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SailGP. Grand Prix de Singapour ce samedi à 7h

France SailGP Team helmed by Quentin Delapierre take part in a practice session against the backdrop of the city skyline ahead of the Singapore Sail Grand Prix presented by the Singapore Tourism Board in Singapore, Singapore. 12th January 2023. Photo: Bob Martin for SailGP. Handout image supplied by SailGP

Les belles performances de l’équipe de France de SailGP, actuellement 3e au classement général donne envie de les suivre. Le Grand Prix de Singapour débute ce samedi. Deux nouveaux partenaires rejoignent l’équipe que l’on pourraient aussi peut-être voir sur le Défi français pour la prochaine Coupe de l’America.

Le France SailGP Team est heureux d’annoncer l’arrivée de nouveaux partenaires : ICM.com et ALL – Accor Live Limitless. Les Bleus sont arrivés à Singapour mardi, juste le temps de s’acclimater et de se mettre en ordre de marche pour une première navigation d’entraînement ce jeudi. Les conditions attendues pour le week-end sont plutôt faibles, les grands foils et l’aile de 29 mètres devraient donc être de sortie.

« Nous n’avons pas navigué depuis Dubaï, donc il va falloir vite retrouver nos marques. L’objectif sera d’être capable de reproduire ce qu’on fait depuis plusieurs événements, c’est-à-dire être très appliqués. Prendre les manches les unes après les autres en restant précis et très opportunistes dans le vent faible pour commencer, atteindre la finale et une fois qu’on est en finale, jouer pour la victoire », explique Thierry Douillard, coach du France SailGP Team.

Après leurs beaux résultats sur les derniers Sail Grands Prix, les Français sont plus motivés que jamais pour continuer à performer sur le plan sportif mais aussi sur l’Impact League, l’innovant championnat pour la planète de SailGP, avec le soutien de leur partenaire Race For The Future, Energy Observer. Une motivation renforcée donc, par l’arrivée de nouveaux partenaires que l’équipe tricolore est fière d’accueillir à Singapour : ICM.com et ALL – Accor Live Limitless.

ICM.com, fournisseur mondial de services financiers, rejoint le France SailGP Team en tant que partenaire global jusqu’en 2025 inclus.

Lancée au Royaume-Uni en 2009, la marque ICM.com s’est rapidement développée à travers le monde et s’est associée à l’élite du sport international, augmentant ainsi sa portée marketing sur les cinq continents.

Aux côtés notamment de clubs de Premier League ou encore d’une écurie de Formule 1, ICM.com a choisi le talentueux France SailGP Team pour faire ses débuts dans la voile. Un partenariat stratégique dont l’ambition est de servir les activités commerciales respectives des deux entités.

« Nous sommes ravis de débuter l’année en faisant notre entrée dans le milieu de la voile avec SailGP. Nous sommes particulièrement contents de soutenir le France SailGP Team, l’une des équipes les plus performantes du circuit, et heureux de voir ICM.com parmi les plus grandes marques du monde. SailGP est passionnant à de nombreux égards que nous avons hâte de partager tout au long de notre partenariat », a commenté Shoaib Abedi, Fondateur et CEO d’ICM.com.

ALL – Accor Live Limitless, programme de fidélité Lifestyle du groupe hôtelier français, vient également agrandir, à Singapour, la famille des partenaires du France SailGP Team.

En effet, le spectacle exceptionnel offert par les courses de SailGP permettra aux membres du programme ALL, présents en Asie du Sud-Est, ce week-end de vivre des expériences uniques et porteuses d’adrénaline sur le Singapore Sail Grand Prix. Certains membres du programme ALL.com auront en effet la possibilité de vivre une expérience unique et palpitante, au cœur de l’action, en assistant aux confrontations sur l’eau des catamarans F50. Emotions garanties !

« Ce partenariat entre ALL et France SailGP Team, à Singapour, est naturel, compte-tenu de l’état d’esprit pionnier de ces deux entités », a déclaré Stuart Wareman, Global SVP Experiences, Events & Sponsorships Accor. « Nous nous efforçons d’offrir aux membres de notre programme de fidélité une vaste gamme d’expériences qui leur permettent de se connecter émotionnellement avec ALL dans leur vie de tous les jours. Cette collaboration fantastique offre également une belle visibilité internationale à ALL, alors que nous continuons d’étendre la portée de notre programme de fidélité et de l’enrichir ».

Ce partenariat s’inscrit également naturellement dans la relation de longue date entre Energy Observer et l’équipe française de SailGP, Accor étant un partenaire d’Energy Observer, le premier navire autonome à hydrogène sans émission au monde.

De son côté, Bruno Dubois, CEO et Team Manager du France SailGP Team, a déclaré très enthousiaste : « SailGP est la crème de la voile internationale. Nous nous devons de nous associer à des organisations en adéquation avec notre équipe en termes d’excellence et de valeurs. Nous nous réjouissons donc particulièrement de l’arrivée d’ICM.com et ALL.com à nos côtés. J’ai hâte de voir comment nous allons pouvoir performer ensemble au cours des mois à venir ».

RENDEZ-VOUS EN DIRECT SUR CANAL+ SPORT 360
• Samedi 14 janvier
7h00 – 8h30 heure de Paris
• Dimanche 15 janvier
7h00 – 8h30 heure de Paris

CLASSEMENT SAILGP SAISON 3 APRES 7 SAIL GRAND PRIX

1- AUSTRALIE / Tom Slingsby – 60 pts
2- NOUVELLE – ZÉLANDE / Peter Burling – 51 pts
3- FRANCE / Quentin Delapierre – 50 pts
4- GRANDE-BRETAGNE / Ben Ainslie – 48 pts
5- DANEMARK / Nicolai Sehested – 42 pts
6- CANADA / Phil Robertson – 40 pts
7- ÉTATS-UNIS / Jimmy Spithill – 39 pts
8- ESPAGNE / Jordi Xammar – 22 pts
9 – SUISSE / Sébastien Schneiter – 16 pts

Les résultats du France SailGP Team / Saison 3
Bermuda Sail Grand Prix : 8e
Détail des manches : 9, 2, 2, 9, 8
T-Mobile United State Sail Grand Prix Chicago : 5e
Détail des manches : 9, 8, 6, 1, 4
Great Britain Sail Grand Prix I Plymouth : 5e
Détail des manches : 3, 3, 5, 4, 9
Rockwool Denmark Sail Grand Prix I Copenhague : 2e
Détail des manches : 6, 4, 2, et 2e de la finale
Range Rover France Sail Grand Prix I Saint-Tropez : 4e
Détail des manches : 6, 6, 2, 5
Spain Sail Grand Prix | Andalucía – Cádiz presented by NEAR : 1er
Détail des manches : 2, 4, 3, 5, 3, et victoire de la finale
Dubai Sail Grand Prix presented by P&O Marinas : 2e
Détail des manches : 2, 6, 6, 3, 8, 2, et 2e de la finale

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Imoca. Fabrice Amedeo a racheté un nouveau bateau un mois après son naufrage

Photo envoyée depuis le bateau Newrest - Art et Fenetres pendant le Vendee Globe, course autour du monde à la voile, le 11 Novembre 2020. (Photo prise par le skipper Fabrice Amedeo)

Fabrice Amédeo qui a vu son bateau brûler et sombrer sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en novembre dernier a racheté l’ancien Gamesa / La Mie Caline pour participer au prochain Vendée Globe.

Porté par sa ténacité, le soutien de ses partenaires, le travail actif de son équipe, il n’aura pas fallu plus d’un mois à Fabrice Amedeo pour acheter un nouveau bateau et être à nouveau en course pour les prochaines échéances du calendrier IMOCA et le Vendée Globe 2024. Son choix s’est porté sur l’ancien La Mie Caline / Gamesa, un plan Owen Clarke de génération 2008 initialement construit pour l’Anglais Mike Golding : « C’est une immense satisfaction de pouvoir repartir de l’avant et de penser à nouveau au Vendée Globe, se félicite Fabrice Amedeo. Il y avait d’autres options mais elles étaient très couteuses ou très risquées techniquement et sportivement. Je me suis dit qu’après un naufrage, il fallait suivre la voie de la raison : être au départ du Vendée Globe sera une grande victoire et le terminer ce sera dingue ! En partant sur des choix extrêmes, je n’avais que des plumes à y laisser. Mes partenaires ne me reprocheront jamais d’avoir été humble et raisonnable, par contre ils n’auraient jamais compris que je me brûle les ailes sur un bateau trop radical ou mal né ».

Le futur Nexans – Art et Fenêtres a été racheté au Guadeloupéen Rodolphe Sepho. Il est actuellement à bord d’un cargo et devrait arriver à Lorient la semaine prochaine. Cet IMOCA avait été équipé d’un nouveau mât et de foils en 2017 pour Arnaud Boissières.
Fabrice et son équipe ont choisi de prendre un autre chemin avec ce bateau. Les foils vont être supprimés et remplacés par des dérives, les ballasts vont être transformés pour être plus performants et le bateau sera considérablement allégé. « Le bateau a un foil cassé, explique Fabrice. Il est plus cohérent et moins cher de repasser en dérives que de mettre de nouveaux foils ou encore de remplacer le foil cassé. Nous ne pourrons pas jouer dans la course aux foils avec les bateaux de dernière génération qui valent près de 14 fois le prix de mon bateau. Nous allons donc suivre le chemin de sobriété porté par Jean Le Cam depuis le dernier Vendée Globe : un bateau léger, fiable, simple. On va avoir plus de difficultés sur les transats mais il y a un coup à jouer sur le Vendée Globe, notamment dans les mers du sud. Nous allons aussi continuer à naviguer pour la science et contribuer, à notre échelle, à lutte contre la pollution des océans ».

Les capteurs océanographiques qui équipaient le bateau perdu sur la Route du Rhum vont être rachetés et réinstallés à bord grâce à Onet, partenaire engagé du projet océanographique qui soutient Fabrice dans sa démarche citoyenne depuis le tout premier jour. Le laboratoire embarqué intégrera l’Ocean Pack qui mesure la salinité, le CO2 et la température de l’Océan, le capteur de Microplastique et enfin le capteur d’ADN environnemental. D’autres capteurs sont à l’étude et prendront bientôt place à bord.
Fabrice Amedeo et son équipe sont également engagés sur le volet de la transition énergétique avec, pour objectif, de réaliser le tour du monde sans recourir à l’énergie fossile. Une ambition chère à ses partenaires Nexans, Hager Group et Gaz Européen. « Avec ce bateau, nos ambitions sportives seront plus modestes, admet Fabrice, même si le Vendée Globe est une aventure et qu’il se passera beaucoup de choses dans les mers du sud au cours de l’hiver 2024-2025. Nous continuons à nous investir pleinement sur le volet de préservation des océans et de la transition énergétique pour faire vivre l’aventure tout en étant à l’affut pour réaliser une performance inattendue sur le prochain Vendée Globe ».

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Globe40. Départ de la 6e étape Ushuaia – Recife

Le départ de la 6ème étape de la GLOBE40 a été donné ce dimanche à 10.00 locales à Ushuaia avec un vent léger et sous un soleil magnifique. Arrivés le 16 décembre pour le premier concurrent les compétiteurs du tour du monde en Class40 ont pu profiter d’une étape dans un lieu unique, mer et montagne mêlées aux portes de l’Antarctique. Ce sont 3273 milles en route directe qui attendent les concurrents pour ce retour en Atlantique vers RECIFE oû la course sera accueillie dans la toute nouvelle RECIFE MARINA. Après avoir parcouru 75% de la distance totale de l’épreuve le classement général reste toujours aussi serré avec seulement un point séparant les 2 premiers équipages hollandais SEC HAYAI et franco- japonais MILAI Around The World.

Le départ le plus sud de l’histoire de la course au large
Ce départ par 54° 48,8 de latitude Sud est un record dans l’histoire de la course au large ; et si l’arrivée de l’étape Papeete / Ushuaia après le passage du Cap Horn avait été positionnée à l’extérieur du canal de Beagle, bras de mer de 100 milles de long qui relie l’Atlantique au Pacifique et au centre duquel se trouve la ville d’Ushuaia, le départ de l’étape 6 a bien été donnée en Baie d’Ushuaia dans des conditions idéales ; une fois n’est pas coutume, la semaine précédente ayant multiplié les journées à 40 nœuds au mouillage. Les concurrents auront donc 50 milles à parcourir en course dans le décor montagneux du canal de Beagle avant de retrouver les eaux libres de l’Atlantique pour une étape qui s’annonce complexe avec au moins 3 phases : près de 1000 milles encore pour quitter les Quarantièmes avec un passage dépressionnaire prévu dès le 12 janvier, une zone complexe avec de multiples influences jusqu’à la latitude de Rio de Janeiro et enfin l’alizé de sud-est à accrocher pour arriver sur Recife : un parcours que nous décrit Christian Dumard :

« Après une sortie du Canal de Beagle dans des vents faibles et variables de secteur Nord dominant et probablement quelques rafales qui ne manqueront pas de descendre des montagnes, les duos devront faire leur premier choix stratégique : passer à l’Est ou à l’Ouest de l’île des États. S’ils optent pour l’Ouest, ils franchiront le Détroit de Lemaire avec ses forts courants. Tout sera donc une question de timing pour bénéficier des courants favorables et éviter les courants contraires. Le scénario pour la suite n’est pas encore inscrit dans le marbre. Les modèles divergent encore à une échéance de 3 à 4 jours. La première difficulté sera une dépression à éviter dans le Nord les 12 et 13 janvier. Il faudra la contourner par l’Ouest pour éviter de naviguer au près dans des conditions musclées. Suivra un long slalom entre les dépressions qui arrivent de l’Amérique du Sud et les cellules anticycloniques en attendant de trouver l’alizé à la latitude de Rio pour la dernière ligne droite vers Recife où les premiers sont attendus aux alentours du 24 Janvier ».

La Terre de Feu une étape marquante
Comme à l’Île Maurice ou à Papeete l’arrivée d’une course océanique internationale en Terre de Feu à Ushuaia aura été une première ; une étape qui aura indéniablement marqué les concurrents à la fois parce que son accès difficile en fait la valeur comme une montagne que l’on aura réussi à gravir, passage du Cap-Horn et remontée du Canal de Beagle, mais aussi parce que sa beauté sauvage, ses conditions météo très changeantes et souvent violentes, sa faune marine exubérante en font un lieu qui ne peut laisser indifférent. Et soufflent sur Ushuaia l’esprit de terre du bout du monde « Fin Del Mundo » et celui de l’Antarctique proche, lieu de destination des voiliers ou paquebots de croisière qui font escale en Patagonie, et milieu hostile qui rapproche les hommes et stimule les solidarités au sein d’une population hétéroclite et internationale qui gravite sur ces terres brutes. La GLOBE40 aura ainsi offert à ses concurrents en quelques semaines des contrastes exceptionnels entre les paysages de Polynésie Française, ceux de la Patagonie et bientôt du Nordeste brésilien à l’approche du carnaval, le premier depuis les deux ans de la crise sanitaire.

Retour en Atlantique pour un classement toujours aussi serré
5 coefficients restent à distribuer pour les 3 étapes restantes, l’étape 6 Ushuaia – Recife à coefficient 2, l’étape 7 Recife – La Grenade à coefficient 1, et le retour transatlantique de l’étape 8 vers Lorient à coefficient 2 ; le classement général de l’épreuve reste toujours aussi serré alors que près de 75% de la distance totale aura été parcourue, soit plus de 21.000 milles marins (38.800 km). Avec un seul point séparant les deux premiers l’équipage hollandais SEC HAYAI et l’équipage franco-japonais MILAI Around The World il n’est pas difficile d’imaginer quelle va être l’intensité de la compétition ; l’équipage anglo-américain AMHAS à seulement 4 points compte bien aussi sur cette étape pour revenir au premier plan comme lors de grande étape Cap-Vert – Ile Maurice qu’il remportât. Et si GRYPHON SOLO2 et WHISKEY JACK sont à quelques points de plus que le trio de tête ils comptent bien être aussi de la partie ; avec cet esprit à la fois sans concession sportive et solidaire en mer comme à terre qui s’est crée entre tous les acteurs de cette grande compétition et de cette aventure sans équivalent.

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The Ocean Race. Victoire du Team Malizia et WindWhisper à l’In-Port Race d’Alicante

8 January 2023, IMOCA fleet at the start of the In-Port race in Alicante. Sailing Energy / The Ocean Race

5 Imoca et 6 VO65 ont disputé le premier In-Port de l’édition 2023 de The Ocean Race. L’occasion pour les équipes de se mettre dans le bain avant le départ dimanche 15 janvier.

En Imoca, c’est le Team Malizia (GER) qui a remporté l’In-Port Race d’Alicante après une bataille frénétique lors de laquelle quatre des cinq IMOCA ont occupé la tête à un moment ou un autre de cette régate aussi imprévisible qu’éprouvante pour les nerfs. Biotherm (FRA), skippé par Paul Meilhat, a pris le meilleur départ dans environ 9 nœuds de vent. Cependant, le choix d’une voile d’avant (J2) plus petite a bien fonctionné pour 11th Hour Racing Team (USA), skippé aujourd’hui par Simon Fisher. Le bateau américain a en effet pris une légère avance au passage de la première marque de parcours.

À la fin du deuxième bord, l’équipage de Simon Fisher a choisi de continuer sur tribord pendant 200 mètres avant de placer son empannage. Pendant ce temps, les deux bateaux de derrière, Team Holcim – PRB (SUI) et GUYOT Environnement – Team Europe, ont immédiatement empanné au passage de cette deuxième marque et ont pris la tête de la course.

Kevin Escoffier (FRA) et son équipage Holcim-PRB ont ensuite pris une bonne avance. Mais sur le bord de près, tout change à nouveau. Une grosse bascule de vent vers la gauche et une brise tombante ont fait décrocher Escoffier alors que ses poursuivants ont tiré profit de ce changement de direction du vent. Pour la seconde fois, le classement est chamboulé.

De la quatrième place, Team Malizia prend alors la tête pendant quelques minutes, avant d’être devancé par 11th Hour Racing Team qui est remonté de la dernière à la première place. Au coude à coude lors du bord suivant, le bateau allemand dépasse les américains et prend une avance qu’Herrmann et l’équipage de Malizia conserveront jusqu’à l’arrivée.

“C’est formidable de gagner aujourd’hui, car nous avons dû travailler très dur pour arriver au départ de cette course, après avoir remplacé nos foils la semaine dernière”, a déclaré Will Harris de Malizia. “C’était une course vraiment compliquée. Le vent soufflait entre 15 et 2 nœuds. Je pense que nous avons vraiment montré que nous sommes très adaptables. Nous avons travaillé dur pour réussir à bien régler le bateau et à bien fonctionner en équipe.”

“C’est devenu plus intense après le premier tour où nous avons réussi à trouver un peu de vent supplémentaire et à dépasser les bateaux qui étaient devant. Nous avons réalisé que nous devions naviguer dans un mode beaucoup plus haut et nous avons réussi à rester dans le vent alors que les autres étaient un peu coincés. Donc bravo à Nico (Lunven) et Boris (Herrmann) pour avoir trouvé le vent et la bonne tactique à adopter”.

Le skipper Charlie Enright, qui s’est retiré de la course par prudence en raison d’un test COVID positif, a vu son équipe 11th Hour Racing franchir la ligne d’arrivée en deuxième position, avec Simon “SiFi” Fisher comme skipper pour la journée.

“La meilleure chose que nous pouvons retenir d’aujourd’hui, c’est que nous étions en tête de la course, mais également à l’arrière par moments. Les émotions, le tempérament, l’attitude, la confiance à bord, tout cela n’a jamais vacillé”, a déclaré SiFi.

“Évidemment, j’aurais préféré commencer cette journée avec Charlie à bord. C’est un élément très important de cette équipe et il a travaillé si dur pour que ce projet se réalise. Je souhaitais de tout cœur ce matin qu’il soit avec nous, mais malheureusement, cela ne s’est pas déroulé ainsi. Cependant, je suis très heureux que nous ayons fait du bon travail en son nom et que nous lui ayons laissé la première place du podium afin qu’il puisse la gravir à son retour.”

Biotherm a terminé troisième, et la quatrième place est revenue à Guyot Environnement – Team Europe (FRA/GER).

“C’était top d’être enfin au départ et c’était un moment magique pour régater. Nous avons pris un très bon départ et la troisième place est une bonne chose pour nous.” a déclaré Damien Seguin de Biotherm.

Quant au Team Holcim – PRB (SUI), l’équipage d’Escoffier a été malmené par un vent capricieux et peut s’estimer malchanceux d’avoir perdu la tête comme il l’a fait. Les Suisses se consoleront en se disant qu’au cours des six prochains mois autour de la planète, la chance devrait tourner au sein de cette flotte compétitive, mais aujourd’hui, les dieux du vent ont décidé de sourire à Team Malizia.

Résultats et points

Team Malizia, 5 points

  1. 11th Hour Racing Team, 4 points
  2. Biotherm, 3 points
  3. Guyot environnement – Team Europe, 2 points
  4. Holcim-PRB – n’a pas terminé, 0 point

En VO65 WindWhisper remporte la VO65 In-Port Race dans le plus léger souffle de vent possible, le WindWhisper Racing Team a franchi la ligne d’arrivée de la VO65 In-Port Race Alicante avec un avantage considérable. Une telle avance a été établie par le skipper Pablo Arrarte (ESP) et son équipage majoritairement polonais et espagnol, que les cinq autres bateaux n’ont pas été en mesure de terminer dans le temps limite de 15 minutes suivant le passage de WindWhisper sur la ligne d’arrivée.

Après le départ au reaching, alors que le vent atteignait à peine 4 nœuds, quatre des six bateaux sont partis au coude à coude avec des configurations de voile légèrement différentes. Mais c’est WindWhisper, positionné sous le vent du reste de la flotte qui a pris la pole position. Le bateau rouge a franchi la première marque du parcours rectangulaire avec une légère mais cruciale avance.

Alors que l’équipage de Pablo Arrarte se détache progressivement du peloton, des confrontations s’engagent pour les places restantes. Cependant, alors que WindWhisper a réussi à maintenir son élan, la brise s’est volatilisée, laissant les cinq autres équipes en plan, incapables de franchir la ligne d’arrivée.

Pablo Arrarte a rendu hommage à son équipe et attribué ce succès à un bon jugement dès le départ. “Nous sommes très heureux de remporter l’In-Port Race”, a déclaré le skipper espagnol, quatre fois vétéran de la course. “C’était très délicat, le vent ne nous a pas beaucoup aidés, mais ’Ñeti’ (Antonio Cuervas-Mons) a fait un excellent choix au départ et nous a mis en bonne position, ce qui a rendu la victoire un peu plus facile.”

En résumé, le vainqueur remporte 6 points et les autres 0. Une façon brutale de commencer la course pour cinq des équipes, mais une chance de se racheter lorsque la première étape de 1900 milles nautiques de The Ocean Race VO65 Sprint Cup commencera dans une semaine, au départ d’Alicante vers le Cap-Vert.

Résultats et points

  1. WindWhisper Racing Team, 6 points
  2. Team JAJO, n’a pas terminé, 0 point
  3. Mirpuri Foundation Racing Team, n’a pas terminé, 0 point
  4. Viva Mexico, n’a pas terminé, 0 point
  5. Ambersail 2, n’a pas terminé, 0 point
  6. Austrian Ocean Racing – Team Genova, n’a pas terminé, 0 point
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Class Ultim. Stéphane Guilbaud nommé secrétaire Général, solutions en vue avec François Gabart

Départ Charles Caudrelier - Maxi Edmond de Rothschild - Ultim 32/23 PILPRE ARNAUD

La classe Ultim 32/23 pouvait se réjouir du spectacle offert sur la dernière Route du Rhum et d’un bilan technique plutôt positif pour les bateaux alors que 2023 qsera marquée par un défi historique, l’Arkéa Ultim Challenge – la première édition du Tour du monde Ultim en solitaire. Stéphane Guilbaud a été nommé Secrétaire généra de la Classe avec pour mission de construire et mettre en œuvre une feuille de route autour d’un programme de courses ambitieux mais aussi d’accompagner la classe dans ses évolutions tant techniques qu’opérationnelles.

La Classe Ultim 32/23 avait également annoncé dès septembre dernier son intention de reprendre les échanges, avec Kresk Développement, sur la mise en conformité de leur trimaran à l’issue de la Route du Rhum. Des discussions se sont ainsi engagées début décembre, et sont en cours, permettant d’ouvrir un dialogue constructif. L’objectif partagé étant de trouver des solutions afin que le trimaran SVR Lazartigue intègre la classe et participe aux courses du calendrier Ultim des années à venir.

Après 10 années passées comme concessionnaire chez Bénéteau et après avoir participé au lancement de la série Figaro Beneteau 1, Stéphane Guilbaud rejoint Franck Cammas en 1996 et accompagne sa carrière sportive pendant près de 20 ans. De La Solitaire du Figaro, à la Volvo Ocean Race, en passant par le Championnat ORMA, ou encore le Trophée Jules Verne, les deux hommes formeront un duo gagnant et propulseront le Team Groupama comme la référence durant plus d’une décennie. En 2014, Stéphane Guilbaud intègre Spindrift Racing, dont la direction générale lui est confiée aux côtés de Yann Guichard, avant de participer, en 2019 à la création de France Sail GP. Il sera le team manager de l’équipe tricolore sur ce circuit international durant deux ans.

La Classe Ultim 32/23 est une association réunissant les armateurs et skippers de multicoques « Ultim » . Après 4 premières années sous l’égide du Collectif Ultim qui ont permis d’élaborer un cadre architectural et un premier programme de courses, la Classe Ultim 32/23 a été créée en janvier 2018. Elle est ouverte à tous les armateurs dont les bateaux répondent aux caractéristiques de sa jauge (longueur maximale 32 mètres / largeur maximale 23 mètres) entérinée par la Fédération française de voile. Reconnue par les autorités fédérales nationales et internationales, la Classe Ultim a pour vocation de construire un programme pluriannuel autour de courses existantes ou dédiées. Actuellement présidée par Patricia Brochard, la Classe Ultim 32/23 regroupe aujourd’hui 5 écuries de courses : Team Banque Populaire, Sodebo, Team Actual, Team Gitana, Ultim Sailing.

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Imoca Paprec Arkéa bientôt mis à l’eau !

Dans le hangar Multiplast de Vannes, la construction de l’IMOCA Paprec Arkéa est quasiment finie et l’équipe s’affaire sur la mise en peinture. « Nous avons construit le pont, la coque et les cloisons séparément. Et il était temps d’assembler le tout », explique Yoann Richomme.


Copyright Photos : Théo Dolivet / PolaRYSE / Paprec Arkéa

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Golden Globe Race. Six concurrents sur 16 encore en course !

Ian Herbert Jones (52) / UK / Tradewind 35 – ” PUFFIN ” at GGR2022 Lanzarote Film Drop. Picture Credit: Nora Havel / GGR2022

Le britannique Simon Curwen en tête de la flotte de la Golden Globe Race approche la porte d’Hobart. Il est le premier des 6 bateaux rescapés encore en course.

Après plus de cent jours de mer, seuls six des seize concurrents partis des Sables d’Olonne en France ont une chance de franchir la porte de Hobart qui ferme le 31 janvier. l’Atlantique a fait payer un lourd tribut à la flotte de la GGR, qui a été confrontée à des conditions difficile dès le troisième jour. Trois voiliers ont abandonné avant de traverser l’équateur, trois autres à l’arrivée au Cap, et deux autres encore à l’est du Cap de Bonne Espérance. Guy Waites (GBR) est désormais en Classe Chichester et Elliott Smith (USA) ne peut vraisemblablement plus continuer au-delà de l’Australie. La GGR fait une fois de plus des ravages parmi les meilleurs marins et voiliers.

Elliott Smith, la grandeur d’âme incarnée.

Quelle différence peut faire un océan… Elliott Smith (USA) a eu beaucoup de difficultés au début de sa route vers le sud, face à la frustration intense dans les zones de calme. Il a pourtant joué le jeu, et après d’incessantes réparations, a fini par trouver les ressources et la grandeur d’âmes nécessaires pour continuer face aux nombreux obstacles mis sur sa route.

De fait, il a même amélioré la meilleure distance de 24 heures sur Second Wind le 15 décembre avec 174 miles nautiques, sous voilure réduite, avant que son bout-dehors réparé au mouillage à Cape Town, ne se plie à nouveau. Lundi matin, Elliott a commencé ses nouvelles réparations avec un plan : faire tomber l’étai pendant que le mât est maintenu avec deux drisse de spi et l’étai de trinquette afin de monter un hauban plus court en guise d’étai, raccourcir le profil de l’enrouleur, le remonter avec des entretoises et une chaîne sur l’étrave, et se passer du bout-dehors.

Hélas, même si le vent était tombé à ce moment-là, Elliott avait encore 3 mètres de houle rendant les réparations en haut du mât extrêmement difficiles. Il y est néanmoins monté pas moins de 10 fois, mais les mouvements en haut du mât, à 13 mètres au-dessus du niveau de la mer, étaient trop importants. Il a été brinquebalé de toutes parts et a perdu ses outils et ses pièces de rechange par-dessus bord, notamment son étai de rechange, indispensable à la réparation. C’était la fin de sa course et de son rêve. Il sera en classe Chichester à son arrivée en Australie dans un mois environ. Il n’aura alors vraisemblablement pas le temps de passer la porte de Hobart et serait donc hors-course. “Je pense que je vais devoir m’arrêter là “, a-t-il déclaré.

Nous avons conseillé à Elliott de faire lentement son chemin vers le nord avec quelques degrés de plus afin d’obtenir des vents plus clément, puis de naviguer vers l’est en direction de Fremantle ou d’Albany, qui sont les meilleures options. Il est peu probable qu’Elliott soit en mesure de réparer son gréement et d’atteindre la porte de Hobart à temps. Il doit naviguer prudemment et prendre soin de son mât à tout prix. Un mât blessé est toujours mieux qu’un gréement de fortune, il ne peut donc utiliser que la grand-voile à deux ris et une trinquette. Nous fournirons à Elliott des informations météo dont il a besoin pour l’aider à faire sa route en toute sécurité.


La ruée vers Hobart

La flotte se précipite vers Hobart où Don et Jane s’apprêtent à les accueillir dans Storm bay. La porte ferme le 31 janvier à 12h00, heure locale, afin de garantir la meilleure météo possible jusqu’au Cap Horn, distant de 4500 miles nautiques. Après cette date, tout participant de la classe Suhaili qui arrivera en retard devra s’arrêter et effectuer la deuxième partie de son voyage en décembre 2023 en classe Voyager, un simple retour aux Sables d’Olonne avec utilisation libre du GPS, du téléphone satellite et du routage météo. Les participants de la classe Chichester qui arriveront en retard à la porte de Hobart seront disqualifiés. En queue de flotte, Ian Herbert-Jones (GBR), qui avait envisagé de ne pas passer la porte du Cap pour gagner du temps et continuer en classe Chichester (pénalité pour ne pas s’être arrêté), progresse maintenant à bonne allure dans le Sud, battant ses records de distance plusieurs fois la semaine dernière, pour finalement atteindre 1007 miles sur 7 jours le 17 décembre !

Ian navigue prudemment avec Puffin entre le 40ème et le 42ème parallèle, gagnant du temps et améliorant continuellement son heure estimée d’arrivée (ETA). Sur la base de ses vitesses moyennes, il a un coussin de 10 jours d’avance pour la porte de Hobart le 31 janvier, mais il reste encore beaucoup de route à parcourir et il peut se passer beaucoup de choses tout au long des 3300 miles restants. Il ne faut pas traîner et Ian pourrait bien trouver un anticyclone sur sa route!

Le long de la zone d’exclusion, Jeremy Bagshaw (ZAF) sur Olleanna a eu du gros temps toute la semaine. Au sud de la zone d’exclusion, une succession de systèmes dépressionnaires avec des vents forts basculant du nord à l’ouest ont créé une mer grosse et croisée sur toute la zone. Il navigue de manière prudente pour préserver son voilier jusqu’à la fin de la zone, avant de pouvoir plonger plus au Sud. Il est attendu à Hobart aux alentours du 10 janvier.

La préparation méticuleuse de Michael Guggenberger (AUT) porte ses fruits. Il est sorti indemne de son périple le long de la no-go zone malgré des conditions difficiles et a augmenté son avance sur Jeremy, prouvant que son Biscay 36 Nuri, gréé en ketch, peut égaler les vitesses du Clara, gréé en sloop, de Simon Curwen! Le Capt.Gugg reste entre 45° et 46° Sud, adore les conditions du sud et affiche une excellente moyenne de 140 milles par jour pour une arrivée à Hobart juste à temps pour le réveillon du Nouvel An !

L’anticyclone joue des tours aux leaders.

Simon Curwen (GBR) leader incontesté depuis le Cap Finisterre perdait mille après mille la semaine dernière alors qu’il était à l’arrêt dans un énorme anticyclone qui s’est abattu sur lui… Il a mis son temps dans la pétole à profit pour faire les travaux sur sa liste prévus à Hobart, y compris la révision de la fixation de son Hydrovane. Il est maintenant sorti du centre de l’anticyclone, mais navigue au près en sortant par le Nord. Pas sa meilleure expérience comme il l’a partagé aujourd’hui.

Comme vous le savez, Je suis au milieu d’un anticyclone, ce qui ajoute beaucoup de temps à la promenade. C’est très frustrant, je pourrais arriver à Hobart maintenant, et il y a encore une semaine, je pense, pour y arriver. C’est frustrant, mais tout le travail que j’avais prévu de faire à Hobart est maintenant fait , donc je peux prévoir un arrêt express là-bas.

Pendant ce temps, de l’autre côté de l’anticyclone, Kirsten Neuschäfer (ZAF) et Abhilash Tomy (IND) ont grappillé des milles dans des conditions parfaites de portant, jusqu’à 180 milles par jour. Ils ont tous deux amélioré leur record de distance sur 7 jours, Kirsten affichant 1165 milles le 12 décembre et Abhilash 1145 le 17 décembre, reprenant tous deux un retard significatif sur le leader.

Kirsten a reçu des cartes détaillées par weatherfax de l’anticyclone ainsi que des bulletins météo quotidiens d’Australie. Elle a pu rester dans du vent frais en contournant la bulle sans vent, et reprendre ainsi un gros paquet de milles. Le weatherfax de Simon ne fonctionne pas, il reçoit bien les bulletins météo mais son manque de connaissance de la géographie australienne l’empêche de comprendre la situation météorologique dans son ensemble.

Nous avons déjà vu le feuilleton : à l’arrivée au Cap, lorsque Kirsten a fait une “cuillère sud-africaine“, par le sud de l’anticyclone de Sainte-Hélène, gagnant sur Simon au près au nord du système, tandis qu’Abhilash était resté coincé au milieu, sans vent, dans un état de frustration extrême.

Simon est à 360 miles de Hobart et Kirsten à 560 miles. Il ne reste qu’à la navigatrice que 200 milles de plus à parcourir jusqu’à Hobart que Simon, contre 700 milles la semaine dernière, et Abhilash n’a plus que 300 milles de retard sur Kirsten. Les 3 leaders partagent maintenant le même système météo et auront des stratégies similaires. Rien n’est joué, puisque l’anticyclone se déplaçant vers le sud-est se trouvera sur leur route, tandis que Simon doit encore tirer des bords dans des vents plus constants que Kirsten qui sera dans des vents instables. L’arrivée de Simon à Hobart est prévue le 23 décembre.

C’est l’opportunité qu’attendait Kirsten, son Cape George 36 est fait pour les longs bords puissants de portant dans les mers du Sud. Pour avoir une chance de remporter la GGR, elle doit être largement en tête au moment de passer le Cap Horn. Simon a montré qu’il était très fort dans la traversée de l’Atlantique, le jeu est donc très ouvert. Abhilash est en embuscade et Cpt. Gugg est toujours au contact!

Guy Waites (GBR) n’est pas à la tête du projet le plus nanti, mais il est certainement l’un des marins les plus expérimentés, ayant déjà mené de nombreuses campagnes en solitaire sur des voiliers plus petits. Seul le manque de temps l’a empêché de gruter Sagarmatha avant le départ, comme beaucoup d’autres participants.

Une décision qui a eu des conséquences dramatiques pour le marin de Scarborough qui a animé la flotte dans l’Atlantique Nord dans son mano a mano avec Jeremy Bagshaw (ZAF), avant de découvrir une invasion de berniques sur son Tradewind 35.

Guy est arrivé à Cape Town la semaine dernière, juste à temps pour célébrer le 75e anniversaire du Royal Cape Yacht Club, avec des amis et des équipiers de la Clipper Race. Il a nettoyé la coque de Sagarmatha, appliqué deux couches d’antifouling et l’a remis à l’eau lundi matin.

Le bateau est à l’eau maintenant, je suis allé faire l’avitaillement avec Peter et le RCYC a été un hôte formidable. Sagarmatha est prêt à partir et j’attends la bonne fenêtre météo pour continuer vers le sud, probablement jeudi prochain lorsque la dépression apportera des vents de nord-ouest qui nous pousseront, tous les deux, dans la bonne direction. C’est une course contre moi-même maintenant, mais je sais que je peux gagner du terrain.

Guy a 5400 milles à parcourir avant le 31 janvier. Ce n’est pas une tâche facile qui exige une distance moyenne de plus de 132 miles par jour, mais pas impossible pour Guy. Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’il va beaucoup apprécier les longues cavalcades au portant dans les mers du Sud sur Sagarmatha avec une coque propre et lisse ! Allez Guy, lâche rien!

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The Ocean Race. Départ le 15 janvier avec 5 IMOCA et peut-être deux VO65 autour du monde ?

The Ocean Race Europe. Leg 2 from Cascais, Portugal, to Alicante, Spain. On Board Viva Mexico.

Cinq IMOCA seront au départ de The Ocean Race le 15 janvier prochain à Alicante pour faire le tour du monde en équipage. Six VO65 se joindront à la flotte pour courir les trois étapes européennes et deux d’entre eux pourraient faire le tour du monde s’ils remplissent les conditions. A un mois du départ, rien n’est encore décidé. Johan Salén directeur général de The Ocean Race nous dit pourquoi.

Quatre Imoca de retour de la Route du Rhum sont arrivées en Méditerranée dans trois ports différents pour faire un check up rapide avant de partir faire un tour du monde long de 32 000 mn. Il s’agit de Holcim-PRB de Kevin Escoffier, Biotherm de Paul Meilhat, Guyot-Environnement de Benjamin Dutreux et Team Malizia de Boris Hermann. L’équipe américaine 11th Hour de Charlie Enright qui n’a pas participé à la transat est fin prête pour prendre le départ d’une course qu’elle attend depuis 3 ans.

Aux côtés de 5 équipes IMOCA qui courront autour du monde, jusqu’à cinq voire six équipes VO65 pourraient être sur la ligne de départ à Alicante, en Espagne, en janvier prochain. Elles auront la possibilité de courir pour un nouveau trophée appelé The Ocean Race VO65 Sprint Cup. Ce nouveau trophée a été spécialement imaginé pour les équipes VO65 et sera décerné à l’équipe qui aura totalisé le meilleur score sur trois étapes de la course : Alicante, Espagne – Cap Vert ; Aarhus, Danemark – La Haye, Pays-Bas ; et La Haye – Gênes, Italie.

Johan Salén, directeur général de The Ocean Race : ” Il y a 6-7 équipes en VO65 qui ont travaillé depuis 3 ans pour trouver des partenaires mais qui ont eu beaucoup de difficultés avec la crise sanitaire. Ce sont des équipes importantes pour le futur de la course. On a donc essayé de trouver des solutions pour eux avec des budgets plus limités pour continuer à les impliquer. On a trouvé cette solution de faire la première étape et les deux dernières sur la partie européenne pour faire quelque chose et conserver leur motivation pour le futur. Cela aurait été mieux bien sûr que tout le monde fasse le tour du monde mais c’est une période de transition pour la course avec ces circonstances très particulières liées au Covid. Il reste encore deux équipes de VO65, l’équipe polonaise et autrichienne, qui ont toujours l’ambition de vouloir faire le tour du monde. Ils seront au départ le 15 janvier s’ils sont en règle avec tout. Ils préparent le bateau et ont l’équipage pour faire le tour du monde. Mais on va être très stricte au niveau de la sécurité et des règles surtout pour l’étape la plus longue. S’ils sont dans les règles, ils pourront faire le tour du monde. On a une liste de points de refit minimum à faire sur le bateau pour qu’il soit safe et ensuite il y a la préparation de l’équipage, ses entraînements et leur assurance. Au départ d’Alicante, on devrait avoir 5 ou 6 VO65 avec 2 potentiellement au départ du tour du monde.

L’équipe Portugaise Mirpuri Foundation Racing Team a confirmé son engagement cette semaine avec António Fontes comme skipper.
Sur la ligne de départ, on devrait retrouver les VO65 de l’équipe mexicaine Viva México, les hollandais Team Jajo, les polonais Wind Whisper, les Autrichiens Auastrian Racing et l’équipe Lituanienne Ambersail 2.




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Globe40. Arrivée victorieuse de Milai: “C’était une étape incroyable !”

L’équipage franco-japonais MILAI Around The World a franchi en tête la ligne d’arrivée de l’étape 5 se situant à l’entrée est du canal de Beagle qui conduit à la ville argentine d’Ushuaia. Le matin même Masa Suzuki et Estelle Greck avait aussi atteint les premiers le légendaire Cap Horn à 09H36 UTC avec un cap plutôt dans une bonne journée avec peu de vent. MILAI aura dominé les deux dernières semaines de cette étape de 4650 milles (9076 km), une longue glissade au portant dans des vents établis et ponctuée de passages dépressionnaires. Sauf changement du classement actuel en mer MILAI gagne une place de second au classement général qui resterait aux mains de SEC HAYAI avec un point d’écart. Tout reste donc encore à jouer dans les prochaines étapes de remontée de l’Atlantique.

Les premiers mots d’Estelle Greck après avoir franchi la ligne d’arrivée. ” C’était une étape incroyable, un souvenir inoubliable avec une victoire à la clef. Nous avons eu la chance de voir des paysages magnifiques et un passage du cap horn émouvant. Ces 20 jours en mer sont passés extrêmement vite, nous avons eu des conditions très variées aussi bien en terme de vent qu’en terme de température ! Un peu de casses aussi, le tarif normal quand on navigue dans les mers du sud. Nous avons formés un très bel équipage avec masa suzuki, merci au team Milai. Merci également a l’organisation de la Globe40 pour nous faire vivre cette course. 40eme hurlant, 50eme rugissant, mer du sud, albatros, autant de mots qui m’ont fait rêver depuis que je suis toute petite. A chacun ses rêves, un des miens vient de se réaliser

Papeete – Ushuaia une étape forte en contrastes
Les 4682 milles de l’étape parcourus par MILAI auront été franchis en 19 jours 19 heures à la moyenne de 9,84 nœuds. Partis de Papeete le 26 novembre dernier les concurrents ont d’abord connu une semaine de vents faibles ou médiums, descendant directement au sud via l’archipel des Australes à la recherche des flux d’ouest forts des latitudes plus basses. Durant cette semaine le classement a varié chaque fois au gré des tactiques chacun passant alternativement de la première à la dernière place. L’arrivée des vents forts aux alentours de 35° sud a marqué le début d’une nouvelle phase que MILAI Around The World a clairement dominé avec une vitesse toujours supérieure à ses concurrents et un écart de 80 milles à l’arrivée avec le second SEC HAYAI. Et ce malgré plusieurs épisodes de déchirures de voile et de longues journées de couture. Une étape qui aura vu les équipages partir de Tahiti et des archipels polynésiens par 18°de latitude sud et finir en Terre de Feu par 55° sud, inutile de souligner le contraste. SEC HAYAI devrait suivre MILAI sur la ligne d’arrivée à moins de 100 milles et les autres concurrents AMHAS, WHISKEY JACK et GRYPHON SOLO2 s’espacent entre 300 et 500 milles du leader, soit des arrivées à Ushuaia s’étalant jusqu’à lundi prochain. Un écart de 2 à 3 jours qui reste faible pour la distance globale parcourue et montre une nouvelle fois le niveau de compétitivité de l’épreuve.

Les latitudes sud et le Horn : un parcours initiatique
La GLOBE40 était déjà descendue dans des latitudes basses autour de 40° Sud à l’occasion du passage de la pointe sud-africaine et en Océan Indien avant d’arriver sur l’Australie. Mais pas pour une durée aussi longue et dans cette dernière étape les skippers de la GLOBE40 ont vraiment trouvé ce qui fait le récit et crée l’imaginaire des grands coureurs au large, l’ivresse des grandes journées de glissade et le sentiment d’absolu de ces grands espaces maritimes infinis et déserts à l’exception de quelques albatros. Ce sera pour chacun une étape forte dans leur parcours au large et dans leur parcours personnel et tous reviendront habités de cette nouvelle expérience qui veut aussi dire froid, angoisse de la dépression plus forte que les autres, et peur de l’avarie si loin de tout. Et les passages dépressionnaires n’ont pas manqué avec des vents atteignant régulièrement les 50 nœuds. Mais fort de leur expérience de 20.000 milles parcourus depuis juin pour la plupart des skippers cette étape a été abordée avec une certaine sérénité acquise au fil des étapes.

La Terre de Feu et Ushuaia : la GLOBE40 à l’approche de son retour en Atlantique.
Si des concurrents du Vendée Globe ou d’autres épreuves océaniques ont pu faire escale à Ushuaia après des avaries c’est la première fois que la province TIERRA DEL FUEGO accueille un tour du monde à la voile en course avec une étape officielle. Elle va offrir aux skippers tout au long des 70 milles qui séparent la ligne d’arrivée officielle du port d’Ushuaia un spectacle juste superbe de nature sauvage entre montagnes enneigées et faune marine abondante du canal de Beagle, dans cette Patagonie sauvage paradis du trekking en été et du ski en hiver. Long de 100 milles, large de 2 à 4 milles avec un passage étroit de moins d’un mille, le canal de Beagle relie l’Atlantique au Pacifique et est partagé entre les eaux argentines et chiliennes, fréquentées par les croisiéristes de l’Antarctique à la voile ou au moteur. Pour l’organisation de l’événement cette étape est aussi un moment fort marquant la fin du parcours en Océan Indien et dans le Pacifique et le retour prochain en Atlantique.

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Globe40. Masa Suzuki et la française Estelle Grek premiers au Cap Horn

Les cinq Class40 engagés sur la Globe40 arrivent au Cap Horn. L’équipage japonais l’a passé en tête ce matin avec à son bord Masa Suzuki et la française Estelle Grek. Une délivrance et une aventure hors du commun pour ce tour du monde parti en juin dernier de Lorient puis de Tanger au Maroc.

Ils en rêvaient depuis le départ. Passer le Cap Horn et faire le tour du monde à bord de leur Class40. Ce matin 16 décembre, le bateau japonais Milai avec à son bord Masa Suzuki et la française Estelle Grek ont passé le Cap Horn en tête et devraient arrivés à Ushuaia en fin de journée. Epilogue d’une magnifique étape, au départ de Papette qui n’aura pas ménagé les marins ni les bateaux.

100 milles derrière, les hollandais Frans Budet et Ysbrandt Endt approchent également du Cap Horn. Les conditions météos restent maniables pour l’instant mais tout peut très vite changer et les concurrents peuvent compter sur Christian Dumard.

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