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Mini-Transat. Tous à quai aux Sables d’Olonne en attendant le grand jour !

Les 90 Minis sont amarrés au ponton Vendée Globe. Photo : Alexis Courcoux

La flotte de La Boulangère Mini Transat est arrivée à bon port aux Sables d’Olonne. 90 petits voiliers imbriqués les uns à côtés des autres et solidement amarrés au ponton du Vendée Globe en attendant le départ de al course ce 21 septembre à 15h30.

Pour la troisième fois consécutive, l’épreuve sur laquelle les skippers en mer n’ont aucun contact avec la terre, s’élance des Sables d’Olonne, théâtre des plus grands exploits maritimes en solitaire. Mais cette course, dont l’attractivité ne cesse de se renforcer, le vaut bien. Cette épreuve, la seule qui résiste encore aujourd’hui à la communication à tout va, reste le gardien du temple d’une certaine authenticité dans la manière de prendre la mer. Pas étonnant donc qu’il flotte aujourd’hui dans l’air sablais « l’esprit Mini », cet incomparable mélange d’inventivité, de convivialité, et d’audace.
Et de l’audace, s’il en est un qui n’en manque pas, c’est Matéo Lavauzelle. À 29 ans, ce marin trinitain débarque avec Brets, un proto auto-construit, qui ne passe pas inaperçu avec ses immenses foils jaunes. « Pour voler le plus tôt possible, on est parti sur un truc un peu extrême, qu’on assume. Mais le bateau est hyper jeune, et on n’a pas encore de retour d’expérience ».
Pour l’accompagner dans cette aventure avant-gardiste, ce préparateur de voiliers de course s’est rapproché de MMProcess, le collectif de designers à l’origine de la plateforme flottante qui accueillait le cheval d’argent de la cérémonie des JO sur la Seine. Inventivité et créativité sans limites sont les mots d’ordre de celui qui reste encore plus occupé à peaufiner son navire qu’à gérer son avitaillement. « Toute l’année, j’ai eu des trucs de l’espace à gérer à bord de ce bateau neuf que je découvre. Je ne suis pas prêt, mais j’y vais ! » lance celui qui a néanmoins rempli tous les critères de qualification à bord de son proto révolutionnaire.

Aux côtés du proto “chips” et du redoutable Nicomatic-Petit Bateau de Benoît Marie – capable de pointes à plus de 31 nœuds – quatre autres foilers ambitionnent aussi de pousser loin les curseurs de la glisse au-dessus de l’eau. C’est le cas de NST Racing d’Awen Le Huec. Skipper-apprenti ingénieure de l’environnement, elle réalise à 22 ans un rêve tenace à la barre du tout premier proto 100% construit avec de la résine thermoplastique par le chantier girondin de Lalou Roucayrol.
« Je voulais un Mini conforme à mes valeurs dans le cadre d’un projet qui cherche à réduire l’impact de la course au large », justifie celle qui ne se départit pas non plus de légitimes ambitions sportives. Dans cet objectif, elle s’est fait aider sur le plan de la météo et du mental, par Erwan Le Roux, marin multicapé en Ocean Fifty. « Je vais essayer de tenir le rythme des foilers de dernière génération comme je peux », ajoute celle qui trouve ici ce mélange des genres qui fait la marque de fabrique de la Mini : « avec des projets radicalement différents, on est tous égaux dans cette aventure, cela crée une vraie solidarité. »

La convivialité et la franche camaraderie « avec des copains, plus que des concurrents », c’est aussi l’un des moteurs d’Adrien Marchandise, qui débarque avec son proto Minilab, bardé de capteurs, imaginé comme une plateforme collaborative autour de l’innovation. Son ambition ? « Offrir un retour d’expérience en circuit court, entre conception, fabrication et utilisation à des acteurs de la recherche et de l’industrie. »
“J’ai hâte de naviguer seul sous les étoiles”
Derrière les foils construits par méthode additive autour d’une résine recyclable, se cachent aussi des expérimentations au niveau des voiles et un gennaker fabriqué avec des matériaux plus durables, dont il va mesurer le comportement en grandeur nature. De quoi donner du sens à la démarche de ce skipper-ingénieur, « marin dans l’âme », qui au-delà de collecter des données à bord de son labo flottant, ambitionne aussi de beaucoup apprendre sur lui-même. « Il y a ce côté introspection et j’ai hâte de naviguer seul sous les étoiles et de voir par quelles émotions je suis traversé… »

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Mini-Transat. “Six Mètres Cinquante” Un bon podcast de 6,5 épisodes pour se mettre dans l’ambiance Mini !

Domitille DEVEVEY est autrice de créations sonores et amie du Ministe Bruno Lemunier arrivé deuxième de la Mini-Transat 2023 et sacré champion de France de course au large dans la catégorie bateaux de série en 2023. Le podcast de 6,5 épisodes a été présenté sur le village de la Mini Transat.

Six Mètres Cinquante est une série documentaire suivant l’histoire de Bruno Lemunier, ingénieur et navigateur, qui réalise son rêve de jeunesse : participer à la Mini Transat, une course en solitaire sur un voilier de 6,50 mètres. On y suit ses victoires, ses doutes, sa préparation acharnée et enfin, sa traversée de l’Atlantique. Mais au sommet de sa réussite – un podium – Bruno prend une décision inattendue : arrêter la course au large.
À l’heure où la course au large se raconte surtout en images, Six Mètres Cinquante choisit le son. Entre adrénaline, introspection et immersion sonore, ce podcast questionne ce qu’on cherche vraiment quand on se jette dans l’inconnu du grand large. L’audio ouvre un espace unique qui fait vibrer l’imagination et transmet les émotions brutes du dépassement de soi avec la puissance de la confidence.
Sensibilité artistique
Six Mètres Cinquante ne raconte pas seulement une course au large, il en capte la texture intime. Ce documentaire intercepte et retransmet les sons embarqués à bord, les ambiances de pontons, les échanges whats’app et radio VHF pour créer une matière sonore brute, presque cinématographique.

Le podcast Six Mètres Cinquante est disponible sur toutes les plateformes d’écoute.

A propos de l’autrice et réalisatrice :
Domitille DEVEVEY est autrice de créations sonores, formée à la radio à travers des expériences associatives multiples, allant du journalisme à la technique en passant par la réalisation et la direction d’une équipe. Sa première expérience radiophonique remonte à 2010, et depuis elle a transformé l’essai avec une formation professionnalisante, la Skol Radio pour être animatrice-technico-réalisatrice, en plus de sa licence en info com. Touche-à-tout, elle écoute énormément de podcasts et d’émissions de radio, et se forme à la création sonore grâce à l’association Longueur d’onde. Ce projet a reçu la bourse de la troisième édition de l’appel à projets du Ministère de la Culture au bénéfice des auteurs et autrices de podcasts et de créations radiophoniques.

Épisode 2.Esprit Mini es-tu là ?
Épisode 3.Sea is the limit
Épisode 4.Bon vent, bonne mer
Épisode 5.A l’ombre des volcans
Épisode 6. On dormira quand on sera mort
Épisode 6,5Épilogue


Durée des épisodes : 20 a 40 minutes
Date de sortie : 21 septembre 2025 a 12h00

Ou ? Sur Soundcloud puis toutes plateformes d’écoute
Production : Radiomitille Studio
⛵Équipage
Personnage principal : Bruno Lemunier, skipper du mini n°893, Kalisto
Autrice : Domitille Devevey (Radiomitille), journaliste et réalisatrice radio
Mixage : Fabien Bourlier Compositeur de musiques électroniques – acousticien
Visuel : Juya Louisa pour le graphisme, Vincent Olivaud pour la photo
Musique : Chamaye
Partenaire principal : Brasserie Aérofab
Diffusion : Plateformes podcast + radios associatives

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Trophée Jules Verne. The Famous Project, vers un premier temps de référence féminin !

Deborah Blair, Rebecca Gmuer, Dee Caffari, Alexia Barrier, Annemieke Bes, Molly Lapointe et Tamara Echegoyen (de gauche à droite)

Alexia Barrier a réussi l’exploit de monter son projet ambitieux et d’aller au bout du rêve qu’elle avait imaginé en 2022, après son Vendée Globe. Ce mardi 16 septembre, au Musée de la Marine à Paris, elle a présenté les six navigatrices sélectionnées pour l’accompagner cet automne dans une tentative de record du tour du monde à la voile, en équipage, sans assistance et sans escale : le fameux Trophée Jules Verne.

Trois cents femmes à travers le monde avaient candidaté pour faire partie de l’aventure. Six ont été retenues : pas forcément des championnes olympiques, mais celles qui se sont distinguées par leur bienveillance, leur capacité de transmission et leur concentration sur l’objectif. Celui-ci est d’établir le premier temps de référence pour un équipage 100 % féminin autour du monde en multicoque. La phase d’apprentissage aura duré deux ans : d’abord avec trente candidates, puis avec les six retenues et deux remplaçantes. Battre le record de Francis Joyon sur le Trophée Jules Verne, qui tient depuis 2017 sur le même bateau, s’annonce particulièrement difficile.
À l’époque, il avait bénéficié de conditions météorologiques exceptionnelles dans l’océan Indien et était descendu très au sud. Alexia Barrier et son équipage seront routés par Christian Dumard. L’équipe bénéficiera également du soutien d’Airbus pour identifier la zone des glaces, mais il n’est pas question de prendre de risques : l’objectif est avant tout de terminer le tour du monde.
Pour cela, l’équipe est bien entourée, notamment avec Jonny Malbon, et Clément Surtel, boat captain de Francis Joyon, désormais en charge du bateau.

Pour l’occasion, les partenaires représentés par Daniel Baal, Président du CIC, Patrice Lafargue, Président du Groupe IDEC, et Eric Pasquier, Vice-Président du Conseil d’Administration de Sopra Steria, étaient réunis autour d’Alexia Barrier pour l’annonce de l’équipage international de the Famous Project CIC.
Six navigatrices ont ainsi été retenues, aux expériences très diverses, allant de l’Olympisme à The Ocean Race. Les drapeaux de pas moins de 6 nationalités flotteront dans le gréement d’IDEC SPORT : ceux des Britanniques Dee Caffari et Deborah Blair, de la Néerlandaise Annemieke Bes, de la Suisse-Néo-Zélandaise Rebecca Gmuer, de l’Espagnole Tamara “Xiquita” Echegoyen, de l’Américaine Molly Lapointe et de la Française Alexia Barrier, fondatrice du projet. L’Anglais sera la langue officielle du bord !

Le processus de sélection a été long et passionnant pour Alexia et Dee ont défini une short-list de 15 noms, dont certaines ont navigué à bord du MOD 70 The Famous Project CIC. L’accent, lors de la sélection, a été mis sur la polyvalence, le savoir bien vivre en mer, la convivialité et la responsabilité individuelle (l’envie d’apprendre, la bienveillance et la performance).
« On dit à juste titre que la course au large est très Franco-Française. Là aussi, The Famous Project CIC apporte la contradiction, en révélant des talents dignes des meilleurs Français. Ces filles viennent de tous les horizons, de l’Olympisme à l’IMOCA, et présentent une très large culture maritime, avec des expériences très diverses mais aussi très riches au large comme en inshore. A leurs compétences de navigatrices propres, nous recherchons cette envie d’apprendre et de partager toutes les expériences nautiques. Cette nécessité de transmission est primordiale à nos yeux. Et tout cela doit baigner dans un constant esprit de bienveillance. », explique Alexia.

Un équipage international pluri-culturel !

Alexia Barrier – Française – Capitaine
Née à Paris le 26 novembre 1979, Alexia Barrier grandit à Nice où, dès l’âge de 3 ans, elle découvre la voile à bord du bateau de plaisance de ses parents. Elle navigue en solitaire, double, équipage… Mini 6.50, Figaro, Class40, IMOCA, Maxi-yachts, mais aussi en multicoque et avec des skippers de renom comme Florence Arthaud, Peter Holmberg, Andy Beadworth ou Dennis Conner. Alexia a parcouru plus de 200 000 milles nautiques et traversé l’océan Atlantique en course à 18 reprises dont 5 fois en solitaire.
Le 8 novembre 2020, Alexia Barrier se lance dans l’édition 2020-2021 du Vendée Globe. Elle le boucle en 24e position au terme de 111 jours de solitude. Elle est nommée chevalier de l’ordre du mérite maritime en 2024.

Dee Caffari – Grande Bretagne – Seconde
Dee Caffari, née le 23 janvier 1973 à Watford, Hertfordshire, Royaume Uni. En 2006, elle devient la première femme à faire le tour du monde en solitaire, sans escale, et surtout “à l’envers”, dans le sens ouest est, contre les vents et courants dominants. En 2009, elle termine le Vendée Globe, et devient ainsi la première femme à avoir bouclé un tour du monde non stop dans les deux sens. Elle a été nommée MBE (Member of the Order of the British Empire) en 2007 pour son service exceptionnel à la voile. En 2011, en duo avec Anna Corbella, elle achève la Barcelona World Race, devenant la seule femme à avoir fait trois fois le tour du monde sans escale Elle a également pris part à plusieurs éditions de la Volvo Ocean Race.

Annemieke Bes – Pays-Bas
Annemieke Marileen Bes, née le 16 mars 1978 à Groningen (Pays-Bas), est une navigatrice accomplie aux parcours en voile olympique et en course au large. Elle a participé à trois éditions des Jeux olympiques : Athènes 2004, Pékin 2008 et Londres 2012. Après sa carrière olympique, elle se tourne vers la course au large et participe à la Volvo Ocean Race en 2017 2018 avec l’équipage Team Sun Hung Kai/Scallywag. Depuis 2022, elle navigue sur les IMOCA, notamment à bord de Holcim PRB dans l’IMOCA Globe Series.

Rebecca Gmuer – Suisse Nouvelle-Zélande
Rebecca Gmuer est une jeune navigatrice suisse-néo-zélandaise et gréeuse professionnelle,. Née le 21 décembre 1999. Elle a participé à des courses majeures telles que la Sydney-Hobart, la Caribbean 600 et la Fastnet Race, et a pris part à la première traversée transatlantique entièrement féminine en 2024 à bord du MOD 70 Limosa. En 2025, elle navigue sur The Ocean Race Europe à bord de l’IMOCA TEAM AMAALA.

Deborah Blair- Grande Bretagne
Deborah, âgée de 23 ans, licenciée au Weymouth Sailing Club, est diplômée en informatique à l’université de Southampton et a commencé à naviguer à l’âge de 8 ans sur un Pico avec Andrew Simpson Centres Portland. Elle est désormais accro aux courses de quillards.

Molly Lapointe – Américano-Italienne – Boat Captain
Elle est le boat captain du bateau, et travaille étroitement avec Clément Surtel. Molly a appartenu à l’équipe de Maiden Factor avec qui elle remporte The Ocean Globe race. C’est d’ailleurs Tracy Edwards qui l’a fortement recommandée à Dee Caffari et à Alexia.

Tamara Xiquita Echegoyen – Espagne
Tamara Echegoyen Domínguez est une navigatrice espagnole née le 17 février 1984 à Orense en Galice. Elle est championne olympique d’Elliott 6m en 2012, championne du monde de match racing en 2013 et deux fois championne du monde de 49er FX, en 2016 et en 2020. En juin 2024, elle est nommée porte-drapeau de la délégation espagnole aux Jeux olympiques d’été de 2024.

Un voilier déjà légendaire…

IDEC SPORT, le grand multicoque construit en 2006 pour Groupama et Franck Cammas, sur plan VPLP, est le bateau que nous voulions. Il est, assez curieusement, un bateau simple, épuré, très sain à la mer, fiable, et naturellement très rapide, y compris dans le petit temps. Il est très haut sur l’eau et se montre ainsi très rassurant. Nous avons récupéré le bateau en juin 2023, et nous avons entrepris de le remettre en forme, pas à pas, jusqu’à cette mise à l’eau en juin 2024. Nous y sommes allés progressivement, pour changer tout ce qui devait être changer, matériel courant, poulies, enrouleur, batteries etc… », continue Alexia.

L’achat préalable d’un MOD 70 a servi de plateforme pour tester la capacité de l’équipage à gérer un grand multicoque, et inciter les meilleures navigatrices à venir naviguer sur ce challenge multicoque très exigeant. Mais le bateau souhaité pour le tour du monde a toujours été IDEC SPORT. « J’ai rencontré Patrice Lafargue, le patron du Groupe IDEC qui m’a proposé de me prêter le bateau après le Rhum 2022. Pour la petite histoire, mon rendez-vous avec Patrice a eu lieu rue Pierre1er, à Paris, clin d’œil à Florence Arthaud. »

Les 7 navigatrices se sont durant tout l’été préparées à l’immense défi qui les attend. Le bateau subit actuellement une ultime et complète vérification technique en chantier avant une nouvelle série d’entrainement. Le stand-by pourra comme prévu démarrer mi-novembre dans l’attente de la meilleure fenêtre météo possible pour partir à la conquête du Tour du monde.

Elles ont dit :

Alexia Barrier : ” ⁠Depuis mon Vendée Globe bouclé en 2020, je n’ai cessé de m’interroger non seulement sur la nature de mon prochain projet nautique, mais surtout sur comment donner du sens à cette nouvelle aventure. Avant de partir sur le Vendée Globe 2020 je savais que je voulais ensuite naviguer en multicoque, autour du monde. Je connaissais donc mon prochain projet sportif. Et je voulais donner du sens à cette nouvelle aventure. Quand j’ai regardé de plus près le nombre de femmes ayant eu accès au Trophée Jules Verne depuis 30 ans, ça a été pour moi une évidence, j’allais réunir un équipage exclusivement féminin, tendu vers un challenge ultime, un tour du monde à la voile, sans assistance ni escale. Restait à solliciter puis convaincre des femmes de talent motivées par un tel challenge. A ma grande surprise, ce ne fut pas un problème et les candidatures ont afflué.”

Dee Caffari : « Je connais Alexia depuis longtemps, mais j’ai appris à mieux la connaitre depuis qu’elle m’a sollicitée pour ce projet. On a tout de suite été sur la même page. On est connectées. Elle nous offre une incroyable opportunité ! Un challenge énorme ! Ce défi est plus qu’un événement sportif. C’est une chance d’écrire l’histoire. On a trouvé les personnes qu’il fallait, et pour ce challenge, leur personnalité est plus importante que leurs talents. Il leur est demandé d’élargir leurs habituels champs d’investigation. Chacun doit pouvoir tout faire à bord. Ce bateau est légendaire, et cela nous impose certaines responsabilités, dans la manière dont nous allons le mener. On ne cesse d’apprendre à son bord. C’est passionnant. »

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IRC. L’Admiral’s Cup de retour en juillet 2027

Back2 Black AC2 fleet Inshore Racing at RORC Admiral’s Cup 22 July 2025

Le Royal Ocean Racing Club (RORC) a confirmé que l’Admiral’s Cup ferait son retour en 2027, fort du succès spectaculaire de son comeback en 2025 après une interruption de 22 ans et remporté par le Yacht Club de Monaco. Le Yacht Club de France a terminé 9e sur les 15 équipes engagées. L’Admiral’s Cup combinera à nouveau des épreuves côtières et des courses au large, pour culminer avec la Rolex Fastnet Race qui désignera le vainqueur du prestigieux trophée de l’Admiral’s Cup.

L’Admiral’s Cup 2027 se déroulera du mardi 13 juillet, premier jour de mesure et d’inspection, au samedi 24 juillet, jour de la Rolex Fastnet Race, et se terminera par la remise des prix finale.

Dans une annonce parallèle, le Yacht Club Costa Smeralda (YCCS) a annoncé le retour de la Sardinia Cup, prévue du 31 mai au 7 juin 2026. Comme l’Admiral’s Cup, la Sardinia Cup se déroulera selon la règle de classement IRC. En s’alignant sur les classements IRC, le RORC et le YCCS offrent aux équipes et aux propriétaires une continuité parfaite dans leur préparation des deux événements, ouvrant ainsi une voie prometteuse vers deux des compétitions internationales les plus emblématiques de ce sport.

Deb Fish, commodore du Royal Ocean Racing Club, a déclaré : « L’Admiral’s Cup 2025 nous a rappelé à tous la magie des courses par équipe internationales : l’intensité de la compétition, la camaraderie entre les nations et le prestige mondial que confère l’un des trophées les plus célèbres de la voile. Nous sommes ravis de confirmer les dates et les classes IRC pour 2027, et de travailler en parallèle avec le Yacht Club Costa Smeralda qui ramène la Sardinia Cup en 2026. En nous alignant sur les règles de classement IRC, nous créons une synergie naturelle entre ces deux grands événements, offrant aux équipes une continuité et une voie claire alors qu’elles se préparent pour le défi ultime. »

Ces annonces marquent le début d’une nouvelle ère pour les meilleures équipes de courses au large, la Sardinia Cup 2026 offrant une rampe de lancement idéale aux équipes internationales qui visent l’Admiral’s Cup 2027.

Les ratings IRC retenus pour l’Admiral’s Cup 2027

Class Min TCC Max TCC Min LH (m) Max LH (m) Max Draft (m)
AC 1 1.295 1.440 13.41 17.10 3.9
AC 2 1.125 1.282 11.50 13.40 3.4

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Solitaire du Figaro. Départ de la 2e étape direction Vigo

© Thomas Campion

Après un report de 30 heures, les 34 marins engagés sur La Solitaire du Figaro Paprec 2025 ont repris le large à 19 heures ce lundi 15 septembre en Baie de Morlaix. La première partie de course a été très engagée, à la sortie de la Manche. La flotte est ce mardi matin situé à la pointe de la Bretagne avec Alexis Thomas en tête. Il faudra être lucide dans l’analyse de sa trajectoire, dans un golfe de Gascogne qui ne se laissera pas franchir si facilement. La fin du parcours sera inversement proportionnelle à ce que les marins subissent actuellement. Une étape qui devrait une nouvelle fois marquer les esprits et les corps.

L’étape s’arrêtera à Vigo après 486 milles d’une course qui promet de nombreux rebondissements et, selon les marins, qui devrait générer pas mal d’écarts à l’arrivée. Initialement, les départs des étapes de La Solitaire du Figaro Paprec permettent aux skippers de faire le spectacle sur un parcours côtier. En raison des conditions météorologiques, ils ont tout de suite piqué vers le Nord et la sortie de la Baie de Morlaix. Premier à franchir la longitude du phare de l’île de Batz, Arno Biston sur Article.1 remporte le Trophée Paprec. Cap désormais à l’ouest vers l’entrée du chenal du Four.

« Les 12 premières heures, les marins auront surtout de la mer de face, une mer très forte. C’est vraiment une houle d’ouest qui se situe aux alentours des 4 mètres de haut en mer d’Iroise et puis sur le nord Finistère. Avec le vent et la mer d’ouest, les marins vont être obligés d’évoluer au près. Les premiers milles vont être vraiment musclés, après ça ira mieux », confie Cyrille Duchesne de Météo Consult.
Cette première partie entre l’île de Batz et la pointe de la Bretagne ne sera pas des plus propices à la vitesse et à la tactique. Cette fin de journée et la nuit seront donc très délicates pour les marins qui vont devoir trouver le bon curseur entre performance et sécurité. Faire le dos rond était le maître mot sur les pontons.
Au fil des heures le vent faiblira légèrement et l’arrivée de la renverse de courant devrait légèrement aplatir la mer. En mer d’Iroise – que les marins traverseront dans la nuit – la mer restera forte. Ce n’est qu’en arrivant dans le golfe de Gascogne qu’elle se calmera au fil des heures.

Ils ont dit :
Laure Galley (DMG MORI Academy) : « Les conditions seront fortes, mais avec le deuxième report du départ, ça ne durera pas longtemps. C’est surtout l’état de la mer qui sera costaud. Par rapport à la première étape, ça ne devrait pas beaucoup nous changer. Il faudra rester lucide jusqu’au bout, avec du jeu et une possible redistribution des cartes jusqu’à la fin. »

Adrien Simon (FAUN) : « Il faudra faire attention aux autres bateaux et protéger le matériel. L’objectif sera de ne pas se faire trop distancer sur cette première partie et de rester dans le bon paquet. Le golfe de Gascogne sera assez compliqué, avec beaucoup de près, et il faudra suivre la météo pour être bien placé. Cette étape peut créer pas mal d’écarts à l’arrivée et s’annonce à la fois compliquée et décisive. »

Titouan Marilley (Action Enfance – No Limit) : « Ça va être une étape engagée, qui risque de faire du tri dès le départ. Selon l’intensité que chacun mettra pour soi et pour le bateau, il ne faudra pas tirer trop fort pour rester devant. Il faudra aussi se préserver physiquement et protéger le bateau pour passer indemne ces premières heures. La suite, avec l’arrivée en Espagne, sera également compliquée, avec une dorsale à traverser au milieu du golfe de Gascogne. Il faudra trouver le bon moment pour la franchir. »

Anaëlle Pattusch (Humains en Action) : « Je me réjouis enfin de partir. Ça va être sportif, mais nous sommes bien reposés. L’étape s’annonce très intéressante. »

Arthur Meurisse (Kiloutou) : « Se bagarrer dans des conditions un peu musclées au départ me plaît. Je suis content d’y aller, même si la route reste incertaine à la sortie de Sein. Il faudra réfléchir à l’option à prendre. Je me sens en forme et surtout, j’ai vraiment envie d’y aller. »
Tiphaine Ragueneau (ORCOM) : « Ce sont des conditions qu’on n’a pas rencontrées cette saison. Il faudra naviguer simplement et intelligemment au début, puis trouver le bon compromis pour relancer la toile. Il s’agira de faire le dos rond tout en avançant. Après la Bretagne, les conditions seront plutôt idéales. »

Léo Bothorel (Centre Excellence Voile – Secours Populaire) : « La météo est assez claire : ce sera fort au début, mais le décalage du départ est une bonne chose. Ça ne devrait pas durer. Le maître mot sera la prudence, pour ne rien casser, avant que la course ne devienne surtout tactique sur la fin. Les conditions très légères pourraient alors créer de gros écarts. »

Hervé Aubry (Douze) : « Je suis reposé, j’ai bien mangé. Les huit premières heures seront un peu dures, mais une fois passées, nous retrouverons de bonnes conditions pour naviguer. »

Édouard Golbery (Seastemik) : « J’ai en tête l’image de l’œil d’un cyclone : je suis au milieu, très calme, alors qu’autour c’est la guerre. J’aime bien ces conditions. Mon objectif, c’est d’être précis, de bien faire les choses, de rester en mode parfait et surtout de prendre du plaisir. »

Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) : « Il faut rester concentré et prudent au départ, mais il faut y aller. On a un peu tourné en rond, la météo ne se choisit pas, on fait avec et on se prépare en conséquence. »

Tom Dolan (Kingspan) : « Ma main va très bien ! L’essentiel est de partir sain et sauf, ensuite ça ira. La route jusqu’à Vigo est longue et il y aura pas mal de coups à jouer. »

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Figaro. Tom Dolan, vainqueur de la dernière édition: « Cette deuxième étape peut créer de gros écarts »

Arrivée de la 1ère étape de LA SOLITAIRE DU FIGARO 2025 entre Rouen et Baie de Morlaix - A Roscoff le 11 septembre 2025

Après une journée de report due aux conditions météo musclées en Manche, Tom Dolan et les 33 autres solitaires s’élanceront ce lundi à 19h de la baie de Morlaix pour la deuxième étape de la Solitaire du Figaro Paprec. Longue de 565 milles dans sa version initiale, l’étape a été raccourcie à 486 milles, avec un parcours menant directement en Espagne, sans passage par les Birvideaux. Alexis Loison vainqueur de la 1ere étape dispose de quelques minutes d’avance sur ses concurrents. L’Irlandais Tom Dolan, vainqueur de la dernière édition est 6e à 45mn du leader. Il s’est blessé à la main sur la 1ere étape.

« On part de Roscoff pour rallier Vigo, avec un petit parcours côtier en baie de Morlaix avant de plonger dans le vif du sujet », explique le skipper de Kingspan. « Ça promet d’être tonique au départ : on va avoir 30 nœuds, voire plus. Les douze premières heures seront intenses au large de la pointe bretonne. Ensuite, le vent va mollir progressivement : 25 puis 20 nœuds avant de traverser le golfe de Gascogne. »

Un scénario typique de l’épreuve, fait d’accélérations et de calmes, que le navigateur irlandais résume d’un sourire : « Comme la première, ce sera un peu une étape « on-off » : cartouche de vent au début, puis une pause, et enfin de la pétole pour finir. Comme souvent, l’arrivée en Espagne pourrait être assez rocambolesque. Celui qui réussira à se glisser dans le bon trou de souris pourra créer de gros écarts. »

Les éditions passées l’ont montré : les arrivées en Galice réservent souvent leur lot de bouleversements au classement. Tenant du titre, Tom occupe aujourd’hui la 6e place du classement général provisoire. Avec 45 minutes de retard sur le leader, il sait que chaque opportunité comptera. « La nuit, au large de Vigo, c’est souvent rideau : le vent disparaît complètement. Et c’est justement là que tout peut se jouer », prévient-il à propos d’une arrivée attendue entre jeudi soir et vendredi matin. Côté santé, l’Irlandais se veut rassurant après sa blessure au poignet survenue la première nuit de course lors de l’étape 1 : « Ils m’ont mis un bon strapping. J’ai arrêté les cachetons et franchement, ça va nettement mieux », confie-t-il avec le sourire. Déterminé à combler son retard, Tom Dolan aborde cette deuxième étape avec lucidité et ambition, conscient qu’elle pourrait largement redistribuer les cartes.

Classement après la 1ere étape

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Ocean race Europe. Biotherm remporte la dernière étape et la course !

Biotherm crew Gauthier Lebec, Benjamin Ferre, Amelie Grassi, Carlos Manera Pascual with Paul Meilhat, skipper of Biotherm, celebrate winning Leg 5 and overall winners of The Ocean Race Europe 2025 in Boka Bay, Montenegro on September 15, 2025. (Photo by Vincent Curutchet / The Ocean Race Europe 2025)

L’IMOCA Biotherm est arrivé au Montenegro dans la baie de Boka dimanche 14 septembre à 23 h13 en grand vainqueur de la 5e et dernière étape remportant également la course au classement général. Dans une véritable explosion de joie, Paul Meilhat, Amélie Grassi, Benjamin Ferré et Carlos Manera Pascual, Jack Bouttell et à Sam Goodchild pouvaient se féliciter de leur parcours. Holcim-PRB a terminé 2e et Malizia 3e.

Cette dernière étape de 7 jours 8 heures 13 minutes et 13 secondes entre Gênes et les bouches de Kotor, via un (très) grand détour par l’ouest, du côté des Baléares, puis par le Sud de la Sicile, n’a pas été celle d’une domination sans partage pour Biotherm qui a longtemps bataillé, pratiquement à vue, au sein d’un groupe de quatre puis de cinq bateaux. Un judicieux décalage dans le sud-est de la Sicile pour aller chercher un vent plus favorable leur permet de prendre un léger avantage, à 600 milles du finish. Une marge fragile mais suffisante pour contrôler leurs opposants dans des vents erratiques, jusqu’au large des côtes grecques puis en mer Adriatique, avant d’enfin déflorer la ligne d’arrivée monténégrine.

« Cette arrivée était dingue, avec tous les semi-rigides autour, le bateau qui passait de 18 nœuds à 3 nœuds, le dernier virement dans les calmes, le décor magnifique, de nuit, dans les petits fjords du Monténégro. Il a fallu rester concentré jusqu’au bout. Une fois la ligne passée, il y a eu une forme de relâchement entre nous et une explosion de joie » a déclaré Paul Meilhat peu après le franchissement de la ligne. Ce quatrième succès sur les cinq étapes de The Ocean Race Europe offre à l’équipe de Biotherm la victoire finale, avant même le parcours côtier programmé samedi prochain dans les Bouches de Kotor.

Interview de Paul Meilhat quelques minutes après le passage de la ligne : Quels sont tes sentiments à l’arrivée ?

« Au départ de Gênes, malgré notre avance confortable au classement, nous voulions continuer à naviguer de la même manière : rester à fond, rester appliqués dans une ambiance de plaisir, et … gagner ! C’est beaucoup de fierté. Tout l’équipage s’est pris au jeu, chacun s’est donné au maximum pour contribuer à cette victoire et à la victoire sur The Ocean Race Europe. Ce soir, on pense aussi très fort à Jack Bouttell et à Sam Goodchild ».

Quels ont été les moments clefs de cette étape, quels efforts a t-il fallu déployer pour gagner ? « Il y a eu trois phases. La première dans la pétole pendant deux jours le long des côtes françaises avec une belle bagarre entre les concurrents. Puis, entre Porquerolles et jusqu’au tour de la Sicile, une partie très ventée. Avec des orages, parfois 40 nœuds de vent. Ce n’étaient pas nos conditions idéales.
Ça va vite, ça plante, tu dors mal, ce n’est pas hyper agréable et c’est surtout très fatigant. On retiendra le passage fantastique à Ustica (petite île au nord de la Sicile) sous les orages ! Puis, nouveau départ au sud de la Sicile et un bon coup stratégique qui nous permet de passer en tête. On fait parler notre vitesse sur mer plate et on creuse l’écart. C’était malgré tout stressant car il y avait beaucoup de bateaux à contrôler
» A chaque transition, en tout cas, il a fallu s’arracher car si tu ‘rates le bus’, tu peux vite prendre 150 milles dans la vue. On s’est tout le temps mis la pression pour rester avec les leaders. Mais notre position au classement fait qu’on a certainement navigué libérés, peut-être plus que les autres » Cette victoire d’étape vous assure la victoire sur The Ocean Race Europe… On avait cet objectif qui était élevé mais réalisable. Nous nous sommes beaucoup préparés pour cela, techniquement, en termes organisationnel et en logistique. Rien n’a été laissé au hasard. Ça a été du très haut niveau à terre comme en mer. Nous avions vraiment ciblé cet objectif depuis le retour du Vendée Globe et on y a été à fond, en y mettant tous les moyens. Ça a réussi et c’est vraiment génial. Maintenant, on va pouvoir prendre un peu de temps pour enfin faire la fête, parce que jusqu’à présent, personne ne s’est vraiment relâché. On va pouvoir partager tout cela avec l’équipe à terre qui a été un des ingrédients essentiels de notre réussite

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Globe40. Départ de Cadix de la longue route !

Jean-Marie Liot

Ils sont partis ce dimanche pour un long voyage autour du monde. Première étape, la ville de Mindelo sur l’ile de Sao Vincente au Cap-Vert. Après les 900 milles du prologue au départ de Lorient qui ont commencé à tracer les lignes sportives de l’épreuve c’est maintenant une descente plein sud vers les Canaries et l’archipel du Cap-Vert qui attend les Class40 à 1500 milles.

Sur le plan sportif le prologue avait posé les bases de la course avec en tête du classement général les équipes de scow (“nez ronds”) qui se sont jaugées ; si le CREDIT MUTUEL ( n°202) a pris un avantage d’une dizaine milles avant d’arriver au Cap Finisterre il n’a jamais pu écarter la menace des jeunes allemands de NEXT GENERATION BOATING AROUND THE WORLD ( n°189 ) et de l’équipage BELGIUM OCEAN RACING – CURIUM (n°187). Avec 3 scow de 3 architectes différents ( dans l’ordre David Raison , Guillaume Verdier, M.Lombard Yacht Design) et des bateaux qui ont tous leurs forces et leurs faiblesses les cartes risquent bien d’être rebattues en fonction des caractéristiques de chacune des étapes à venir et des situations météo rencontrées. Chez les sharps (“nez pointus” ) les écarts ont été aussi très faibles avec 5 équipes décidées à ne rien lâcher entre elles. Les skippers comme les observateurs attendent donc avec envie les étapes à venir.

Celle qui s’annonce de Cadix au Cap-Vert est une étape traditionnelle au portant dans des alizés établis; avec un passage entre les iles canaries qui réserve toujours des surprises compte tenu de l’action du relief sur les vents ; en principe donc une grande glissage au portant, allure à laquelle l’équipage allemand avait montré une vitesse bien remarquée pendant le prologue et qui fait donc figure de favori pour ce 1er parcours officiel. Mais l’expérience de l’équipe français et la motivation de l’équipe belge ne laisseront certainement pas le champ libre aux ambitions des jeunes ex-ministes d’outre-Rhin. Chez les pointus FREE DOM (n° 139 ) actuellement en tête dans ce classement devra aussi resister à la belle vitesse des brésiliens de BARCO BRASIL ( n°151 ) , au talentueux anglo-autrichien WILSON AROUND THE WORLD (n°93), aux anglais champions du RORC de JANGADA (n°152) sans compter l’expérience de la 1ère édition du team Canada WHISKEY JACK (N°128).

Le parcours est libre entre le départ et l’arrivée laissant la porte ouverte à toutes les options pour une arrivée prévue d’ici une semaine le week-end du 20/21 septembre dans le cher “petit pays ” de Cesaria Evora. Enfin la tempête Erin ayant généré à Mindelo au Cap-Vert le 11 août dernier de terribles dégâts et de nombreuses victimes lors de son passage, le Crédit Mutuel en collaboration avec Sirius Evénements, organisateur de la Globe40, et l’ensemble des skippers engagés en course ont souhaité montrer leur solidarité en permettant une rentrée scolaire normale pour les enfants les plus touchés. En réponse à un besoin de fournitures (sac à dos, cahiers, crayons, gommes, etc) l’ensemble des skippers va donc partir avec une partie de ces fournitures qu’ils convoieront vers Mindelo. Le reste du chargement sera transporté par un pont aérien mis en place (gracieusement par TAP Cargo) au départ de Lisbonne vers le Cap Vert. Une aventure sur laquelle nous reviendrons.

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Film. “Ocean” par David Attenborough, un film coproduit par Arksen & 10% for the Ocean

À l’occasion du Jour de la Terre, Arksen et 10 % for the Ocean avait annoncé la coproduction d’un nouveau long métrage percutant destiné à inspirer une action mondiale et à amplifier le financement de la conservation des océans. Ocean with David Attenborough, produit par Silverback Films et Open Planet Studios et coproduit par Arksen & 10% for the Ocean, emmène les spectateurs dans un voyage à couper le souffle, révélant qu’aucun autre endroit n’est plus vital pour notre survie, plus plein de vie, de merveilles ou de surprises que l’océan. À travers des séquences spectaculaires mettant en scène des récifs coralliens, des forêts de kelp et le grand large, le film démontre pourquoi un océan en bonne santé est essentiel pour une planète stable et florissante.

La première mondiale du film a eu lieu au Royal Festival Hall du Southbank Centre, à Londres, le mardi 6 mai, avant la sortie mondiale du film dans plus de 26 pays à partir du 8 mai. Le film est disponible dans le monde entier sur National Geographic, Disney+ et Hulu.

Le film expose des réalités et des défis sans précédent auxquels notre océan est confronté, des pratiques de pêche destructrices au blanchiment massif des récifs coralliens. Pourtant, l’histoire reste optimiste, mettant en avant des exemples mondiaux inspirants qui transmettent le message le plus important d’Attenborough : l’océan peut retrouver une splendeur que personne n’a jamais vue.

Pourquoi Arksen & 10 % for the Ocean ont soutenu ce film

Les océans sont le système de survie de notre planète, produisant plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons et jouant un rôle essentiel dans la régulation de notre climat. Pourtant, ils restent gravement sous-financés.

Les océans couvrent 70 % de la surface de la Terre, mais reçoivent moins de 1 % des fonds consacrés à l’environnement.

Seuls 0,3 % de tous les dons philanthropiques sont consacrés à la conservation des océans (0,9 milliard de dollars) sur les 811 milliards de dollars donnés dans le monde. Parallèlement, 90 % des stocks de poissons sont surexploités ou surexploités, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique entre dans l’océan chaque minute et le chalutage de fond destructeur détruit chaque année des écosystèmes sous-marins équivalents à la taille du Royaume-Uni. Le sous-financement chronique conduit les efforts de conservation marine à l’effondrement.

Si seulement 10 % de tous les dons caritatifs étaient consacrés à la conservation des océans, cela permettrait de débloquer 80 milliards de dollars par an, soit suffisamment pour mettre fin à la surpêche, restaurer des écosystèmes vitaux et protéger 30 % des océans d’ici 2030.

10 % for the Ocean agit comme un fonds commun de placement pour la mer, regroupant les dons de particuliers, d’entreprises et de fondations afin de soutenir des initiatives mondiales efficaces en matière de conservation, de recherche et de restauration. À ce jour, 10 % for the Ocean a aidé 70 organisations dans 27 pays, en finançant des projets qui donnent les moyens d’agir aux champions locaux, soutiennent les zones marines protégées gérées par les communautés et plaident en faveur de politiques plus fortes pour un changement durable. Pour mener à bien sa mission, l’organisation caritative encourage tous les particuliers et toutes les organisations à consacrer 10 % de leurs dons caritatifs annuels à la conservation des océans, créant ainsi le plus grand fonds philanthropique au monde pour la restauration des océans.

Jasper Smith, PDG et fondateur d’Arksen et de 10 % for the Ocean, a déclaré : « Les projets médiatiques comme celui-ci jouent un rôle crucial pour attirer l’attention et susciter un élan mondial en faveur de la conservation des océans, en donnant vie à ces questions urgentes et en inspirant des actions à l’échelle mondiale. Nous espérons que ce film pourra être un catalyseur de changement et une validation puissante du nouveau modèle philanthropique dont 10 % for the Ocean est le pionnier, ainsi qu’une preuve que des marques animées par une mission telle qu’Arksen peuvent faire une différence durable. »

Colin Butfield, réalisateur chez Open Planet Studios, a déclaré : « Ce film retrace 100 ans d’incroyables découvertes océaniques. Il révèle comment l’océan a façonné notre monde et pourquoi notre avenir est intimement lié à la santé de nos océans. Pourtant, malgré cette prise de conscience, la protection et la restauration des océans souffrent d’un sous-financement chronique. En effet, parmi tous les objectifs de développement durable des Nations unies, l’océan est l’un des domaines qui reçoit le moins de fonds philanthropiques et gouvernementaux. Nous espérons que les histoires remarquables partagées dans ce film inspireront la prochaine génération à regarder au-delà du rivage et sous les vagues. »

Sir David Attenborough a déclaré : « Ma vie a coïncidé avec le grand âge de la découverte des océans. Au cours des cent dernières années, les scientifiques et les explorateurs ont révélé de nouvelles espèces remarquables, des migrations épiques et des écosystèmes complexes et éblouissants qui dépassent tout ce que j’aurais pu imaginer dans ma jeunesse. Dans ce film, nous partageons certaines de ces merveilleuses découvertes, nous dévoilons pourquoi nos océans sont en si mauvaise santé et, surtout, nous montrons comment ils peuvent être restaurés. Cela pourrait être le moment du changement. Presque tous les pays de la planète viennent de s’engager, sur le papier, à atteindre cet objectif minimal et à protéger un tiers des océans. Ensemble, nous devons maintenant relever le défi de le concrétiser. »

La sortie du film a été programmée avant la Journée mondiale des océans, la Conférence des Nations unies sur les océans 2025 qui s’est tenue en juin à Nice, en France, et à mi-parcours de la Décennie des Nations unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030). Alors que les dirigeants mondiaux décident du sort de nos océans, le film souligne pourquoi la restauration des océans est essentielle à la stabilité climatique et à un avenir plus sain, en montrant comment une protection immédiate du milieu marin peut contribuer à inverser la tendance.

Faits sur le financement des océans

Dans le contexte des dépenses mondiales, les océans reçoivent un financement étonnamment faible, comme le montrent les chiffres annuels suivants :

· Les forêts reçoivent plus de cinq fois plus de fonds pour la conservation que les océans.

· Les gouvernements dépensent 40 fois plus en subventions à la pêche (qui encouragent souvent la surpêche) qu’ils ne le font pour protéger les écosystèmes marins.

· Les subventions mondiales aux combustibles fossiles s’élèvent à environ 7 000 milliards de dollars, soit plus de 7 000 fois ce que nous dépensons pour sauver les océans.

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Maxi. Galateia et Django 7X vainqueurs des championnats du monde Maxi

Maxi Yacht Rolex Cup 2025. C.Borlenghi

Après une journée annulée en raison du mistral, la Maxi Yacht Rolex Cup s’est terminée ce samedi dans des conditions plus clémentes sur la Costa Smeralda ; des conditions modérées à légères ont permis aux équipages de se concentrer davantage sur la tactique et la vitesse du bateau et moins sur la survie et la protection du matériel.

Co-organisatrice de l’événement avec le Yacht Club Costa Smeralda (YCCS), l’International Maxi Association (IMA) a organisé pour la première fois, deux championnats du monde : le Rolex IMA Maxi 1 et le Rolex IMA Grand Prix World Championships. Le premier, organisé pour la première fois en 2024, a réuni certains des voiliers de course les plus longs et les plus rapides du monde, du tout nouveau Verdier 100 Magic Carpet E de Sir Lindsay Owen-Jones au My Song de 80 pieds de Pier Luigi Loro Piana. Le second était une reprise du championnat du monde Mini Maxi/Maxi 72, qui s’était officiellement tenu pour la dernière fois en 2018.

Les deux classes du championnat du monde ont disputé samedi deux courses dans des vents de 11 à 15 nœuds. Lors de la première course du jour pour les classes Maxi Grand Prix, le Jolt de Peter Harrison, le mieux classé de la catégorie, a mené la course, mais n’a pas réussi à devancer le Bella Mente de Hap Fauth, qui s’est imposé facilement devant le Django 7X de Giovanni Lombardi Stronati et le Vesper de Jim Swartz, les quatre premiers terminant à moins d’une minute d’écart. Lors du premier bord de près, lors d’un incident bâbord-tribord, le Balthasar de Filip Balcaen est entré en collision avec le Jethou de Sir Peter Ogden, provoquant l’abandon des deux bateaux.

Dans la deuxième course, Jolt avait suffisamment d’avance pour remporter la course devant Django 7X, mais avec seulement trois secondes d’avance sur Bella Mente, qui suivait 21 secondes plus loin. Cela a suffi pour permettre au Django 7X de Stronati de remporter le premier titre du Rolex IMA Maxi Grand Prix World Championship avec 2 points d’avance sur Jolt et Bella Mente.

« C’était du bon travail, réalisé par des gars sympas dans une équipe sympa sur un bon bateau », a déclaré Stronati, ravi. « Tout s’est bien passé, car nous n’étions pas les plus rapides, en particulier au vent-sous le vent, mais aujourd’hui, c’était notre jour. Nous avons eu de la chance. Je suis très heureux. Merci aux gars qui ont très bien navigué. »

Leur wallyrocket 71, conçu par Botin Partners, a été mis à l’eau au début de l’année, et l’équipe Django a réussi à mettre si rapidement son bateau de course ultramoderne au niveau requis pour remporter le championnat du monde. Le bateau est révolutionnaire : nettement plus léger et doté d’un ballast plus important que ses concurrents, il dispose d’un avantage certain au vent arrière.

Le tacticien et chef de projet Vasco Vascotto a ajouté : « Je suis très reconnaissant à tout le monde pour cela. C’est incroyable et c’est grâce à notre esprit d’équipe que nous y sommes parvenus. Nous sommes très heureux pour Giovanni et Francesca qui nous ont donné cette opportunité. Je pense qu’aujourd’hui, nous avons réalisé notre meilleure performance de l’année, en particulier lors de la dernière course, en donnant le maximum à chaque manœuvre. Au final, tout s’est joué à quelques millimètres près. »

Le régleur principal Chris Hoskins a estimé qu’ils avaient réalisé deux excellents départs et qu’ils avaient mieux navigué au vent aujourd’hui que jamais auparavant. Hap Fauth, ancien vainqueur ici, a déclaré avoir beaucoup apprécié la course : « Il n’y a rien de plus excitant que cela, c’est aussi serré que possible. Si nous avions tout fait correctement, nous aurions peut-être eu une chance de gagner. Mais bon, nous sommes arrivés aussi près que possible. »

Le championnat du monde IMA Rolex Maxi 1 s’est joué dans les derniers instants, avec la victoire de Galateia, de David M Leuschen et Chris Flowers, dans la première course d’aujourd’hui (alors que V a connu des problèmes hydrauliques). Cela lui a permis de prendre une avance de quatre points sur le Farr 100 Leopard 3 de Joost Schuijff et le Wally 93 Bullitt d’Andrea Recordati, à égalité avant la dernière course. Cependant, Galateia s’est compliqué la tâche et ce n’est qu’au deuxième tour qu’il a rattrapé la flotte pour terminer cinquième en temps compensé. Il a ainsi remporté la victoire, mais seulement au nombre de points devant Leopard 3, vainqueur de la dernière course, avec un point d’avance sur le Wally 93 Bullitt du commodore du YCCS, Andrea Recordati.

« La première course s’est évidemment bien passée. La deuxième course ne s’est pas aussi bien passée », a expliqué David M Leuschen. « À la première marque, nous étions plus loin derrière que je ne l’avais jamais été dans une course auparavant. C’était comme si nous avions dit : « Oh, bon, nous avons toutes ces places à donner. Tout ira bien. » Je pense que nous étions bons derniers au classement. Mais le bateau semblait bien fonctionner. L’équipage allait bien. Nous nous sommes donc dit : « Mettons-nous dans le rythme, voyons combien de changements nous pouvons rattraper. » Et les trois étapes suivantes se sont plutôt bien passées… »

Dans l’ensemble, il a observé : « Nous avons un excellent équipage et depuis que j’ai fait venir mon partenaire [Chris Flowers], le bateau participe à plus de courses et, par conséquent, l’équipage est bien meilleur, et cela se voit vraiment. Dans la course côtière, nous avons crevé un spinnaker, mais en trois minutes et demie, nous en avions un autre. »

Le meilleur score dans la catégorie Maxi 1 aujourd’hui a été obtenu par le champion en titre Leopard 3, avec un score de 2-1. « Je n’ai pas regardé les autres bateaux, j’ai toujours écouté et je me suis concentré à 100 %, ce que je ne faisais pas toujours avant », a admis Schuijff. « Le premier jour, nous avons cassé un spinnaker. Aujourd’hui, nous n’avons commis aucune erreur, contrairement à tous les autres. » En bref, c’est un résultat formidable pour un yacht de 18 ans, aidé par les nouveaux talents de son équipage, les Olympiens australiens Chris Nicholson et Matthew Wearn.

Les autres classes ont navigué sur un parcours côtier, un tour dans le sens inverse des aiguilles d’une montre de l’archipel de La Maddalena, dans une brise de nord-ouest.

Deux bateaux ont remporté leur classe avec un score parfait. Dans la classe Super Maxi, le Swan 115 Moat de Juan Ball a devancé le Wally 94 Inti de Marcos Vivian et le Briand 108 Inoui de Marco Vogele. Ils ont connu des vents d’environ 8 nœuds au départ, atteignant 18 nœuds au sommet de Bomb Alley.

Le stratège Matías Bühler a commenté : « C’était délicat aujourd’hui. Nous savions que le vent devait tourner à droite, mais avec un virage à gauche autour de l’île. Mais cela s’est produit plus rapidement que prévu et nous avons dû choisir entre prendre le large pour profiter de la nouvelle brise ou rester avec la flotte. Nous avons eu un petit problème au nord de Caprera lorsque nous avons cassé notre J3, mais l’équipage a réussi à changer la voile rapidement. Ensuite, nous avons bien géré la phase de vent arrière. »

De même, le Vallicelli 78 H2O de Riccardo De Michele a remporté quatre victoires dans la catégorie Maxi 4, devant le Vismara 62 Yoru de Luigi Sala et le Swan 601 @robas de Gerard Logel. Incroyablement, c’est la septième fois que le H20 remporte sa catégorie. « Ce fut une bonne semaine, le vent nous a été favorable », a commenté De Michele. Et le secret de H2O ? « L’équipage est évidemment très professionnel. Le secret réside sans aucun doute dans le fait que le noyau de l’équipage reste le même. Et chaque année, nous ajoutons de petits détails pour améliorer les performances et nous travaillons beaucoup sur nos manœuvres. »

Dans la catégorie Maxi 3, le Mylius FD Oscar 3 d’Aldo et Elena Parisotto a remporté aujourd’hui sa deuxième victoire, devançant de deux points le Southern Wind 82 Grande Orazio de Massimiliano Florio, tandis que le Baltic 68 Café Racer Ganesha du Dr Peter-Alexander Wacker terminait troisième.

« Je suis très heureux car nous avons confirmé notre première place dans cette classe après l’année dernière, d’autant plus que cette année, la classe est plus compétitive. Au vent, le bateau est très rapide cette année. Aujourd’hui, au nord de l’archipel de La Maddalena, le vent s’est levé pour nous et nous avons rattrapé un peu de retard. »

Les prix ont été remis en fin d’après-midi sur la place devant le Yacht Club Costa Smeralda. Parmi eux, l’Oscar 3 a remporté le trophée du membre IMA le mieux classé.

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