mercredi 12 novembre 2025
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Solitaire. Victor Le Pape premier au classement bizuth

@polaryse

Le dénouement de la Solitaire du Figaro Paprec a eu lieu il y a 6 jours. Une fin de course chahutée par la révélation, par les arbitres de la FFVoile, de deux cas de triche. Ces actes graves ont mené à l’exclusion de la course de deux skippers et ont eu pour conséquence des modifications notoires pour les classements d’étape et surtout pour le classement général. Certains coureurs, reclassés après ces révélations, ont été privés des moments de célébration pour leurs performances réelles. Tom Dolan n’a ainsi pu profiter de sa victoire, chez lui, en Irlande lors de l’arrivée à Kinsale tout comme Jules Delpech finalement déclaré vainqueur de la troisième étape à Piriac-sur-Mer.

Et du côté du Team Région Bretagne – CMB, c’est Victor Le Pape qui n’a pas pu fêter comme il se doit sa victoire au classement Bizuth. Le Concarnois de 25 ans a appris quelques minutes seulement avant la cérémonie de clôture qu’il s’imposait finalement sur ce classement rassemblant l’ensemble des marins s’attaquant pour la première fois à ce monstre qu’est la Solitaire du Figaro Paprec. Rendons donc à Victor Le Pape cette si belle victoire qui va même au-delà de l’objectif qu’il s’était fixé. Le skipper du Figaro Espoir réalise pour son entrée sur le circuit Figaro Bénéteau une performance remarquable en terminant respectivement 22ᵉ, 9ᵉ et 20ᵉ des trois étapes. Il termine 9ᵉ du classement général.

Retour sur cette première solitaire pour Victor Le Pape.

Comment as-tu vécu cette première Solitaire du Figaro Paprec ?
Je crois que je l’ai plutôt bien vécue. Quand tu as envie d’y retourner alors que ça vient à peine de se terminer, c’est que tu as apprécié la course. J’ai déjà envie de me remettre au travail pour faire encore mieux l’année prochaine. J’ai pris beaucoup de plaisir sur les deux premières étapes. Cela a été beaucoup plus difficile sur la dernière. Je suis allé au bout de moi-même. Mais sur l’ensemble de la course, j’ai connu des moments hyper forts.

Quel a été le moment le plus intense pour toi ?
Le moment le plus fort, ça a été ce classement de 15 heures lors de l’étape retour de Kinsale. La veille, j’étais 29e à 40 milles du leader et le lendemain (le mercredi 6 septembre, ndr), j’étais revenu à la 10e place à 2 milles de Gaston. Là tout à coup, tu y crois, tu te dis que ça va finir par venir, que tu peux aller chercher quelque chose de bien. La Solitaire du Figaro, c’est vraiment un ascenseur émotionnel permanent.

Tu savais que cette course te ferait passer par tous les états non ?

Oui, je m’attendais à vivre ça mais c’est au-delà de ce que j’avais imaginé. Avant de partir à Caen pour le départ, j’avais bu un café avec mon frère Martin. Il m’avait prévenu en me disant « Il faut que tu arrives à lisser tes émotions au maximum ». C’est une phrase que j’ai écrite dans mon bateau d’ailleurs. Mais je ne m’attendais pas à ressentir des hauts aussi forts et à descendre aussi bas. Dans la 2e étape, je me suis persuadé que j’allais revenir et faire un bon truc. Cela m’a boosté. Par contre, lors de la dernière étape, je suis descendu très bas. J’ai vraiment galéré mentalement pendant 4 jours. Sincèrement, je ne m’attendais pas à vivre des choses comme ça émotionnellement. Mais c’est vraiment toute la magie de cette course.

Que referais-tu différemment pour mieux vivre cette troisième étape par exemple ?

Sur la troisième étape, je suis parti détendu. Dans ma tête, j’avais le sentiment de n’avoir qu’une dernière étape à faire et après c’était fini. Mais en fait, j’aurais dû la prendre comme les autres. J’ai changé des choses dans mon avitaillement, dans mes routines … Je n’aurais pas dû le faire. Résultat : avec la fatigue accumulée sur la première étape et les émotions sur la deuxième, j’ai beaucoup beaucoup souffert sur la troisième. Je suis allé au bout de moi-même.

Est-ce qu’appartenir à cette équipe Région Bretagne – CMB t’a aidé dans les moments durs et au quotidien dans la course?

Ah oui ! C’est forcément positif d’avancer en équipe. Nous n’avions pas vraiment expérimenté le fait de vivre tous ensemble sur les courses d’avant-saison. Mais sur la Solitaire, nous étions une vraie team. Aux escales, nous logions et mangions ensemble. Nous avons partagé nos retours d’expérience. Le fait de se congratuler aux arrivées, d’enchainer les discussions aux escales, ça aide à mieux vivre la course. Nous avons beaucoup échangé avec Chloé (Le Bars, skipper Océane, ndlr), ça m’a fait du bien qu’elle soit avec moi. Et avec Gaston (Morvan, skipper Performance, ndlr), nous avons été beaucoup en interaction. C’est un peu comme si nous avions écrit quelque chose ensemble sur cette solitaire.

Quels objectifs t’étais-tu fixés ?

J’avais dit que si je faisais un top 15, je serais content. Dans le cas d’un top 10, que ce serait une super performance. L’objectif de gagner le classement bizuth était au fond de moi. Mais je mettais certains skippers en haut de la pile comme Hugo Dhallenne. Il est très expérimenté au large et a fait un super début de saison. Nous avons passé de longs moments côte à côte sur la première étape, on ne savait pas qu’on allait finir loin au classement tous les deux. À partir de là, je me suis dit que finalement tout était possible et que chaque mètre allait compter pour remporter ce classement bizuth. Quand j’ai appris le classement à l’issue de la première, je me suis dit qu’on était sur une autre course. Sur la Solitaire, tu joues des effets qui s’étirent sur 50 milles contrairement aux formats de course plus courts d’avant-saison.

Et cette victoire sur le classement Bizuth ?

La façon dont je l’ai apprise a été particulière. J’ai d’abord entendu des rumeurs sur des soupçons de fraude. Je ne voulais pas y croire jusqu’à ce que tombe la décision de jury ! À ce moment-là, je suis passé par des sentiments différents. J’ai été surpris, déçu. Ça m’a fait mal pour mon sport d’abord. Au début, je me suis dit que j’avais gagné parce que des mecs avaient été disqualifiés. Et en fait, rapidement, j’ai compris que j’avais gagné parce qu’ils n’ont pas joué avec les mêmes règles que nous. Moi je suis quelqu’un d’hyper honnête, j’ai joué avec les règles établies. Donc ma victoire est normale. Mais sur scène lors de la cérémonie, j’avais du mal à lever les bras, j’étais dans un état d’esprit étrange. Je voulais être assez discret et ce sont les autres skippers qui m’ont dit de profiter de cette victoire parce que c’était la mienne et que je ne l’avais pas volée. J’ai essayé de profiter du moment mais ce n’était pas facile. On m’a donné cette info juste avant la remise des prix. J’aurais évidemment préféré le savoir dès l’arrivée au ponton, j’aurais vécu le moment différemment. Mais je suis très heureux de cette victoire !

Source CP

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IRC. Wally dévoile son bateau Onedesign Wallyrocket51 signé Botin Partners

Wally a dévoilé ce jour son monotype Wallyrocket51. Avec une longueur hors tout de 15,5 mètres, wallyrocket51 se situe juste dans les 52 pieds classiques. Il est légèrement plus court qu’un TP52, mais il est conçu pour les battre grâce à des fonctionnalités innovantes, un déplacement ultra léger et une coque extrêmement raffinée.

L’équipe de conception de Wally a travaillé sur le design du wallyrocket51 avec Botin Partners dont les conceptions de yachts ont remporté 12 titres consécutifs de la saison TP52, des championnats du monde ORC et des titres de la Rolex Maxi Cup, entre autres. “L’idée de Wally était de créer une classe monotype très stricte qui pourrait proposer des courses pures, qui serait de haute technologie et qui pourrait offrir beaucoup de plaisir, mais qui pourrait également être très compétitive selon les règles de notation IRC et ORC.” commence Adolfo Carrau , Associé chez Botin Partners Naval Architecture . « C’était le point de départ. Nous avons commencé avec une conception de 52 pieds en raison de notre connaissance de cette taille et du fait que c’est également une taille qui s’est révélée compétitive dans toutes les conditions et dans tous les états de mer. Mais le premier secret du design du wallyrocket51, taquine-t-il, c’est que ce n’est pas un 52 pieds, c’est un 51 pieds.

C’est un facteur crucial, car il a permis à l’équipe de conception d’optimiser la coque, les appendices sous-marins et le plan de voilure en obtenant un bonus de notation qui pourrait être consacré à d’autres éléments. Ceux-ci incluent un déplacement de seulement 6,3 tonnes en condition de mesure – ce qui en fait le bateau de course le plus léger du marché – ce qui rend le wallyrocket51 très réactif, ultra-rapide au portant et rapide à planer. Mais alors que cela signifierait normalement un désavantage au vent, wallyrocket51 utilise une fonctionnalité qui a dominé la Coupe de l’America 2007 : un compensateur réglable sur le bord de fuite de la quille. Cela produit une énorme quantité de portance au vent sur un profil de tige de quille plus petit, réduisant ainsi la résistance et offrant une marge de manœuvre neutre. Avec le débit d’eau aligné avec le bateau, il y a une grande réduction de la traînée de la coque, ce qui signifie que malgré une longueur de flottaison plus courte,

De plus, l’un des marins de compétition les plus titrés au monde, Vasco Vascotto, aux côtés de l’as argentin des bateaux de sport Guillermo Parada, ont conseillé les développeurs du projet. Leur expérience combinée des Jeux olympiques et de la Coupe de l’America a été mise à profit, rendant le wallyrocket51 plus facile à manœuvrer avec moins d’équipage et plus de plaisir à naviguer. Ils ont également joué un rôle déterminant dans l’élaboration de la prochaine série monotype wallyrocket.

« Avec le wallyrocket51, nous fabriquons un yacht que tout le monde recherche et que tout le monde veut. Un yacht capable de performer dans tous les domaines de régate, mais en même temps qui conserve le design et qui est amusant et qui respecte les normes des yachts les plus modernes et les dépasse peut-être », a déclaré Vasco Vascotto .

“Cela a été un défi incroyablement intéressant de contribuer au développement d’un bateau monotype qui non seulement introduit une nouvelle classe pour Wally, mais qui défiera les navires les plus compétitifs des autres classes à travers le monde.” ajoute Guillermo Parada . « Nous sommes extrêmement satisfaits du résultat final, qui doit non seulement être rapide et compétitif, mais aussi technologiquement avancé, facile à naviguer et confortable à naviguer, comme le sont tous les Wally !

Le wallyrocket51 peut être piloté par un équipage de seulement 11 personnes ; un système de lest d’eau dans les quartiers arrière aide non seulement au moment de redressement, mais offre également un pas plus neutre, ce qui améliore encore la résistance de la coque. Le système a une capacité de 550 litres, prend 80 secondes pour se remplir, 60 secondes pour amerrir et seulement 10 secondes pour passer d’un côté à l’autre, ce qui facilite le réglage dans toutes les conditions. La combinaison du compensateur de quille et du lest d’eau a été intelligemment conçue pour offrir un gain de performances supérieur au sacrifice de notation qu’ils impliquent, ce qui, combiné aux avantages de longueur et de déplacement, donnera au wallyrocket51 l’avantage à tous les points du parcours de course.

L’ergonomie du pont a également été étudiée pour répondre aux besoins des équipages plus petits, et les socles à double broyeur assurent le contrôle de tout, du réglage de la grand-voile à l’hydraulique grâce à un système de commutation intelligent. Le broyeur situé au milieu du navire peut également être remplacé par un moteur électrique pour alimenter les treuils lors des courses en équipage réduit.

« Ce projet représente une approche véritablement unique pour la création d’un nouveau bateau qui était indispensable dans le paysage concurrentiel actuel pour cette taille. Le wallyrocket51 nous tient beaucoup à cœur et nous a échappé pendant des années alors que nous cherchions à développer un design capable de remporter n’importe quelle régate dans le monde », déclare Stefano de Vivo, directeur général de Wally. « Nous Nous avons enfin réussi à le résoudre, et nous prévoyons une forte demande pour le wallyrocket51 une fois que le monde le verra fonctionner. C’est un bateau qui plaira à tous les propriétaires qui aiment courir au plus haut niveau mais qui souhaitent le faire d’une manière nouvelle et divertissante.

Avec son équipe de conception ayant une connaissance si approfondie de l’arène de 52 pieds, il est évident que le design s’adaptera bien au corps à corps, mais même si wallyrocket51 a été conçu comme le maestro ultime du parcours, ce n’est pas tout ce dont elle est capable. « Nous avons tout regardé, des parcours au vent dans 6 à 25 nœuds de vent, jusqu’aux classiques offshore de 600 milles comme le Rolex Middle Sea, le Rolex Giraglia, le RORC Caribbean 600 ou le Fastnet », explique Carrau . « C’est un bateau très polyvalent qui va bien au près, au portant et au portant – et il est également conçu selon la norme ISO Cat-A pour pouvoir participer à n’importe quelle course au large. En effet, nos simulations montrent qu’il peut battre ses concurrents sous IRC ou ORC dans n’importe lequel de ces scénarios côtiers ou offshore.

Wally a créé le wallyrocket51 pour offrir aux propriétaires un bateau de course monotype qui leur permettra de profiter de croisières en famille tout en ayant de fortes chances d’obtenir des places sur le podium lors des régates. Le chantier naval a développé cette conception avancée en un an, et elle devrait connaître un succès significatif auprès des marins car le nouveau modèle équilibre efficacement les aspects ludiques et sportifs.

Sous d’autres aspects, wallyrocket51 s’appuie sur des matériaux et des méthodologies de construction éprouvés et de pointe. La coque est en carbone pré-imprégné avec Corecell, tandis que le Nomex est utilisé comme noyau pour le pont. Le gréement est de Southern Spars, fabriqué en fibre de carbone haut module, avec le gréement dormant Future Fibers AeroSix, et les surfaces de voile comprennent 163,9 mètres carrés au près et 361 mètres carrés au portant. Les treuils sont des Harken Air Winch et les bloqueurs dans la fosse sont des Spinlock.

« Rapide, amusant, intelligent et révolutionnaire , comme tous les Wally » s’enthousiasme Luca Bassani, fondateur et concepteur en chef de Wally . « Avec son voile inversé spectaculaire, son pont affleurant et son long beaupré, le wallyrocket51 fait instantanément partie de la famille. Et fidèle à l’ADN de Wally, il présentera des innovations révolutionnaires qui non seulement en feront le navire le plus compétitif, mais réduiront également les coûts d’exploitation annuels par rapport aux classes monotypes existantes aujourd’hui.

Le premier wallyrocket51 est déjà en construction et son lancement est prévu pour 2024.

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Oean Globe Race. Evacuation d’urgence d’un blessé sur le bateau français Triana

McIntyre OCEAN GLOBE 2023 - COPYRIGHT FREE for Editorial Use. Triana (66) FR, Swan 53, is currently involved in a long-range helicopter medivac to evacuate an injured crew member. Credit: OGR 2023/ Margault Demasles. Credit: Team Triana

Ce dimanche, à 13h00 UTC, Stéphane Raguenes a glissé sur le pont à bord du bateau français Triana dans des conditions météorologiques difficiles, causant une profonde lacération à l’arrière de sa jambe, derrière le genou. Stéphane a été immédiatement pris en charge pour recevoir les premiers soins et arrêter l’hémorragie. Il a été sédaté et a reçu des analgésiques. Conscient et capable de parler, il a été conforté par ses coéquipiers. Un hélicoptère devrait venir le récupérer aujourd’hui pour le prendre en charge.

À 07h20 UTC, le capitaine du Triana (66) FR, Jean d’Arthuys, a contacté le PC course de l’Ocean Globe Race pour demander une évacuation médicale d’urgence du blessé à bord.

MSOS, l’équipe de télémédecine de l’OGR disponible 24h/24, ainsi que le support de télémédecine international TMAS, ont été contactés et des photos de la blessure ont été transmises par satellite pour diagnostic. Des conseils médicaux ont été donnés à l’équipage. L’OGR a déclaré un Code Orange et les protocoles de l’OGR ont été activés. Les proches ont été informés.

Hier, le capitaine Jean d’Arthuys a envisagé plusieurs options, dont une évacuation d’urgence vers un porte-conteneurs à proximité ou le transfert du Dr Tanneguy Raffray depuis Neptune (56) FR, un autre participant français de l’OGR. Neptune était à seulement 12 nm à ce moment-là. Malheureusement, des vagues de 4 mètres et des conditions de vent modérées ont écarté ces deux options. Une option vers le Portugal a également été envisagée, mais finalement décision a été prise de poursuivre vers le sud vers Las Palmas et ensuite Madère, cette option présentant le moins de risques pour tous.

Durant la nuit, l’état de Stéphane s’est détérioré et le vent ayant faibli, la vitesse du bateau a diminué. À 07h20 UTC, le capitaine Jean d’Arthuys a de nouveau contacté le PC Course de l’Ocean Globe Race pour demander une évacuation immédiate.

Si bien que le code d’alerte ORANGE de l’OGR est passé CODE ROUGE après une nuit difficile pour Stéphane Raguenes, marquée par une perte de sang continue. De la morphine lui a été administrée. Le capitaine Jean d’Arthuys a également signalé que le moteur ne fonctionnait pas.

[0721 UTC du Capitaine via WhatsApp ]

Salut Don, la situation n’est pas bonne : il saigne et souffre et le vent n’est pas favorable pour rejoindre Madère rapidement. Peux-tu organiser une évacuation par hélicoptère ou navire militaire aujourd’hui s’il te plaît ? Informe-moi au plus vite. Merci.

JEAN D’ARTHUYS, CAPITAINE DE TRIANA (66) FR
Une communication satellite constante a été maintenue entre Triana et le PC course de l’OGR, et le suivi du tracker a été mis à jour toutes les 15 minutes. Les proches ont été informés.

Le MRCC Portugal est en charge de l’opération de sauvetage, avec le CROSS Gris-Nez, la Garde côtière britannique et le MRCC Maroc en soutien. L’EPIRB du Triana n’a PAS été activé car une communication stable a été établie avec Jean d’Arthuys et l’équipe de gestion de crise de l’OGR.

Les médecins du MRCC portugais ont parlé au capitaine du Triana. Le MRCC marocain n’a pas pu fournir d’hélicoptère pour parcourir les 210 milles jusqu’à Triana et revenir. Le MRCC portugais a maintenant approuvé une évacuation par hélicoptère militaire et les plans de vol sont en cours. À 11h00 UTC, le MRCC portugais a donné une ETA de 14h25 UTC sur place pour commencer le transfert par hélicoptère du blessé.

La position de Triana à 10h00 UTC était 34° 26.49 N, 012° 2.15 O. Le bateau s’est maintenant arrêté pour attendre le transfert. Le temps est ensoleillé, avec des vents légers du nord de 9 à 12 nœuds et des vagues de 2 mètres.

Triana, un Swan 53, était en tête de la catégorie Aventure, 7ème au classement général et 5ème en course IRC. Il navigue avec huit membres d’équipage à bord.

À 09h30 UTC, un autre concurrent, Goodspeed (01) USA, a contacté le PC course de l’OGR pour signaler que leur bôme présentait une fissure de 15 centimètres au milieu après quelques jours de mauvais temps. La grand-voile a été abaissée et la bôme sécurisée. L’équipe se dirige maintenant vers Lisbonne pour effectuer des réparations.

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America’s Cup. Les Américains gagnent en AC40, les Français sur le podium !

Photo L. Sorlot

Les courses préliminaires en AC40 se sont achevées ce week-end à Vilanova la Geltrú à 40 km de Barcelone en Espagne. Les Américains se sont imposés devant les kiwis. Les Français terminent sur le podium.

Il aura fallu attendre le dernier jour pour voir voler en flotte et en compétition les AC40 des six équipes de la prochaine America’s Cup. Grant Dalton, patron du Defender Tem New Zealand qui a imposé aux équipes de se déplacer à 40 km de leur nouvelle bases a eu chaud. Le manque de vent puis les orages les deux premiers jours ont bien failli ruiner ce premier rendez-vous de la Coupe. Heureusement, trois belles courses en flotte ont eu lieu le dimanche. Les Américains de Tom Slingsby ont été impériaux tout comme les Néo-zélandais. Les deux équipes auraient du s’affronter en match racing mais le manque de vent pour la dernière course a figé le classement général. Les Français chanceux ce week-end terminent 3e et ont montré de belles choses. La capacité surtout de progresser et d’apprendre vite des autres équipes à l’instar de ce qu’ils font en SailGP. Le chemin est encore long mais il y a une bonne base. Cette première compétition leur donne confiance pour la suite. Ils auront été accrocheurs face aux Italiens qui terminent 4e.
Les Suisses d’Alinghi Red Bull Racing terminent 5e mais n’ont pas pu prendre le départ de la dernière course suite à un problème logiciel à bord de leur AC40. En revanche, les Anglais d’Ineos déçoivent. Ils ont terminés toutes les courses en queue de peloton.

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Figaro. Jean Bernard Le Boucher : ” La fraude est très rare, c’est un phénomène isolé ! “

Remise des prix étape 1, La Solitaire du Figaro Paprec 2023 - Kinsale (Irl), le 01/09/2023

La Classe Figaro se devrait de réagir à la tricherie avérée de Benoît Tuduri et de celle de Pierre Daniellot (Team Vendée Formation), qui ont téléchargé et utilisé des fichiers météo à bord de leur bateau pendant la course de la Solitaire. Ce qui est strictement interdit sur le circuit par les règles de Classe. Le skipper, premier bizuth avant les constatations, a été exclu de la course, à l’instar du skipper Team Vendée Formation, deuxième bizuth avant sa convocation au jury. Jean Bernard Le Boucher, Président de la Classe Figaro Beneteau a tenu a rappeler les règles.
« Les règles de la Classe Figaro Beneteau sont extrêmement strictes et précises, elles doivent impérativement être respectées par l’ensemble des coureurs qui s’y engagent au moment de leur adhésion à l’association. Dans le cadre de la course reine du circuit qu’est La Solitaire du Figaro Paprec, des prestataires également partenaires de la Classe peuvent venir en soutient de la direction de course avec le concours de la Fédération Française de Voile, pour vérifier que les règles sont bien respectées. Dans le cas présent, un doute émis par la direction de course à propos des trajectoires de Benoît et Pierre a fait l’objet de contrôles des 32 Figaro Beneteau 3 par Teem (électricité marine) et Rom Arrangé (informatique et communication satellite). C’est donc sur la base d’éléments concrets que les deux skippers convoqués par le jury ont admis avoir transgressé les règles pendant la course. La sanction prise par le corps arbitrale de La Solitaire du Figaro Paprec a été immédiate pour Benoît qui a été exclu de la course. Des rapports concernant leurs agissements ont été adressés à la Fédération Française de Voile qui prendra ainsi les mesures nécessaires pouvant avoir un impact sur leurs carrières sportive. La Classe Figaro Beneteau établira ensuite un conseil de discipline pour statuer sur l’avenir de ces marins au sein du circuit.
Ces deux incidents n’entachent pas la performance des autres concurrents. La fraude est très rare, c’est un phénomène isolé et, fort heureusement, le dispositif fonctionne, nous avons les moyens nécessaires pour vérifier que ça ne se produise pas. Les pénalités sont tellement lourdes qu’elles dissuaderont quiconque de reproduire ces inadmissibles erreurs. On sortira plus fort de cette fin de Solitaire du Figaro Paprec.
»

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Solitaire. Remise des prix et rappel des règles

Le Podium de la Solitaire du Figaro Paprec 2023 - Basile Bourgnon 2eme (Edenred), Corentin Horeau vainqueur (Banque Populaire) et Lois Berrehar 3eme (Skipper Macif 2022) - Piriac sur Mer, le 15/09/2023

La 54e édition de La Solitaire du Figaro Paprec s’est achevée ce dimanche avec la remise des prix qui a consacré Corentin Horeau (Banque Populaire) victorieux devant un brillant Basile Bourgnon (Edenred) et Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022) qui participaient respectivement à leur 2e et 5e édition. Victor Le Pape (Région Bretagne – CMB Espoir) remporte le classement Beneteau des Bizuths.

Favori une nouvelle fois au départ de cette Solitaire année, Corentin Horeau (Banque Populaire) n’aura pas tremblé mais plutôt bien géré sa course avec une bonne régularité. « C’est un rêve de gosse qui se réalise. Je sentais que cette année, j’étais bien, que j’avais bien préparé tout ça. Le soutien de Banque Populaire, au dernier moment, a ajouté une dose de confiance supplémentaire. Je ne réalise pas trop. Cela fait 24 heures que j’y pense. Je ne voulais vraiment pas la louper, celle-là. Ce n’est pas la plus belle des Solitaire dans le sens où j’ai navigué un peu comme un comptable. J’ai essayé de naviguer dans la flotte, sans trop prendre de risques. C’est la manière dont il fallait naviguer pour gagner cette année », s’est réjoui le grand vainqueur de la course. Avant d’ajouter : « j’avais bien calculé mon timing avec Basile. Je savais qu’il ne pouvait plus se passer grand-chose. J’ai pris du plaisir au près, le bateau glissait tout seul, sous pilote. Il y a tellement de choses qui se bousculent dans ma tête. Je la voulais tellement, cette Solitaire. De mettre des mots sur l’émotion, dans l’instant, c’est compliqué. Dans 10-15 jours, peut-être que je vais me rendre compte. Je pense à mon père surtout, qui ne voulait pas que je fasse ça au début, et qui maintenant est super fier ».

Chronologiquement, Corentin Horeau entamait cette Solitaire à la 15e place au classement général à l’issue de la première étape entre Caen et Kinsale, accumulant d’entrée 20’49’’ de retard après une option moins payante que celle du groupe mené par Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan) entre les Scilly et le Fastnet. Il aura réussi à montrer une très belle performance lors de la deuxième étape où il terminait 2e à Roscoff, ne laissant à Basile Bourgnon (Edenred) que 8’55 d’avance et s’offrant un matelas plus confortable de 32’42 sur son plus proche poursuivant, Loïs Berrehar (Skipper Macif). Cette dernière étape, déterminante donc, aura donné la rage au marin de 34 ans qui franchissait, jeudi 14 septembre, la ligne d’arrivée finale, plus de 20 minutes avant le skipper Edenred qui pointait alors en tête au général.

Sur les 30 concurrents de cette Solitaire du Figaro Paprec, 10 Bizuths, 5 femmes et 6 étrangers prenaient le départ le 27 août dernier, sur un plateau initial de 32 concurrents. Victor Le Pape (Bretagne CMB – Espoir), aura réalisé une très belle première Solitaire, il remporte la victoire au classement des bizuths, devant Romain Le Gall (Centre Excellence Voile – Secours Populaire 17) et Julie Simon (DOUZE). Le skipper Région Bretagne – CMB Espoir a atteint son objectif : « Je suis hyper heureux de remporter ce classement Beneteau des Bizuths. J’ai fait une belle 9e place au général aussi. Je suis très fier. Je pense que j’ai plutôt rendu une belle copie sur les trois étapes, même si je pense qu’il y a eu un peu un manque de lucidité sur la troisième. J’ai tout donné. C’est une course incroyablement dure et belle. Je ne pensais pas réussir à atteindre cet objectif-là. J’avais toujours dit qu’un Top15 serait bien et qu’un Top 10 serait une incroyable performance. Je suis très content de remporter le classement Bizuths, qui faisait partie des objectifs un peu cachés au fond de moi. Je l’ai gardé dans un coin de la tête et ne l’ai jamais lâché. J’arrive à la remporter sur cette première Solitaire. Je suis hyper heureux. C’est gravé dans le palmarès de La Solitaire. C’est une belle entrée en matière. Maintenant, il va falloir continuer à progresser les années suivantes, mais une chose est sûre, c’est que j’ai envie de faire un meilleur classement et donner le meilleur de moi-même ».

Tom Dolan (Smurfit Kappa Kingspan), vainqueur « à la maison » à Kinsale lors de la première étape, est classé premier étranger de la course et a remporté, lors de la cérémonie de remise des prix officielle ce samedi 16 septembre, le VIVI Trophy. Le prix Suzuki de la combattivité, qui récompense le marin ayant été le plus combatif sur les 3 étapes, a été remis à Julie Simon, bizuth qui partait sur cette 54e édition sans sponsor et qui avait notamment brillé lors de la première étape en franchissant 3e la ligne d’arrivée. Jules Delpech signe lui aussi une très belle édition en rempotant notamment la troisième étape à l’arrivée du grand final à Piriac-sur-Mer.

Jean Bernard Le Boucher, Président de la Classe Figaro Beneteau. ” C’était une très belle édition avec 3 longues étapes, difficiles et redoutables. Il fallait avoir le physique et le mental pour rester dans la tête de course, notamment lors de la 2e étape. Il a des marins très contents, d’autres déçus, c’est une course impitoyable mais les résultats nous offrent un podium superbe. Corentin Horeau momentanément parti de la Classe est revenu en 2021 pour aller chercher cette victoire, il prouve que la persévérance paie. Basile s’est aussi révélé cette année, il fait partie des talents sur lesquels il faudra compter dans les années à venir. Loïs a tout autant prouvé qu’il n’est pas loin de sortir victorieux de cette magnifique course. C’est exactement ce que l’on cherche, ce pour quoi on travaille et pourquoi ces marins restent à la Classe. Le bateau est difficile, exigeant mais c’est ce qu’on aime. On avait 32 marins cette année, je ne désespère pas d’avoir une quarantaine de bateaux d’ici 2 ou 3 ans, c’est totalement cohérent. »

Ils ont dit :
Corentin Horeau (Banque Populaire) : « C’est une belle arrivée ici avec un beau podium. C’est génial. Gagner La Solitaire du Figaro Paprec est un rêve pour moi depuis que je suis gamin. Il faut essayer de profiter de tous ces instants. Je pense que je reviendrai un jour »
Basile Bourgnon (Edenred) : « C’est un bonheur énorme de finir sur le podium de La Solitaire du Figaro Paprec pour la deuxième année. C’est l’aboutissement de beaucoup de travail cet hiver, de régularité cette saison. Pour moi, c’est amplement mérité. Ce n’est pas un hold-up, c’est du travail et de la maîtrise. Je suis entouré de bons Figaristes qui cherchent depuis des années à faire ce podium et cette victoire. C’est un grand honneur de finir entre ces deux amis. »
Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022) : « Je suis très content d’être sur le podium et de le partager avec mes amis Corentin et Basile. C’est une belle Solitaire qui se finit bien pour moi et je suis content. C’était ma cinquième participation et ça faisait un petit moment que je voulais être sur le podium. Je suis content de le concrétiser cette année. Il n’est pas impossible que je revienne pour essayer de la gagner. »
Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan) : « Ce n’est pas très simple de quitter son pays et de venir faire de la course au large en France mais l’accueil français et breton a toujours été super. »

Hugo Dhallenne (YC de Saint-Lunaire) : « Je suis électronicien de formation, quand les gens avaient des petits soucis d’informatique et d’électronique, je prenais la VHF pour aider les concurrents à aller plus vite. Merci ICOM. »
Alain Le Meur, Directeur adjoint du département automobile, relations presse et Relations publiques de Suzuki : « Le jury a décidé d’attribuer le Trophée de la Super Combativité Suzuki à Julie Simon pour plusieurs raisons. Elle a du mérite car elle est partie sans sponsor. En mer, elle a toujours essayé, toujours été dans le jeu. Et quand on a un peu moins de chance niveau temps de repos et budget, que l’on est toujours dans le match et que l’on laisse un tiers du peloton derrière à la fin, tout on mérite de la gagner. »

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TF35. Realteam domine les débats, sacré champion 2023

Le skipper Jérôme Clerc, le tacticien Sébastien Col et l’équipage de Realteam Sailing ont décroché la sixième et dernière victoire d’épreuve de la saison 2023 TF35 et le titre général de la saison.

Jérôme Clerc : “Quelle année fantastique pour Realteam. Nous avons gagné toutes les épreuves cette saison, mais c’était dur sur l’eau. Nous nous sommes battus avec Spindrift et Ylliam XII. – Comptoir Immobilier pour chaque place Nous voulions terminer l’année en beauté et nous y sommes parvenus. Je suis fier de l’équipe, ils ont fait un excellent travail et ils ont un grand esprit d’équipe”, ajoute Clerc. “Mais je suis aussi content pour la flotte TF35 car tout le monde monte le niveau. La dernière course d’aujourd’hui en est la preuve puisque tous les bateaux ont terminé à moins de 30 secondes les uns des autres.

RÉSULTATS TF35 COUPE MALCESINE 2
(Après 13 courses avec un abandon)

  1. Realteam Sailing – 4 2 1 1 3 1 1 1 4 1 5 2 1 – 22
  2. Spindrift – 2 1 3 2 1 7DNS 2 2 1 6 4 1 3 – 28
  3. Alinghi Red Bull Racing – 5 4 4 4 2 2 6 4 3 2 3 3 2 – 38
  4. Ylliam XII – Comptoir Immobilier – 1 7DNF 2 5 4 4 3 5 5 3 2 6 4 – 44
  5. ZEN Too – 3 3 5 3 6 5 5 3 2 4 1 5 5 – 44
  6. Ylliam 17 – 6 5 6 6 5 3 4 6 7DNF 5 6 4 7 – 63

TROPHÉE TF35 CLASSEMENT GLOBAL 2023
(Après 6 épreuves avec 1 défausse)

  1. Realteam Sailing – 1 1 1 1 1 1 – 5
  2. Spindrift – 2 3 4 3 2 2 – 12
  3. Ylliam XII – Comptoir Immobilier – 3 2 3 2 3 4 – 13
    4 .Alinghi Red Bull Racing – 4 5 5 4 6 3 – 21
  4. ZEN Too – 5 4 6 5 4 5 – 23
  5. Ylliam 17 – 6 6 2 6 5 6 – 25
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Défi Azimut. Début du Défi Azimut

Défi Azimut - 48h Race - Lorient - 10 Septembre 2020 Photo: Vincent Curutchet

35 IMOCA sont inscrits au Défi Azimut – Lorient Agglomération 2023 qui démarre ce mercredi. Compte tenu des conditions météos difficiles, la direction de course a reporté les runs à dimanche, à la place du Tour de l’île de Groix. La grande course des 48h00 part toujours jeudi.

« La météo ne permet pas de lancer des runs avec des invités à bord. La zone de course est exposée, avec un vent de 25 à 28 nœuds et des rafales à plus de 32 nœuds et une mer formée. Il y a en plus beaucoup d’entrées et de sorties de port qui peuvent générer des risques » explique Hubert Lemonnier, directeur de course.

Les 48h00 du Défi Azimut – Lorient Agglomération sont aussi qualificatives pour la Transat Jacques Vabre, point d’orgue de la saison 2023 : « La direction de course réfléchit aux options pour s’adapter aux conditions météo qui s’annoncent engagées mais il faut rappeler que les IMOCA sont des bateaux conçus pour affronter plus de 50 nœuds dans les mers du sud » précise Hubert Lemonnier. A chacun donc d’arbitrer au mieux entre performances et sécurité…

Participation et convivialité.

A terre aussi, le Défi Azimut – Lorient Agglomération a déjà commencé pour l’équipe de Jean-Marie Corteville (Président de la société Azimut) qui prend ses quartiers à Lorient La Base toute la semaine. Première conférence, ouverte au grand public, l’atelier « Engagement sociétal », co-organisé par le Groupe Apicil aura lieu mardi de 14 à 16 heures, en prélude du Défi. Elle permettra de recueillir les témoignages de Damien Seguin, Samantha Davies, Paul Meilhat, Thomas Ruyant et Tanguy Le Turquais. L’occasion pour chacun de porter un message humaniste et de démontrer en quoi la course au large en est le meilleur vecteur de promotion.

Plus techniques, les conférences Eurolarge de vendredi (sur invitation) seront consacrées aussi bien à l’Intelligence Artificielle dans la course qu’au foiling ou aux derniers développements issus de la Coupe de l’America, avec tout ce que la Sailing Valley compte de spécialistes dans ces domaines de pointe.

Enfin, pour clôturer ces rencontres, la dernière conférence, joliment baptisée “Nous avons tous une part d’océan en nous », aura lieu ce même vendredi à 20 heures. Ouverte au public, elle est organisée sous forme de dialogue entre le navigateur Thomas Coville et Romain Troublé, à la tête de Tara expéditions dont la goélette sera présente sur les pontons de Lorient la Base le week-end prochain.

Un programme « tous azimuts » donc, qui a toujours fait partie de la culture du Défi et permet, au-delà des ambitions sportives de l’événement, de l’ancrer dans les problématiques les plus actuelles.

LES ENGAGES

-Groupe Apicil (Damien Seguin / Laurent Bourgues)
-Biotherm (Paul Meilhat / Mariana Lobato)
-Bureau Vallée (Louis Burton / Davy Beaudart)
-Charal (Jérémie Beyou / Franck Cammas)
-Corum L’Epargne (Nicolas Troussel / Benjamin Schwartz)
-Coup de Pouce – Giffard Manutention (Manu Cousin / Clément Giraud)
-DeVenir (Violette Dorange / Damien Guillou)
-D’ieteren Group (Denis Van Weybergh / Erwann Le Mene)
-DMG Mori (Kojiro Shiraishi / Benoit Mariette)
-Fives group – Lantana environnement (Louis Duc / Remi Aubrun)
-For the Planet (Sam Goodchild / Thomas Ruyant)
-Fortinet – Best Western (Romain Attanasio / Loïs Berrehar)
-Foussier – Mon courtier Energie (Sébastien Marsset / Sophie Faguet)
-Freelance.com (Guirec Soudée / Roland Jourdain)
-Gentoo Sailing Team (James Harayda / Stéphane Le Diraison)
-Hublot (Alan Roura / Simon Koster)
-Human (Antoine Cornic / Jean-Charles Luro)
-Initiatives Coeur (Sam Davies / Jack Bouttell)
-La Mie Câline (Arnaud Boissières / Gérald Véniard)
-Lazare (Tanguy Le Turquais / Felix de Navacelle)
-L’Occitane en Provence (Clarisse Cremer / Alan Roberts)
-MACIF (Charlie Dalin / Pascal Bidégorry)
-MACSF (Isabelle Joschke / Alain Gautier)
-Maître Coq V (Yannick Bestaven / Julien Pulvé)
-Malizia – Seaexplorer (Boris Herrmann / Will Harris)
-Monnoyeur – Duo for a job (Benjamin Ferré / Pierre Le Roy)
-Nexans – Arts & Fenêtres (Fabrice Amedeo / Andréas Baden)
-Oliver Heer Ocean Racing (Oliver Heer / Nils Palmieri)
-Paprec Arkéa (Yoann Richomme / Yann Elies)
-Prysmian Group (Giancarlo Pedote / Gaston Morvan)
-STAND AS ONE (Eric Bellion / Martin Le Pape)
-Szabi Ocean Racing (Weöres Szabolcs / Irina Gracheva)
-Teamwork (Justine Mettraux / Julien Villion)
-V AND B – MONBANA – MAYENNE (Maxime Sorel / Christopher Pratt)

LE PROGRAMME

-Mardi 19 septembre 2023
OUVERTURE
14h00 – 16h00 : Ateliers “engagement sociétal” (ouvert à tous)
19h00 : Cérémonie d’ouverture (sur invitation)
-Mercredi 20 septembre 2023
RUNS AZIMUT – BRETAGNE
10h15 : Départ pontons des IMOCA
12h00 : Lancement des runs
18h00 : Fermeture de la ligne
20h00 : Remise des prix des runs (Baleine Déshydratée – ouvert au public)
-Jeudi 21 septembre 2023
48H00 AZIMUT EN DOUBLE

13h45 : Départ du port des IMOCA (ouvert au public)
15h30 : Départ des 48H00 Azimut
-Vendredi 22 septembre 2023
LES ATELIERS – AUDELOR BDI – EUROLARGE
(sur invitation)

09h00 : Tables rondes (IA de la conception au pilotage. Stratégie énergétique …)
14h00 : Tables rondes (Foil & Co. Foil Racing …)
16h00 : América’s Cup (le point, les tendances)

CONFÉRENCE TARA
20h00 : “On a tous en nous quelque chose de l’océan” (ouvert au public)
-Samedi 23 septembre 2023
RETOUR DES 48H
12h00 – 18h00 : Arrivées des bateaux
10h00 – 17h30 : Viste de Tara et ateliers
20h00 : Remise des prix (sur invitation)
-Dimanche 24 septembre 2023
TOUR DE GROIX AZIMUT

11h00 : Départ ponton des IMOCA
12h00 : Départ du Tour de l’Ile de Groix
17h00 : Remise des prix du Tour de l’Ile de Groix (ouvert au public)

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Solitaire. Benoît Tuduri exclu pour tricherie, Pierre Daniellot disqualifié

Cela aurait pu être une belle histoire. Mais c’est malheureusement l’inverse. Deux skippers ont triché sur la Solitaire du Figaro. Suite à la vérification des ordinateurs de bord de l’ensemble des Figaro BENETEAU 3 à Piriac-sur-Mer, le jury de la Fédération Française de Voile (FFVoile), présidé par Georges Priol, a pris la décision ce samedi d’exclure Benoît Tuduri (CAPSO – En Cavale) de la course et de disqualifier Pierre Daniellot (Team Vendée Formation) de la deuxième et la troisième étape de la course. Les deux marins ont en effet téléchargé des fichiers GRIB (météo) pendant la course ce qui est interdit par la règle de classe et de ce fait enfreint également la règle 69 de World Sailing (atteinte à l’image du sport). Ces décisions engendrent une modification du classement général de la course, du classement Beneteau des Bizuths et du Trophée Beneteau des Bizuths.

A la suite d’un contrôle effectué ce samedi deux bateaux ont fait l’objet d’un rapport du jury : CAPSO – En Cavale et Team Vendée Formation. « Les skippers de ces deux bateaux ont téléchargé des fichiers météo pendant la course. Nous avons convoqué ces deux coureurs qui sont passés devant le jury. Les documents qui nous ont été fournis prouvent qu’ils ont effectivement téléchargé des fichiers », explique Georges Priol. Lors de l’instruction, le skipper de CAPSO – En Cavale a « avoué qu’il avait embarqué un second téléphone lui permettant de bénéficier d’une connexion Internet, ce qui contrevient absolument à toutes les règles de la course sur laquelle les moyens de réception à bord sont interdits ». Suite à son audition par le jury de la FFVoile, Benoît Tuduri est donc exclu de l’épreuve. « Au vu de la gravité des faits, un rapport sera envoyé par le jury à la FFVoile, ce qui pourrait engendrer des conséquences additionnelles pour le coureur ».

Le cas de Pierre Daniellot est un peu différent : par le nombre restreint de fichiers téléchargés l’un en Angleterre, l’autre en Vendée et sans preuve avérée qu’il disposait d’un téléphone à bord, la sanction est moins lourde. Il est disqualifié des étapes 2 et 3. Il rétrograde ainsi de la 9e à la 28e place au classement général sachant que toute personne disqualifiée sur une étape est créditée du temps du dernier auquel trois heures sont ajoutées.

Le principe de La Solitaire du Figaro Paprec est simple : les marins se battent à armes égales sur des bateaux monotypes. C’est donc le marin qui fait la différence. Les règles de la course à la voile ont été appliquées et ceux qui ont dérogé à ces dernières ont été sanctionnés.

Les classement sont modifiés en conséquence :

Sur l’étape 3 le nouveau podium est le suivant :
• Jules Delpech (ORCOM)
• Elodie Bonafous (Queguiner – la vie en rose)
• Gaston Morvan (Région Bretagne – CMB performance)

Pour le classement Bizuths :
• Victor Le Pape (Région Bretagne – CMB espoir)
• Romain Le gall (Centre d’excellence voile – Secours populaire)
• Julie Simon (Douze)

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Imoca. Jack Bouttell nouveau o-skipper de Sam Davies sur Initiatives Coeur !

Sam Davies et Jack Boutell vont disputer leur première course ensemble à l'occasion du Défi Azimut (©Initiatives-Cœur )

Avec Nicolas Lunven qui prend la barre d’Holcim-PRB en vue du Vendée Globe 2024, Sam Davies a choisi de s’associer à Jack Bouttell, récent vainqueur de The Ocean Race pour la Transat Jacques Vabre qui partira du Havre le 29 octobre.

Depuis 2021, Sam et Nicolas Lunven ont été associés sur toutes les courses en double IMOCA, à l’exception de la Guyader Bermudes 1000 en début d’année. Ensemble, ils ont connu de belles réussites, notamment une 5e place lors de la Transat Jacques Vabre 2021 et sur la récente Rolex Fastnet Race. Nicolas a beaucoup apporté sportivement et humainement au projet Initiatives-Coeur, dont la dimension solidaire le touche beaucoup. Sam et toute l’équipe sont très reconnaissants pour son implication et se réjouissent de le voir à la barre d’un bateau très performant, à la hauteur de son palmarès et de son talent pour le prochain Vendée Globe.

La confiance reste entière avec l’arrivée d’un jeune co-skipper talentueux comme Jake Boutell, qui rassemble toutes les qualités pour mener à bien les objectifs d’Initiatives-Cœur. Le marin mi-Australien mi-Britannique est bon technicien et habitué à naviguer à bord des exigeants Imoca de dernière génération. Il a bouclé un tour du monde en équipage avec escales en 2022-2023, The Ocean Race, avec une victoire à la clé sur 11th Hour Racing Team. Jack avait déjà remporté cette épreuve prestigieuse avec le VO65 Dongfeng en 2017-2018. Parmi ses autres expériences marquantes : des campagnes pour tenter de battre le record du Trophée Jules Verne avec Spindrift Racing et quatre saisons sur le circuit Figaro.
Sam Davies et Jack Bouttell ont débuté les entraînements. Les deux marins vont optimiser le temps de préparation dont ils disposent pour roder le duo, acquérir des automatismes et gagner en complicité pour aborder le défi de la Transat Jacques Vabre avec de jolies ambitions. D’ici là, Sam et Jack prendront part au Défi Azimut à Lorient, du 19 au 24 septembre, avec notamment une course de 48 heures au programme. L’objectif du duo est également de tirer tout le potentiel du bateau en double dans l’optique de la préparation au Vendée globe, avant le Retour à la Base, transatlantique en solitaire qui cloturera la saison 2023 (départ de Martinique le 26 novembre).

Réactions :
Jack Boutell :
« J’ai été très honoré que Sam pense à moi et j’ai accepté tout de suite. J’ai beaucoup de respect pour cette navigatrice qui a relevé les plus grands défis : Volvo Ocean Race, Vendée Globe, Solitaire du Figaro… J’apprécie aussi la femme, gentille, calme, toujours positive. J’ai hâte de naviguer à ses côtés. C’est une très belle opportunité, surtout à bord d’un bateau si compétitif. J’ai beaucoup appris sur The Ocean Race et j’espère pouvoir faire profiter à Sam de cette expérience. Nous avons un timing de préparation serré mais si nous travaillons efficacement, tous les ingrédients seront réunis pour faire une belle Transat Jacques Vabre. Par ailleurs, je suis heureux de rejoindre un projet qui a une dimension solidaire très importante. J’ai toujours aimé naviguer pour des causes. Pour moi, c’est beaucoup plus motivant quand on peut donner du sens à notre métier.”

Sam Davies :
“Je suis super contente pour Nico et de cette opportunité qui s’est présentée à lui. Je suis ravie de me retrouver avec Jack, qui a une grande expérience en IMOCA et en course au large. On a pu commencer à naviguer ensemble la semaine dernière et ca se passe très bien ! On a rapidement trouvé nos marques. Le Defi Azimut va être un baptême du feu pour ce nouveau duo. Nous sommes déjà à fond pour préparer la Transat Jacques Vabre.”

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