quand tu as beaucoup d’avance tu y vas tranquille, mais c’est la météo qui donne le rythme et au final il arrive que même sans pression derrière, il faille pousser dur pour attraper un système météo».

Kojiro Shiraishi, heureux second !
Kojiro Shiraishi avait commencé sa carrière en tant que préparateur du Tour du Mondiste japonais Yukoh Tada. Son mentor s’était malheureusement suicidé en 1990 lors de l’étape australienne de la VELUX 5 OCEANS (alors appelée Boc Challenge) et Kojiro a tenu à lui rendre hommage. « Je suis heureux d’être là et si bien entouré. C’était une course fantastique pour moi. Yukoh Tada est mon mentor et je le remercie de continuer à guider mon cœur. Il me guide et je suis heureux car je sais qu’il est au paradis ».
 
Ils regardent déjà en direction du Vendée Globe
La VELUX 5 OCEANS étant terminée pour les deux marins, il est maintenant fort probable qu’ils se retrouvent de nouveau bord à bord au départ d’une course autour du monde. Kojiro Shiraishi a en effet confié son rêve de participer au prochain Vendée Globe, course à laquelle Bernard Stamm prendra part à bord de son nouveau bateau.

- Publicité -

CORUM «Chronométreur Officiel» de Victory Challenge.

Corum - Victory Challenge
Corum - Victory Challenge

"CORUM, devenu récemment «Chronométreur Officiel» de Victory Challenge, annonce également le lancement d’une édition spéciale et limitée de son modèle Compétition 48, pour marquer son entrée dans l’arène de l’America’s Cup.

Déployant son spinnaker aux couleurs de CORUM et arborant le logo de la marque sur sa bôme, Victory Challenge est entré dans la compétition en affrontant l’un des prétendants favoris de la Coupe, BMW Oracle. Vaincu par Oracle, Victory Challenge a pris sa revanche en battant United Internet Team et se trouve actuellement parmi les trois équipages occupant la quatrième position en demi-finale.

Après sa rude équipée en mer, Michael Wunderman s’est exclamé en reprenant pied sur le «plancher des vaches» :
« …Maintenant, je sais pourquoi les marins tiennent cette compétition en si haute estime ! L’énergie, l’engagement et la détermination de l’équipage de Victory Challenge égale, voire même dépasse en force cet esprit d’équipe que l’on rencontre dans tous ces domaines où l’effort est tendu à l’extrême. En observant cette «machine parfaitement huilée» en pleine action, on a l’impression que les membres de l’équipe ne forment plus qu’une seule et même personne, avec la ferme volonté d’utiliser au maximum les capacités du voilier et de dépasser les meilleurs de ses concurrents. Cette parfaite union dans ce défi incarne admirablement bien les valeurs propres à CORUM, et le courage et la force de l’équipe de Victory Challenge offre une nouvelle vie à notre marque. J’ai vécu l’un des plus beaux jours de ma vie ! »

CORUM lancera les premières pièces de l’édition limitée de sa «Compétition 48 Victory Challenge» lors de l’ouverture, début mai, de sa boutique Corum Victory Challenge, implantée à la base de mouillage du voilier.

CORUM se réjouit donc de sa position de «Chronométreur Officiel» de Victory Challenge et réitère à l’équipage du voilier ses meilleurs vœux de réussite durant les jours à venir, dans cette compétition de très haut niveau."

Source CORUM
www.corum.ch

- Publicité -

Quand la Chine se réveille…

Oracle battu par China Team
DR

De l’action à tous les étages ! Ce n’est pas la brise thermique mais un « vent de folie » qui a soufflé sur la flotte et déboussolé quelques favoris. Après un flight 2 hallucinant où China Team remporte ses premiers points contre les leaders du classement BMW ORACLE Racing, la suite du flight 1 (reportée) s’est disputée aujourd’hui. Ces deux séries de matchs ont offert des duels d’une grande intensité.
 
FLIGHT 2 ROUND ROBIN 2
 
Quand la Chine s’éveille.
Pour accorder un peu de repos à son équipage principal, le challenger américain avait changé 9 de ses équipiers et modifié totalement sa cellule arrière, confiant la barre à Sten Mohr et la tactique à Bertrand Pacé. Opposés à China Team, ces derniers n’ont vraiment pas eu de chance !  Au milieu du premier louvoyage, alors que les deux adversaires bataillent à distance raisonnable, le génois d’USA 98 se déralingue – une redite des régates en flotte -. A la lutte avec leur étai récalcitrant, ils mettront deux longs bords pour réussir à hisser un nouveau génois, laissant China Team s’échapper vers la ligne d’arrivée. Cette incroyable victoire chinoise n’est pas usurpée. La casse fait partie du jeu et les Chinois en ont fait la douloureuse expérience dans le round robin 1. Cette fois, le sort était avec eux.
 
Pour une seconde de trop
+39 Challenge, une autre équipe en quête de réussite, a bien failli commettre un exploit face au challenger local et plus tard face aux Français. Contre les Espagnols, Iain Percy et son équipe réalisent d’abord un départ magnifique. Ils neutralisent Karol Jablonski sur la ligne et prennent les devants tout au long d’un corps à corps mouvementé (51 virements sur les deux louvoyages). Mais la casse de leur écoute de génois dans la deuxième remontée au vent hypothèque leurs chances de victoire. Il leur manquera une seconde, soit moins de 4 mètres, pour s’imposer sur la ligne !
 
Un sans faute pour Areva Challenge
Sébastien Col et son équipage, réalisent deux matchs au couteau et surclassent brillamment leurs adversaires italiens du jour. Les 10,4 milles de course contre Mascalzone Latino-Capitalia sont un véritable combat rapproché, comme en témoignent les écarts insignifiants aux bouées : 8 secondes, 2 secondes, 12 secondes. Les Français réussissent leur coup de maître à la fin du premier bord de spi en infligeant une pénalité à leur rival.
 
Ils vont remettre ça quelques heures plus tard dans la suite du flight 1, contre +39 Challenge. Menée dans les premiers bords, la cellule arrière française applique une tactique impeccable dans le deuxième louvoyage et reprend la tête. de 7 petites secondes. Sous spi vers l’arrivée, les deux Class America sont bord à bord, jusqu’à ce que Iain Percy et ses hommes commettent une erreur à l’empannage et se retrouvent pénalisés. FRA 93 remporte sa deuxième victoire du jour et rentre ce soir au port avec 4 points supplémentaires.

- Publicité -

Groupama 3 à 24 heures de son premier record

A bord de Groupama 3
DR

Après une traversée de l’Atlantique menée « tambour battant », Franck Cammas et son équipage s’apprêtent à nous offrir un  finish plutôt ambiance côtière, comme nous l’expliquait Franck Proffit, ce midi : « Le jour se lève depuis une petite heure,  et là nous avons un vent de 13 noeuds en moyenne. Des conditions qui permettent tout de même à Groupama 3 de marcher entre  21 et 24 noeuds. On va bientôt se préparer à faire un empannage pour retourner de nouveau vers les îles. On attend encore  une petite rotation de droite, vers le 120-130 °, pour empanner vers St Domingue. L’idée est désormais de retrouver les îles  pour retrouver du gradient un peu plus fort. »

Des conditions météo toujours clémentes et une monture en très bon état après plus de 6 jours de mer … ce midi, le seul regret dans la voix du navigateur venait du manque de temps pour visiter  l’île bahaméenne à leur arrivée : « Malheureusement nous ne découvrirons San Salvador que de loin … » s’amusait Franck Proffit,  avant de poursuivre : « car une fois la ligne franchie, nous filerons directement sur Miami, où Groupama 3 restera en stand  by jusqu’à sa prochaine tentative de record.»

Extraits de vacation de Franck Proffit, joint ce lundi 30 avril à midi :
Comment se présente votre arrivée ?
« Notre ETA est toujours pour demain. Sur ce parcours, on savait que les deux  points « faibles » seraient les conditions rencontrées au départ et à l’arrivée. Sur le départ de Cadix, c’est très compliqué  de sortir de la Baie : on a payé le prix fort, car on a mis quasiment 4-5 heures à trouver de l’air. Et l’arrivée, toujours un peu instable … là on a juste un tout petit filet de vent qui est dans notre Sud et qui nous permet de rejoindre la ligne  d’arrivée. La dernière partie de notre parcours va être un peu compliquée car on va couper sur les îles, qui sont certes basses  en altitude mais très nombreuses. Comme il va y avoir un peu plus de vent sur la fin, il va falloir gérer les trajectoires.  Mais globalement ici, à part être embêtés par les Coast Guards … ça ne devrait pas poser de problème !»

Le record  en 7 jours ?
« Quand on est partis de Cadix, on savait que c’était faisable en moins de 9 jours. Mais on a eu des conditions un peu plus favorables que ce que l’on avait vu à terre avant de partir de Cadix. A savoir une rotation beaucoup  plus gauche sur la descente de Cadix aux Canaries. On a eu des vents de Nord beaucoup plus tôt, ce qui est quand même très  intéressant pour la trajectoire. Et dans l’ensemble des alizés beaucoup plus forts, 2-3 noeuds de plus en moyenne. Et c’est  vrai que sur ces bateaux là, avec 2-3 noeuds de plus, ça fait quand même une grosse différence de vitesse. »

Le  sommeil à bord de Groupama 3
« J’étais en stand by dans ma bannette en train de me reposer un petit peu. Là, les conditions  sont clémentes pour le faire… mais c’est vrai que dans ces bateaux, quand ça va vite, ça fait pas mal de bruit à l’intérieur  ! Mais quand c’est calme, on dort merveilleusement bien … Avec nos systèmes de quarts, on arrive à emmagasiner pas mal de  sommeil, à bien se reposer. »

Dormir dans un environnement bruyant :
« Quand le bateau est à 30 noeuds  toute la journée, ce n’est pas toujours facile de trouver le sommeil à l’intérieur car c’est quand même très bruyant. Nous  portons tous des boules kies, à l’exception de Loïc Le Mignon qui est lui équipé d’un casque que l’on utilise en règle générale  sur les chantiers. Et il va falloir étudier la chose pour la suite de notre programme car il arrive à s’endormir plus vite  que les autres ! »

… Et chaud :
« Puis, il y a la chaleur également … Comme tout est en carbone,  et même si le bateau est ventilé, il fait assez lourd à l’intérieur. Donc la nuit, le calme et la fraîcheur de la brise nous  offre des nuits bien complètes.

- Publicité -

USA 98, ITA 94 et SWE 96 ouvrent le bal…

Oracle
DR

Après un retard d’un peu moins de deux heures, faute de vent bien établi en force et en direction, le Comité de Course a  fini par lancer trois matches "retour" de ce Round Robin 2 dans un vent de nord-est de 7 à 8 nouds. Les Américains de BMW ORACLE Racing ne pas font de quartier face aux Allemands de United Internet Team Germany et remportent haut la main (3:17 à l’arrivée) leurs deux premiers points. Ils confirment ainsi leur place de leader dans cette Louis Vuitton Cup.
 
Grosse incertitude en revanche quant au dénouement du match entre Team Shosholoza et Victory Challenge, deux équipes proches au classement. Pendant tout le parcours, les deux adversaires n’ont cessé de s’échanger la tête de course. Shosholoza passe bien toutes les marques devant, mais dans la douleur : à plusieurs reprises, l’avantage est donné à Magnus Holmberg. A l’approche de la première porte sous le vent, les Sud-africains cassent leur tangon de spi. Une avarie qui leur coûtera sans doute le match puisque dans le dernier  bord de portant, Victory n’a aucun mal à doubler Shosholoza et à creuser l’écart. Les Suédois remportent la victoire avec 52 secondes d’avance et marquent deux précieux points pour la suite des événements.
 
Sursaut chinois
China Team a fêté son retour l’eau en s’offrant un superbe début de course  face à Luna Rossa Challenge, skippé aujourd’hui par le Français Philippe Presti. Le barreur James Spithill flanche d’abord au départ et s’élance deux longueurs derrière CHN 95. Le premier croisement est en faveur de Pierre Mas et son équipe qui résistent bien pendant tout le premier près face à des Italiens théoriquement plus rapides. Ils n’accusent que 17 secondes de retard à la bouée ! Légèrement distancés au portant, ils perdent tout espoir de poursuivre cette régate au contact en ratant leur affalage de spi. La voile passe à l’eau et stoppe le Class America pendant d’interminables secondes. Luna Rossa en profite pour s’échapper et porte son avantage à 2:57 sur la ligne d’arrivée. Les Chinoi s peuvent néanmoins rentrer satisfaits de leur début de régate. Avec un peu plus de consistance, ils pourraient bientôt atteindre leur objectif qui est de remporter au moins un match dans ce deuxième Round Robin.

- Publicité -
- Publicité -