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Arkea Ultim Challenge. Droit de réponse d’Hervé Favre et Joseph Bizard d’Oc Sport

Inauguration du village de l'ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest - Vincent Olivaud

Ci-dessous le droit de réponse d’Hervé Favre et Joseph Bizard d’Oc Sport qui donnent leur version sur les conditions de création de l’Arkea Ultim Challenge – Brest et la paternité de celle-ci.

L’article paru dans le Hors-Série n°3 de Course au
Large du 1er décembre 2023 comporte un certain
nombre d’inexactitudes et d’omissions entrainant
une confusion sur les conditions de création de
l’Arkea Ultim Challenge – Brest et la paternité de celle-ci.
En effet, l’idée d’une course autour du monde en
solitaire en multicoque a germé en 2004 dans l’esprit
de Roland Tresca, Président de la société Pen Duick
et Directeur Adjoint du Groupe Télégramme,
actionnaire principal de la société Pen Duick.
Une première présentation (sous le nom de code
Ultime Challenge) est ainsi faite à François
Cuillandre, maire de Brest, en novembre 2006 à
l’arrivée de la Route du Rhum puis en décembre 2006
lors du salon nautique à Paris pour le convaincre
d’accueillir ceZe course et d’en être un des
partenaires principaux.
Cette idée se concrétise en janvier 2008 lors de
l’arrivée de Francis Joyon à Brest lors de son premier
record autour du monde. Un premier lancement
médiatique est fait dans le Télégramme, Ouest
France, France 3 Iroise, l’Equipe le 21 janvier 2008
puis dans la foulée, Pen Duick dépose les marques
Ultim Challenge et Brest Ultim Challenge le 22 février
2008.
L’idée était alors de lancer la première édition de ce
nouveau défi durant l’hiver 2011-2012.
Afin de promouvoir cette catégorie de trimarans
géants, Pen Duick décide en décembre 2009 d’ouvrir
la Route du Rhum 2010 aux grands multicoques en
créant la Catégorie Ultime.
Un projet de contrat avec la ville de Brest est quasi
finalisé, des partenariats médias sont signés avec le
Télégramme, Ouest France et l’AFP. Hélas, faute d’un
nombre suffisant de concurrents prêts pour s’élancer
en 2011-2012, il n’est pas possible d’organiser la
première édition à cette date.
Cependant, Pen Duick, poursuivant son effort,
continue d’y travailler de façon assidue. En date du 9
juillet 2012, elle protège le concept du tour du
monde en multicoque à l’INPI via une enveloppe
Soleau 453114 090712.
S’ensuivront dans les années suivantes de
nombreuses discussions entre le Collectif Ultm, créé
en décembre 2013 (qui deviendra Classe Ultm 32/23
en 2018) et OC Sport Pen Duick (qui poursuit les
activités de Pen Duick au sein du Groupe
Télégramme), chacun désirant organiser la première
édition du Tour du Monde en solitaire en multicoque.
Finalement, un accord est trouvé entre la Classe
Ultim et OC Sport Pen Duick, annoncé par un
communiqué en date du 7 juillet 2021. C’est OC Sport
Pen Duick, propriétaire de ce nouvel événement, qui
en sera l’organisateur.
Extrait du Communiqué de Presse officiel du 7 juillet
2021 :
« Elle était espérée, attendue depuis 15 ans, elle va
enfin voir le jour et très bientôt : LA course autour du
monde, en solitaire et en multicoque sera organisée
pour la première fois en 2023 par OC Sport Pen Duick
en collaboration avec la “Classe Ultim 32/23″ et
l’ensemble des acteurs et armateurs des grands
trimarans océaniques de 32 mètres. »
Dès lors les choses se concrétisent rapidement : OC
Sport Pen Duick, organisateur de la Route du Rhum –
Destination Guadeloupe, de la Solitaire du Figaro –
Paprec, de la Transat – Paprec (ex Transat – Ag2R) et
de The Transat – CIC, fait jouer ses atouts
d’organisateur leader dans l’organisation de courses
océaniques et annonce successivement des
partenariats clés qui vont sceller la tenue de
l’événement :
Tout d’abord, la ville Hôte de l’événement est
annoncée par OC Sport Pen Duick lors d’une
conférence de presse organisée lors du Salon
Nautique le 7 décembre 2021 : sans surprise, il
s’agira de la Ville de Brest, port des records, qui
permet de finaliser son intérêt initial montré pour la
première fois en novembre 2006.

A ses côtés figureront la Région Bretagne et le
Département du Finistère comme partenaires
institutionnels de l’événement.
Extrait du Communiqué de Presse officiel du 7
décembre 2021 :
« Annoncée officiellement en juillet dernier, la
création du Tour du Monde Ultim en solitaire avait
concrétisé un rêve vieux de 15 ans de voir les
trimarans océaniques les plus rapides au monde
s’affronter autour de la planète. Si mystère n’était
pas fait autour de discussions engagées avec LA ville
océanique par excellence, OC Sport Pen Duick,
organisateur de l’évènement, François Cuillandre,
maire de Brest et Président de Brest métropole, Loïg
Chesnais-Girard, Président de la région Bretagne et
Maël de Calan, Président du conseil départemental
du Finistère, ont confirmé ce jour, au salon Nautic de
Paris, que c’est bien de la cité du Ponant que
s’élanceront les six marins* pressentis pour cette
course… ultime. »
Finalement le partenaire titre de l’événement est
annoncé par OC Sport Pen Duick en date du 22 avril
2022 à Brest pour deux éditions, permettant ainsi
d’assurer que cette première dans l’histoire de la
voile océanique soit un succès à long terme.
Extrait du Communiqué de Presse officiel du 22 avril
2022 :
« Arkéa, acteur majeur du sponsoring sportif déjà
présent depuis plusieurs années dans la course au
large, devient aujourd’hui, pour le compte de
l’ensemble des filiales du groupe de Bancassurance
Crédit Mutuel Arkéa, partenaire titre des deux
prochaines éditions du premier tour du monde Ultim
en solitaire en course organisé par OC Sport Pen
Duick. Il rassemblera les skippers de la Classe Ultim
32/23, qui réunit en son sein, les meilleurs marins de
la planète, et les multicoques océaniques les plus
innovants et exigeants. Un défi humain et
technologique hors norme qui fera entrer à coup sûr
la course et ses marins au Panthéon de la voile ! »

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Sydney Hobart. Revivez le départ, 100 bateaux en course, dont 17 engagés en double

Le départ de la Sydney Hobart a été donné à Sydney à 13h et c’est LawConnect qui a pris le meilleur départ en menant la flotte vers les Heads dans l’après-midi. 3 bateaux ont déjà abandonné après avoir subi quelques casses.

Le maxi appartenant à Christian Beck a pris la tête du départ dans le port de Sydney à 13 heures, puis a perdu la tête face à SHK Scallywag et Andoo Comanche en raison d’un problème d’enroulement lors d’un changement de voile. SHK Scallywag a mené les Heads devant Andoo Comanche suivi d’une flotte de 103 bateaux répartis sur quatre lignes de départ. Le dernier à sortir était le Currawong 30, Currawong, l’un des 18 bateaux en équipage double co-skippé par Kathy Veel et Bridget Canham et qui a été le dernier à atteindre Hobart l’année dernière. Juste devant eux se trouvait Sylph VI , le bateau de Bob Williams avec le chat Oli à bord, profitant de la balade.

Peu de temps à l’extérieur des Heads, LawConnect s’est remis de son problème d’enroulement et était de retour en tête de la course de 628 milles marins du Cruising Yacht Club d’Australie. Le SHK Scallywag de 100 pieds de Seng Huang Lee, originaire de Hong Kong, est devenu la première victime de la Rolex Sydney Hobart Yacht Race, brisant son bout dehors tôt ce soir, heure de Sydney. SHK Scallywag, skippé par David Witt, avait récemment subi des modifications et, avec l’ajout d’un équipage bien connu, semblait être en pleine forme, mais ce n’était pas le cas. Sans le bout-dehors, faire voler des spis est impossible. Peu de temps après, l’Arcambault 40 RC de Peter Davison, Arcadia de Victoria, ainsi que l’équipage double Shane Connolly/Tony Sutton sur le J/99, Rum Rebellion, ont également annoncé qu’ils s’étaient retirés de la 78e édition du Cruising Yacht. Course de 628 milles marins du Club of Australia. Arcadia a abandonné avec une grand-voile déchirée, mais aucune raison n’a été donnée à ce stade pour Rum Rebellion de Sydney.

Le départ s’est déroulé devant une flotte de spectateurs plus nombreuse que d’habitude dans des vents légers de 5 à 10 nœuds d’est à nord-est n’a cependant pas été sans drame. Les prévisions avant le départ prévoyaient des vents d’est à nord-est de 5 à 10 nœuds, avec des vents augmentant jusqu’à 20 nœuds au large, avec des avertissements de rafales. Les vents devraient ensuite se déplacer vers le sud-ouest d’ici mercredi avec une série de creux et de fronts froids.

Au moment où la flotte poussait vers le sud sur la côte de Nouvelle-Galles du Sud dans des houles bosselées au large cet après-midi, les signaux de ce qui était attendu avaient déjà été perçus. Une demi-heure avant le départ, l’humidité et la chaleur ont fait place à une baisse des températures alors que le ciel s’assombrissait, le tonnerre et les éclairs à l’horizon arrivaient du nord. Une averse de pluie a ensuite balayé le port de Sydney tandis que les équipages effectuaient leurs derniers préparatifs avant de se diriger vers le sud pour quitter à nouveau le port sous un soleil de plomb.



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Arkea Ultim Challenge. Tom Laperche devrait être au départ le 7 janvier 2024

Grâce à un travail acharné de toutes les équipes autour du Trimaran SVR-Lazartigue pour réparer une faiblesse dans le bras avant droit détectée au retour de la Transat Jacques Vabre, Tom Laperche devrait être le 7 janvier 2024, au départ de l’Arkea Ultim Challenge, à Brest. Confiant dans le travail de son équipe, le skipper de 26 ans attend avec impatience cette formidable aventure, première course autour du monde en solitaire et sans escale pour les bateaux géants de la classe Ultim.

Le sport de haut niveau implique de perpétuelles adaptations et une réactivité de tous les instants. L’équipe du Trimaran SVR-Lazartigue a vécu la pleine expression de ces impératifs ces dernières semaines. Depuis le 22 novembre, date du retour du bateau à Concarneau après sa deuxième place à la Transat Jacques Vabre, et la révélation par des tests ultra-sons d’une avarie structurelle au niveau du bras avant tribord, les journées de travail se sont allongées. De nombreuses questions se sont posées avec des solutions à trouver avant d’entamer un véritable contre-la-montre pour espérer être sur la ligne de départ le 7 janvier prochain, pour l’Arkea Ultima Challenge – Brest. À un peu plus de deux semaines de l’échéance, le pari est en passe d’être gagné. « J’ai hyper confiance dans l’équipe qui entoure le Trimaran SVR Lazartigue, rassure le skipper. Il y a eu une bonne synergie entre les architectes, les constructeurs, les calculateurs et le bureau d’étude de MerConcept, d’abord pour localiser le problème, puis ensuite pour trouver une solution. Maintenant c’est un travail d’orfèvres. Je suis ce qui se passe et nous sommes en bonne voie. Il n’y a pas beaucoup de place pour les imprévus mais il ne faut pas non plus confondre vitesse et précipitation. »



Conclue à la deuxième place, la Transat Jacques Vabre, en duo avec François Gabart, a constitué une bonne répétition de ce tour du monde. « Pendant la course, il y a des moments où je me projetais, où je me posais des questions, où je notais des choses, confie Tom Laperche. Ce tour du monde, j’en ai envie au fond de moi et ça va arriver très vite. »
Le 7 janvier, six bateaux de la catégorie Ultim, celle des géants des mers, se retrouveront pour la première fois de l’histoire pour un tour du monde en solitaire sans escale. Plus qu’une course, une aventure hors norme que seuls quatre marins ont pour le moment réussie : Francis Joyon (2004 et 2008), Ellen MacArthur (2005), Thomas Coville (2016) et enfin François Gabart, détenteur du record depuis 2017, en 42 jours 16 heures 40 minutes 35 secondes. « J’imagine ce Tour du monde comme un grand voyage sur un grand bateau, explique Tom Laperche qui, pour la première fois en course, sera seul à la barre du trimaran SVR – Lazartigue. Cela va représenter entre 40 et 50 jours de course avec plein de phénomènes météorologiques différents. Pour moi ce sera une découverte du solitaire sur un tel bateau et en plus à l’autre bout de la planète. L’objectif est d’abord de finir. Mais j’ai aussi le côté compétiteur et je crois en la capacité de gagner cette course. Ça va être une belle course avec les autres bateaux qui sont également très performants.J’ai toujours rêvé de participer à des courses autour du monde sur ces grands bateaux. Je sais qu’il y aura des moments difficiles, où il faudra être super concentré. Je n’ai pas toutes les réponses mais c’est ça qui m’attire. J’ai vraiment envie d’y aller. »
La réparation du bras a forcément chamboulé le planning initialement imaginé avant le départ. « La semaine d’avant course va être un peu particulière, confirme Tom. Ce ne sera pas sur le modèle habituel avec le bateau qui ne bouge plus dix jours avant un départ. Il va falloir remettre le Trimaran SVR – Lazartigue à l’eau, faire une ou deux navigations et l’emmener à Brest. Nous espérons y être deux jours avant le départ. » Malgré le chantier forcé du bateau, les journées sont bien chargées. « Nous avons eu quelques obligations mais des obligations très utiles notamment avec le CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) pour savoir comment s’organisaient les secours dans les différentes régions du monde en cas de pépin. On espère que ça ne servira pas, mais au cas où, mieux vaut prévoir. J’ai aussi fait beaucoup de météo avec Jean-Yves Bernot, notre routeur, pour étudier les différentes trajectoires possibles dans tous les coins du monde en fonction des différents systèmes météo potentiels. C’était très intéressant. Je fais aussi de la préparation physique pour récupérer le meilleur niveau de forme possible. On échange aussi beaucoup avec les équipes pour analyser les données de nos dernières courses et optimiser le bateau. Tout se passe bien. Même si évidemment, le rythme va être soutenu pour tout le monde d’ici le départ. Avec ce contre-la-montre de la réparation, notre course est déjà lancée. »

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IRC. Le CNTL-Marseille Champion de France IRC des Clubs !

Titulaire de la DSP 1 du Vieux-Port, le CNTL–Marseille remporte l’un des prix les plus convoités remis par le Yacht Club de France : celui de 1er Club IRC de France pour l’année 2023 ! Au total, pas moins de trois titre nationaux – club, équipage et duo – ainsi qu’un titre bassin méditerranéen en solitaire, tombent dans l’escarcelle du Club phocéen décidément impérial sur la saison. Un palmarès qui a été confirmé à l’occasion de la Nuit de la course au large organisée par le YCF et son pôle course, le 16 décembre, dans le cadre magnifique du Musée National de la Marine à Paris, entièrement rénové.

Pluie d’étoiles pour le CNTL-Marseille
« C’est une immense fierté pour tout le Club » synthétise Franck Recoing, le président du CNTL « Ce titre vient récompenser un bel effort du pôle voile et de ses régatiers et conforte la position majeure du CNTL sur l’échiquier national. Il marque également la très belle santé de la pratique en Méditerranée à laquelle nous contribuons également en qualité d’organisateur de grandes courses. C’est une partie essentielle de l’ADN du Club.» L’impressionnante moisson trustée par le CNTL-Marseille comporte notamment trois titres nationaux majeurs qui sont le Trophée des Trophées, destiné au premier bateau IRC de France sur la saison 2023, Long Nose XI à Jean Rougnon , le titre de Champion IRC des Clubs, pour le CNTL en qualité de Club ayant obtenu les meilleurs résultats en IRC au cours de l’année, ainsi que le Trophée North Sails, décerné au bateau ayant le plus grand nombre de victoires sur les épreuves des championnats IRC pour Ilogan et le duo Pierre Perdoux et Pierre Grosgogeat. Deux titres de Champions IRC Méditerranée complètent ce tableau exceptionnel, celui des IRC 1 à Chenapan IV à Gilles Caminade, alors que Pascal Caussil l’emporte en solitaire sur Nabla.

Equipage, double : le CNTL-Marseille a d’incroyables talents !
Si le parcours de « champion des champions » de Long Nose XI ne s’est pas fait en un jour, l’émotion arrive avec le titre « Un vrai moment de bonheur » concède Jean Rougnon, qui souligne l’importance majeure de chaque membre de ce collectif fantastique, sans lequel rien n’aurait été possible « C’est un court instant qui vient couronner beaucoup d’efforts. Au moment où vous en profitez, il faut déjà penser au coup d’après » analyse ce régatier averti qui pratique depuis son enfance, et avait déjà accroché le titre en 2019 avec la même équipe « honnêtement, je pensais que ça serait la seule fois dans ma vie ! » ajoute le vainqueur toutes classes en bateau moderne des Voiles de Saint-Tropez, hors championnat.
Invincibles. C’est l’adjectif qui s’impose pour duo Pierre Perdoux et Pierre Grosgogeat à bord d’Ilogan. Si les anciens collègues d’école de voile sur le Lac d’Annecy ont débuté leur carrière comme « adversaires » en Optimist, ces deux ingénieurs de haut vol ont construit leur palmarès et montent maintenant sur la plus haute marche des podiums ensemble, en double. C’est eux qui signent le plus grand nombre de victoires de l’année, au niveau national. « Quelle saison ! » résume Pierre Perdoux « 6 événements remportés, 21 victoires sur 26 manches courues, et autant de plaisir partagé sur l’eau. » Il se dit qu’ils ont développé un talent particulier et reconnaissent qu’ils aiment les conditions qui changent et les parcours tactiques, où il se passe pas mal de choses.

IRC 1, solitaire : intouchables sur le bassin méditerranéen
Autre pion capital dans la conquête du titre, Gilles Caminade et l’équipage de Chenapan IV en IRC 1« Je suis particulièrement satisfait d’être rentré dans les points pour faire gagner le Club. C’était un défi relevé pour nous » reconnait-il « Nous naviguons sur ce bateau depuis 2020 et c’est complétement différent du 35 pieds que j’avais avant. C’est une vraie bête de course, extrêmement pointue. » De cette saison gagnante, il garde un souvenir magique du dernier bord de la Palerme-Monaco, sous spi serré de 180 m2 avec 12,13 nœuds de vent, ballast à fond, où les concurrents les ont vu défiler sans pouvoir rien faire comme sur un tapis volant.
De son côté, Pascal Caussil a fait un parcours gagnant avec Nabla. « J’aime bien le solo, on est tranquille » aime à dire avec humour le skipper du CNTL qui remporte haut la main le classement des solitaires. « Le solo inshore, c’est quand même assez difficile » reconnait-il encore, mettant ses bons résultats sur le compte de l’assiduité en entrainement cet hiver, et sur la méthode.
De nombreux autres équipages du Club animent également les championnats IRC Méditerranée, et certains ont même terminé la saison sur la troisième marche du podium comme Jeanne à Pierre-Henri Duffaud en solo, Aurore à Nicolas Grimaud en double, ou Overdose Charly à Luc Baradat en IRC 4.

Le CNTL fête ses champions
Le titre de Champion de France IRC des Clubs que va porter le CNTL-Marseille pendant la tenue des épreuves de voile des JO 2024 est une bannière fédératrice. Il porte en avant l’ensemble des équipes du Cercle Nautique et Touristique du Lacydon placées sous la direction de David Binisti, ses permanents – avec notamment Samuel Cartier aux manettes pour l’ensemble des événements nautiques – comme ses membres et tous les bénévoles qui contribuent activement à en faire un grand club de voile sportive. Un trophée qui tient particulièrement à cœur à Yves Ginoux, dans ses multiples rôles de responsable du Pôle Voile Sportive du Club, mais aussi de skipper du bateau champion Long Nose XI, ou encore dans ses responsabilités nationales au sein du Pôle Course du Yacht Club de France « Je pense que nous avons clairement franchi une marche cette année au niveau du Pôle Course en regroupant les bateaux dans un petit bassin qui est devant le CNTL. Cette unité de lieu permet beaucoup d’échanges entre les coureurs. Nous avons également activement participé à la mise en place de la Massilia Sailing Academy, dont nous assurons l’accueil et la logistique avec l’appui du Centre Municipal de Voile. »
Le Club a d’ores et déjà donné rendez-vous à tous ses champions le samedi 10 février pour les fêter comme il se doit.

Le détail des performances, Classement IRC Bassin Méditerranée
Les trois meilleurs bateaux sont pris en compte pour le classement national Club

Ilogan – Pierre Perdoux et Pierre Grosgogeat, IRC Double (vainqueur du Championnat IRC Double) : 540 points

  • Vainqueur SNIM
  • Vainqueur 100 milles de Port Grimaud
  • Vainqueur Duo Cipriani Franco
  • Vainqueur Quadrasoloduo
  • Vainqueur Duo Sail

Long-Nose XI – Jean Rougnon, Yves Ginoux, IRC3 (vainqueur du Championnat Equipage IRC 3) : 544 points

  • Vainqueur Massilia Cup Inshore
  • Vainqueur SNIM
  • Vainqueur Cannes IRC European Championship
  • Vainqueur Grand Prix de Palavas

Chenapan IV – Gilles Caminade, IRC1 (vainqueur du Championnat Equipage IRC1) : 506 points

  • Vainqueur Massilia Cup Inshore
  • Vainqueur SNIM
  • Vainqueur Porquerolle’s Race
  • Vainqueur Palerme Monaco

Nabla – Pascal Caussil, Solo (vainqueur du Championnat IRC Solo) : 245 points

  • Vainqueur Massilia Cup Offshore
  • Vainqueur Quadrasoloduo

Le programme des principales régates organisées par le CNTL-Marseille en 2024
Massilia Cup Inshore 12, 13, 14 avril
Rallye des iles 9, 10 et 11 mai
Massilia Cup Offshore du 21 juin au 2 juillet
Juris cup du 12 au 15 septembre
Duo Sail 21 et 22 septembre
Régate rose Octobre

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Arkea Ultim Challenge-Brest. Xavier Guilbaud : “Les Ultim peuvent aller vite sans se faire mal !”

L’architecte associé de VPLP Design tire les enseignements de la transat en double et donne sa vision du plateau et des enjeux de l’Arkea Ultim Challenge-Brest, première course autour du monde en solitaire en Ultim, qui s’élancera de Brest le 7 janvier. On le retrouve également dans le Hors série n°3 de Course Au Large.

Au-delà des deux premières places sur le podium pour deux bateaux dessinés par VPLP Design, Banque Populaire XI et SVR Lazartigue, que retiens-tu de cette édition de la Transat Jacques-Vabre ?
L’enseignement essentiel est que, comme sur la Route du Rhum l’an dernier, tous les bateaux sont à l’arrivée. C’est une grande satisfaction pour nous et pour cette classe qui arrive à maturité et à un niveau de fiabilité des plateformes qu’on espérait depuis quelques années, même si ces trimarans restent tributaires des OFNI qui ont impacté trois des cinq bateaux. L’autre enseignement, c’est que dans une classe qui était dominée depuis trois ans par le Maxi Edmond de Rothschild, on se rend compte que les performances se sont lissées. Les gros progrès réalisés sont le fruit de développements continus sur les appendices depuis leur mise à l’eau, mais aussi des heures d’entraînements sur l’eau et du travail des équipes. Et je pense que dans ce domaine, Banque Populaire XI a marqué les esprits. Naviguer fait progresser !

Par rapport aux VPP (prédictions de vitesses), les performances t’ont-elles surpris ?
Oui et non ! La remontée de SVR Lazartigue sur Banque Populaire XI entre le Pot-au-noir et l’île de l’Ascension ne nous a pas tellement surpris. Dans ces conditions de pré-vol, au près comme au portant, dans lesquelles il avait déjà montré qu’il était très à l’aise il y a deux ans, on constate sur le simulateur des différences de 1 à 2 nœuds entre les deux bateaux. A l’inverse, on savait Banque Populaire XI à l’aise au portant dans la brise, mais on ne s’attendait pas à voir un tel avantage en sa faveur sur le dernier tronçon, ses performances ont été, pour le coup, au-delà de la théorie. Armel (Le Cléac’h) et Sébastien (Josse) ont trouvé des combinaisons de réglages qui leur ont donné un vrai plus.

SVR Lazartigue est pourtant l’Ultim le plus léger de sa génération, avec une recherche aéro qui a été très poussée, comment expliquer qu’il ne s’impose pas aussi au portant ?
Déjà, il faut comprendre que l’aéro et la masse ne font pas tout et ça n’est pas forcément au portant que ces paramètres influent le plus sur la performance. En effet, les appendices ont aussi un rôle prépondérant, notamment la géométrie des foils, qui sont de conceptions très différentes. Sur ces appendices, on cherche toujours le compromis entre traînée minimale et auto-stabilité dans la mer formée. Or, le curseur n’a pas été mis au même endroit sur les deux bateaux. Les configurations de voiles et le pilotage sont aussi des éléments importants. Malheureusement, nous avons eu très peu de portant dans la brise lors du convoyage retour, nous n’avons donc pas eu l’opportunité de tester de nouvelles configurations. Car je reste persuadé que le bateau conserve une bonne marge de progression dans ce domaine, mais c’est du temps de test sur l’eau.

En quoi était-ce important pour toi de faire partie de l’équipage du convoyage retour ?
Ce convoyage retour m’a permis de passer 6 jours à bord et de véritablement vivre le bateau, il a été très riche d’enseignements, à la fois sur les performances intrinsèques de SVR Lazartigue au large, mais aussi sur l’ergonomie du cockpit et du plan de pont, et bien sûr la vie à bord. C’est vraiment une belle opportunité de faire le lien entre la théorie et la réalité, de ressentir les choses, de mieux appréhender le comportement du bateau et son passage dans la mer. On s’imagine plein de choses derrière l’ordinateur mais c’en est une autre que de les vivre en conditions réelles ! J’ai aussi beaucoup échangé avec Tom et l’équipe sur certains réglages ou évolutions futures du bateau. Enfin, en tant qu’architecte naval, ça apporte une expérience supplémentaire, car même si on n’est pas marin professionnel, on parle un peu plus le même langage et ça facilite les échanges à terre.

“On a envie de croire à un match à l’échelle de la planète”

Quel premier bilan dresses-tu par ailleurs des nouveaux foils d’Actual Ultim 3 ?
Par rapport aux trois Ultim du podium, il y aura toujours un delta lié à la longueur (30 mètres de long sur 22 de large, contre 32 x 23 pour les derniers Ultim) et à la structure de la plateforme, qui limite la taille des appendices. Avec les nouveaux foils, on est au maximum de ce qu’Actual Ultim 3 peut assumer en termes d’efforts. L’équipage a fait une belle course en tirant 100% de la machine et j’ai trouvé Anthony (Marchand) très serein à l’arrivée, ce qui est une bonne nouvelle en vue du tour du monde.

Penses-tu que l’Arkea Ultim Challenge-Brest puisse donner lieu à un match aussi serré que sur la Transat Jacques Vabre ?
Oui clairement ! Sur le papier, les équipes ont énormément progressé, les bateaux sont fiables et on a envie de croire à un match à l’échelle de la planète. Ce que l’on ne maîtrise pas, c’est la position des OFNI qui peuvent engendrer des avaries. Mais il faut bien voir que même en mode dégradé, les Ultim continuent à aligner de sacrées moyennes ! Sur un tour du monde, ça peut partir par-devant mais aussi revenir par-derrière, il faudra aussi tenir compte du jeu des escales (autorisées, avec immobilisation du bateau au moins 24 heures).

T’attends-tu à un rythme très soutenu ou à une navigation plus prudente, vu l’enjeu ?
Les Ultim ont le potentiel d’aller vite facilement, même en réduisant. C’est leur force. Ils peuvent aller très vite sans stress et sans se faire mal, on le comprend très bien lorsqu’on navigue dessus. Ce sont des bateaux beaucoup plus confortables et sages que les trimarans d’il y a quinze ans, sur lesquels on naviguait avec en permanence le risque de chavirage en tête. Certes ça va vite, c’est bruyant, les mouvements vont un peu dans tous les sens, mais on sent que les bateaux sont sains. Après, même s’ils ne sont que six au départ, l’émulation sera là. Connaissant un peu les marins engagés, aucun ne voudra lâcher et chacun tiendra à être devant. La bagarre sera intense car les six skippers sont très déterminés, ils ont une envie indéniable d’y aller et d’inscrire leur nom au palmarès d’une course inédite et qui restera de toute façon dans l’histoire. Vivement fin février !

Pour finir, peux-tu nous en dire où en est SVR Lazartigue, qui est retourné en chantier pour une avarie sur le bras avant ?
A son retour du convoyage depuis la Martinique, les contrôles à ultrasons ont effectivement identifié une faiblesse sur le bras avant tribord. Nous nous sommes aussitôt réunis, avec les équipes de MerConcept, de CDK et de GSea Design, pour faire un diagnostic précis et lancer les réparations. Une véritable course contre la montre a été lancée, nous avons bon espoir que Tom (Laperche) sera présent avec ses cinq camarades sur la ligne de départ, le 7 janvier à Brest.

Source : VPLP

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Le Bilan d’une saison intense pour le Pôle Finistère Course au Large

Jeanne Grégoire, directrice du Pôle Finistère Course au Large dresse le bilan d’une saison intense.

C’est un très bon bilan sportif, un grand bravo à nos coureurs ! En 2023, il y avait cinq échéances majeures et tous les podiums sont signés par des coureurs qui s’entrainent au Pôle Finistère Course au Large, c’est un sans-faute. En Figaro, la saison a débuté par la victoire de Loïs Berrehar et Charlotte Yven (Skipper Macif) lors de la Transat Paprec. C’est ensuite Corentin Horeau (Banque Populaire) qui a remporté La Solitaire et a été sacré Champion de France Elite de Course au Large. Sur la Transat Jacques Vabre, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) s’impose avec Sébastien Josse en ULTIM alors que Thomas Ruyant (For People) gagne en IMOCA avec Morgan Lagravière. Enfin, la dernière course de la saison – le Retour à la Base, est gagnée par Yoann Richomme (Paprec – Arkea). Je ne cite là que les vainqueurs mais les coureurs du Pôle ont occupé toutes les places d’honneur. Cela récompense l’engagement et le professionnalisme de tout un collectif d’experts qui intervient dans la structure. Erwan Tabarly a même fait partie des nominés au titre de coach de l’année de la FFVoile, c’est une belle reconnaissance pour le Pôle et pour la Course au Large. Il passe en moyenne 80 jours par an sur l’eau et autant en formation à terre auprès des coureurs, en IMOCA et en Figaro.

Au sein de la filière Région Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne, le projet Océane prend de l’ampleur ?
Louise Acker, triple championne du monde de Match Racing avec l’équipage de Pauline Courtois, vient de remporter la Sélection Océane et succède à Chloé Le Bars. La nouveauté est que Louise est retenue pour trois ans et c’est une première. Cela lui donne une année de plus pour performer et on sait que c’est nécessaire pour atteindre le haut niveau. A partir de maintenant, le projet « Océane » et le projet « Espoir » bénéficient de moyens identiques. C’est un pas de plus vers la parité.

Quel regard portez-vous sur l’Arkea Ultim Challenge – Brest ?
Cette course est une première ! On ne sait pas ce qu’elle va donner, si elle va s’inscrire dans le temps mais cela ne s’est jamais fait et c’est génial. C’est un moment de l’histoire de la voile puisque c’est la première course autour du monde en multicoque et en solitaire. C’est une compétition mais cela reste une aventure. Avec six bateaux, on sait qu’il peut y avoir des écarts importants. Cela veut dire que l’assistance entre les concurrents peut être compliquée. Nous allons suivre ça de très près puisque la plupart des skippers font partie du Pôle. Trois d’entre eux ont d’ailleurs débuté leur carrière en remportant le « Challenge Espoir », ce qui démontre la pertinence de cette sélection. Nous serons bien sûr à Brest pour le départ.

Quelles sont les nouveautés pour le Pôle en 2024 ?
Chaque année, nous faisons évoluer le programme de formation. Nous allons notamment aborder les violences dans le sport avec les figaristes. C’est indispensable pour être capable d’identifier ce que sont des violences sexuelles et sexistes mais aussi pour poser le débat sur la table, ouvrir la discussion. En tant que Pôle France, on se doit d’être à l’initiative et de porter cette priorité de politique publique. Sur un plan technologique, nous allons également proposer une formation à la stratification. Rares sont les figaristes qui « mettent les mains dans la colle » et nous pensons que cela peut manquer dans leur carrière. Nous allons donc travailler avec l’Institut Nautique de Bretagne (INB). C’est un thème important car être capable de réparer en mer peut sauver une course.

2024 est l’année du Vendée Globe. Comment allez-vous aborder cette échéance ?
Le Vendée Globe, c’est un peu nos Jeux Olympiques à nous. L’année est très dense pour les IMOCA puisqu’ils ont deux Transat au printemps. La récupération est cruciale car les bateaux sont très éprouvants. Nous proposons des stages bien sûr mais il faut veiller à ne pas se cramer physiquement avant le départ. Notre rôle est d’accompagner les marins. Jean-Yves Bernot viendra faire des formations météo et délivrer ses recettes légendaires. Nous suivrons les marins jusqu’à quelques minutes du départ pour leur donner les dernières infos météo mais aussi pour les encourager et leur dire au revoir. Les tours du monde en solitaire ont quand même des saveurs particulières.

Qui sont les nouveaux adhérents du Pôle ?
La dernière arrivée est bien sûr Louise Acker qui a remporté la sélection Océane de la filière Région Bretagne – CMB. Trois autres jeunes skippers nous rejoignent. Tom Goron, est le benjamin de l’équipe, à 19 ans seulement. Il a participé aux championnats du monde de 29er. Nous accueillons également Jules Ducelier, vainqueur de la sélection Région Normandie et Jacques Delcroix, cinquième de la dernière édition de la Mini Transat et ingénieur du Bureau d’Études du team Actual.
Quels sont les critères pour adhérer au Pôle ?
Nous recevons beaucoup de demandes d’adhésion en fin d’année mais nous avons un nombre de places limitées. La commission sportive qui est composée du Directeur Technique National, des membres du bureau de l’association, des représentants de coureurs et bien sûr des entraineurs, s’appuient sur des critères objectifs : le statut de Sportif de Haut Niveau, avoir réalisé des performances remarquables, avoir la capacité à financer son projet et il y a également un critère d’âge pour ouvrir la porte aux jeunes prometteurs. Il y a donc un arbitrage délicat à faire. Nous veillons également à ce que l’état d’esprit soit respecté. Nous attendons des adhérents qu’ils soient dans le partage, qu’ils viennent pour apprendre mais aussi pour que leur expérience profite aux autres.

Les adhérents du Pôle 2024
Class40
Corentin Douguet
Erwan Le Draoulec
Guillaume Pirouelle
Vincent Riou
Figaro
Louise Acker
Loïs Berrehar
Elodie Bonnafous
Basile Bourgnon
Pep Costa
Jacques Delcroix
Jules Ducelier
Tom Goron
Chloé Le Bars
Martin Le Pape
Victor Le Pape
Alexis Loison
Gaston Morvan
Charlotte Yven
ULTIM
François Gabart
Tom Laperche
Armel Le Cléac’h
Anthony Marchand
Éric Peron
IMOCA
Eric Bellion
Jérémie Beyou
Charlie Dalin
Samantha Davies
Violette Dorange
Benjamin Ferre
Sam Goodchild
Boris Herrmann
Jean Le Cam
Nicolas Lunven
Sébastien Marsset
Paul Meilhat
Justine Mettraux
Yoann Richomme
Thomas Ruyant
Damien Seguin
Équipiers
Thierry Chabagny
Sébastien Col
Corentin Horeau
Yvon Larnicol
Pierre Leboucher
Christian Ponthieu
Tiphaine Ragueneau
Alan Roberts
Thomas Rouxel
Ronan Treussart

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Régatiers modernes et classiques réunis  au musée de la Marine par le Yacht Club de France

En l’absence de Salon nautique cette année, le YCF en collaboration avec le musée de la Marine a lancé avec succès le week-end dernier les premières Journées Nationales de la Régate et de la Course au Large. Les deux objectifs qui animaient les organisateurs pour ces journées ont été atteints : réunir les régatiers dans un événement national et promouvoir la navigation de plaisance auprès du grand public.

L’événement s’articulait autour de 4 axes : Une belle exposition sur la Coupe de France reliant 130 ans d’histoire avec l’édition 2024 à venir,
4 conférences animées par des intervenants de qualité sur le design, l’architecte navale, le « chase boat » à foils propulsé à l’hydrogène pour l’America’s Cup et le défi français Orient Express L’Oréal Racing Team dans l’America’s Cup 2024.
La remise des prix de l’AFYT (Association Française des Yachts de Tradition) et des Championnats IRC 2023, qui, comme chaque année, récompense les vainqueurs des cinq différentes classes.
La remise des prix et trophées du pôle course du Yacht Club de France et des championnats IRC 2023, qui ouvrait
La Nuit de la Course au Large
Le Yacht Club de France tient à remercier le musée national de la Marine, la voilerie North Sails et le transporteur Sevenstar tant pour leur soutien financier que pour leur contribution active et leur amicale présence.

« Coupe de France, 130 ans de régate » à voir jusqu’au 6 janvier
Cette exposition retrace les 55 éditions du plus vieux trophée de voile européen, ainsi qu’un focus sur les 12 mJI actuellement en compétition. Des objets présentés par la première fois au grand public, visibles jusqu’au 6 janvier prochain, gratuitement, dans l’Espace Actualité du musée de la Marine.

Quatre interventions de haute technicité, accessibles à tous
Le mariage de la passion et de l’expertise permet d’exprimer simplement même les projets les plus complexes. Les 4 conférences sur le design, l’architecture navale, la propulsion à hydrogène et les français dans l’America’s Cup ont réuni plusieurs centaines de personnes.
Guillaume Roland et Jean-Baptiste Epron partageaient leurs visions de créateurs pour l’habillage intérieur des grands yachts et la décoration des voiliers de course. Les contraintes multiples, des formes, des usages ou les besoins de visibilité créent autant d’opportunités créatives.
L’architecte Marc Van Peteghem et Philippe Sérénon ont démontré comment les innovations générées par la Course au Large contribuent aujourd’hui à la mutation du transport maritime, la propulsion vélique redevenant une solution qui contribue à la décarbonation, après un XXème siècle, le seul dans l’Histoire où elle fut ignorée.
L’avis de course de l’America’s Cup imposant un bateau accompagnateur (chase boat) sans émission de CO2, capable de suivre l’AC 75, la France a décidé de soutenir le projet de l’architecte Philippe Briand, alternatif à la proposition néo-zélandaise. Ce Chase Boat à foils propulsé à l’hydrogène est le fruit du travail de plusieurs entités : EoDEV pour l’ensemble de la motorisation et le stockage de l’hydrogène) représenté par Jérémie Lagarrigue, Toyota Motors qui fournit la pile à hydrogène, représenté par Cédric Borremans et la société de classification Bureau Veritas, représentée par Julien Boulland. C’est un véritable défi technologique, le bateau devant atteindre des vitesses supérieures à 40 nœuds malgré le poids des piles et des réservoirs de stockage de l’hydrogène. Véritable plateforme de développement de nouvelle technologie française, il a bénéficié du soutien du secrétariat à la Mer.
Bruno Troublé, Thibaut Derville et Enzo Ballanger ont présenté le Team France sous toutes ses facettes : l’historique de l’engagement de la France depuis 1970, jusqu’à l’arrivée d’Orient Express L’Oréal Racing Team et la toute récente sélection des équipes femmes et jeunes. Le Design Pack néozélandais de conception du bateau AC 75 et le simulateur développé par les Français po’itionnent l’équipage français dans une situation compétitive. L’équipe jeune et l’équipe féminine participeront à la Youth et à la Women America’s Cp qui auront lieu pour la première fois immédiatement à la suite de l’America’s Cup avec le monotype AC 40.

Les meilleurs marins classiques et modernes récompensés

Comme chaque année, l’UNCL – Pôle Course du YCF a remis ses trophées en ouverture de la Nuit de la Course au Large dans les espaces du musée de la Marine. Les lauréats sont :

Mémorial AUCLAIR (Meilleur Français au Championnat du RORC) remis à Eric de Turckeim – Teasing Machine pour sa victoire.
Trophée TAITTINGER remis à Armel Le Cleach’ et Sébastien Josse – Team Banque Populaire, pour leur victoire en Ultim dans la Transat Jacques Vabre.
Trophée AILE NOIRE remis à Gilles Fournier et Corinne Migraine
Trophée André VIANT remis à Kirsten Neuschafer pour sa victoire dans la Golden Globe Race
Prix Spécial Métrique remis à Christophe Babule – French Kiss pour sa victoire au Championnat du Monde.
Trophée REVOLUTION (Meilleur Français à Cowes-Dinard ou championnat du RORC) remis à Jean-Pierre Barjon – Spirit of Lorina
Trophée PROWAY remis à Antoine KOCH
Trophée Course Open remis à Ambrogio Beccaria et Nicolas Andrieu pour leur victoire en Class40 à la Transat Jacques Vabre
Yacht de l’Année du YCF remis à Frédéric Puzin – Daguet 3
Prix Spécial Pôle Course du YCF remis à Pauline Courtois
Prix Spécial Pôle Course du YCF remis à Philippe Frantz – Albator
Trophée VARUNA (Sponsor apportant soutien aux coureurs et à la course au large) remis à Jean Pierre Dréau – Groupe SNEF
Trophée des TROPHEES (Meilleur bateau des Championnats IRC) remis à Jean Rougnon – Long Nose XI
Bateau IRC de l’année remis à Didier Gaudoux – Lan Anel 3 (par Nivelt-Manuard)
Championnat IRC des Clubs (Club ayant obtenu les meilleurs résultats en IRC au cours de l’année) remis à CNTL Marseille.
Trophée North Sails remis à Pierre Perdoux et Pierre Grosgogeat – Ilogan, bateau ayant le plus de victoires en IRC.

La remise des prix des championnats IRC réunissait les meilleurs skippers amateurs de l’année :

Championnat IRC MEDITERRANEE

Solo – Pascal Caussil – Nabla
Duo – Pierre Perdoux et Pierre Grosgogeat – Ilogan
IRC0 – Gérard Logel – Arobas 2
IRC1 – Gilles Caminade – Chenapan 4
IRC2 – Paul Rivas – Sloughi
IRC3 – Jean Rougnon – Long Nose XI
IRC4 – Jean Luc Hamon – Raging Bee
IRC Vintage – Gilles Gonzales – Fantome
Championnat IRC MANCHE-ATLANTIQUE

Solo – Régis Vian – CMG Groupe EJ
Duo – Romain Gibon et Jean André Hébel – Les P’tits Doudous en Duo
IRC0 – Eric de Turckheim – Teasing Machine
IRC1 – Nicolas LODAY (skipper) – Codiam
IRC2 – Thierry Bidon – Mr Hyde
IRC3 – Georges Beevor – Ugly Duckling
IRC Vintage – Philippe Wallon – Aubépine

L’AFYT (Association Française des Yachts de Tradition) remettait ses trophées pour clôturer la saison méditerranéenne avant de célébrer cette année dans les salons du Yacht club de France pour le 12e dîner de la voile classique. Les gagnants dans chaque catégorie :

Big Boat : TUIGA – Daniel Pereira
Epoque Aurique : CORINTHIAN – Sébastien Bazin
Epoque Marconi : FALCON – Patrick de Barros
Classique Marconi : PALYNODIE – Henri Ferbus
Classic IOR : SAGITTARIUS – Florence Urutti et Thierry Laffite

Source : Sébastien David

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Championnat du monde de 12m JI – Hyères – Porquerolles du 17 au 23 juin 2024

Le Yacht Club de Porquerolles organisera le championnat du monde des 12m JI, l’un des événements véliques les plus prestigieux et le rendez-vous sportif incontournable pour la Classe. Une véritable ambiance Coupe de l’America règnera alors sur cet événement international inédit dans la rade de Hyères. Une vingtaine de 12m JI sont attendus et plus de 10 nations seront représentées. Un titre de champion du monde sera décerné à l’issue de cette semaine de régate.

Les 12m JI, classe historique de la plus ancienne compétition sportive au monde, la Coupe de l’America, qu’ils ont disputée de 1958 à 1987, sont devenus au fil des années les rois de la Coupe. Lors de leur championnat du monde à Porquerolles en 2024, ils déploieront leurs superbes voilures en rade de Hyères. Pour cette compétition internationale de haut niveau, le Yacht Club de Porquerolles et son Comité de Course mettront alors en place des parcours dits « construits », très simples mais très techniques, ce qui imposera des choix stratégiques représentant le summum de l’art de la régate.
« C’est une véritable fierté pour le Yacht Club de Porquerolles d’avoir été choisi pour organiser ce championnat du monde. Il y a plusieurs mois, une délégation internationale représentant les 12m JI est partie en prospection pour trouver le lieu qui pourrait accueillir ces bateaux d’exception pour un évènement qui n’a pas été réalisé dans les eaux méditerranéennes depuis des dizaines d’années. Après quelques visites à Porquerolles, ils ont choisi leur terrain de jeu pour ce rendez-vous sans précèdent… Hyères ses îles d’or ! », confie Aurélie Lhuillier, directrice du Yacht Club de Porquerolles.

Le rendez-vous
Du 17 au 23 juin, une vingtaine de 12m JI et leurs équipages internationaux de très haut niveau s’amarreront dans le port de Porquerolles avant d’en découdre sans relâche durant une semaine sur l’extraordinaire plan d’eau de Hyères.
« Pour l’équipage de Nyala, le championnat du monde sera le point d’orgue et l’objectif de la saison. Nous nous entraînons déjà avec tout l’équipage. C’est super que ce soit à Porquerolles, le plan d’eau est vraiment technique et je suis sûr que nous allons avoir des belles régates », indique le Brésilien Torben Grael, quintuple médaillé olympique et tacticien à bord du 12m JI italien Nyala de Patrizio Bertelli, le PDG de Prada.
« En 2024, nous allons avoir une très belle année de 12m JI. Dans la catégorie des « Grand Prix » dans laquelle je cours avec French Kiss, nous allons avoir une belle bagarre avec des bateaux de 1987 comme Kiwi Magic, White Crusader ou encore Kookaburra. Tous les armateurs et les équipages sont très motivés, le site de la baie de Hyères et de Porquerolles est très apprécié de tous et on a hâte de s’y retrouver » Marc Pajot, barreur à bord de French Kiss.
« On a la chance d’avoir pas mal de bateaux qui vont venir des Etats-Unis, en 2024, il y a beaucoup de raisons d’être en Europe notamment avec l’America’s Cup. On va avoir dans l’écrin formidable de Porquerolles le plus grand rassemblement de 12m JI que l’on n’a jamais eu. Le Yacht Club de Porquerolles, organisateur de l’événement, est un très bon club et ils vont faire cela très bien dans cet endroit merveilleux », commente de son côté Bruno Troublé.
Américains, Espagnols, Italiens, Français, Scandinaves… seront présents à Porquerolles pour offrir un spectacle magnifique et historique en rade de Hyères. Le Yacht Club de Porquerolles et ses équipes travaillent dès à présent pour que ce rendez-vous reste gravé dans les mémoires.

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Les journées de la régate et de la course au large au Musée de la Marine + la nuit de la course au large ce week-end !

Les 15 et 16 décembre prochains, le musée national de la Marine accueille les journées de la régate et de la course au large par le Yacht Club de France. La concomitance de l’absence de Nautic et de la réouverture du musée de la Marine crée cette opportunité unique de donner une visibilité extraordinaire à notre sport. C’est pourquoi, le Yacht Club de France, dans sa mission de promotion de la Plaisance et en partenariat avec le musée de la marine, a pris l’initiative d’organiser au Musée deux journées de la Régate et de la Course au large, les 15 et 16 décembre prochains.

Le samedi 16 décembre, la Nuit de la Course au Large, de même que les remises des prix modernes (IRC) et classiques, réuniront les régatiers de toutes les façades maritimes au Musée de la Marine, en partenariat avec Sevenstar. Cette journée sera aussi l’occasion de conférences pour le grand public, sur notamment l’architecture navale des bateaux de course, la décarbonation et l’art dans la course à la voile.
Réserver sa place https://ycf-club.fr/journees-de-la-regate/

Le programme

Samedi 16 décembre
14h00 – 17h00 Dédicaces d’écrivains de mer
avec la participation de : Philippe SERENON, François-Xavier de CRECY, Bruno TROUBLE, Christophe AGNUS, Jean-Benoit HERON et Vincent CAMPREDON. Foyer du musée national de la Marine

14h00 Conférence sur le design naval
Dessiner sous contraintes par Guillaume ROLLAND et Jean-Baptiste EPRON Auditorium du musée national de la Marine

15h00 Conférence sur l’Architecture Navale
De la course au large au transport maritime : de révolution en innovation par Philippe SERENON et Marc VAN PETEGHEM
Auditorium du musée national de la Marine

16h00 Conférence sur la décarbonation
Présentation du Chase boat d’Orient Express Racing Team
par Philippe BRIAND et Jérémie LAGARRIGUE Auditorium du musée national de la Marine

17h00 Conférence sur l’America’s Cup
Les Français dans l’America’s Cup
par Bruno TROUBLE et Thibaud DERVILLE Auditorium du musée national de la Marine

18h00 Remise des prix
des championnats classiques Méditerranée (AFYT) Auditorium du musée national de la Marine

20h00 Voile moderne : Nuit de la Course au Large Musée national de la Marine
(Je réserve mes places)

20h00 Voile classique : XIIIe soirée des équipages de la voile classique Yacht Club de France
(Je réserve mes places)

En collaboration avec North Sails, le Yacht Club de France installe la première exposition dans le tout nouvel Espace Actualité : intitulée « Coupe de France du Yacht Club de France, 130 ans de régate». Cette exposition retrace les 55 éditions du plus vieux trophée de voile européen, ainsi qu’un focus sur les 12 mJI actuellement en compétition.

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DRHEAM-CUP. Les inscriptions ouvriront le 2 janvier

La cinquième édition de LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE aura lieu du 11 au 21 juillet 2024. Les inscriptions pour l’épreuve qui figure, entre autres, aux calendriers de la Fédération Française de Voile, du RORC et de l’UNCL / Yacht Club de France ouvrent le 2 janvier.

Lancée en 2016 par Jacques Civilise, LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE n’a eu de cesse de grandir depuis, avec des participants toujours plus nombreux à chaque édition et une renommée qui dépasse désormais le cadre du littoral français, puisque de plus en plus d’équipages étrangers y participent. La Fédération Française de Voile ne s’y trompe pas, puisqu’elle a inscrit l’événement à son calendrier depuis ses débuts : « C’est une épreuve qui est rapidement parvenue à faire sa place dans le paysage de la course au large, désormais en binôme tous les deux ans avec la Rolex Fastnet Race. Elle a deux beaux ports d’attache, Cherbourg-en-Cotentin et La Trinité-sur-Mer, donc un magnifique écrin. Son organisateur, Jacques Civilise, et son équipe ont mis beaucoup d’énergie pour en faire un événement désormais récurrent dans le calendrier de la Fédération, toutes les classes aiment y participer », confirme Marc Bouvet, responsable du département habitable à la FFVoile.

LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE s’est également installée dans le calendrier de l’UNCL (devenue fin 2022 le pôle course du Yacht Club de France), puisqu’elle figure de nouveau au programme du Championnat Manche /Atlantique IRC pour la saison 2024. Ce que confirme le président de ce pôle course, Géry Trentesaux : « C’est une course qui fait effectivement partie du Championnat IRC, une sorte de Rolex Fastnet Race à la française, qui présente cependant la particularité de proposer différents parcours en fonction des classes de bateaux, ce qui permet à tout le monde d’arriver à peu près en même temps à La Trinité-sur-Mer. En tant que membre de la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT) et très attaché également à Cherbourg-en-Cotentin, je ne peux qu’encourager une telle épreuve. Je n’y ai encore jamais participé, mais ça ne saurait tarder. Ce que je note, d’après les retours que j’en ai, c’est qu’elle plaît beaucoup aux coureurs, notamment à nos amis anglais qui l’ont inscrite au Championnat du RORC. »

Effectivement, LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE confirmera en 2024 son ancrage international, puisqu’elle a été intégrée au Championnat annuel du Royal Ocean Racing Club (RORC) et fera office de seconde manche du Championnat d’Europe Double IRC, dans la foulée de la première, Cowes-Dinard-St Malo. Plusieurs classes l’ont également d’ores et déjà inscrites à leur calendrier, c’est le cas des Multi 2000, des Figaro Beneteau 3, mais également des Class40, l’épreuve faisant partie en 2024 du Trophée Européen, aux côtés notamment du Spi Ouest-France, de l’Armen Race ou de la CIC Normandy Channel Race.

LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE 2024 sera aussi un rendez-vous majeur de la première saison des nouveaux Sun Fast 30 One Design, avec un classement spécifique qui leur sera dédié. Autant dire que les raisons ne manquent pas de participer à la cinquième édition de LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE.
Les inscriptions ouvrent pour la nouvelle année 2024, le 2 janvier !
Site de LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE

Deux villes principales dans la main
Cherbourg-en-Cotentin et La Trinité-sur-Mer sont fidèles à LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE qui a permis aux deux villes de nouer des liens de plus en plus forts à chaque édition. Maire de Cherbourg-en-Cotentin, Benoit Arrivé se réjouit d’accueillir de nouveau le départ en 2024 : « Du Cotentin à la Bretagne Sud, LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE est l’une des plus belles régates qu’on puisse imaginer entre deux terres de marins, entre deux grands ports de plaisance français : Cherbourg-en-Cotentin et La Trinité-sur-Mer. Une centaine de bateaux étaient au départ lors de la dernière édition en 2022 et nous en attendons autant, voire plus, en 2024. C’est d’abord l’esprit de ce rendez-vous qui séduit : une régate entre les grands noms de la voile internationale et des dizaines d’équipages amateurs dans une ambiance festive et populaire. Et c’est bien sûr un moment de communion sur les quais de la ville qui vivent quelques jours au rythme des préparatifs jusqu’au grand départ entre la rade et les côtes de La Hague. Nous gardons tous un très beau souvenir de l’édition 2022. Et nous vous attendons impatiemment en 2024 pour ouvrir la saison estivale. »

De son côté Yves Normand, premier édile de La Trinité-sur-Mer, confie : « La Trinité-sur-Mer sera à nouveau au rendez-vous de LA DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE qui y franchira la ligne d’arrivée en juillet prochain. Cette régate a grandi d’édition en édition et atteint aujourd’hui sa renommée internationale. Les témoignages convergent : les professionnels les professionnels de renom comme les amateurs éclairés en font une date incontournable de leur calendrier. Nul doute que cette année encore, l’épreuve sera plébiscitée. La commune et l’intercommunalité Auray Quiberon Terre Atlantique sont fières d’être partenaires de cette cinquième édition. »

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