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Ocean Fifty. Matthieu Perraut en Ocean Fifty

Après 3 saisons effectuées en Class40, Matthieu Perraut passe en Ocean Fifty cette année avec l’ancien bateau de Thibaut Vauchel Camus. Il sera accompagné de Mathilde Géron et Kevin Bloch.

Ayant accumulé une belle expérience en Class40, cet ancien architecte de formation fait le choix de quitter le monocoque pour se consacrer au multicoque, plus précisément à l’Ocean Fifty. Un nouveau chapitre s’ouvre donc pour ce passionné de sports de glisse, qui à l’âge de 12 ans, contemplait avec admiration les fameux Orma s’échapper vers Point-à-Pitre, lors du départ de la 7ème édition de la Route du Rhum à l’automne 2002. « Pour moi, cette course symbolise le multicoque. Ces bateaux-là, mélangent à la fois la vitesse et l’adrénaline, s’enthousiasme-t-il. Aussi, Inter Invest a vu un réel intérêt de passer une marche au-dessus, notamment grâce à la mise en place d’un projet cohérent entre nous qui fonctionne depuis plus de deux ans. »

Une nouvelle étape est donc franchie avec son partenaire de toujours Inter Invest qui l’accompagne pour 3 nouvelles saisons avec, en ligne de mire, des courses emblématiques comme la Transat Jacques Vabre en duo en 2025 et la Route du Rhum en solitaire en 2026. « Quand Matthieu nous a présenté cette nouvelle phase dans notre collaboration, nous avons tout de suite été séduits. Ce projet d’envergure est basé sur la performance et nous sommes ravis de continuer à soutenir Matthieu en course au large » a déclaré Benoit Petit, Directeur Général du Groupe Inter Invest.

Matthieu perçoit cette nouvelle opportunité comme une chance d’en apprendre davantage sur un autre support en course au large. « C’est ce qui nous anime depuis le début, détaille-t-il. Apprendre. Nous sommes ravis et je trouve que cette évolution progressive fait sens. » Pour l’accompagner, il a souhaité s’entourer de Mathilde Géron, médaillée olympique en 470, qui occupe le rôle de Team Manager. « Mathilde va nous aider sur le sujet performance, l’apprentissage tout comme Kevin Bloch, mon co-skipper lors de la dernière Transat Jacques Vabre, qui est une figure cruciale de cette équipe. »

Pour l’heure, l’ancien plan VPLP de Thibaut Vauchel-Camus, subit des modifications importantes au chantier Nautymor, à Hennebont. L’objectif est d’améliorer l’ergonomie et la fiabilité du bateau. « Nous ne touchons pas à la performance pure cette année, même si selon moi, l’ergonomie, le confort et la fiabilité, sont des leviers de performance, confie le skipper d’Inter Invest. Nous ne modifierons donc pas son comportement immédiatement, car nous ne le connaissons pas encore suffisamment. Mais il s’agit quand même d’un très gros chantier. Nous avons tout démonté, tous les systèmes, l’électronique, le moteur, l’accastillage… L’idée est de repartir sur une base saine ». En attendant, Matthieu continue de peaufiner son projet, qui devrait se dérouler sur trois ans. L’année à venir sera celle de la prise en main du bateau. En 2025, il entamera la phase de performance en vue de la Transat Jacques Vabre, avant de viser une performance totale l’année suivante pour la Route du Rhum. « J’aimais bien ce timing, ces bateaux ne sont pas anodins, raconte-t-il. Ils peuvent chavirer assez vite. C’est assez extrême. Je n’ai pas envie de mettre le bateau à l’envers dès le début. »

Le trimaran se joindra à celui de Sébastien Rogues, à Pornichet, seulement en mars, au moment de sa mise à l’eau. L’occasion ensuite pour les deux marins de s’entraîner au large de cette baie longue de 7 kilomètres. « Sébastien m’a pas mal aidé à structurer mon projet, explique Matthieu. L’idée à présent c’est que nous devenions partenaires d’entraînement. Nous sommes enthousiastes à l’idée de la saison qui s’annonce. Elle va être dingue. Je ne regrette pas d’avoir réussi, avec mon sponsor, à monter ce projet d’envergure car la classe Ocean Fifty est vraiment une classe innovante. Née en 2021 de la classe Multi50, elle se pose vraiment les bonnes questions, comme celle du numérus clausus qui permet d’éviter de rentrer dans une spirale de construction. Cela assure aussi l’équité des concurrents. Je suis comme un gosse devant ces bateaux ; dès qu’ils commencent à lever une pâte et aller vite, je me mets à rêver… »

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Arkea Ultim Challenge. Thomas Coville 2e au cap de Bonne-Espérance, son système de descente de foil tribord cassé !

Thomas Coville a franchi dans la nuit de samedi à dimanche, à 3h18 (heure de Paris), par 43°12S – la longitude du cap de Bonne-Espérance. Deuxième de l’Arkea Ultim Challenge-Brest, le skipper de Sodebo Ultim 3 aura mis 13 jours 13 heures 48 minute. Il compte 1276 mn de retard sur Charles Caudrelier. Une semaine fort en émotion avec une casse de son système de foil, un filet de pêche et un flotteur qui prend un peu d’eau. Ecoutez Thomas Coville.

La réaction de Thomas Coville après ce passage : « Cela fait deux semaines qu’on a pris le départ et il s’est passé beaucoup de choses ! Il faut beaucoup d’énergie pour être ici. J’en ai fait des tours du monde en multi et pourtant là, comme on ne décide pas de la météo du départ, il nous a réservé bien des surprises. Petit à petit, quand on arrive à cet endroit, cela devient une aventure. Et le Cap de Bonne Espérance porte bien son nom : on espère que ça va bien se passer ! La suite, vous ne la connaissez pas, l’imaginaire est dépassé. On commence à connaître les conditions, ça va être difficile comme océan. »

Des soucis de système de descente d’un foil
« C’est Bonne Espérance après une semaine bien mouvementée. » Mercredi dernier alors que Thomas Coville tenait la 3ème place et naviguait à très haute vitesse à plus de 35 nœuds, le système de descente du foil tribord s’est cassé. Cette avarie n’a provoqué aucun dommage sur la structure du trimaran, néanmoins elle empêche la descente du foil, appendice essentiel dans ces allures pour naviguer au portant, cela rend le bateau non volant et le pénalise uniquement quand il navigue en tribord. Le Team Sodebo s’est tout de suite mobilisé pour analyser le problème. Une solution de réparation a été trouvée et Thomas pourra la mettre en œuvre prochainement. C’est une déception pour le skipper de Sodebo Ultim 3 qui naviguait dans le même système météo que le Maxi Edmond de Rothschild et SVR Lazartigue. Cette avarie l’a ralenti et il s’est retrouvé à l’arrière de la dépression. Un moment compliqué mais qui ne l’empêche pas de poursuivre son tour du monde.

Thomas Coville revient sur cet épisode « J’étais bien revenu sur les deux premiers pour attraper le même front, j’étais content des vitesses du bateau, et ça s’est avéré plus difficile suite à une avarie sur le système mécanique de descente du foil tribord. Avec l’équipe, nous avons réussi à stabiliser. Il n’y a pas d’avarie structurelle ou de problème majeur sur le bateau, mais pour le moment je suis handicapé sur un bord. Avec mon équipe technique nous avons la solution pour retrouver ses fonctionnalités, j’ai un peu de travail, mais je suis confiant. J’ai moins pu suivre la cadence des premiers car je me suis retrouvé en arrière du front alors que je n’étais pas loin derrière, mais je suis heureux d’être où je suis. S’aventurer ici avec un bateau volant comme Sodebo Ultim 3, c’était un rêve et on est – avec les autres marins – en train de faire quelque chose d’unique, c’est la première fois. Le réaliser aujourd’hui avec mon équipe, c’est aussi une aventure collective. C’est un sport mécanique, d’engagement et c’est un sport de groupe et ils sont tous derrière moi. »

Un effort nécessaire depuis le départ de Brest
Avant cela, pour le skipper de Sodebo Ultim 3 comme pour les autres concurrents, il a fallu batailler pour arriver jusque-là, au cours d’une descente de l’Atlantique qui, d’un point de vue météo, n’aura pas été très académique, comme le confirme Philippe Legros, membre de la cellule de routage : « Cette première partie du tour du monde a certes été relativement rapide, mais assez complexe, avec beaucoup de transitions, des phénomènes inhabituels comme le front violent avant les Canaries qui a laissé quelques traces sur certains bateaux (et provoqué l’arrêt d’Armel Le Cléac’h à Recife), des alizés pas bien établis, un Pot-au-noir finalement assez facile et le petit coup de l’élastique classique de l’Atlantique Sud, qui a permis à SVR Lazartigue et à Gitana de réussir à accrocher un front à l’entrée des quarantièmes. Suite à l’avarie, Thomas s’est de son côté retrouvé dans une position intermédiaire, qu’il a essayée de tenir le plus longtemps possible, et finalement, il s’en sort plutôt bien malgré tout. Après deux semaines de course, Sodebo est bien placé, deuxième, c’était l’objectif au départ. »

Au moment de basculer de l’ambiance tropicale du Brésil aux premiers froids du Grand Sud, Thomas Coville confiait de son côté : « On a réussi à attraper un front pour nous emmener dans les quarantièmes, c’était une bagarre très importante pour rester au contact de mes deux camarades de devant. Il y avait beaucoup de pression, il a fallu cravacher fort et mettre beaucoup d’intensité, avec des vitesses à 30-35 nœuds, deux très belles journées à presque 800 milles. C’était une performance mais elle était nécessaire, car sinon, je me faisais décrocher. » Depuis, Tom Laperche, victime d’une collision qui a endommagé le puits de dérive et le fond de coque de SVR Lazartigue, a dû mettre sa course entre parenthèses et fait route vers Le Cap, laissant le seul Charles Caudrelier en tête.

L’Indien fidèle à sa réputation ?
Thomas Coville se retrouve donc deuxième, quasiment à équidistance entre le leader, et ses poursuivants, Armel Le Cléac’h et Anthony Marchand, au moment de rentrer dans l’océan Indien. Une entrée dans un nouveau monde, fait de grisaille, de coups de vent, de mers formées et parfois cassantes, qui lui faisait dire ce matin, en sentant les prémisses de cet univers hostile : « C’est un endroit du monde qui n’appartient pas à l’homme, dans lequel on est juste toléré, il y a quelques îlots sur la route qui ne sont habités que par des scientifiques, mais sinon, il n’y a pas de vie. Ce moment, c’est un engagement, tu ne peux plus faire marche arrière, tu rentres dans le vif du sujet, le Grand Sud va t’accompagner jusqu’au cap Horn. Et ce matin, j’ai vu mon premier albatros »

« A partir de maintenant, ce n’est plus tout à fait la même course, confie de son côté Philippe Legros. Il faut adapter sa façon de naviguer à un environnement plus violent, plus hostile, on se retrouve dans des zones très reculées, avec une autonomie plus prononcée et des solutions d’escale ou de secours très lointaines, ça impacte forcément la manière de mener le bateau. Il faut en prendre soin car il protège le bonhomme. »

Et le routeur de Sodebo Ultim 3, qui fait équipe sur cet Arkea Ultim Challenge-Brest avec l’Australien Will Oxley et Dominic Vittet, d’ajouter, à propos de l’Indien : « C’est un océan difficile, il devrait d’ailleurs être fidèle à cette réputation, avec probablement une tempête active dans les prochains jours, par rapport à laquelle il va falloir se placer avec précaution. Il y a également une activité cyclonique au niveau de La Réunion qui perturbe les systèmes dépressionnaires du Sud, ce qui rend les prévisions pas très fiables, et, bien sûr, la zone des glaces à négocier, d’autant qu’elle a été remontée, jusqu’à interdire le passage au sud des îles Kerguelen. L’objectif sera de trouver un chemin dans un couloir un peu étroit, mais c’est une contrainte dont on s’accommode bien car elle sert à éviter de mettre les bateaux au milieu des icebergs. Il va falloir mettre de côté la performance par moments et naviguer en bon marin pour traverser cet océan sans encombre. »

Classement de 11h Dimanche 21 janvier

  1. Maxi Edmond de Rothschild / Charles Caudrelier
  2. Sodebo Ultim 3 / Thomas Coville à 1263 milles du leader
  3. SVR Lazartigue / Thomas Laperche à 1849 milles du leader
  4. Maxi Banque Populaire XI / Armel Le Cléac’h à 2708 milles du leader
  5. Actual Ultim 3 / Anthony Marchand à 2734 milles du leader
  6. Adagio / Eric Péron à 3962 milles du leader
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Arkea Ultim challenge. Tom Laperche “En une fraction de seconde tout s’écroule ! “

Alors que le trimaran SVR-Lazartigue progressait dans l’Atlantique Sud vers l’Océan Indien sur l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest, Tom Laperche a contacté sa cellule technique pour l’informer d’une avarie sur la dérive suite à une collision survenue dans la nuit du jeudi 18 janvier à 4h30 TU (5h30 Heure Française). La collision a endommagé le puits de dérive, provoquant une voie d’eau importante qui reste stabilisée. Tom Laperche est en sécurité actuellement et fait le maximum pour rallier Cape Town, où son équipe technique doit le rejoindre. Elle partira de Concarneau demain, samedi 20 janvier, au matin.

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Arkea Ultim challenge. Charles Caudrelier en tête à Bonne-Espérance

Charles Caudrelier et le Maxi Edmond de Rothschild ont franchi la longitude du cap de Bonne-Espérance ce vendredi 19 janvier à 14h32’22. En tête de l’Arkea Ultim Challenge – Brest, le marin du Gitana Team a parcouru sur cette descente de l’Atlantique 8 399 milles en 12 jours 1 heure 2 minutes et 22 secondes de mer, soit une vitesse moyenne de 28,85 nœuds au réel.

En 12 jours à Bonne-Espérance, proche des temps de référence

Il y a trois ans, quasiment jour pour jour, le Maxi Edmond de Rothschild et ses six membres d’équipage alors engagés sur une tentative de record du Trophée Jules Verne (le record absolu du tour du monde à la voile, ndlr) franchissaient ce même cap, après 11 jours 9 heures et 53 minutes de mer. Charles Caudrelier, Franck Cammas et leurs hommes offraient ainsi au Gitana Team le meilleur chrono de tous les temps à la pointe sud-africaine et le dédiaient à leur armateur, le Baron Benjamin de Rothschild, disparu quelques jours auparavant.

Ce vendredi 19 janvier 2024, avec un temps de passage canon de 12 jours 1 heure 14 minutes, Charles Caudrelier ne battra pas de record. Mais non seulement l’objectif n’était pas celui-là et surtout le chrono qu’il affiche sans choisir sa fenêtre météo de départ et après un Atlantique Nord de plus de 6 jours reste impressionnant. Il en dit long sur l’intensité et l’engagement réclamé par ce premier quart de parcours.
Le skipper du Maxi Edmond de Rothschild franchit en solide leader de l’Arkea Ultim Challenge – Brest ce premier cap du tour du monde, avec une avance de près de 940 milles sur Thomas Coville, désormais 2e. Tom Laperche, dont le trimaran SVR-Lazartigue a été victime d’une avarie majeure hier matin suite à une collision, fait quant à lui route vers Le Cap en Afrique du Sud. « Durant 10 jours, Tom a été un adversaire admirable et redoutable et avec Charles ils ont proposé un magnifique duel de haut niveau sur cette descente de l’Atlantique. Nous lui souhaitons ainsi qu’à ses équipes beaucoup de courage pour les jours à venir et nous espérons le retrouver au plus vite sur l’eau », nous confiait Cyril Dardashti, le directeur de l’écurie Gitana.

Très affecté hier à l’annonce de cette avarie, Charles Caudrelier nous livrait quelques mots :
« Depuis le début, je vivais l’aventure avec Tom Laperche, on se bagarrait, il a tapé la nuit dernière et ça c’est quelque chose qu’on ne maîtrise pas. Bien sûr, mon premier sentiment c’est de la tristesse pour Tom, pour ses équipes. On échangeait beaucoup, on parlait beaucoup, on se charriait beaucoup aussi sur les performances de l’autre… gentiment. On a 25 ans de différence, on se connait depuis pas mal d’années et j’apprécie beaucoup le bonhomme. Ce fait de course change forcément un peu ma navigation car nous étions vraiment en mode régate, on ne lâchait rien… Mais je pense que le changement de zone de parcours allait faire qu’on allait aussi chacun rentrer dans notre coquille et gérer notre bateau. »

Les mers australes devant les étraves

Dans quelques heures, c’est un autre cap que le géant aux cinq flèches laissera dans son sillage. Moins connu que son voisin, le cap des Aiguilles, distant de 80 milles nautiques, représente pourtant le vrai point d’entrée dans les mers du Sud puisque c’est à cette longitude que se finit l’océan Atlantique et que débute l’Indien.

« Je ne pouvais pas rêver mieux pour un début de Tour du Monde. C’est une grande satisfaction d’être premier dans les mers du Sud, un bel objectif atteint et un avantage indéniable. Arriver là avec un bateau en bon état en étant devant j’en suis très fier.
Le passage du cap de Bonne Espérance c’est toujours un moment particulier, c’est la porte d’entrée des mers du Sud et ça marque la fin de l’Atlantique, c’est une belle étape de franchie. Et on a hâte d’y retourner dans l’Atlantique… mais cette fois on y entrera par l’autre côté », précisait le skipper du Maxi Edmond de Rothschild avant de nous décrire le scénario imaginé pour les prochains jours. « Autour de moi, tout est gris avec une faible visibilité : ça commence à bien ressembler au grand Sud. La mer est encore très clémente, j’ai la chance d’être devant une tempête, donc je n’ai pas trop de mer – 3m environ – j’ai juste du vent et ça c’est parfait.
Je débute mon tour de l’Antarctique où l’on sera près de la zone des glaces. Sur la première partie de l’Océan Indien on devrait naviguer assez nord car les portes des glaces sont assez hautes, je pense que je n’aurai pas d’eau en dessous de 10-12°, peut-être 7-8° un moment mais ça va. Mais pour l’instant, le programme de l’Indien est plutôt pas mal pour un Indien, assez incroyable ! On devrait passer sous un anticyclone ça c’est assez rare, souvent c’est une dépression donc on va en profiter. La moitié au moins est plutôt clémente pour moi et le Maxi Edmond de Rothschild. Ce n’est pas parfait, il y a des météos meilleures où l’on va tout droit, là on va être un peu gênés par cette zone des glaces, on va devoir slalomer car c’est là qu’il y a du vent, mais on est content qu’elle soit là car on n’a pas du tout envie d’aller voir les icebergs. »

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Arkea Ultim Challenge. Tom Laperche : ” j’ai ressenti un énorme choc !”

Guillaume Gatefait

Tom Laperche fait route vers Cape Town qu’il devrait rallier à petite vitesse lundi matin. En tête, Charles Caudrelier a pris le large. Thomas Coville troisième, devrait croiser Tom Laperche.

Aux premières heures de ce mercredi 18 janvier, tandis qu’il naviguait en deuxième position de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest, Tom Laperche a subi une collision. Le trimaran SVR – Lazartigue avançait alors à près de 35 nœuds, à l’avant du front. Le skipper raconte : « Ça avait plutôt bien marché toute la nuit. J’avais trouvé des bonnes configurations de voiles et de réglages, et on n’avançait ni trop vite, ni trop doucement avec une bonne moyenne et des intervalles de vitesse autour de 35 nœuds. En fin de nuit, j’ai ressenti un énorme choc dans un fracas énorme. Le fait d’avoir tapé la dérive a endommagé le fond de coque et, en une fraction de seconde, de l’eau est rentrée dans la portion centrale. J’ai fait le tour du bateau et me suis rendu compte que le bateau restait maîtrisable. Il a fallu vite ralentir au maximum et rouler les voiles. Il faut maintenant ramener le bateau le moins abîmé possible. » L’avarie a été stabilisée et Tom Laperche est en sécurité. Son équipe technique l’assiste pour tenter de ramener le Trimaran SVR-Lazartigue à Cape Town.

« Le bateau allait bien jusque-là, il se faisait plaisir, poursuit Tom. C’est hyper dur, pour le bateau, pour moi et toute l’équipe avec tous ces gens qui ont travaillé pour que le Trimaran SVR-Lazartigue soit au départ et qu’après dix jours de course, on joue en tête de flotte sur un tour du monde. Il faut maintenant gérer ces quatre jours de mer sans que ça s’abîme plus. J’ai réussi à régler le bateau dans la bonne direction et pour ne pas aller trop vite. Je vais surveiller les niveaux d’eau et les mouvements de la dérive. On a toujours 35 nœuds de vent, mais ça devrait mollir dans un peu plus d’une journée avec une mer plus calme. Je reste en contact avec toute l’équipe et nous allons essayer de trouver les meilleures solutions pour rallier Le Cap. »

C’est là que son équipe technique lui a donné rendez-vous pour une évaluation des dégâts subis, et « étudier les options pour la suite, souligne Cécile Andrieu, la team manager de SVR – Lazartigue. Tom va bien physiquement. Le choc a été violent car le bateau avançait à 35 nœuds au moment de la collision. C’est un coup dur car sa course était magnifique depuis dix jours. Mais il est déjà très mobilisé pour mettre son bateau en sécurité. Nous sommes en contact permanent avec lui pour analyser au mieux les dégâts sur le bateau, les contenir et trouver la meilleure route pour rallier Le Cap où son arrivée est estimée à lundi matin. La cellule routage continue de communiquer avec lui. Toute l’équipe technique est réunie à Concarneau et va partir au Cap pour accueillir Tom. »

Si la possibilité d’une réparation figure parmi les options à étudier, les règles de course la permettent. Le bateau devra, dès lors qu’un tiers interviendra dessus, respecter un arrêt obligatoire de 24 heures, comme l’a fait Armel Le Cléac’h, aidé par son équipe à Recife il y a quelques jours. Cet après-midi, Tom Laperche progressait à 10-15 nœuds après avoir orienté sa route vers le nord-est. Un peu plus de 1000 milles le séparent de la destination.

Ce fait de course met un terme, au moins provisoire, à l’exceptionnelle passe d’armes entre Tom Laperche et Charles Caudrelier, le skipper du Maxi Edmond-de-Rothschild. Dix jours après le départ, toujours en tête, les régatiers du Globe menaient grand train, côte à côte, au point de se voir à l’œil nu la nuit dernière. Depuis l’avarie de son partenaire de cavale, Charles Caudrelier a conforté son avance en tête de cette première édition. Au classement de 18 heures, il comptait 348 milles sur SVR – Lazartigue et 694 sur Thomas Coville, désormais son principal concurrent. Installé à l’avant d’un front dépressionnaire qui devrait le pousser jusqu’aux îles Kerguelen, le Maxi Edmond de Rothschild poursuivait encore son échappée belle, menée à plus de 34 nœuds, si bien que le trimaran du team Gitana a approché, sans l’effacer, le record de la distance parcourue en solitaire en multicoque, détenue par François Gabart depuis novembre 2017 (851 milles). Toujours troisième au classement, mais deuxième en configuration de course, Thomas Coville tient le rythme imposé par le leader. Ce soir, le Sodebo Ultim 3 empannait pour se glisser dans les vents soutenus de la dépression sur laquelle il espère surfer ces prochains jours pour rester au contact. Quatrième et cinquième, Actual Ultim 3 et Maxi Banque Populaire XI devront négocier cette nuit un passage délicat, la zone de convergence de l’Atlantique sud, où les attend une phase de vents mous. Sixième, ADAGIO navigue dans l’hémisphère sud dans l’alizé de sud-est.

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Arkea Ultim challenge. Gitana en tête, Sodebo en route vers le Cap ?

Photo: Vincent Curutchet / Team Sodebo

On le sait depuis le départ. Réussir à faire ce tour du monde sans escale sera une vraie gageure pour les nouveaux Ultim. Après Banque Populaire à Récife, SVR-Lazartigue va devoir s’arrêter au Cap suite à la casse de sa dérive. Sodebo semble également se diriger vers le Cap distant de 1333 mn juste devant son étrave même si pour l’instant aucun problème n’a été évoqué publiquement. Sa trajectoire ne parait pas la plus optimale et ses vitesses depuis quelques jours ne sont plus optimales après son long run à haute vitesse pour tenter de rester dans le même système de Gitana qui devant en profite et s’échappe en solo.

C’est à la 11e nuit que SVR – Lazartigue a été coupé dans son élan par une avarie majeure, Charles Caudrelier s’envole en tête de la course, réellement en solitaire. 560 milles derrière, Thomas Coville œuvre pour rester dans le même train météorologique. Et, pendant que Actual Ultim 3 et le Maxi Banque Populaire XI composent avec ce que la météo leur offre, Éric Péron a passé l’équateur.

Un choc aura donc mis fin à l’incroyable mano a mano qui opposait Tom Laperche à Charles Caudrelier depuis le premier jour. Au tout petit matin, SVR – Lazartigue est entré en collision avec un OFNI, par la dérive. Le puits de dérive est endommagé, une voie d’eau importante s’est créée. Stabilisée, probablement par les compartiments étanches et une pompe qui doit évacuer l’eau entrée dans le bateau. Aux portes du grand sud, les urgences ont brutalement changé pour Tom Laperche, en sécurité, l’équipe de SVR – Lazartigue et Mer Concept. La préoccupation principale, menée par l’équipe technique, est d’évaluer les dégâts et organiser les opérations des prochaines heures. Ce qui est sûr, c’est que le mode course est mis en suspens pour le jeune solitaire, pour un temps encore indéfini.

En tête de la course, tenant depuis des heures des moyennes à plus de 35 nœuds, Charles Caudrelier prolonge sa course échevelée. À 7 heures ce jeudi matin, les compteurs faisaient état d’une progression de 835 milles au cours des 24 dernières heures. Edmond de Rotshchild taquine actuellement le record de la distance en 24 heures en solitaire, toujours détenu par François Gabart depuis son record du tour du monde en solitaire, à l’automne 2016 : 851 milles. Il n’est pas certain que ce soit une cible pour Charles Caudrelier, dont l’objectif reste d’avancer à l’avant du front sans prise de risques inutiles. Qui sait si, au tempo, le record ne tombera pas de lui-même, naturellement ?

Le skipper de Edmond de Rothschild ne se réjouit sans doute pas de voir disparaître de son tableau arrière l’aiguillon qui le poussait à faire toujours plus et toujours mieux depuis le départ de cette manière. Ces fortunes de mer ne font jamais le bonheur de la concurrence.

Le défi de Coville
Son concurrent le plus proche est désormais Thomas Coville, qui progresse à belle allure dans son nord-ouest, 566 milles derrière. Le skipper de Sodebo se démène toujours pour rester le plus à l’avant possible du front dépressionnaire qui pourrait le propulser lui aussi jusqu’aux Kerguelen, mais l’affaire est sensible. Il va y avoir du travail à bord de Sodebo Ultim 3, peut-être des empannages à multiplier glisser vers le sud afin d’exploiter au mieux le vent de sud-ouest qu’il va cueillir dans les prochaines heures. La séquence pourrait être dure, mais l’effort ne l’a jamais effrayé. Il y a huit ans, lors de sa tentative (victorieuse) contre le record du tour du monde en solitaire, Thomas avait réussi l’incroyable performance d’enchaîner 21 empannages en 24 heures, dans cette partie du globe, pour profiter d’un maigre couloir de vents portants. Une séquence légendaire qu’il n’aura pas forcément besoin de rééditer, mais il devra faire en sorte de tenir des moyennes très élevées, aux alentours de 35 nœuds, pour se ménager sur un moyen terme des conditions de navigation propices à la performance.

À 1700 et 1870 milles de la tête, Actual Ultim 3 et le Maxi Banque Populaire XI jouent la même partition, qui n’est pas des plus simples : un anticyclone s’avance dans leur sud. Son centre devrait venir se mettre pile dans leur route, ce qui les contraindrait à incurver leur trajectoire vers des latitudes très méridionales, pour faire route à la limite des zones des glaces. Il pourront alors exploiter une nouvelle dépression qui naît dans l’ouest… à condition que sa trajectoire leur soit favorable.

Adagio dans le sud !
Cette nuit, Éric Péron a franchi l’équateur. « Un point de passage important, avec le changement de sens de la force de Coriolis, qui influe le vent, l’eau, le courant, dit le skipper de Adagio. C’est aussi la porte d’entrée vers l’Atlantique sud, l’océan Indien, le début d’une grande aventure ». Éric Péron en a profité pour draguer Neptune « qui n’a pas été très cool avec nous aujourd’hui » en lui offrant un ou deux triangles de son chocolat préféré. Ça mérite bien un coup de main !

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Arkea Ultim Challenge. Avarie majeure sur le trimaran SVR – Lazartigue


Alors que le trimaran SVR-Lazartigue progressait dans l’Atlantique Sud vers l’Océan Indien sur l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest, Tom Laperche a contacté sa cellule technique pour l’informer d’une avarie sur la dérive suite à une collision survenue cette nuit à 4h30 TU (5h30 Heure Française)
Ce jeudi 18 janvier, au 11ème jour de course de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest, le trimaran SVR- Lazartigue progresse en deuxième position de la flotte à environ 1300 milles de Cape Town. Il est désormais à plus de 100 mn derrière Gitana 17.
La collision a endommagé le puits de dérive, provoquant une voie d’eau importante qui reste stabilisée. Tom Laperche est en sécurité et assisté de son équipe technique pour évaluer les dégâts et organiser les opérations des prochaines heures. Il devrait logiquement faire escale au Cap en Afrique du Sud mis qui se trouve encore à 1290 mn.

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Globe40. Une dizaine d’équipage déjà engagés pour la seconde édition !

Start of the second leg of the Globe40 between Sao Vincente (Cape Verde) and Saint Louis (Mauritius) , in Mindelo (Cape Verde) , on July 17, 2022, Photo © Jean-Marie LIOT #Globe40

Une dizaine d’équipages sont déjà clairement engagés à la première échéance d’inscription de la seconde édition. Ils illustrent l’identité de l’évenement en continuité avec l’édition inaugurale, son caractère mixte amateurs expérimentés-professionnels et international ; ils marquent aussi une évolution nette avec une montée en gamme sportive avec l’arrivée de Class40 de dernière génération (scow) et des unités classiques (pointus) parmi les plus récentes. L’épreuve a aussi inspiré des architectes navals pour 2 nouveaux projets de Class40.L’objectif de doublement du plateau sportif à 15 équipes apparait en bonne voie à un an et demi du départ. Avoir fixé le cadre du parcours en 6 étapes plusieurs de celles-ci ont été annoncées. Les  villes étapes restantes seront officialisées au fur et à mesure de leur signature d’ici fin juin.
 
Une dizaine de projets déjà engagés.
C’est le premier bilan à l’échéance du 31 décembre dernier, première étape d’inscription. 7 projets sont formellement inscrits, 2 nouveaux plans conçus pour la GLOBE40 sont à l’origine d’une première mise en chantier et d’une seconde en préparation, et au moins 2 autres Class40 sont en cours d’achat dans les prochaines semaines par des projets avancés. Par ailleurs au moins une douzaine d’équipages parmi les habitués du circuit européen sont en réflexion sur leur programme 2025 / 2026 et sont susceptibles de s’engager dans la course dont l’objectif officiel reste toujours d’avoir quinze équipes au départ en fin d’été 2025.
 
VOLVO-CURIUM sur le Class40 n° 187 ( LIFT V2) skippé par Jonas Gerckens nous offre un projet belge de premier rang qui associera amateurs expérimentés et professionnels ( Renaud Dehareng – Djemila Tassin – Benoit Hantzberg) sur un Class40 scow trés récent ( 2022). ” Un tour du monde à la voile est un graal pour tout skipper. La GLOBE40 permet d’associer compétition et aventure, un mix parfait. Notre défi a une forte connotation belge avec l’ambition de jouer aux premiers plans sur le plan sportif, de s’enrichir de rencontres humaines et de paysages fantastisques tout au long de ce magnifique périple”.
 
JANGADA 40 est un projet venu d’outre – Manche avec un équipage d’amateurs plus qu’expérimentés puisque Richard Palmer et Rupert Holmes ont été couronnés YACHT OF THE YEAR 2022 par le célébre club britannique le RORC ; ils ont aussi gagné la Transat du RORC 2019 et la Round Britain and Ireland Race 2022. Leur Class40 n° 152 récemment acquis ( TIZH40) est un des derniers “pointus” construits ( 2017). ” Nos objectifs sont variés : faire le tour du monde et passer par les 3 caps, rehausser notre niveau de jeu, expérimenter le défi d’une course serrée, construire de nouvelles amitiés, profiter des escales”.
 
FREEDOM portera les couleurs de l’Ile de la Réunion, étape de la GLOBE40, à travers ce partenariat avec la radio leader de l’ile. Sous la direction de Thibaut Lefevere, avec à son actif une transat Jacques Vabre, 2 CIC Normandy Channel Race et 45.000 milles sur différents océans, cette équipe réunira des sportifs originaires de l’ile comme Aurélien Barthelemy et Maxime Bourcier. Le Class40  n° 123 ( PROTO BOTIN) est tout simplement un ancien vainqueur de la Route du Rhum et a tout gagné de 2014 à 2017: ” Organiser et participer à un tour du monde à la voile c’est un peu un rêve de gosse qui se réalise. De voir le bateau FREEDOM arriver à la Réunion sera une grande fierté”.
 
MUSSULO 40 nous raméne aux rythmes brésiliens de la GLOBE 40 et cette fois-ci avec un équipage brésilien inscrit par José Guilherme Caldas, brillant neuro-chirurgien installé à Sao Paulo. Double vainqueur de Cape2Rio, 7 fois vainqueur de la Refeno, transat Jacques Vabre 2017 et 2023, José a le gout de la compétition puisqu’ après quelques années sur son plan Farr 107 il vient de faire l’acquisition pour la course du n° 151 ( MACH 40.3), très performant pointu, 2ème de la Route du Rhum 2018. ” Faire le tour du monde à la voile est un rêve de beaucoup.. être au départ de la GLOBE40 bien préparé sera déjà une victoire.. nous serons sur la ligne de départ !”
 
VOGUE LE MONDE est un projet lancé en 2022 en vue d’une participation à la GLOBE40 par Stéphane Hunot, amateur expérimenté qui vient de finir la transat Jacques Vabre 2023 avec Benoit Luquin, professionnel avec une longue expérience en particulier du multicoque (MOD70) et 2 traversées de l’Atlantique en catamaran de sport. Initialement propriétaires du Class40 n°101 ( ex MILAI de la 1ére édition) les 2 skippers sont aussi dans la fièvre de la compétition tout autant que l’aventure puisqu’ils viennent de décider de vendre le 101 pour acquérir un nouveau Class40 de dernière génération. “ Tout marin expérimenté ou pas rêve un jour de faire un tour du monde. Peu l’accomplissent.Nous allons donc tenter de réaliser notre rêve en participant au Globe 40, rêves d’aventure marine, rêve d’aventure humaine, rêve de voyages, rêve de découverte.”
 
INTERACTION est un nouveau développement de l’entreprise du même nom, déjà à la tête d’une écurie en Figaro et en mini 6.50 ( Louise Comont) avec 4500 milles en course en 2023, vers l’univers Class40 et la participation à la GLOBE40. Yannig Livory, ancien président de la Classe Figaro avec 5 Solitaires à son actif, et son frère Erwan cumulent à eux deux 20 transatlantiques en course. Le Class40 n° 164 (MAX 40) est un nouveau profil scow récent (2021) et a été acheté en vue de la GLOBE40. ” L’objectif est de mêler la partie compétitive, aventure, découverte et partage de notre part en faisant rayonner Interaction autour du monde… au delà du résultat sportif nous entendons écrire ensemble une histoire emplie de sens et de valeurs.”
 
NG GRAND LARGE dernier inscrit de cette première échéance, Nicolas Guibal est en phase de construction de son projet mais a dèja de solides atouts pour arriver à son terme et est en quête d’achat d’un Class40 à court terme. Venu de l’univers mini 6.50 il a participé à l’édition 2021 du circuit et à l’ensemble des courses préparatoires ( Mini en mai, Transgascogne, Mini Fastnet de 2018 à 2021) et se consacre à plein temps à la préparation de son projet Class40.” Après avoir participé à la Mini-Transat 2021 je travaille sur mon projet en Class40.Tout comme en course, ce n’est pas sans embûches et chaque jour a sa particularité et il faut faire preuve de résilience… ce sera une grande aventure et un dépassement de soi”.
 
Indicateur de l’intérêt que suscite la GLOBE40 deux projets d’architectes associés à des chantiers ont vu le jour ces derniers mois en vue de la course.
 
Le GREENSCOW 40 version course conforme à la jauge Class40 est un projet innovant qui vise à réduire fortement l’empreinte carbone de la construction d’un Class40 et à en diminuer le coût. Sur un plan Gildas Plessis avec le chantier KAORI CONCEPT la construction est réalisée en sandwich de contreplaqué de bouleau.
 
Le SCIRON 40 des architectes Guillaume Dupont et Augustin Lefebvre associés au chantier portugais TRIMARINE offre un nouveau concept original de cockpit fermé pour les grands parcours océaniques tel que développé sur des Imoca, sur un profil de scow et conforme à la jauge Class40.
 
Deux projets d’architectes avec des mises en chantier prévues au 1er semestre, 7 projets officiellement inscrits, plusieurs achats de Class40 engagés à court terme, 7 unités qui ont changé de mains ces derniers mois, de nombreuses sollicitations de skippers du circuit, la GLOBE40 2025/2006 est manifestement en bonne voie sur ses objectifs sportifs pour un départ prévu dans un an et demi.
 
UN PARCOURS EN CONSTRUCTION AVANCÉE
Aprés avoir défini le cadre d’ensemble dans l’avis de course paru le 1er septembre la carte ci-dessous présente le parcours GLOBE40 2025/ 2026 dans son état actuel d’avancement ; les villes étapes encore à découvrir sont annoncées au fur et à mesure de leur contractualisation et pour l’ensemble au plus tard fin juin.
 

Annexe 1 avis de course – programme et parcours cadre (page 14)

Source Organisation

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Arkea Ultim Challenge. Pist-stop à Récife pour Le Cleac’h “Une nouvelle course commence !”

Armel Le Cleac’h est resté 24h à Récife pour une escale technique contraint de s’arrêter pour réparer son balcon avant et un problème de foil. Il reste confiant pour la suite de la course qui est loin d’être finie.

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Ocean Globe Race. Départ d’Auckland, direction le Cap Horn et Punta del Este pour les 12 concurrents !

OGR2023 Leg 3 : Intense Auckland Start Line – Drone View of the fleet. Drone - LIVE SAIL DIE. Credit: OGR2023

Dans un vent parfait de 15-20 nœuds de nord-est, les 12 bateaux ont franchi la ligne de départ devant le Royal New Zealand Yacht Squadron de cette 3e étape.

Les pontons du port de Jellicoe bourdonnaient d’impatience, de nervosité et d’excitation lorsque le premier voilier, Translated 9 IT (09), actuel leader en IRC, s’est élancé à midi, suivi par le reste de la flotte à trois minutes d’intervalle entre chaque volier. La flotte de l’OGR, dont sept voiliers ont participés à la Whitbread, ont présenté un digne spectacle pour la célébration du 50ème anniversaire de cette course mythique. De nombreux vétérans de la Whitbread ont encouragé la flotte depuis les ponts des légendaires Steinlager 2 et Lyon New Zealand.

A 14h00, heure locale, ce dimanche 14 janvier, Sarah-Jane Blake, fille du regretté Sir Peter Blake, qui a remporté toutes les étapes de la Whitbread à bord de Steinlager 2, a tiré le coup de canon de départ depuis Breeze, un brigantin traditionnel en bois. Conservé par le Musée maritime de Nouvelle-Zélande, il avait déjà été le bateau de départ officiel de la Whitbread en 1990. ” C’est toujours excitant d’être sur la ligne de départ lorsqu’il y a de la brise, alors ça va être génial. C’est incroyable d’avoir encore le lien avec la Whitbread et qu’elle soit toujours aussi forte. Je suis vraiment heureuse que les gens veuillent encore naviguer à l’ancienne – c’est beaucoup plus aventureux.” Sarah-Jane Blake.

Quelques secondes seulement séparaient les voiliers franchissant la ligne de départ, et malgré les craintes initiales, aucun n’a franchi la ligne plus tôt que prévu. Don McIntyre, directeur et fondateur de l’OGR, était naturellement ravi de ce départ. Plus tôt dans la journée, lors de la photo officielle des équipes, il a fait part aux marins de la fierté qu’il éprouvait à l’égard de leur accomplissement jusqu’à présent, a reconnu les défis qu’ils allaient devoir relever lors de la redoutable traversée du Cap Horn et leur a demandé, en termes très clairs, de rester safe.

Le départ a été à la hauteur de toutes les espérances. Ces marins ont travaillé si dur pour en arriver là et ils ont encore beaucoup à faire pour passer le cap Horn. Tout peut arriver au cours des 6 000 milles qui les séparent de l’Uruguay. L’histoire de la Whitbread d’Auckland fait désormais partie de l’histoire de l’OGR et s’est révélée tout aussi fantastique que nous le souhaitions. Un départ comme celui d’aujourd’hui est donc un point d’orgue à cette escale. C’est presque un remerciement à nos grands hôtes.
Grâce au soutien de Tātaki Auckland Unlimited, Auckland s’est avéré être une étape extrêmement populaire pour toutes les personnes impliquées dans l’OGR. Il est prévu de revenir dans quatre ans pour la prochaine édition.

Les conditions étaient parfaites pour le départ de cette 3ème étape! Soleil, navigation spectaculaire, vitesse et stratégie dans le port de Waitematā alors que les voiliers de l’OGR se précipitent sur la ligne de départ du Royal New Zealand Yacht Squadron.
Richard Clarke, directeur des arts, du divertissement et des événements à Tātaki Auckland Unlimited, ville hôte partenaire de l’escale, a expliqué ce que représentait l’organisation de la course pour la ville.

Le fait que Tāmaki Makaurau soit une escale de l’Ocean Globe Race a donné un coup de pouce économique à la région pendant la période des vacances d’été. Elle a également perpétué la longue tradition d’Auckland en tant qu’hôte d’événements nautiques de classe mondiale et en célébrant la relation entre la ville, le Waitematā et le golfe d’Hauraki au sens large. La présence des équipes concurrentes à Auckland pendant la durée de l’escale a donné un coup de fouet à notre secteur touristique et à l’industrie maritime, en particulier à ceux qui sont spécialisés dans l’entretien et l’approvisionnement des bateaux.

Nous savons également que certains des concurrents ont pris le temps d’explorer Tāmaki Makaurau Auckland. Nous avons beaucoup apprécié la présence des équipes internationales et nous savons qu’elles gardent un excellent souvenir de leur séjour à Auckland

Les 12 voiliers ayant franchi la ligne de départ se sont dirigés vers le Royal Akarana Yacht Club, en laissant une marque à bâbord, puis en traversant vers la porte de North Head. Il n’a pas fallu longtemps pour que le schéma familier des leaders se dessine – Spirit of Helsinki FI (71), Pen Duick VI FR (14), Translated 9 IT (09) et Maiden UK (03) se battent tous pour la première place. Dès le lever du soleil, Pen Duick VI a pris la tête de la course.

Tous les voiliers engagés dans l’OGR n’ont pas eu la chance de vivre cet inoubliable départ d’Auckland. Explorer AU (28) n’a pas réussi à se présenter sur la ligne de départ. Arrivé une semaine auparavant, l’équipage du Swan 57 a connu une nouvelle déception trois jours avant le départ, en cause, une pompe d’injection défectueuse. Les règles de course exigent d’avoir un moteur fonctionnel. Les pièces de remplacement ont finalement été installées ce lundi et le bateau devrait prendre le départ mardi matin (heure d’Auckland).

Avec 6200 nm jusqu’au Yacht Club Punta del Este, les premiers voiliers arriveront entre le 9 et le 14 février avec une reprise prévue pour le 5 mars.

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