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America’s Cup. Mise en place de l’America’s Cup Partnership, la Coupe aura lieu tous les 2 ans !

19/03/21 - Auckland (NZL) 36th America’s Cup presented by Prada America’s Cup Match - Hall of Fame America’s Cup Trophy

L’America’s Cup Partnership aura mis du temps à être finalisé mais c’est maintenant signé et acté. C’est désormais une nouvelle structure de gouvernance réunissant toutes les équipes participantes à la 38e America’s Cup Louis Vuitton qui sera en charge de gérer et de développer collectivement l’America’s Cup. Reste à savoir si le Deed of Gift sera modifié, les détails de l’accord dont le document n’a pas été communiqué et qui sont les équipes signataires.

L’America’s Cup Partnership (ACP) a franchi une nouvelle étape importante de l’accord, marquant le début d’une nouvelle ère pour le plus ancien trophée du sport international. Le partenariat continuera à mettre l’accent sur l’innovation, tout en favorisant la croissance et les investissements à long terme afin d’offrir une plateforme de stabilité financière pour l’événement et les équipes.

Le compte à rebours est lancé jusqu’à la fin de la période d’inscription, le 31 octobre 2025, pour que les équipes puissent s’inscrire à la 38e America’s Cup Louis Vuitton et rejoindre l’America’s Cup Partnership.

Le défenseur, Emirates Team New Zealand, représentant le Royal New Zealand Yacht Squadron, et le challenger officiel, Athena Racing, représentant le Royal Yacht Squadron Ltd, ont officiellement convenu des conditions de la création de l’America’s Cup Partnership (ACP) après avoir réglé les derniers détails de la mise en place du partenariat à New York cette semaine.

Cet accord historique marque la première fois en 174 ans d’histoire de l’événement que les équipes concurrentes s’unissent sous une gouvernance et une structure commerciale communes afin de gérer de manière plus permanente les compétitions, de partager les bénéfices économiques et de maximiser l’engagement des fans de l’America’s Cup à travers le monde.

L’America’s Cup Partnership sera dirigé par un nouveau conseil d’administration, au sein duquel chaque équipe aura un siège, qui mettra en place une équipe de direction indépendante axée sur la croissance commerciale, l’investissement à long terme dans l’événement et les équipes, le développement technique continu et l’innovation dans le cadre des compétitions permanentes de l’America’s Cup qui se dérouleront tous les deux ans. Le partenariat sera opérationnel à partir du 1er novembre 2025.

L’ACP servira de consortium centralisé pour les équipes, à l’instar d’autres sports et événements mondiaux à succès, dans le but explicite de planifier, gérer, organiser et commercialiser tous les aspects de l’America’s Cup pour les cycles d’événements en cours, en tant qu’événement sportif de classe mondiale, de manière à renforcer la valeur commerciale et la renommée mondiale de l’America’s Cup. Cela inclura la propriété, l’administration et l’exploitation des droits, des contrats, des revenus, des actifs, du personnel et des activités nécessaires à la bonne conduite des événements, conformément aux deux documents de gouvernance : l’Acte de donation et le Protocole de la 38e America’s Cup Louis Vuitton.

Grant Dalton, PDG d’Emirates Team New Zealand, a déclaré : « L’America’s Cup est le summum de la voile, avec l’innovation et la technologie dans son ADN depuis 174 ans, mais elle a longtemps été gérée au cas par cas, sans structure permettant une planification à long terme. Il existe une quantité énorme de propriété intellectuelle et de valeur commerciale non réalisées qui sont liées à la technologie des équipes ainsi qu’à l’événement. Comme l’ont démontré d’autres sports très populaires au cours de la dernière décennie, nous pensons qu’en nous associant à nos équipes partenaires pour mettre en place une organisation commerciale et de gouvernance plus permanente, nous réaliserons collectivement l’incroyable croissance et la popularité mondiales que méritent l’America’s Cup et ses fans.
Le succès de la création de l’ACP est dû à une vision commune audacieuse ainsi qu’à des concessions considérables de la part de toutes les parties afin de mener à bien ce projet pour le plus grand bien du sport et de l’événement. Les fans peuvent s’attendre à davantage de courses, à des formats innovants, à une plus grande continuité dans les équipes et à des compétitions encore plus acharnées entre les bateaux les plus avancés technologiquement au monde, car c’est ce que l’ACP a l’intention d’offrir.
»

Sir Ben Ainslie, PDG et directeur de l’équipe Athena Racing, a déclaré : « La création de l’ACP est un moment véritablement historique pour l’America’s Cup. Il a fallu 12 mois et une collaboration entre les équipes pour la mettre en place. Pour la première fois, les équipes s’unissent non seulement en tant que rivales sur l’eau, mais aussi en tant que parties prenantes communes dans son avenir. Cette approche collective nous permet de réaliser le potentiel commercial mondial de la Coupe tout en protégeant son héritage unique. Elle marque le début d’une nouvelle ère passionnante, non seulement pour les équipes, mais aussi pour les fans, les partenaires et le sport de la voile. »

Le commodore du RNZYS, David Blakey, a déclaré : « La création de l’America’s Cup Partnership a été une tâche monumentale à réaliser. En tant qu’administrateur et détenteur actuel de l’America’s Cup, le RNZYS est très fier du rôle qu’il a joué aux côtés du Royal Yacht Squadron en soutenant nos équipes respectives afin de jeter les bases d’une voie commune pour l’America’s Cup, tout en respectant l’acte de donation et les nombreux principes fondamentaux de la Coupe qui sont chers à notre club, tels que la croissance continue, le développement du sport et les parcours pour les jeunes navigateurs. Maintenant que le partenariat est établi, nous sommes impatients de voir les équipes revenir sur l’eau et se préparer à courir en 2027. »

Le commodore Bertie Bicket, de RYS Ltd, a déclaré : « Cet accord représente un moment charnière non seulement pour l’America’s Cup, mais aussi pour le sport de la voile dans son ensemble. Le Royal Yacht Squadron fait partie de l’histoire de la Coupe depuis sa création en 1851, et nous sommes fiers de jouer un rôle de premier plan dans la construction de son avenir à travers cette nouvelle ère de collaboration et de gouvernance partagée. Le partenariat de l’America’s Cup offre une base solide pour une croissance durable, l’innovation et l’équité entre tous les concurrents, des valeurs qui sont au cœur de notre sport. »

Le compte à rebours est désormais lancé pour les équipes qui souhaitent s’inscrire officiellement à la 38e Louis Vuitton America’s Cup à Naples, la date limite pour s’inscrire et faire partie de la gouvernance de l’America’s Cup Partnership ayant été fixée au 31 octobre 2025.

À partir du 1er novembre, la mise en place du partenariat entrera dans une phase plus pratique avec le transfert des actifs, la création des comités clés et la nomination du personnel clé de l’ACP, tandis que la planification opérationnelle sur le terrain à Naples se poursuivra avec le développement du site de l’événement à Bagnoli et le calendrier général de l’événement, y compris la sécurisation des sites des régates préliminaires pour 2026 et 2027.

Nous tenons à remercier les conseillers qui ont travaillé sans relâche pour mettre en place cet accord complexe, notamment Centerview Partners (conseillers financiers exclusifs d’Emirates Team New Zealand), Hogan Lovells, Millbank, Becker Kemp et Simpson Grierson (tous avocats d’Athena Racing) et Sidley Austin, Harmos Horton Lusk et Bell Gully (tous avocats d’Emirates Team New Zealand).

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Globe40. Le record de distance parcourue en 24 heures en Class40 a été battu par Belgium Ocean Racing !

Photo Jean marie Liot

L’équipage du Class40 BELGIUM OCEAN RACING a battu le record de distance parcourue en 24H par un Class40 avec 452,22 milles avec une moyenne de 18,84nds. Une superbe performance de l’équipe belge de Jonas Gerckens sur la 2ème édition de la GLOBE40 avec à bord pour cette étape 2 Benoit Hantzperg et Renaud Dehareng. L’équipage est actuellement en tête de la flotte toujours au coude à coude avec Crédit Mutuel. Les deux leaders commencent à incurver leurs trajectoires en direction du Cap en surfant sur une belle dépression.

Le précédent record était détenu depuis juillet 2024 par Guillaume Pirouelle ( SOGESTRAN – SEAFRIGO ) à 440, 2 milles. Parti le 2 octobre de Mindelo au Cap-Vert le Class40 n°187 ( Modèle type Lift V2  plan Lombard) descend au large des côtes brésiliennes pour contourner l’anticyclone de St Helene avant de se diriger vers le Cap de Bonne-Espérance et sa destination finale l’ile de la Reunion en Ocean Indien. Record enregistré ce jour à 04.30 UTC, et ce n’est peut être pas fini…

Les impressions des skippers

« On a battu le record des 24h en Class40, c’est énorme !
Le précédent record était de 440 milles parcourus, soit un peu plus de 18 nœuds de moyenne !
Aujourd’hui, l’occasion était trop belle pour la louper ! Avec Jonas on en avait rigolé avant la course, mais de là à le caser dès la première occasion, c’est dingue !
Bravo à l’équipe technique des préparateurs à terre qui nous ont préparé une machine à la hauteur !
Bravo à Renaud mon co-skipper qui s’en sort comme un chef !
Il n’en reste pas moins que la course continue, et que l’objectif principal reste d’être les premiers à arriver à La Réunion. Bon vent ! »

— Benoît Hantzperg, skipper à bord du 187 Curium

« Je vais pas dire que c’était confortable… mais quel ride !!! Et ce n’est pas fini !
Ben a fait un boulot de pro !!!
On a fait tomber le record Class40 !!! Le 187 est officiellement le Class40 le plus rapide de l’histoire sur 24 heures… Nous, la Belgium Ocean Racing Team !!!
On se concentre sur l’étape, mais c’est juste énorme !! »

— Renaud Dehareng, co-skipper et propriétaire du 187 Curium

« Je suis extrêmement fier de ce que l’équipe est en train de faire.
C’est un réel exploit de mener un bateau à ces vitesses-là aussi longtemps.
On revient de loin après deux années difficiles, mais on montre doucement notre vrai potentiel.
Ce record est une belle cerise sur le gâteau, mais le gâteau reste le classement général de la Globe40.
Le chemin déjà parcouru depuis le départ est beau, mais la route est encore longue.
En dehors de ça, cela montre un beau travail en amont de l’ensemble de l’équipe, qu’elle soit technique ou navigante.
La structure qu’on a mise en place avec Belgium Ocean Racing porte ses fruits et on va continuer à l’orchestrer au mieux, à terre comme en mer, pour hisser haut les couleurs de la Belgique.
On prend ce record mondial comme une récompense ultra motivante, tout en restant focus et concentrés sur la suite. »

— Jonas Gerckens, skipper de Belgium Ocean Racing – Curium

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SNSM. Inscrivez votre nom sur un futur navire des Sauveteurs en Mer !

©SNSM, ©32F/DET Hyères

À l’occasion des 200 ans du sauvetage en mer, la SNSM a lancé en 2025 l’opération “5 000 noms pour sauver”. L’objectif : réunir 5 000 nouveaux donateurs réguliers dont les noms seront inscrits sur la coque d’un de ses futurs bateaux de sauvetage. Un symbole fort d’engagement, de transmission de valeurs mais surtout de gratitude envers les fidèles donateurs de la SNSM. Cette initiative a également pour objectif de sensibiliser le grand public au modèle financier de l’association, en rappelant que 60% de son budget provient de dons privés. Des dons que la SNSM incite à réaliser mensuellement pour s’assurer d’un engagement dans la durée et projeter au mieux ses actions et investissements.

Rejoignez l’aventure dès maintenant sur https://donregulier.snsm.org

La vedette de sauvetage qui portera votre nom sera la SNS 12-05 « Président Salaün » qui rejoindra en 2026 la station SNSM d’Argenton – Porspoder – Lanildut (située à Porspoder, dans le Finistère). Cette vedette moderne de sauvetage côtier de première classe, longue de 11,92 mètres, agile et réputée insubmersible, permettra d’intervenir rapidement et en toute sécurité pour sauver des vies humaines en mer d’Iroise.

Avec cette opération, la SNSM invite les donateurs à inscrire leur nom ou celui d’un proche dans le matricule avant d’une future embarcation de sauvetage mise en service en 2026. Un geste fort, qui permettra à chacun d’accompagner les Sauveteurs en Mer au quotidien, lors de chaque mission, tout en contribuant concrètement à l’équipement opérationnel des stations de sauvetage.
Les donateurs recevront un certificat nominatif, attestant de la présence du nom sur le futur navire, ainsi qu’un écusson de donateur régulier.

Pour rejoindre l’équipage :
🚀 1. Je soutiens les Sauveteurs en Mer en mettant en place un don mensuel sur https://don.snsm.org/5000-noms
📝 2. J’inscris mon nom ou celui d’un proche en hommage ou soutien.
📜 3. Je reçois mon certificat personnalisé et mon écusson de donateur attestant de mon engagement.
📩 4. Je suis l’avancée du projet et reçois régulièrement des mises à jour sur le flocage.
⛵ 5. Mon nom prend la mer sur le navire des Sauveteurs en Mer aux côtés de 4 999 autres soutiens !

En amont du marquage sur ce navire avec les noms des donateurs, un autre bateau identique a récemment été livré à Courseulles-sur-Mer. Celui-ci porte les noms de l’ensemble des bénévoles et salariés de la SNSM. L’occasion de rendre hommage en premier lieu à l’engagement de celles et ceux qui font l’association.

Le don mensuel : donner chaque mois ce n’est pas donner plus, mais donner mieux.
Alors que 60 % des ressources de la SNSM reposent sur la générosité du public, le don régulier permet à l’association de s’assurer d’un engagement pérenne pour projeter ses actions de financement. Acheter un nouveau navire, du nouveau matériel ou des nouveaux équipements pour les Sauveteurs en Mer est un coût non négligeable dont il convient de répartir les dépenses.
Trois raisons de donner régulièrement, et voir son nom sur un futur bateau de sauvetage :

  • Sécuriser l’avenir de la SNSM : En anticipant les ressources, l’association peut mieux planifier son budget et ses investissements ; et ainsi secourir des vies de façon pérenne.
  • Adapter ses dons selon son budget : Répartir son soutien sur l’année permet au donateur de l’adapter en fonction de son budget.
  • Permettre des économies à la SNSM : Le traitement des dons est simplifié et les frais d’appels sont réduits, permettant ainsi d’affecter une part plus importante des dons sur les actions de sauvetage prioritaires ; et de moins solliciter les donateurs.

Vous donnez : vous financez le sauvetage en mer
-10 € / mois (soit 3,40 € après réduction fiscale) : une paire de jumelles pour la veille en mer.
-15 € / mois (soit 5,10 € après réduction fiscale) : une radio VHF pour la communication d’urgence.
-30 € / mois (soit 10,20 € après réduction fiscale) : un gilet de sauvetage pour les équipages.

La SNSM est une association reconnue d’utilité publique depuis 1970. A ce titre, tout donateur peut réduire ses impôts de 66% du montant du don réalisé, dans la limite de 20% de son revenu imposable.

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Vendée Globe. Sam Goodchild succède à Charlie Dalin pour le Vendée Globe 2028 avec un nouvel IMOCA

La MACIF a officialisé ce lundi la nomination de Sam Goodchild pour représenter ses couleurs sur le Vendée Globe 2028. Le skipper britannique disposera d’un nouvel IMOCA signé Guillaume Verdier, conçu en collaboration avec Mer Concept.
La mise à l’eau du bateau est prévue pour le printemps 2027. Il sera construit par CDK.

Charlie Dalin, toujours au cœur du projet

Absent de la conférence de presse organisée au siège de la MACIF, Charlie Dalin se remet actuellement d’une période éprouvante. Le skipper a récemment révélé être atteint d’un cancer, diagnostiqué il y a deux ans. Fatigué par une tournée médiatique intense, il n’a pu être présent, mais son engagement et son influence demeurent au centre du projet.

La MACIF a confirmé qu’elle restait pleinement engagée aux côtés du navigateur jusqu’en 2028, date de la prochaine Route du Rhum, tout en adaptant le programme à son état de santé. “Je vais vivre différemment le prochain Vendée Globe, mais finalement que ce soit à terre ou en mer je sais que je le vivrai tout aussi intensément et que je ferai tout pour porter ce projet le plus haut possible avec Sam et l’ensemble des équipes !” Charlie Dalin qui sera conseiller architecte naval et consultant performance.

« En l’état, il m’est impossible de prendre le départ du prochain Vendée Globe », a expliqué Charlie Dalin. « Mais je reste profondément investi dans la suite du projet. »

C’est d’ailleurs lui qui a proposé le nom de Sam Goodchild pour lui succéder. Le skipper britannique, l’un des marins les plus talentueux de sa génération, navigue actuellement sur un IMOCA performant et figure déjà parmi les favoris des prochaines grandes courses au large.

Un projet collectif autour de Mer Concept et Guillaume Verdier

Le nouvel IMOCA sera dessiné par Guillaume Verdier et développé par les équipes de Mer Concept, structure fondée par François Gabart. Charlie Dalin participera activement au cahier des charges du bateau, aux côtés des ingénieurs et architectes avec Thierry Douillard comme nouveau Team manager.

« C’est une équipe exceptionnelle, championne du monde à sa manière », a souligné Dalin, évoquant avec fierté le savoir-faire de Mer Concept.

Un nouveau défi pour Sam Goodchild

Pour Sam Goodchild, ce projet représente une nouvelle étape dans sa carrière. Ce sera la première fois qu’il prendra part à la conception et à la construction d’un IMOCA. En attendant, il se prépare à participer à la Transat Café L’Or aux côtés de Loïs Berrehar. Le duo fait partie des favoris de la course, même si le parcours, majoritairement au portant, n’est pas le plus favorable à leur bateau.

Charlotte Yven rejoint l’aventure

La jeune navigatrice Charlotte Yven, récemment sacrée championne de France Élite de Course au Large, était également présente à la conférence. Elle rejoindra l’équipe du projet MACIF et participera à la Transat retour en équipage.
Une nouvelle collaboration prometteuse au sein d’un programme ambitieux, tourné vers la formation, la performance et la transmission.

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ETF26. De nouveaux foils de dernière génération

À l’occasion du 5ᵉ et dernier Grand Prix de la saison 2025, qui se tiendra du 15 au 18 octobre sur le Mar Menor (Espagne), tous les ETF26 seront équipés de nouveaux foils. Une évolution majeure qui ouvre une dimension inédite de performance : désormais, les ETF26 pourront voler au près et dans des conditions de vent plus légères.

Ces foils de nouvelle génération étaient attendus depuis plusieurs saisons. Leur arrivée marque un véritable tournant et offre une seconde vie au bateau, qui entre pleinement dans l’ère du full foiling – le Graal pour de nombreuses équipes de haut niveau se préparant aux SailGP, à la Coupe de l’America ou encore aux Jeux Olympiques.

« Après sept à huit ans de bons et loyaux services, la première génération de foils des ETF26 arrivait en fin de vie », explique Pierre Picot, propriétaire du chantier ETF26.
« Il était temps d’offrir au bateau et aux équipes de nouvelles capacités de vol issues des derniers développements technologiques. »

Une production de haute précision signée AVEL Robotics

Après la validation d’un prototype en 2024, la production en série des nouveaux foils a débuté au début de l’année 2025 pour équiper les huit premiers bateaux.
Cette fabrication de pointe a été confiée à AVEL Robotics, entreprise lorientaise reconnue pour son savoir-faire dans la production robotisée de pièces composites de haute précision.

« Réaliser une paire de foils est déjà un défi technique », souligne l’équipe d’AVEL Robotics.
« En produire huit paires identiques dans un délai aussi serré relève du véritable exploit industriel. Les foils des ETF26 sont plus petits que ceux des IMOCA, mais bien plus complexes à fabriquer : formes compactes, tolérances géométriques extrêmement fines et exigence absolue d’uniformité. Grâce à notre technologie robotique, nous garantissons une reproductibilité parfaite – un atout essentiel pour la classe. »

Trois ans de recherche et de développement

Ce projet est l’aboutissement de trois années d’études, de tests et de mise au point, menées en collaboration avec un réseau d’experts et de partenaires techniques.
Les dernières semaines ont mobilisé intensément toutes les équipes afin de tenir les délais et livrer les foils avant la finale espagnole.

« Grâce au travail remarquable de chacun, nous avons ouvert une nouvelle page pour la classe ETF26 », poursuit Pierre Picot.
« Ces nouveaux foils vont permettre de révéler tout le potentiel du bateau et renforcer la position de la série comme meilleure plateforme d’entraînement vers le SailGP ou la Coupe de l’America. »

Un final de saison prometteur

Le Grand Prix de Mar Menor s’annonce particulièrement passionnant à suivre.
Le vainqueur de la saison 2025 sera sans doute l’équipage qui maîtrisera le plus vite les réglages de ces nouveaux foils, symbole d’une nouvelle ère pour la flotte ETF26.

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NKE Group rejoint Satlink pour ouvrir un nouveau chapitre du leadership mondial dans les technologies océaniques

Satlink, leader mondial des solutions technologiques dédiées aux océans, annonce l’intégration de nke Group, acteur français de référence dans la conception et la fabrication d’instruments de mesure et de surveillance de la qualité de l’eau et de systèmes de navigation. Cette alliance stratégique donne naissance au plus grand groupe européen indépendant dédié aux sciences océaniques, aux données environnementales et à l’innovation. Reste à savoir ce qu’il restera de la partie course au large avec le pilote automatique et les capteurs de vent.

À la suite de cette opération, le groupe Satlink prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros en 2025, et de rassembler près de 280 collaborateurs répartis sur 13 sites à travers l’Europe, l’Amérique et l’Asie. Cette intégration marque une étape décisive pour le secteur des technologies océaniques en Europe, renforçant la capacité du groupe à offrir des solutions intégrées de collecte, d’analyse et de gestion durable des données marines.

Basé à Hennebont (Morbihan), nke Group – qui regroupe nke Instrumentation, nke Marine Electronics et Aquaread – apporte plus de quarante ans d’expertise dans la mesure de la qualité de l’eau en milieu marin et continental, ainsi que dans l’électronique de navigation. Ses instruments, reconnus à l’international, sont utilisés par des milliers de clients publics et privés à travers le monde, notamment dans le cadre de programmes scientifiques majeurs tels qu’Argo.

Une alliance au service de la science et de la durabilité

En rejoignant Satlink, nke enrichit le portefeuille du groupe de technologies de mesure de référence, tandis que Satlink apporte son savoir-faire dans la collecte et l’analyse avancée des données océaniques. Ensemble, les deux entreprises forment une plateforme complète d’instruments, de données et de solutions scientifiques pour mieux comprendre, protéger et gérer les ressources marines.

nke continuera d’opérer sous sa propre marque, afin de préserver son identité, sa culture d’entreprise et la relation de confiance établie avec ses clients. Sa direction reste inchangée, garantissant la continuité des opérations et des valeurs fondatrices du groupe.
L’acquisition inclut également Aquaread, filiale britannique spécialisée dans la mesure et la surveillance de la qualité de l’eau, intégrée à nke en 2023. Cette entité permettra à Satlink d’étendre son offre aux zones littorales et côtières.

À l’occasion de cette opération, Alain Boschet, dirigeant de nke Group, devient actionnaire de Satlink aux côtés d’Apheon, Artá Capital, Faustino Velasco et de l’équipe de direction du groupe.

Déclarations

Faustino Velasco, fondateur et président exécutif de Satlink, déclare :
« Nous sommes ravis d’accueillir l’équipe nke, avec laquelle nous partageons la même passion pour l’innovation et la durabilité. Ensemble, nous renforçons nos capacités technologiques et notre présence mondiale pour améliorer la connaissance et la gestion durable des océans. »

Alain Boschet, dirigeant de nke Group, ajoute :
« Cette alliance avec Satlink est une opportunité unique pour nke d’accélérer sa croissance internationale et de consolider son excellence en R&D. Nous abordons ce nouveau chapitre avec enthousiasme et confiance, portés par une ambition commune : faire progresser la science océanique au service de la planète. »

À propos de Satlink

Fondée en 1992 à Madrid (Espagne) par Faustino Velasco, Satlink développe des solutions technologiques innovantes pour la gestion durable et la connaissance des océans.
L’entreprise compte plus de 180 collaborateurs et dispose de bureaux en Espagne, au Canada, aux Seychelles, en Équateur, aux États-Unis, aux Fidji, aux Îles Salomon, en Corée et à Taïwan, ainsi qu’un vaste réseau de partenaires locaux.
Pour plus d’informations : satlink.es

À propos de nke Group

Créé en 1984 et basé à Hennebont (France), nke Group conçoit, fabrique et commercialise des instruments de mesure et de surveillance pour la qualité de l’eau et la navigation maritime.
Le groupe emploie 90 collaborateurs et est présent à l’international à travers ses filiales en France, au Royaume-Uni et au Vietnam. Ses technologies participent activement à des programmes scientifiques mondiaux tels qu’Argo.

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Barcolana. Trieste, capitale mondiale de la voile : Arca SGR triomphe, 1 865 voiliers inscrits !

Barcolana 57

Une édition record marquée par la victoire d’Arca SGR, la deuxième place de Marta 07 et le podium pour Prosecco DOC Shockwave³. Trieste s’est transformée une nouvelle fois en capitale mondiale de la voile à l’occasion de la Barcolana57 présentée par Generali, réunissant plus de 400 000 spectateurs sur terre et en mer.

Sous un soleil radieux et dans des conditions de vent idéales, Arca SGR, skippé par Furio Benussi, s’est imposé pour la troisième année consécutive, franchissant la ligne d’arrivée en 1h43’42’’. La deuxième place est revenue à Marta 07, barré par Marta Benussi, la fille du vainqueur, tandis que Prosecco DOC Shockwave³ complète le podium.

Une course spectaculaire et une participation record

Avec 1 865 voiliers inscrits – le plus haut total depuis la pandémie – et 1 341 arrivants, cette édition confirme la vitalité de la Barcolana, véritable symbole de la passion partagée pour la mer. Environ 15 000 marins ont pris le départ sous un vent d’est avant que la brise ne tourne progressivement à l’ouest, offrant un spectacle grandiose visible depuis la Rive, la Piazza dell’Unità et les collines environnantes.

Le départ, lancé dans une brise de 80°, a immédiatement mis en valeur les plus grands Maxis. Arca SGR a pris la tête devant Marta 07, barré par Marta Benussi, 18 ans, épaulée tactiquement par son oncle Gabriele Benussi.
La transition entre les marques 1 et 2 a été décisive : grâce à une stratégie parfaite, Furio Benussi et sa fille ont anticipé la rotation du vent vers 210°, laissant leurs concurrents piégés dans une zone sans souffle. La victoire se jouait là.

Sur le dernier bord vers Miramare, la régate est devenue une véritable affaire de famille. Les deux bateaux Benussi ont été acclamés par les équipages de plaisance qu’ils croisaient, dans une ambiance de fête unique. Arca SGR a franchi la ligne sous le phare de la Victoire à plus de 12 nœuds, scellant une victoire symbolique et magistrale.

Une victoire familiale et féminine

Sur le quai Audace, le président de la Società Velica di Barcola e Grignano, Mitja Gialuz, a remis le trophée à Furio Benussi, saluant « l’une des plus belles Barcolanas de tous les temps ».
La deuxième place de Marta 07 a également valu à l’équipe le Trophée Generali Women in Sailing, remis à Giulia Ascione, skipper du bateau, et à Marta Benussi, jeune barreuse emblématique de la nouvelle génération féminine de la voile.

À bord de Marta 07 se trouvaient également des étudiants de l’Institut nautique de Trieste ainsi que Luca Da Prato, champion paralympique de natation, qui vivait sa première expérience en mer.

Une fête populaire et sportive

« Cette Barcolana est tout simplement exceptionnelle », a déclaré Mitja Gialuz. « Une affluence record, une atmosphère incroyable, et un niveau de participation qui retrouve celui d’avant la pandémie. Merci aux propriétaires, aux équipages, aux bénévoles et aux forces de sécurité qui ont rendu possible cette fête unique de la mer et du sport. »

Le président de Generali, Andrea Sironi, a salué « une édition exemplaire, mêlant sport, inclusion et plaisir partagé », soulignant l’importance du projet Women in Sailing by Generali, qui promeut la mixité dans la voile et la reconnaissance du talent féminin.

Le reste du podium et les performances marquantes

Derrière Arca SGR et Marta 07, la troisième place revient à Prosecco DOC Shockwave³, le maxi yacht de Claudio Demartis et Pompeo Tria, barré par Mitja Kosmina.
Le top 10 est complété par Fiamme Gialle Nice (Paolo Cian), Blue (Federico Bressan), Shining Marina Portorož (Željko Perović Huck), Anemos II / Allianz Spa (Marco Bono, barré par Tommaso Chieffi), Ancilla Domini (Andrea Illy), TuttaTrieste 2 (Andrea et Michele Nevierov) et Adriatic Europa (Dušan Puh).

Parmi les personnalités engagées dans la régate, on notait la présence du champion de la Coupe de l’America Dean Barker, classé 17ᵉ avec le RC44 Tangaroa, et celle de Wendy Schmidt, vainqueure 2022, qui s’est illustrée cette année en Melges 24, remportant sa catégorie.

Un final festif et chanceux

La journée s’est conclue sur la Piazza Unità, avec le tirage au sort traditionnel : le grand prix, une Honda Jazz Elegance Full Hybrid, a été remporté par Giovanni Gabassi, propriétaire du Lucky Jack. Ému, il a confié :

« Notre bateau s’appelle Lucky Jack, et cette année, il a vraiment porté chance ! La Barcolana est bien plus qu’une régate : c’est un moment de partage, une tradition familiale que nous vivons chaque année avec bonheur. »

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Imoca. Thomas Ruyant en quête de partenaires pour son nouveau bateau

Pierre Bouras - TR Racing

Après un été particulièrement riche en navigations hauturières à bord d’Allagrande Mapei, le plan Koch Finot Conq lancé en 2023 sous le nom de For People puis VULNERABLE, Thomas Ruyant surveille la construction de son nouvel IMOCA mais lui cherche surtout de nouveaux partenaires. Le chantier avance avec un mise à l’eau prévue au printemps 2026.

François Pernelle, responsable du bureau d’études de TR Racing et Raphaël Cairo, responsable du suivi de construction chez TR Racing, sont concentrés sur la conception et la fabrication du nouvel IMOCA de Thomas Ruyant. Construite chez CDK Lorient, la coque va subir un nouveau passage au four pour intégrer les lisses de fond de coque récemment posées. « Nous pourrons alors avec le chantier procéder à la pose des cloisons qui ont été fabriquées indépendamment » souligne François. « Elles ont toutes été finalisées ces dernières semaines. On en compte sept de plus que sur notre voilier actuel. » Les locaux Lorientais du team ne désemplissent pas, et les équipes de Thomas ont pu faire de la place pour le pont lui aussi en cours de finition « Il y a encore quelques détails à travailler sur le pont » reprend François. « On se penche actuellement sur la trappe de soute à voile et on procède à la pose de padeyes. On s’occupe aussi de ce que nous appelons « la cathédrale », cette zone centrale du bateau avec ses boites à réas où reviennent toutes les manœuvres. »

L’aspect visuel interpelle déjà, et l’observateur averti constatera des nouveautés au niveau du pont comme au niveau de l’organisation du cockpit. « C’est surtout la répartition des volumes qui diffère du précédent bateau de Thomas » insiste François. « La partie invisible de cet important chantier, c’est l’attention que nous accordons aux détails. Le chantier d’une part et les trois équipes associées pour la construction de ces imocas d’autre part avons effectué beaucoup de tests matériaux afin de choisir avec soin les bons matériaux de construction et permettre d’optimiser le calcul des pièces. Une équipe de « boat builder » s’affaire à produire toutes les pièces en carbone que le chantier ne réalise pas. Les spécialistes choisissent en ce moment les systèmes qui équiperont le bateau et commencent à se projeter sur l’utilisation de ce dernier. »

Au final, un imposant projet bien en phase avec sa programmation. « Le démoulage de la coque aura lieu en fin d’année » précise François. « L’assemblage pont-coque interviendra en mars 2026. Nous disposerons dès cette fin d’année de nos nouveaux foils en construction chez C3 Technologies . Nous travaillons à la construction avec un ensemble d’entreprises avec qui nous collaborons depuis plusieurs années. »

Dans l’attente de nouveaux partenaires, qui n’auront plus qu’à apposer leurs logos et visuels sur ce foiler dernier cri, la coque sortira seulement vêtue d’un apprêt pour la protection et l’étanchéité des tissus carbone. Un projet clé en main, comme aime à le souligner Thomas Ruyant.

Liste des forces vives autour du nouvel IMOCA de TR Racing :

Pôle composite :
Mikaël Picart
Emilie Le Couédic
Johann Quisterbert
Mickaël Maisonneuve
Simon Chevalier
Pierre Benatre
Olivier Staub
Florent Legal
Julien Penven

Equipe globale :
Valentin Le Floch (Gréement)
Emilien De Broc (Système)
Achille Beyou (Accastillage)
Pierre Denjean (Boat Capitaine)
Hugo Feydit (Electrologue)
Elise Carlo (Electrologue)
François Pernelle (responsable du bureau d’études)

Ingénierie :
Raphaël Cairo ( Méca – suivi construction – Méthode)
Paul Medinger (Performance – Développement)

Programme sportif TR Racing 2025
-Transat Café l’Or à bord de Allagrande MAPEI : départ le 26 octobre 2025 du Havre en direction de Fort de France en Martinique

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Catherine Chabaud, première femme à boucler un tour du monde en solitaire, nommée ministre de la Mer

par Thierry-Martinez

Ancienne navigatrice et pionnière de la course au large, Catherine Chabaud, Présidente du Yacht Club de France, fait son entrée au gouvernement. À 62 ans, elle a été nommée ministre de la Mer dimanche soir, au sein du gouvernement Lecornu II.

Journaliste de formation, Catherine Chabaud a exercé dans les médias de 1982 à 1991 avant de se consacrer pleinement à la voile. Elle s’est illustrée sur les plus grandes courses au large, participant à deux reprises au Vendée Globe. En 1997, elle termine sixième de la course et entre dans l’histoire en devenant la première femme à boucler un tour du monde en solitaire, en course et sans escale. Lors de l’édition suivante, en 2000, elle est contrainte à l’abandon à la suite d’un démâtage. Au fil de sa carrière, elle a réalisé 14 traversées de l’Atlantique et pris part à deux éditions de la Solitaire du Figaro.

Après avoir rangé les cirés, Catherine Chabaud s’est engagée activement pour la protection de l’océan et le développement durable maritime. Elle a notamment siégé au Conseil économique, social et environnemental (CESE) et porté de nombreuses initiatives pour la préservation du milieu marin. Elle a été récemment élu présidente du Yacht Club de France. Son retour sur le devant de la scène publique, cette fois en tant que ministre, marque la reconnaissance d’un parcours exemplaire entre mer, engagement et action politique.

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TF35. Sails of Change vainqueur de la saison, RealTeam gagne à Genève

© Loris Von Siebenthal - Sails of Change

La cinquième saison du TF35 Trophy s’achève à Genève, point d’orgue d’une saison d’exception, marquant une nouvelle victoire pour l’écurie Sails of Change, cofondée par Yann Guichard et Dona Bertarelli. Après deux jours marqués par des vents soutenus et des régates acharnées, la flotte des TF35 a conclu la saison à Genève dans un tout autre registre. La dernière journée s’est déroulée dans une brise légère de 5 à 8 nœuds, offrant quatre courses techniques et stratégiques.
De retour sur le circuit après une pause en milieu de saison, Jérôme Clerc à la barre de Realteam Spirit, accompagné de Sébastien Col, Gurvan Bontemps, Léo Tetaz, Eliot Merceron et Benjamin Amiot, a fait preuve d’une régularité exemplaire sur les 14 manches pour décrocher la victoire du Grand Prix avec seulement deux points d’avance.

Parmi les grands animateurs du week-end, Ylliam 17 de Julien Firmenich s’est illustré dès la première course, la plus délicate du rendez-vous. Dans un vent à peine supérieur à 5 nœuds et un parcours écourté à la première marque au vent, le bateau s’est envolé dès le départ, maîtrisant parfaitement les transitions pour franchir la ligne en tête, juste devant Realteam Spirit. Avec des places de 3, 2 et 4 dans les courses suivantes, Ylliam 17 s’offre une superbe deuxième place au classement général du Grand Prix.

« En arrivant ce matin, nous savions que tout pouvait basculer », confiait un Firmenich rayonnant après la course. « Nous avons réalisé une journée solide, avec une belle communication à bord, des manœuvres nettes, une tactique efficace… et au final, une deuxième place, à un cheveu de la victoire ! »

Malgré une belle régularité tout au long de la semaine, Sails of Change 10 mené par Duncan Späth a eu plus de mal à tirer son épingle du jeu dans le vent léger. Deux cinquièmes et une quatrième place les ont temporairement écartés du podium, au profit de Zen Too, en nette progression.
Dans la dernière course, Zen Too a contraint Sails of Change 10 à un départ difficile. Mais Späth et son équipage sont restés concentrés : un choix tactique audacieux vers la gauche du plan d’eau leur a permis de remonter de la quatrième à la deuxième place à la porte sous le vent, qu’ils conserveront jusqu’à l’arrivée, décrochant ainsi la troisième marche du podium.

« Nous avons encore du travail, mais je suis extrêmement fier de mon équipe », a déclaré Späth lors de la remise des prix. « Nous avons fait de grands progrès, et ce n’est qu’un début ! Félicitations à tous, et merci à toute l’équipe technique de Sails of Change. J’ai déjà hâte à la saison prochaine ! »

Pour Zen Too de Guy de Picciotto, la journée a également été fructueuse : deux troisièmes places et une victoire éclatante dans la course 12, où l’équipage a réussi à doubler Realteam Spirit sous le vent dans les tout derniers mètres avant la ligne d’arrivée.

De son côté, Ylliam XII – Comptoir Immobilier de Bertrand Demole, victime d’un chavirement la veille, a signé un retour remarqué en concluant l’épreuve sur deux victoires consécutives.

Classement général du TF35 Trophy 2025

Déjà sacré lors du Grand Prix de Crans, Sails of Change 8 de Yann Guichard s’offre le titre 2025, un succès d’autant plus précieux que l’équipe n’a pu participer à Genève après une collision à l’entraînement.

« Cette saison a été fantastique », s’est réjoui Guichard. « La compétition était plus relevée que jamais, et chaque détail comptait. Le fait de garder le même équipage que l’an dernier a été un atout majeur. Nous avons trouvé notre rythme dès le début, et cette victoire d’équipe, pour un deuxième titre consécutif, est vraiment exceptionnelle ! »

Une saison maîtrisée pour Sails of Change 8
Quatre victoires d’étape : à Mies, au Bol d’Or du Léman, au Grand Prix du Mailly et au Grand Prix de Crans, ont permis à Sails of Change 8 de s’assurer le titre avant même la finale.

Yann Guichard, skipper Sails of Change 8 :
« 2025 a été une magnifique saison de voile. Nous avons eu de très belles conditions de vent sur la plupart des Grands Prix, et les régates ont été particulièrement disputées. Le niveau ne cesse de s’élever d’année en année. Malheureusement, nous n’avons pas pu courir le dernier Grand Prix à cause d’un incident survenu à l’entraînement, lorsque deux bateaux, dont le nôtre, sont entrés en collision. Il n’y a pas eu de blessé mais les deux bateaux ont été endommagés, et ni Sails of Change 8 ni X-Wing n’ont pu prendre le départ. Bien sûr, il y a un peu de déception, mais la saison était déjà gagnée avec une avance confortable. Et j’ai pris énormément de plaisir à voir Duncan naviguer tout au long du weekend sur ce dernier Grand Prix de la saison, dans des conditions ventées et très disputées jusqu’à la dernière manche. Je voudrais également remercier toute mon équipe, c’était un plaisir de naviguer cette année avec eux. »

L’équipage Sails of Change 8 composé de Yann Guichard, Noé Delpech, François Morvan, Bruno Mourniac, Adrien Mestre et Solune Robert, signe ainsi une deuxième victoire consécutive au championnat TF35.

Sails of Change 10, la confirmation
Pour Sails of Change 10, la saison 2025 a marqué une étape importante. Lors de cette seconde saison, l’équipage mené par Duncan Späth a multiplié les podiums (3e à Mies, 2e à Mailly, 3e à Crans) et s’est affirmé comme l’un des adversaires les plus réguliers du circuit.
Duncan Späth, barreur de Sails of Change 10 :
« Cette saison a été très enrichissante avec l’arrivée de Julien d’Ortoli et de nouvelles dynamiques à bord. On s’est bien entraînés, on a eu de belles opportunités et des évolutions de vitesse. On voit que le bateau peut être très performant dans des moments un peu critiques. On a pris beaucoup de plaisir dans ces moments-là et on termine la saison avec une place sur le podium.
La plus grande satisfaction sur l’eau cette année, c’était de naviguer avec mon équipe. Ils m’ont fait vivre des moments incroyables, c’était un pur plaisir, surtout de performer dans des conditions difficiles. On se réjouit déjà de l’année prochaine.»

À bord, Julien d’Ortoli à la tactique, Jules Bidegaray, Pieter Tack et Thibault Julien ont formé un groupe homogène, capable de tirer parti de toutes les conditions.

Un esprit d’équipe sans faille
Au-delà des résultats sportifs, cette saison 2025 illustre avant tout la force du collectif Sails of Change. Des pontons aux lignes de départ, chaque membre de l’écurie partage la même exigence et la même passion pour la performance.
Derrière chaque épreuve du TF35, c’est une véritable synergie qui anime les deux équipages Sails of Change. Tout au long de la saison, les deux équipes ont travaillé dans un esprit de progression constante. Cette collaboration leur a permis de signer une saison d’exception.

Dona Bertarelli déclare :
« Avoir les deux bateaux sur le podium, c’est fantastique. Yann et son équipage ont toujours été aux avant-postes et remportent la saison pour la deuxième année consécutive. J’ai une pensée particulière pour mon fils Duncan, qui a été constant toute la saison et a su tenir la pression jusqu’à la dernière manche du dernier Grand Prix pour se hisser à la troisième place du classement annuel, seulement deux ans après avoir pris la barre du bateau. Félicitations à son équipage pour la belle cohésion qu’ils ont su construire, un atout essentiel pour atteindre un tel résultat sur un bateau aussi technique et dans un circuit aussi compétitif.»

Une flotte resserrée et une compétition spectaculaire
Jamais la flotte TF35 n’avait offert un tel niveau d’intensité. Chacune des six équipes engagées est montée au moins une fois sur le podium, confirmant la compétitivité exceptionnelle de la classe.

Ylliam 17 termine deuxième du championnat, son meilleur résultat depuis son arrivée dans la flotte en 2023. À égalité de points, Sails of Change 10 complète le podium, également avec sa meilleure performance à ce jour. Suivent Zen Too (4ᵉ), Ylliam XII – Comptoir Immobilier (5ᵉ) et X-Wing, les nouveaux venus, qui se classent sixième après un podium remarqué au Grand Prix de Mailly en septembre.

Entendu sur le quai

« Si quelqu’un nous avait dit, après notre cinquième place l’an dernier, qu’on gagnerait le Genève–Rolle et finirait deuxième du championnat, on aurait signé tout de suite ! Participer à seulement deux Grands Prix sur six, avec des équipages tournants, n’a pas été simple. Mais je suis ravi de notre saison — elle a été extraordinaire. »
Julien Firmenich, Ylliam 17

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