La traditionnelle conférence de presse de rentrée de la Fédération des Industries Nautiques (FIN) a permis d’en savoir un peu plus sur le futur salon Nautic qui se dessine. Il pourrait avoir lieu du 15 au 24 octobre 2024 sur les rives de la Seine à Boulogne-Billancourt sur l’île Monsieur et réparti sur les 2 rives.
La décision n’a pas encore été prise mais le dossier avance. Il reste encore à connaître les coûts d’organisation d’un tel salon à la fois pour la FIN mais aussi pour les exposants. Mais les voyants semblent au vert. Une soirée devrait avoir lieu au Musée de la Marine le 24 novembre prochain pour présenter la maquette et les contours de ce futur salon parisien, la 62e édition. ” Un évènement qui va se réinventer complètement” selon Fabien Métayer, DG de la FIN. La FIN a par ailleurs annoncé qu’elle reprenait le Salon du Multicoque de la Grande Motte. Les fondateurs ayant décidé de passer la main.
Le normand Alexis Loison attaque la deuxième journée de la 2e étape en tête et vise une belle échappée. Il devance ses concurrents directs Guillaume Pirouelle et Nils Palmieri qui peinent ce mardi à trouver la bonne voie en mer celtique pour lutter face au courant.
Longtemps en embuscade derrière Hugo Dhallenne (YC de Saint-Lunaire), premier à avoir enroulé le premier le phare de Chicken Rock à 4h29 la nuit dernière après mené l’étape lors de la remontée de la mer d’Irlande, Alexis Loison (Groupe REEL) s’est emparé des commandes de la flotte au classement de 14h30. Les deux hommes de tête sont suivis par Jules Delpech (ORCOM), qui fait preuve d’une belle constance aux avant-postes depuis le début de cette étape en direction de la Baie de Morlaix.
Après une montée de la mer d’Irlande qui a eu des allures de « course de vitesse » selon Hugo Dhallenne, les écarts se sont creusés la nuit dernière au sein de la flotte. Les premiers concurrents à enrouler Chicken Rock ont en effet bénéficié d’un « enchaînement vent/courant favorable la nuit dernière » comme l’indiquait au petit matin le bizuth originaire de la Baie de Saint-Malo. Ce dernier a ensuite ouvert la voie de la grande descente sous spi vers le sud, suivi de près par Alexis Loison (Groupe REEL) et Arthur Hubert (MonAtoutEnergie.fr). « J’essaie d’en profiter un maximum. C’est vraiment chouette d’être aux avant-postes. Maintenant, il y a la descente qui nous attend, avec une météo plus incertaine sur la fin de cette étape. On va commencer à attaquer dessous. Au passage du phare, la situation est assez calme avec 14 nœuds de nord-est. Cela permet de descendre vers le sud à 8,7 nœuds, sous spi serré, J2, grand-voile haute et grand spi. Toutes les voiles sont dessus. À fond dans le sud, parce qu’on repart avec le courant. Il faut attraper la renverse et repartir avec, et si tout se passe bien cela devrait creuser », déclarait-il à la VHF au petit matin.
Aux premières lueurs du jour, le spectacle était aussi grandiose dans le nord de la mer d’Irlande que la sanction douloureuse pour les retardataires qui ont buté dans le courant en approche de Chicken Rock, juge-arbitre d’un impitoyable chassé – croisé. Ces derniers ont été freinés dans leur remontée au nord, tandis que les premiers cavalaient déjà vers le sud, presque deux fois plus vite… « Assez vite, le reste de la flotte s’est heurté à du courant alors que les premiers partaient sous spi dans une dizaine de nœuds. On a donc assisté à un étirement normal de la flotte », souligne Yann Chateau, le Directeur de Course.
Vers un resserrement de la flotte en fin de journée
Après la remontée vers Chicken Rock, les Figaristes ont remis du sud dans leur route pour descendre la mer d’Irlande. Derrière le peloton de tête, les solitaires cravachent pour essayer de réduire les écarts enregistrés au passage du phare de Chicken Rock. Cet après-midi, les conditions sont extrêmement clémentes en mer d’Irlande, avec une mer plate et du soleil. « On a actuellement 14 nœuds mollissants. On voit les premiers s’arrêter. On peut s’attendre à un resserrement important de la flotte dans la journée et la soirée, avec notamment un point d’interrogation sur la pointe Saint-David (dans le sud-ouest du Pays de Galles, en bordure du canal Saint-Georges), qui pourrait engendrer un gros arrêt de la flotte. Pour l’instant, ils vont arriver à cette pointe face au courant. Ça va être assez dur de la franchir », indique Yann Chateau. De quoi motiver les retardataires, car, comme le disait Basile Bourgnon joint à la VHF en fin de matinée, « rien n’est impossible ». « Les écarts se sont joués sur la première option, la route est encore longue, il va se passer des choses. En étant derrière, j’espère rattraper la flotte, même si – je n’ai pas les chiffres -, les premiers doivent être à une dizaine, quinzaine, voire une vingtaine de milles (37km) devant, ce qui est assez conséquent.
Mais effectivement, les écarts peuvent se faire et se défaire, comme on l’a bien vu sur la première étape. On garde le moral, il y a de la musique et il fait beau. Et le beau lever de soleil, au-dessus de l’île de Man ce matin, était là pour consoler. Je reste à l’attaque, comme je le suis depuis le début. J’ai encore une opportunité devant moi. Je visualise un passage potentiel pour aller chercher une rotation de vent demain midi. J’ai mon idée ! », avançait le skipper d’EDENRED. On l’aura compris, les jeux sont loin d’être faits sur cette deuxième étape de La Solitaire du Figaro Paprec…
40 IMOCA s’aligneront sur la ligne de départ de la course Retour à La Base, le 26 novembre prochain, à Fort-de-France en Martinique, avant de mettre le cap sur Lorient la ville d’arrivée. Une course en solitaire qualificative pour le Vendée Globe qui pour certains skippers revêt plus d’importance que la Transat Jacques Vabre.
Un indéniable succès grâce à une double opportunité pour les skippers de se confronter en solitaire, à un an du Vendée Globe dans des conditions similaires à celles du grand Sud, et qui prouve, une nouvelle fois, le dynamisme et l’inarrêtable montée en puissance de la Classe IMOCA. Lorsque Lorient Agglomération et Lorient Grand Large présentaient en juin 2022 leur nouvel événement de course au large, le Retour à La Base, promettant « un plateau d‘exception », les objectifs de participation n’atteignaient pourtant pas de tels sommets. Avec 40 bateaux et skippers inscrits, la première édition de cette « course retour » de la Transat Jacques Vabre est d’ores et déjà un immense succès. Jean-Philippe Cau, Président de l’association lorientaise en charge des événements nautiques, n’est toutefois pas surpris : « 40 bateaux est une réussite mais cela ne me surprend pas car je suis convaincu qu’au-delà de son aspect obligatoire, notre course offre une opportunité rare de s’entraîner en vue du Vendée Globe ». Nouveaux visages de la Classe IMOCA, habitués et grands favoris du Championnat IMOCA Globe Series seront ainsi au rendez-vous, avec effectivement un objectif commun : accumuler les milles en vue de la sélection au prochain Vendée Globe. Voire même pour certains, valider leur première étape de qualification, à savoir prendre le départ d’une course qualificative, en solitaire, avant 2024.
Enjeux multiples et objectifs communs Outre cet aspect sportif et presque « administratif », l’un des attraits de ce Retour à la voile, sera avant tout de présenter une alternative au convoyage en équipage et une opportunité supplémentaire de naviguer en solitaire après une année en double. Ce sprint transatlantique d’Ouest en Est sera en effet l’occasion pour 40 des prétendants à l’« Everest des mers » de retrouver leurs marques et réflexes en solitaire, avant une saison 2024 particulièrement intense (The Transat CIC, New York – Vendée et Vendée Globe). Pour un certain nombre de concurrents, cela constituera même une première en « solo » à la barre du bateau avec lequel ils s’attaqueront au tour du monde l’an prochain. Fabrice Amédéo, Éric Bellion, Clarisse Crémer, Charlie Dalin, Violette Dorange, Sam Goodchild, Jean Le Cam, Yoann Richomme, Thomas Ruyant, Sébastien Simon ou encore Phil Sharp, qui aura tout juste dévoilé le dernier né des IMOCA, découvriront ainsi les joies de leurs nouvelles montures, fraîchement mises à l’eau ou récupérées depuis peu, avec de multiples enjeux. « Ce sera une découverte après une année en double chargée, qui ne m’aura pas laissé beaucoup de temps pour me consacrer au solo, reconnaît le Britannique Sam Goodchild. Ce sera une première prise en main tout seul en vue des deux transats de l’année prochaine et du Vendée Globe. Il y a aussi la pression de la qualification, je dois finir la course pour ne pas me mettre en danger pour le « Vendée » puisque je n’ai pas fait la Route du Rhum. » Une certaine « pression » qui ne devrait pourtant en rien altérer le niveau de compétition, tant les coureurs IMOCA restent animés par leur recherche de performance, avouant même pour certains chercher à « marquer les esprits », dans des conditions d’entraînements idéales pour le Vendée Globe. Tanguy Le Turquais y va d’ailleurs « pour prendre des notes » en vue de sa première participation, tandis que d’autres profiteront de cette transatlantique hivernale pour faire le point sur le prochain chantier d’hiver. Pip Hare, Giancarlo Pedote, Damien Seguin et Kojiro Shiiraishi pourront, quant à eux, valider les modifications apportées à leurs monocoques cette année, alors que tous se réjouissent de pouvoir éprouver leur capacité de récupération entre deux courses aussi rapprochées. Encore un excellent test avant le Vendée Globe, « qui dure trois mois, quand même » rappelle le skipper de l’IMOCA Lazare. Un défi aussi technique que physique auxquels les quarante prétendants à la victoire devront donc se préparer sérieusement pour pouvoir s’aligner, dans moins de trois mois, sur cette ligne de départ inédite en Martinique.
ILS ONT DIT… Jean-Philippe CAU (Lorient Grand Large) :
« Je suis convaincu qu’au-delà son aspect obligatoire, notre course offre une opportunité rare de s’entraîner dans des conditions similaires à celles qui seront rencontrées autour du globe. C’est en ce sens que je pense que le prochain vainqueur du Vendée Globe sera parmi nous en Martinique. »
Antoine MERMOR (IMOCA) :
« Le Retour à La Base a une importance majeure dans notre programme IMOCA et je félicite Lorient Grand Large pour ce lancement réussi. Les équipes devront enchaîner en quelques jours seulement une transat en double et un re-départ en solitaire, avec la récupération physique du marin et la préparation technique du bateau que cela implique. C’est la première fois que nous aurons un plateau aussi proche de celui du Vendée Globe et cette course amorce une suite de compétitions en solitaire qui ne se terminera qu’au printemps 2025. Ce sera une première pour certains skippers et même pour certains bateaux… Aucun doute que la course sera un événement. »
Romain ATTANASIO (Fortinet – Best Western) :
« Ce sera le dernier galop d’essai en solitaire avant la saison 2024 et le Vendée Globe. Le maître-mot, ce sera la prudence. Le parcours est particulièrement exigeant avec les conditions automnales, les tempêtes… Pour son positionnement dans le calendrier et son parcours, ce sera peut-être la course la plus difficile de la saison. Ce sera essentiel d’être vigilant en permanence ! »
Arnaud BOISSIÈRES (La Mie Câline) :
« À un an du Vendée Globe, je trouve ça très pertinent de disputer cette transat retour en solitaire. Nous sommes de l’autre côté de l’Atlantique, autant rentrer et disputer une course ! Ce sera intense et extrêmement dur, avec du vent de face au départ et puis on quitte le chaud pour rejoindre le froid. On a l’habitude de dire que les transats retour sont plus difficiles que les transats aller, et c’est souvent vrai ! »
Tanguy Le TURQUAIS (Lazare) :
« Ce qui est génial dans cette configuration de double course, c’est qu’on ne se prépare pas simplement pour une traversée de l’Atlantique, mais pour passer près de deux fois trois semaines d’affilée en mer. Ça restera un bon exercice, le Vendée Globe c’est 3 mois que ça dure ! »
Les Figaros a l arrivee de la 1ere etape de la Solitaire du Figaro Paprec 2023 entre Caen et Kinsale (Irl)- Kinsale le 31/08/2023 A. Courcoux
Les règles sont les règles mais quel dommage de casser la belle histoire de Benoît Tuduri pour un bidon et un seau. Le classement de la première étape de La Solitaire du Figaro Paprec a été bouleversé ce matin après la réunion du jury, au lendemain des arrivées de la première étape à Kinsale (Irlande). Premier sur la ligne d’arrivée, Benoît Tuduri (CAPSO – En Cavale) a en effet écopé d’une pénalité de 30 minutes suite à une réclamation contre lui du Comité de Course pour avoir enfreint une règle de classe concernant le matossage (disposition des poids à bord). Il est donc rétrogradé à la 4e place du classement général provisoire, mais il conserve la tête du classement Beneteau des bizuths.
Suite à cette décision, le skipper irlandais Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan) remporte la première étape de la 54e édition. Il devient ainsi le premier skipper irlandais à remporter une étape de la course depuis Damian Foxall en 1998. Nils Palmieri (TeamWork) et Robin Marais (Ma Chance Moi Aussi) complètent le podium de cette première étape.
Julie Simon passe de la 3e à la 17e place suite à une double pénalité pour avoir navigué en zone interdite (DST du Fastnet) et pour ne pas avoir suffisamment fait le plein de gasoil au départ de Caen.
Edouard Golbery et Ben Beasley écopent, quant à eux, d’une pénalité de 15 minutes chacun pour avoir pénétré une zone interdite à la navigation (DST de Saint-Marcouf).
Georges Priol, président du jury : « Parmi les cinq cas autour desquels s’est réuni le jury, il y a celui concernant Benoît Tuduri, suite à la réception ce matin d’une photo montrant un bidon et un sceau attachés dans les filières au vent de son bateau. Ce qui est strictement interdit par les règles de classe. On l’a donc aussitôt contacté pour instruire ce cas. Il écope d’une pénalité de 30 minutes ajouté sur son temps de course sur l’étape une. Le jury a pour principe d’instruire les réclamations sans regarder le classement. Que Benoît Tuduri perde sa première place dans cette instruction n’est absolument pas rentré en ligne de compte dans cette décision. »
Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan), leader au classement général après la première étape Caen – Kinsale : « C’est un sentiment étrange. Je vais mettre du temps à digérer. Ce n’est pas la manière dont j’aurais souhaité gagner une étape. Je suis désolé pour Benoît, mais je pense qu’en tant que bizuth, il ne connaissait pas la règle. J’ai eu un début de saison difficile avec ma tentative de record du tour de l’Irlande. Cette étape m’inquiétait parce qu’elle arrivait à domicile. La dernière fois que je suis arrivé ici, ça s’était mal passé. J’avais terminé dans les 30. Cette fois, je suis content. Je crois que je suis le premier marin irlandais à gagner une étape de La Solitaire depuis Damian Foxall en 1998. J’ai fait ma toute première course il y a tout juste dix ans sur le Mini Fastnet, en Pogo 1. Cette victoire va me donner beaucoup de confiance, mais ça ne va pas impacter la manière dont je vais préparer et aborder les deux prochaines étapes », a réagi Tom Dolan, le local de l’étape, suite à la décision du jury.
Julie Simon (DOUZE) : “Forcément, c’est un peu agaçant d’enfreindre des règles de sécurité et de classe. Mais d’un autre côté je suis là pour la première fois, et mon objectif est de faire des belles choses sur l’eau, et de faire au moins un coup d’éclat. Je vois bien que je compte parmi les amateurs et je sais que je dois avoir pris connaissance des règles. Suite à ces deux pénalités, je veux continuer de me faire plaisir et arrêter de faire des erreurs bêtes de débutant.”
Édouard Golbery (Race for Science – Verder) : « C’est un peu frustrant mais en même temps, c’est une erreur de ma part parce que je n’avais pas mis à jour le roadbook avec l’avenant dans le document de la course. J’avais tout réimporté juste avant le départ et je pensais que tout était à jour. En fait, il fallait créer la zone manuellement. Je le saurai la prochaine fois. Je ne me rends pas en doute mon erreur mais 15 minutes, ce n’est pas négligeable. C’est comme ça, je suis bizuth, je ne referai pas la même erreur la prochaine fois ».
Ben Beasley (Ocean Attitude) : « C’est décevant mais la décision du jury est juste. C’est une leçon difficile mais j’apprends. Au final, ça ne change rien niveau classement, mais ça fait plus de temps à rattraper par rapport à ceux qui sont devant.»
LORIENT AGGLOMÉRATION renouvelle son engagement auprès du Tour du monde en Class40 dans le même format pour la seconde édition en 2025/ 2026. Au centre de la course au large en Europe la ville marque son attachement au développement de cette nouvelle épreuve originale autour du monde mêlant compétition et découverte des territoires. Ce même jour est publié l’avis de course qui complète le pré-document publié en mai et les inscriptions sont ouvertes. Le cadre du parcours en 6 étapes se dessine alors que l’épreuve à 2 ans du départ attire déjà une dizaine de projets sérieusement engagés.
Le 11 juin 2022 les concurrents de la 1ére édition de la GLOBE40 laissaient sur leur gauche la pointe de PEN MEN à l’extrémité nord-ouest de l’Ile de Groix et gagnaient le large.Pour les personnes présentes sur l’eau par cette belle journée ensoleillée, au premier rang desquelles Fabrice Loher Président de LORIENT AGGLOMÉRATION, il était encore difficile d’imaginer que 9 mois plus tard le 15 mars 2023 le premier de ces concurrents contournerait à nouveau la pointe de PEN MEN, mais cette fois en la laissant sur sa droite… après avoir fait le tour de la planète.
Déjà établie dans le succès de son pôle de course au large construit au fil des années à LORIENT LA BASE et géré par la SELLOR, référence en termes de dynamique d’entrainement de toutes les classes avec LORIENT GRAND LARGE, territoire d’accueil de nombreuses compétitions du circuit européen, LORIENT AGGLOMÉRATION partait alors avec SIRIUS EVENEMENTS, créateur et organisateur de la GLOBE40, d’une page blanche dans un monde à peine sorti de la crise sanitaire et déjà plongé dans le tourbillon du conflit en Europe . Dans un contexte difficile la GLOBE40 a tenu sa promesse d’une circumnavigation planétaire et a offert une compétition extrêmement exigeante et une aventure humaine hors du commun. Et l’émotion qui a saisi tous les acteurs de Lorient présents le 19 mars 2022 à la présentation du film final à la Cité de la Voile en a témoigné: la GLOBE40 est une expérience qui touche non seulement à l’engagement sportif mais qui va bien au delà et marque l’expérience d’une vie.
LORIENT AGGLOMERATION s’engage donc à nouveau auprès SIRIUS EVENEMENTS et en partenariat avec LORIENT GRAND LARGE pour construire une seconde édition qui tout en restant dans l’esprit original a vocation à voir l’épreuve se développer à la fois en niveau de participation, en niveau sportif avec l’arrivée déjà programmée de Class40 parmi les plus récents et de skippers du circuit européen, et surtout dans sa capacité à partager l’aventure avec l’ensemble de la population de l’agglomération Lorientaise. Le prologue est prévu fin août / début septembre 2025 et les arrivées mi-avril 2026.
L’Avis de Course reste sur les fondamentaux et intègre le retour d’expérience ( www.globe40.com – espace coureurs) Dans la continuité du Pré-Avis de course publié le 2 mai dernier l’Avis de course diffusé ce jour réafirme les fondamentaux de l’épreuve : une course en double en Class40, la possibilité de changer un équipier à chaque étape ou les deux à certaines conditions, un parcours adapté en catégorie 1 des régles de course de la Fédération Internationale, une liste complémentaire de matériel de sécurité pour un tour du monde mais sans transformation majeure des bateaux, un classement par point avec des coefficients attribués aux étapes suivant leur difficulté, et une assistance technique mise en place par l’organisateur pour soutenir les équipes.
Le retour d’expérience de la 1ère édition a aussi conduit à des évolutions : dans le classement général sont privilégiées les équipes qui auront effectué toutes ou le maximum d’étapes au délà des points acquis, un classement “pointu” est mis en place pour valoriser les différentes générations de bateaux, la régle d’arrêt minimal de 24 heures en cas d’escale est supprimée pour éviter des arbitrages entre sécurité et compétition; le cadre de fonctionnement de l’assistance technique et la répartition organisation / équipes est précisée, la liste complémentaire du matériel de sécurité est complétée à la marge, les régles de gestion des voiles sont formalisées avec un objectif de clarté et d’équité, les conditions de contrôle de l’activité des bateaux aux escales sont renforcées. Enfin les inscriptions complètes sont ouvertes en parallèle de la procédure de pré-inscription en fonction jusqu’au 30 juin 2024.
Un parcours et des participations bien engagées à 2 ans du départ
L’évolution du format annoncée en mai est confirmée avec une durée globale de 8 mois au lieu de 9 et 6 étapes au lieu de 8 . Le départ est prévu en fin d’été 2025 et l’arrivée en avril 2026. Le cadre géographique des étapes est fixé et sera annoncé au fur et à mesure de la contractualisation des étapes : un prologue ( Lorient ) / Grand départ en France / Europe, une première étape Atlantique, une étape Océan Indien, une étape Océan Pacifique, une étape au sud du continent américain, une nouvelle étape Atlantique et une arrivée en France (Lorient) . Un parcours d’environ 30.000 milles pour ce tour du monde par les 3 caps, une moyenne de 5000 milles par étape, 150 jours de mer environ pour le premier, dans l’esprit de la catégorie 1 en limitant le temps passé dans les latitudes les plus hostiles.
Déjà une dizaine de projets sérieux se sont manifestés depuis mars, de tous horizons et de toutes nationalités et plusieurs Class40 ont été achetés en vue de la prochaine édition ; et si Lorient annonce ce jour sa présence forte la première – et nouvelle – des belles destinations de l’hémisphère sud devrait être révelée prochainement…
Près de 35 bateaux sont engagés pour cette nouvelle édition du Défi Azimut à Lorient qui s’annonce record et passionnante avec de nouveaux bateaux et de nouveaux tandems sur l’eau !
Que va donner Stand as one, le nouveau plan David Raison dépourvu de foils contre les IMOCA volants ? Quelle marge de progression pour les plans Koch/Finot-Conq face à l’armada des Verdier, VPLP et Manuard bien rodés ? A quel niveau les bateaux ayant disputé The Ocean Race vont-ils revenir à la compétition ? Les transformations et nouveaux foils vont-ils enfin élever Corum à la hauteur du talent de son skipper Nicolas Troussel ? Quel sera le potentiel de Groupe Apicil, le foiler 2015 de Damien Seguin complètement refondu cette année ? Comment la benjamine Violette Dorange va-t-elle aborder son premier challenge en IMOCA ?… Pour répondre à toutes ces questions (et bien d’autres !), c’est à Lorient La Base qu’il faudra embarquer du 19 au 24 septembre prochain. Le Défi Azimut Lorient Agglomération sera encore une fois l’occasion rêvée pour établir une hiérarchie des duos formés en 2023 pour cette saison en double. Et jauger les gains de chacun, si minimes soient-ils, car chaque victoire en IMOCA se joue aujourd’hui sur une somme de détails, tant le niveau y est élevé. « C’est ici que la bagarre 2023 débute confirme Antoine Mermod président de la classe. Tous les acteurs sont là, les bateaux neufs, ceux qui ont couru The Ocean Race et ceux aussi qui ont disputé l’avant-saison. Le Défi Azimut va être un carrefour passionnant ».
L’occasion aussi de découvrir les nouveaux tandems qui vont marquer l’année qui s’achèvera par la Transat Jacques Vabre en novembre puis le Retour à la Base. Sur les 35 duos engagés, 30 ont pris corps cette année avec en lice une quinzaine de marins inédits en IMOCA (Martin Le Pape, Violette Dorange, Niels Palmieri, Sophie Faguet, Félix de Navacelle entre autres) signe d’un vrai renouvellement. « A l’ouverture des inscriptions le 30 mai, le serveur s’est emballé raconte Jean Marie Corteville, organisateur du Défi et PDG de la société de solutions informatiques Azimut. On sent une grosse envie des marins de se retrouver sur notre course multi-formats. Plein de nouveaux visages débarquent et nous les attendons avec impatience. » La liste des inscrits révèle une forte présence internationale (19 étrangers) et pas moins de sept doubles mixtes dont certains peuvent légitimement viser le podium (Clarisse Crémer-Alan Roberts, Paul Meilhat-Mariana Lobato, Samantha Davies-Nicolas Lunven ou encore Justine Mettraux et Julien Villion pour ne citer qu’eux). Cette mixité n’a pas échappé à la Lorientaise Isabelle Keller qui signe l’affiche de l’événement, un visuel « pop aux couleurs flashy et acidulées » selon les mots de l’auteure, bien en ligne avec la dynamique du Défi.
L’affiche de cette nouvelle édition est signée de la Lorientaise Isabelle Keller.
A plateau exceptionnel, ressources exceptionnelles Si l’on ajoute aux deux co-skippers de chaque IMOCA, les mediaman, et les marins venus en renfort sur les Runs et le Tour de Groix, ce sont quelques 200 skippers qui vont se retrouver à Lorient la Base pendant une semaine. « Nous avons anticipé ce changement de dimension, poursuit Jean-Marie Corteville. A tous les étages, nous avons musclé l’organisation, en nous entourant de nouvelles compétences. Le Défi Azimut – Lorient Agglomération, c’est 100 personnes sur le pont pour répondre aux exigences d’une compétition conviviale et de haut niveau » Chargée de la coordination générale, Mathilde de Corberon ne manquera pas de dossiers avec 500 enfants de l’agglomération de Lorient invités à la Cité de la Voile Eric Tabarly, un programme dense de rencontres et conférences autour de l’écosystème de la Sailing Valley, des demandes médias de plus en plus nombreuses et la venue de quelques invités de marque comme la goélette Tara qui sera présente le week-end. A la direction de course, Hubert Lemonnier sera épaulé par Jean Coadou et Guillaume Evrard, et une attention toute particulière sera portée à la sécurité lors des Runs du mercredi, pour lesquels l’expertise de l’agence Sea to see de Gwen Chapalain a aussi été sollicitée. « Les horaires de chaque poule seront prédéfinis pour canaliser le plateau et les quatre premiers de chacune d’elles se retrouveront en finale » explique Hubert. Quant au parcours des 48 heures Azimut, le casse-tête a déjà commencé pour donner du grain à moudre aux plus rapides, tout en préservant la cohésion d’une flotte aux performances élastiques. « La moyenne sur The Ocean Race était de 400 milles par jour dans des conditions établies. Pour garantir l’arrivée de tous les concurrents dans la journée du samedi, un triangle d’environ 700 milles semble une jauge vraisemblable » poursuit le directeur de course. Tout dépendra bien sûr de la météo mais généralement, la mi-septembre en Bretagne garantit sur cinq jours un panel de conditions propice à une régate fantastique.
LES ENGAGES
-Apicil (Damien Seguin / Laurent Bourgues) -Biotherm (Paul Meilhat / Mariana Lobato) -Bureau Vallée (Louis Burton / Davy Beaudart) -Charal (Jérémie Beyou / Franck Cammas) -Corum L’Epargne (Nicolas Troussel / Benjamin Schwartz) -Coup de Pouce – Giffard Manutention (Manu Cousin / Clément Giraud) -DeVenir (Violette Dorange / Damien Guillou) -D’ieteren Group (Denis Van Weybergh / Erwann Le Mene) -DMG Mori (Kojiro Shiraishi / Benoit Mariette) -Fives group – Lantana environnement (Louis Duc / Remi Aubrun) -For the People (Thomas Ruyant / Morgan Lagravière) -For the planet (Sam Goodchild / Antoine Koch) -Fortinet – Best Western (Romain Attanasio / NC) -Foussier – Mon courtier Energie (Sébastien Marsset / Sophie Faguet) -Freelance.com (Guirec Soudée / Roland Jourdain) -Gentoo Sailing Team (James Harayda / Stéphane Le Diraison) -Hublot (Alan Roura / Simon Koster) -Human (Antoine Cornic / Jean-Charles Luro) -Imagine (Conrad Colman / NC) -Initiatives Coeur (Sam Davies / Nicolas Lunven) -La Mie Câline (Arnaud Boissières / Gérald Véniard) -Lazare (Tanguy Le Turquais / Felix de Nacelle) -L’Occitane en Provence (Clarisse Cremer / Alan Roberts) -MACIF (Charlie Dalin / Pascal Bidégorry) -MACSF (Isabelle Joschke / Pierre Brasseur) -Maître Coq V (Yannick Bestaven / Julien Pulvé) -Malizia – Sea Explorer (Boris Hermann / Will Harris) -Monnoyeur – Duo for a job (Benjamin Ferré / Pierre Le Roy) -Nexans – Arts & Fenêtres (Fabrice Amedeo / Andréas Baden) -Oliver Heer Ocean Racing (Oliver Heer / Nils Palmieri) -Paprec Arkéa (Yoann Richomme / Yann Elies) -Prysmian Group (Giancarlo Pedote / NC) -STAND AS ONE (Eric Bellion / Martin Le Pape) -Szabi Ocean Racing (Weöres Szabolcs / NC) -Teamwork (Justine Mettraux / Julien Villion) -V AND B – MONBANA – MAYENNE (Maxime Sorel / Christopher Pratt)
LE PROGRAMME
-Mardi 19 septembre 2023 OUVERTURE 14h00 – 17h00 : Ateliers “engagement sociétal” 19h00 : Cérémonie d’ouverture sur invitation -Mercredi 20 septembre 2023 RUNS AZIMUT – BRETAGNE 10h45 : Départ pontons des IMOCA 12h00 : Lancement des runs 19h00 : Fermeture de la ligne 20h00 : Remise des prix des runs (Baleine Déshydratée) -Jeudi 21 septembre 2023 48H00 AZIMUT EN DOUBLE
14h00 : Départ du port des IMOCA 15h30 : Départ des 48H00 Azimut -Vendredi 22 septembre 2023 (sur invitation)
LES ATELIERS – AUDELOR BDI – EUROLARGE
De 9h30 à 16h30 : “L’intelligence artificielle, l’énergie à bord, les foils dans la voile de compétition”
20h00 : Conférence Tara “On a tous en nous quelque chose de l’océan”
-Samedi 23 septembre 2023 RETOUR DES 48H 12h00 – 18h00 : Arrivées des bateaux 10h00 – 17h30 : Viste de Tara et ateliers 19h00 : Remise des prix -Dimanche 24 septembre 2023 TOUR DE GROIX AZIMUT
11h00 : Départ ponton des IMOCA 12h00 : Départ du Tour de l’Ile de Groix 17h00 : Remise des prix du Tour de l’Ile de Groix
Arrivée de Benoit Tuduri, premier a franchir la ligne, étape 1 de la Solitaire du Figaro Paprec 2023 - Kinsale (Irl), le 31/08/2023
Benoît Tuduri (CAPSO-En Cavale) a franchi la ligne d’arrivée en 1ère position ce jeudi à 08:02:25 heure française. Il aura mis 03 jours 19 heures 00 minutes et 25 secondes ! Premier au Fastnet, le vendéen d’adoption de 29 ans, qui participe pour la première fois à la course reine du Championnat de France Elite de Course au Large n’a rien lâché lors du sprint final où il a réussi à résister au retour de l’Irlandais Tom Dolan, le local de l’étape.
Il aura mis 3 jours 19 heures 00 minutes et 25 secondes pour boucler le parcours théorique de 610 milles nautiques de la première étape. En pratique, il a parcouru 648,63 milles à la vitesse moyenne de7,13 nœuds. Benoît Tuduri est issu du Pôle Team Vendée Formation mais c’est un méditerranéen. Tom Dolan termine 2e après avoir pris une belle option nord aux Scilly. Il est bien revenu sur la fin passant de la 4e à la 2e position. Julie Simon bizuth également termine sur le podium devant Niels Palmieri malheureux sur la fin en allant jouer la côte.
Côté classement, les favoris sont relégués à plus de 30 mn. Basile Bourgon s’en sort le mieux après avoir réalisé une très belle étape. Il termine 7e, Alexis Loison 9e, Guillaume Pirouelle 12e, Corentin Horreau 16e. Il reste 2 étapes.
Benoît Tuduri (CAPSO – En Cavale) :« Je ne réalise pas encore en fait. J’étais très concentré jusqu’à la ligne d’arrivée. C’est ma 4e course en solitaire et ma première étape de Solitaire de toute ma vie. C’est quelque chose, c’est est assez extra ! C’est une victoire que je dédie au projet que j’ai avec les enfants qui sont venus me voir au départ à Caen, au départ de la course, et à tous mes partenaires qui me font confiance. Ça me fait plaisir qu’ils aient suivi ça, car je suis sûr qu’il y a beaucoup de monde derrière qui doit suivre et qui doit être content de ce qu’il se passe. Je suis moyennement content du début de ma course. Je mets longtemps à me lancer. Je suis un diesel, on va dire (rires). Les débuts de course, ce n’est jamais trop ça. Mais après, j’étais dans le bon paquet, j’ai fait quelques options, bonnes ou moins bonnes. J’ai tenté des choses. En Figaro, on ne lâche jamais rien, c’est ça qui est important. Après, j’ai longtemps hésité pour l’option nord Scilly. Je me suis dit que ça pouvait être une très bonne option sur le papier donc je l’ai tentée. Sinon, en vitesse pure et dure, si j’étais resté dans le groupe avec les autres, à un moment donné ça aurait été difficile de passer devant. Je me suis posé des questions avant de partir au nord. Je vois qu’il n’y a que Tom qui a suivi avec moi. L’option était intéressante, même si je n’étais pas du tout sûr que ça allait payer. Je suis quelqu’un qui aime bien les risques. J’ai pris deux options dans la course : une première qui aurait pu être payante aussi mais finalement, il y eu un plus un peu plus de vent et finalement c’est revenu derrière. Je n’ai pas perdu de place mais je n’en ai pas gagné. Et une deuxième qui s’avère très bonne. J’ai eu plus de pression hier que cette nuit. Toute la journée, on était dans la pétole et j’étais loin de tout, isolé. Et finalement, on s’est séparés. Chacun est parti un peu de son côté. On avait eu un bulletin météo à l’Iridium qui disait “hautes pressions”. Ce n’est vraiment pas plaisant quand tu es un marin. Je me suis dit que le vent allait revenir par l’ouest comme c’était prévu donc je suis parti à l’ouest. Tom est parti de l’autre côté. On était vraiment seuls au monde et là, toute la journée, je me suis dit que j’étais planté là et que tout le monde avait dû passer. Je voyais que Tom avait fait de la route directe pendant un temps et après je ne voyais plus personne jusqu’au classement de 17h00 où j’ai appelé la Direction de Course. Ils m’ont dit que j’étais toujours en tête. J’ai repris de l’espoir et j’ai continué à fond. Quand le vent est revenu, je savais que j’étais sûrement le premier à en retoucher et que j’avais un petit peu d’avance. C’était mon premier Fastnet. Il a une petite saveur particulière parce que c’est quand même un endroit mythique. Il faisait nuit et il pleuvait. J’ai vu le Fastnet quand je suis passé à 20 mètres du caillou mais c’était un moment très sympa, mystique. Je n’avais que deux personnes en visu derrière moi à l’AIS. J’avais une petite avance, c’était confortable. Je me suis même reposé en fin de nuit sans trop de problèmes. Le bateau filait, tout était réglé. ça allait bien. En Figaro, c’est rare d’avoir autant d’avance sur le 2e. C’est une étape atypique par rapport à ce que l’on fait d’habitude où on est plutôt collés-serrés. Là, c’est du large et c’est ce qui me plaît le plus. C’est ce qui change du reste des courses que l’on fait le reste de l’année, où on est beaucoup sur du mix inshore/large. Là, on a vraiment plus d’options à jouer. Je remercie la Direction de Course pour le parcours qui est vraiment exceptionnel. Il était super, avec plein de choses à faire.»
Ne manquez pas la deuxième édition du trophée Multi2000 qui aura lieu à Port La Forêt, les 23 et 24 septembre avec le soutien du Club de la Vallée des Fous pour l’organisation des courses.
L’Association des Multicoques Habitables (AMH), association ayant pour but de réunir les pratiquants de Multicoques habitables a fait peau neuve en 2022 avec une nouvelle équipe aux commandes. L’AMH, sous convention avec la FFV, administre la jauge Multi2000 qui permet les classements des bateaux de la classe en temps compensé. Parmi les actions lancées : la création du Trophée Multi2000 dont la 1ère édition a eu lieu à Port Haliguen en septembre 2022. Elle a permis de réunir 13 bateaux de tout type: des Formule 40 (tri et cata), un TF10 (foiler), un proto Morelli, mais aussi des Dragonfly, Farrier et Dazcat, ce qui témoigne de la diversité de la classe.
Elodie Bonafous, Queguiner-La Vie en Roses lors de la 1ere etape de la Solitaire du Figaro Paprec 2023 entre Caen et Kinsale (Irl)- en mer le 29/08/2023
Partis depuis dimanche, les 32 solitaires voient enfin arriver la fin de cette première étape avec le passage du Fastnet avant de longer les côtes pour arriver à Kinsale. A la surprise générale ce sont Benoît Tuduri (CAPSO – En Cavale), puis Julie Simon (DOUZE) deux bizuths qui ont contourné le Fastnet en tête suivis de Nils Palmieri et Tom Dolan. Les favoris partis à l’ouest sont à 10 nm derrière.
Il aura fallu attendre le passage des Scilly pour avoir un peu de suspens sur cette étape Caen-Kinsale longue de 610 nm. C’est là que tout s’est joué entre les tenants d’une option nord et ceux d’une option ouest. Chaque skipper avaient sa partition météo bien en tête mais un léger décalage a redistribué les cartes pour les quelques téméraires skippers partis au nord. La trajectoire de Benoît Tuduri avec un léger recalage à 145 nm du rocher était bien inspirée tout comme celle de de Julie Simon. Ils devancent cette nuit les favoris avec plus de 10 nm d’avance. Guillaume Pirouelle qui a tiré la flotte ces 2 premiers jours pointait à la 13e place non loin d’ALexis Loison tandis que Basile Bourgnon (8e) poursuivait son excellence course avec Corentin Horeau. Le dénouement est attendu ce jeudi à 8h du matin.
La 54e édition de La Solitaire du Figaro Paprec a été lancé ce dimanche à 13h02 au large de Ouistreham avec le départ des 32 skippers en lice dont dix bizuths et six étrangers. Après la Grande Parade, les solitaires sont partis dans un vent d’ouest nord-ouest de 15 à 20 nœuds, avec des rafales à 22-25 nœuds. Devant leurs étraves : une étape longue, complexe, complète et exigeante de 610 milles entre Caen (Calvados) et Kinsale (Irlande), avec des parties côtières et hauturières.
Les concurrents sont entrés tout de suite dans le vif du sujet avec le parcours côtier (Trophée Paprec) permettant d’assurer le spectacle dans les villes hôtes. De quoi permettre au grand public d’admirer une dernière fois les bateaux sous voile depuis la terre et de pimenter les débats en imposant une première hiérarchie après environ une heure de course. Gaston Morvan s’illustrait en passant en tête la dernière bouée alors qu’Alexis Loison sur Groupe Reel (Alexis Loison) et YC de Saint-Lunaire (Hugo Dhallenne) entraient en collision occasionnant quelques dégâts sur les deux bateaux mais sans être contraints de s’arrêter. Après 10 heures de course Guillaume Pirouelle était en tête au pointage à minuit avant de traverser la Manche devant Basile Bourgnon et Tom Dolan.
Avec un parcours mixant côtier et hauturier, des conditions météo variées et un plateau relevé mais éclectique, cette première étape de La Solitaire du Figaro Paprec s’annonce passionnante.