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Ocean Globe Race. Pen Duik VI en tête, arrêt technique pour Neptune

L’étape 2 est parti ce dimanche du cap en Afrique du Sud direction Auckland en Nouvelle Zélande. Onze des 14 bateaux ont pris le départ dimanche. Ils ont été rejoint par Sterna hier et devraient l’être prochainement par Gospeed et Explorer qui sont arrivés lundi au Cap. Neptune a décidé de s’arrêter pout réparer suite à un problème de barre.

Neptune a contacté l’organisation pour signaler un problème de barre et qu’ils allaient devoir procéder à des vérifications. Tout l’équipage est en sécurité. Les règles de course autorisent à jeter l’ancre et plonger ou inspecter par eux-mêmes, mais s’ils vont à quai dans un port et doivent réparer le bateau, ils seront disqualifiés pour l’étape 2. Pour le moment, Tan a confirmé que la seule façon de s’assurer que tout allait bien avec le gouvernail était de faire route vers Port Elizabeth à 200 milles de là.
Neptune n’a pas demandé d’assistance et a confirmé que son gouvernail était pleinement opérationnel pour le moment, mais qu’il devait procéder à une vérification complète avant de poursuivre sa route.

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Transat Jacques Vabre. Retour au stand pour changement de bôme pour Groupe APICIL

Groupe APICIL est arrivé à Lorient à 3h15 cette nuit. L’équipe technique est immédiatement montée à bord pour évacuer les pièces cassées et dérouler le plan qu’elle avait échafaudé quelques heures plus tôt dans l’objectif de permettre à Damien Seguin et Laurent Bourguès de repartir en course dès que possible. Pour rappel, la bôme s’est brisée en deux hier alors que le duo de Groupe APICIL caracolait dans le groupe de tête de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre.

Dès l’annonce de l’avarie hier matin à 9h, l’équipe technique menée par Jean-Charles Monnet a étudié toutes les possibilités pour réparer ou remplacer cette bôme. Finalement, c’est la solution de trouver un autre espar qui a été retenue. Il a fallu regarder l’ensemble des pièces disponibles et voir avec les architectes du plan VPLP laquelle pouvait être la mieux adaptée sur Groupe APICIL pour assurer un niveau de sécurité et de fiabilité maximum pour traverser l’Atlantique. Une nouvelle fois, la solidarité des gens de mer s’est mise naturellement en route puisque l’équipe de Benjamin Dutreux, actuellement 9é de la course avec Corentin Horeau sur Guyot Environnement – Water Family et co-skipper de Damien il y a deux ans sur cette même Transat Jacques Vabre, a proposé le prêt d’une bôme stockée sur la base du team aux Sables d’Olonne. C’est celle-ci qui est en train d’être mise en place à bord par l’ensemble de l’équipe Groupe APICIL qui a travaillé dessus une bonne partie de l’après-midi et de la soirée d’hier pour préparer son implantation. Si tout se passe comme prévu, les réparations pourraient être terminées dans la journée.

A son arrivée au ponton, Damien Seguin avait les traits fermés et l’émotion était palpable. Le skipper ne pensait pas revoir son équipe si vite et de ce côté de l’Atlantique. Il reconnaissait la grande déception qui l’anime alors qu’il expérimentait pour la première fois son bateau profondément modifié cet hiver sur ce qui constitue sa cinquième Transat Jacques Vabre. Mais l’énergie et l’expertise mises en œuvre par son équipe pour qu’il puisse, avec Laurent Bourguès, reprendre le chemin de la Martinique le rassérène. Sa seule volonté est de réactiver le mode compétition au plus vite. Les minutes comptent mais il va falloir faire preuve d’un peu de patience et attendre que les conditions météo dans la Golfe de Gascogne soient favorables avant d’espérer remettre le curseur en position d’attaque. Damien Seguin et Laurent Bourguès pourraient repartir dès la fin de journée ou au plus tard demain.

Explications de Damien Seguin à son arrivée au ponton :

« C’est difficile de donner un sentiment. Il y a beaucoup de déception et de la frustration aussi. Car au moment où nous cassons, nous étions bien. Avec Laurent, nous venions de nous dire que nous avions fait le plus dur et que l’on était sorti de ce passage de dépression indemne. Et finalement non… Malheureusement ! Il est 3h du mat et derrière moi, c’est la fourmilière. L’équipe s’active pour remplacer la bôme. On ne pourra pas repartir aussi vite que ce que l’on pensait en raison des conditions météo trop fortes dans le Golfe de Gascogne. Plus de 35 nœuds de vent sont annoncés avec des vagues de 7,5 mètres. Si c’est repartir pour tout casser, nous n’allons pas le faire. On va temporiser un petit peu. Peut-être que nous partirons dans la journée de vendredi. On verra. Là, on va donner la main pour évacuer ce qui est cassé et remplacer. Quand c’est arrivé, j’étais dans le cockpit. Laurent était à l’intérieur, à la table à cartes. On avançait assez vite, entre 22 et 25 nœuds, en tribord amure. Il y avait un peu de mer mais ce n’était pas monstrueux. En atterrissant d’une vague, comme on l’a fait des dizaines de fois avant, j’ai entendu un gros crac. J’ai tout de suite vu que c’était la bôme qui était cassée en deux. Je me suis dit : « Ce n’est pas possible que ça se termine comme ça !» avant de vraiment réaliser ce qui s’était passé. Nous nous sommes immédiatement dit qu’il fallait rentrer et essayer de trouver une solution pour réparer. Dans ces moments-là, on pense beaucoup à tous les gens qui nous suivent, à tous ceux qui nous suivaient sur la cartographie et qui étaient super fiers de nous parce que nous étions remontés à la 5e place. »

Déclaration de Laurent Bourguès, co-skipper Groupe APICIL : « Nous sommes un peu fatigués, nous n’avons pas beaucoup dormi. Nous allons aller nous reposer. Nous avons fait un point sur les réparations à faire avec l’équipe et aussi un petit point sur la météo pour étudier quand nous pourrons repartir. On va essayer de repartir au plus vite. Il y a une possibilité demain fin de journée. Nous verrons en fonction du travail réalisé par l’équipe. Il y a un gros noyau de mer formée qui passe en fin de journée et que nous aimerions éviter. La météo n’est pas très bonne pour sortir du Golfe, notamment au Cap Finisterre avec du sud ouest fort. On va aller se reposer et attendre les derniers fichiers pour affiner ce choix. »

Vidéo interview ponton de Damien Seguin : cliquez sur l’image pour visionner et télécharger la vidéo.

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Mini Transat. Duel Waksman et Manera en proto

Départ Etape 2 - La Palma (ESP)

Le match continue de s’intensifier. Chez les Proto, Federico Waksman (1019 – Repremar – Shipping Agency Uruguay) garde l’avantage mais voit revenir comme une balle Carlos Manera Pascual (1081 – Xucla) dans son rétroviseur. Pour ce dernier, l’enjeu est de taille puisqu’il doit combler au maximum l’écart avec son concurrent pour espérer remporter cette 24e édition à défaut de lui céder la victoire. Chez les Série, le match pour la première place reste bien plus ouvert car si les favoris annoncés au départ des Sables d’Olonne sont bel et bien aux avant-postes, les leaders au classement général provisoire ne sont pas si loin. En somme : les 48 prochaines heures de course s’annoncent haletantes !

Après avoir reçu la Mini Transat en 1985, 2013, 2015 et 2021, la Guadeloupe est donc prête à accueillir les concurrents de l’épreuve une nouvelle fois. A Saint-François, c’est naturellement l’effervescence. Le village est en place, les pontons sont vidés. Et pour cause, c’est désormais dans un peu moins de 48 heures que les premiers sont attendus sur place. A date, les jeux sont encore loin d’être faits et il faudra assurément déclencher les chronos lors des passages de ligne des uns et des autres puis faire quelques calculs d’apothicaire avant d’avoir une idée précise du classement final, chez les Proto et plus encore chez les Série. C’est d’autant plus vrai que les derniers milles s’annoncent sous haute tension, avec, dans un premier temps, des alizés qui vont baisser un peu en intensité avant de reprendre des tours au moment de l’atterrissage sur l’île. « Dans les heures qui viennent, le vent va adonner pour les concurrents positionnés au sud. Ces derniers vont donc très probablement revenir un peu au score ou, à tout le moins, arrêter de perdre du terrain comme cela a été le cas ces dernières 48 heures, d’autant que dans le même temps, le vent va mollir un peu pour les solitaires plus au nord. En particulier pour ceux situés en deuxième moitié de flotte », prévient Christian Dumard, le consultant météo de la course.

En rafale à l’arrivée ?

En clair, la situation qui était, dernièrement, si favorable, aux coureurs positionnés sur la route orthodromique ou au nord de celle-ci, va le devenir un peu moins. La raison ? La dorsale qui leur offrait un vent avantageux, est en train de remonter petit à petit vers la Floride tandis que, parallèlement, une dépression en vadrouille dans le sud promet de générer une petite zone de vents plus faibles dans la journée de demain. « Celle-ci affectera moins les premiers que les autres. Certains vont ainsi composer avec entre 8 et 10 nœuds de vent durant quelques heures et donc ralentir la cadence alors que plus au sud, les vitesses actuelles devraient se maintenir », ajoute le spécialise dont les fichiers prédisent une fin de course tonique, avec le retour d’un alizé soutenu. Dans ce contexte, il y a fort à parier que l’élastique se tende par l’avant. Bref, que des écarts s’accentuent entre les deux moitiés du peloton. Reste qu’il est toutefois plus que probable que l’ensemble Ministes arrivent en l’espace de trois jours seulement à Saint-François, entre le 10 et le 13 novembre.

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Transat Jacques Vabre. Le Class40 Legallais se déroute vers Cascais en raison de dommages structurels

Alors qu’ils évoluaient à la 4e place au large des côtes portugaises, Fabien Delahaye et Corentin Douguet ont averti leur équipe à terre à 23h HF ce mercredi soir qu’ils venaient d’entendre un gros craquement en retombant d’une vague. Ils ont immédiatement constaté que la structure du Class40 Legallais était endommagée à l’avant.

Le duo évolue dans des conditions de mer forte et progresse à vitesse réduite sous grand voile seule. Fabien et Corentin ne demandent pas assistance et font route vers Cascais, distant de 75 milles. Ils devraient rallier le port portugais demain matin. Favoris au départ, les deux hommes naviguent sur un bateau mis à l’eau récemment mais dont le plan est connu.

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Transat Jacques Vabre. Pit-Stop à Vigo pour Maître CoQ !

IMOCA Maître CoQ V - Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre ©Olivier Blanchet

Le duo, Yannick Bestaven et Julien Pulvé, est contraint d’effectuer un arrêt pour cause de déchirure de grand-voile. Impossible pour l’équipage de naviguer avec une grand-voile haute, ce qui est handicapant en termes de performance et de vitesse pure.

Jean-Marie Dauris, directeur technique et sportif du Team Voile Maître CoQ : « Yannick et Julien nous ont prévenus ce matin d’une déchirure importante sur la chute de la grand-voile entre le ris 1 et le ris 2. Après échanges et étude avec la voilerie, il apparait que la réparation en mer s’avère impossible à effectuer. Décision a donc été prise par les marins, de faire une escale à Vigo afin d’effectuer un arrêt au stand.»
Pourquoi Vigo ?
« La possibilité de nous arrêter à Lorient a été envisagée par Yannick. Mais il a estimé que les conditions météo à venir ne permettraient pas de s’extirper du Golfe de Gascogne avant vendredi soir. Le plus évident par rapport à la situation et à notre volonté de repartir en course le plus vite possible est d’amarrer Maître CoQ V à Vigo. »
L’équipe technique portée par Jean-Marie Dauris et Stanislas Delbarre, boat Captain, est en route en direction de la ville espagnole et la marina de Sanxenxo. Elle est en relation avec la voilerie North Sails et les autorités portuaires de Vigo afin d’organiser ce pit-stop dans les meilleures conditions et les délais les plus brefs.
Objectif du team, de son partenaire Maître CoQ et de l’ensemble des soutiens de l’équipe : réparer et repartir… au plus vite !

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Transat Jacques Vabre. Abandon pour Primonial, Koesio repart

Ils ne sont plus que 3 Ocean Fifty dans cette Transat Jacques Vabre après le démâtage du Rire Médecin-Lamotte, et des avaries sur Primonial et Koesio. Les deux premiers ont abandonné mais Koesio envisage de repartir vendredi.

Primonial abandonne après avoir abimé son flotteur bâbord alors qu’ils évoluaient en tête au large de l’Espagne près du cap Finisterre dans des conditions musclées, un vent de 35 à 40 nœuds dans les rafales et des vagues de 4 mètres. Heureusement pour l’équipage, ce morceau de coque était libre de toute fixation du gréement et n’engageait donc pas la sécurité du mât ni le reste du bateau. Après avoir sécurisé l’ensemble de la plateforme, Sébastien et Jean-Baptiste se sont remobilisés afin de regagner le plus vite possible les côtes françaises. Lancé mi-août, le nouvel Ocean Fifty Primonial de Sébastien Rogues n’avait pas forcément eu l’occasion de naviguer avec ce type de météo, le climat de septembre ayant été particulièrement clément. Ce nouveau trimaran est très « jeune », une jeunesse qui bien souvent se caractérise par de nécessaires changements que seules de longues heures de navigation et de fiabilisation peuvent éprouver. Primonial est une magnifique machine de dernière génération qu’il va falloir réparer et vérifier avec les architectes mais par chance le bateau ne semble pas avoir subi d’autres dommages.

Pour Koesio l’avarie concerne les carénages de bras de liaison endommagés lors des premières heures de course. Erwan Le Roux, Audrey Ogereau, les membres de leur équipe technique ont rejoints La Corogne et des techniciens d’un chantier local s’activent pour réparer. « A date, on mise sur un re-départ ce vendredi 10 novembre, entre 10 et 12 heures. Au-delà, on estime qu’il ne sera pas raisonnable de repartir notamment pour pour des raisons météorologiques, d’écart avec la flotte et de logistique retour. Le but est donc d’avoir terminé les travaux demain en fin de journée », explique le skipper de l’Ocean Fifty aux couleurs de KOESIO qui émet naturellement des conditions. Et pour cause. « Il faut quand même reconstruire deux mètres de bras et nous sommes évidemment soumis à des temps incompressibles de séchages », détaille le navigateur qui a pu sonder la structure de son bateau et se rassurer. « Les UD (unidirectionnels) n’ont pas été impactés. Le barreau de carénage de bras n’est pas atteint et ça, c’est vraiment une bonne nouvelle », assure Erwan qui, avec son équipière, a d’ores et déjà nettoyé, fait sécher et réparé ce qui devait l’être à l’intérieur du trimaran tandis que Cyril Ducrot et Mathieu Groleau ont terminé de recoller les pieds de chandelier et sont en train de réaliser des travaux de stratification. « On met actuellement tout en œuvre pour se donner les chances de repartir en course. Il est important pour nous de continuer l’aventure si cela est possible. De ne pas s’arrêter là. On n’a pas la pression d’y aller. Il s’agit de notre choix et nous avons le soutien total de Koesio », termine le Morbihannais.

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Transat Jacques Vabre. Accélération au portant, duel SVR-Lazartigue et Banque Populaire, Gitana 17 en embuscade

Le Maxi Edmond de Rothschild est 3e à 137 mn de SVR-Lazartigue et Banque Populaire. Son skipper Charles Caudrelier espère pouvoir revenir sur les deux premiers mais cela ne s’annonce pas simple pour le bateau qui était jusqu’à maintenant le bateau référence de la Classe Ultim. On assiste peut-être en direct a un changement de hiérarchie entre Ultim. Banque Populaire lui est à 100%.

Depuis le passage de l’île de l’Ascension, Banque Populaire XI met une belle pression sur SVR-Lazartigue. Armel Le Cleach’ et Sébastien Josse devraient en toute logique pouvoir repasser devant aidés par la polyvalence de leur bateau. Le match est intense et promet pour le Tour du monde en Ultim. Thomas Coville, 4e est à la peine sur Sodebo Ultim 3. Il compte 400 mn de retard et Actual 490 mn.

Armel : « Nous avons passé l’île d’Ascension à 9 h 30 TU, 10 h 30 heure française après un long bord de près. Les conditions ont été un peu compliquées et peu stables avec des grains sans vent. On s’est fait rattraper par l’arrière. C’est un peu frustrant mais ça fait partie du jeu. On ne s’est pas démobilisé et on ne va pas relâcher la pression. Nous sommes repartis dans un grand bord de portant et le bateau s’offre de belles glissades. Il y a de la mer, du vent, on va avoir une vingtaine de nœuds de vent. Les conditions ne vont pas beaucoup changer puisqu’on devrait rester au portant durant les quatre prochains jours. »

Armel : « François (Gabart) et Tom (Laperche) ont bien navigué notamment aux endroits où nous avons été un peu ralentis. Ce sont des situations où ils ont mieux exploité les conditions par rapport à nous ou à Gitana. Ils ont tiré les bons bords, c’est revenu par derrière et l’avance a fondu. Mais on sait que tout va vite en Ultime et qu’on peut refaire notre retard. »

Sébastien : « Ce qui fera la différence, c’est un tout. Il y a les trajectoires, la stratégie, notre vitesse moyenne, le fait d’avoir un bateau en bon état et la façon dont on navigue, dont on trouve les bons réglages. L’idée, c’est de trouver en permanence des vitesses élevées mais faciles à tenir afin de trouver le bon équilibre en vol. Et puis il y a aussi le travail conséquent d’Armel et de Marcel (Van Triest, chargé du routage) pour trouver là où le vent est le plus stable possible. »

L’ÉTAT DE FATIGUE
Sébastien : « Cela varie forcément en fonction des portions du parcours. C’est plus ou moins intense. Au passage du Pot-au-Noir, il y a eu pas mal d’activités. Hier (mardi), on a aussi dû enchaîner pas mal de manœuvres pour retrouver du vent stable. On va se reposer comme on peut afin d’être à 100% dans la dernière ligne droite ! »

Armel : « C’est vrai que le contournement de l’île était particulièrement prenant en matière de manœuvres et de dépense d’énergie. Là, on va s’attacher à retrouver un rythme un peu plus normal et reprendre notre routine. »

« L’IMPORTANT, C’EST DE RESTER DANS LE BON TEMPO »
L’ÉTAT DU BATEAU
Sébastien : « Après dix jours en mer, on peut dire qu’on a un bateau en très bon état. Nous n’avons eu aucun souci pour les appendices et les voiles, les « moteurs » du bateau. Il est à 100% de son potentiel, ce qui est de très bon augure en étant à haute vitesse depuis le départ. Ça démontre qu’il est vraiment arrivé à maturité ! »

Armel : « Le bateau est vraiment en bon état. Pourtant, on a eu une sacrée variété de conditions depuis le départ : du près, du portant, du reaching, de la mer croisée… On n’a pas ménagé le bateau et il a répondu présent. On voit que le travail réalisé par toute l’équipe en matière de fiabilité porte ses fruits. Certes, c’est une course, il y a des petits points d’usure et de faiblesse mais on arrive à les résoudre sans problème. Le bateau est au top de son potentiel pour aller au bout et aller chercher ce que l’on est venu chercher. »

CE QUI LES ATTEND
Sébastien : « Le niveau est tellement élevé et la concurrence est rude. Il faut donc que l’on soit toujours vigilants, concentrés et assidus sur la performance. On se doit d’anticiper au maximum. En matière de stratégie, il va y avoir du portant avec des oscillations dans les alizés qu’il faudra prendre dans le bon sens. L’important, c’est de rester toujours dans le tempo. »

Armel : « Là, nous venons de reprendre de la vitesse en progressant au portant. On va continuer à trouver les bons réglages pour tenter de grappiller mille par mille. Un mille de gagné par heure, ça fait 24 milles à la fin de la journée ! Nous sommes vraiment au contact avec eux, on les voit à l’AIS*. Ça nous permet de savoir quasiment en temps réel leur façon de se comporter. On peut se comparer et ajuster nos réglages, comme si nous étions dans une étape de la Solitaire du Figaro. On passe de « chassé » à « chasseur ». Il reste quatre jours de compétition, Gitana est également dans le match, il peut encore se passer plein de choses. Alors on ne lâche rien ! »

  • « Automatic Identification System », système permettant de localiser et d’échanger entre bateaux grâce à des émetteurs-récepteurs de signaux radio et de GPS
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Transat Jacques Vabre. Solidaires En Peloton, solide leader !

Transat Jacques Vabre Normandie -Le Havre Ocean Fifty Solidaires en Peloton, skippers Thibaut Vauchel-Camus and Quentin Vlamynck - Photo Pierrick Contin

Thibaut Vauchel-Camus et Quentin Vlamynck sont toujours en tête de la flotte des Ocean Fifty réduite désormais à trois bateaux. Solidaires En Peloton mène avec brio la fameuse transat en double dans des conditions météorologiques pourtant pas faciles depuis la ligne de départ franchie subissant un front costaud avant le passage du cap Finisterre ayant fait de nombreux dégâts chez ses amis – concurrents.

En cette fin de journée, le trimaran de 50 pieds aux couleurs des 120 000 patients atteints de la Sclérose En Plaques est solidement installé dans le fauteuil de leader ayant allongé la foulée ces dernières 24 heures et possédant 66 milles d’avance sur son poursuivant direct.
La côte portugaise sera rapidement un vieux souvenir et Solidaires En Peloton va, suite à quelques journées pénibles à bord, aborder une nouvelle séquence de navigation dans le calme.

« Notre duo a fait un début de course intéressant » analyse Eric Mas, le routeur – météorologue du Défi Voile Solidaires En Peloton. « Le Golfe de Gascogne a été très musclé. La dépression était délicate à gérer et pas facile à analyser dans les différents modèles météos. Le dosage pour la franchir était délicat. Nous avons fait moins mal que les autres. Cela s’est joué à quelques milles près alors que Primonial était un peu mieux placé que nous. Lors de la grande cavalcade le long du Portugal, nous avons décidé de nous replacer par rapport à Viabilis en se contraignant à un près serré. Maintenant que nous l’avons sous contrôle, Thibaut et Quentin lâchent les chevaux à grande vitesse avant de tomber dans une large molle et s’attaquer à l’anticyclone tout en pensant à placer un empannage au bon moment pour se diriger vers Madère.»

De son côté, même si la situation a été infernale depuis le “re-départ”, Thibaut Vauchel-Camus affichait ce matin une certaine joie d’être en mer tout en étant bien concentré pour la suite et tout en pensant à ses camarades de la Classe OCEAN FIFTY. « Nous avons été un peu sages au début lundi mais on a vite été cueilli à froid avec du vent fort qui est rentré avec des grains à 35 nœuds . Nous étions à l’aise à jouer devant avec Primonial. Je dois dire que nous avons été bien refroidis quand on a appris leurs mésaventures et celles du Rire Médecin – Lamotte. On a aussi appris que Koesio était en escale pour faire des réparations. On pense à eux. Nous avons maintenant des angles plus cool et on navigue un peu plus bas. Nous gardons le rythme. »

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Transat Jacques Vabre. Le point sur les classements

En Ultim SVR-Lazartigue est leader depuis ce matin. Une course de 4 jours commence jusqu’à l’arrivée. En Class40, un italien succède à un italien en tête de la flotte. Alberto Bona et Pablo sur IBSA ont pris les rênes du petit groupe de 6 bateaux qui ne mollissent pas devant. En Ocean Fifty, Solidaires en Peloton gère son avance sans pression. En IMOCA, alors que les avaries se succèdent, Charal en tête semble rencontrer des problèmes. Il est légèrement moins rapide que For People et se fait rattraper par Arkéa. A suivre

Armel Le Cleac’h et Sébastien Josse sur Banque Populaire ne donnent plus beaucoup de nouvelles occupés à chasser SVR-Lazartigue qui tente de s’échapper devant leurs étrave mais sans succès. Les deux bateaux font jeu égal et 20 mn les séparent. A 142 mn, soit 6 heures de retard, le Maxi Edmond de Rothschild vient de passer l’île de l’Ascension et devrait retrouver un peu plus de vitesse dans la brise. ‘ets désormais un long bord de portant qui les attend, soit 4 jours de course avant d’arriver.

En Class40 le rythme est toujours aussi soutenu en tête de flotte. Ambrogio Becaria et Nicolas Andrieu ont cédé leur place à IBSA. Un groupe de 6 bateaux est assez proches. A noter qu’Intervest est légèrement décroché mais les conditions météos devraient changer les prochaines heures et rebattre encore les cartes. D’autres favoris comme le Groupe SNEF pourrait recoller.

En IMOCA, Charal et For People partent favoris et sans surprise ils animent ce début de course. Au dernier pointage de 15h, Charal semblait perdre 3 nds sur For People et voit revenir Arkea Paprec et Initiatives Coeur. Ces 4 bateaux se détachent du reste de la flotte. A noter le retour de For Planet de Sam Goodshild qui revient en tête après un problème de GV. En Bateaux à dérives, on saluera la performance de Violette Dorange sur Hubert. La benjamine de la course pointe à la 20e place devant Hublot !

POINT SUR LES AVARIES DU MERCREDI 8 NOVEMBRE

Class40

  • Le duo de La Manche Evidence Nautique s’est arrêté dans la nuit du 7 au 8 novembre à La Corogne à la suite d’une blessure à la main pour Alexis Loison. Il est reparti le 8 novembre en début d’après-midi.
  • P – Le Bleuet de France fait escale à Carino : Charlotte Cormouls-Houlès et Claire-Victoire de Fleurian ont informé ce matin la direction de course qu’elles n’avaient plus de J2 (voile d’avant) et que la cadène avait cassé.

IMOCA

  • Groupe APICIL > Bôme cassée : À 9h (heure française), alors que Groupe APICIL évoluait dans le groupe de tête à la 5e place au large de la pointe bretonne, Damien Seguin a informé son équipe à terre que la bôme du monocoque avait rompu. 
  • Oliver Heer Ocean Racing : le duo suisse formé par Ollie Heer et Nils Palmieri a remarqué que le côté bâbord D1 de leur gréement dormant s’était détaché de leur mât. Ils se dirigent vers Brest ou Camaret afin d’effectuer une escale technique pour tenter de résoudre ce problème.
  • Abandon de Stand As One : Eric Bellion et Martin Le Pape ont averti la direction de course ce matin à 8h44 (heure locale) qu’une lice s’était décollée à l’avant du bateau. Ils convoient leur monocoque blessé au port le plus proche pour étudier ce problème structurel qui représente un risque pour le bateau.
  • Voie d’eau à bord de l’Imoca Lazare : Ce mercredi 8 novembre, un peu avant 8h, Tanguy le Turquais et Félix De Navacelle ont pris connaissance d’une importante voie d’eau à l’avant de l’Imoca Lazare. Il fait donc route vers Lorient.
  • MACSF > Grand-voile déchirée : Ce mardi 8 novembre 2023, peu avant 6h du matin, la grand-voile de l’IMOCA MACSF s’est déchirée. L’équipage en route vers Lorient pour réparer.
  • Biotherm : Grand-voile déchirée. Paul Meilhat et Mariana Lobato, font route vers Brest pour réparer.
  • Be Water Positive Sailing Team suspend sa course et rentre à Gosport (dans le Solent en Angleterre). Suite à un souci médical et après les conseils d’un professionnel, Scott Shawyer va faire escale à Gosport pour évaluer la situation.
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Transat Jacques Vabre. Voile déchirée sur Biotherm et MACSF, du vent fort, intense à naviguer !

L’Imoca Biotherm se dirige vers Brest pour réparer sa GV qui s’est déchirée. Paul Meilhat navigue avec Mariana Lobato était en 13e position avant de changer sa route. Ce matin, peu avant 6h, la grand-voile de l’IMOCA MACSF s’est également déchirée. Isabelle et Pierre font route vers Lorient La Base pour fiabiliser la grand-voile et reprendre la course dès que possible. Isabelle entend bien boucler cette Transat Jacques Vabre.

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