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Mini 6.50. Départ d’Aina Bauzà pour tenter de battre le record de la Route de la Découverte

La navigatrice majorquine Aina Bauzà s’est élancée dimanche de Cadix direction San Salvador en passant par les Canaries pour tenter de battre le record de la Route de la Découverte entre Cadix à San Salvador (Bahamas), sans aucune assistance, à bord d’un bateau de 6,5 mètres de long.

En 2023, Aina était sur le point de participer à la légendaire Mini-Transat, mais elle ne veut pas rester à terre et envisage de traverser l’océan seule et de réaliser son rêve de faire sa première traversée de l’Atlantique avec son Mini 6.50 Redó en Anima Negra. Au-delà d’un défi personnel, le marin majorquin du Puerto de Andratx Sailing Club vise de battre le record de 21 jours, 11 heures, 18 minutes et 25 secondes, réalisé à une vitesse moyenne de 7,54 nœuds. 
A suivre ici https://www.ainabauza.com

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Loïs Berrehar : parrain de la 36e édition de l’Eurocat

BY CHRISTOPHE LE BOHEC

La 36e édition de l’Eurocat se tiendra du 26 au 28 avril dans la baie de Quiberon avec plus de cent équipages attendus. Organisée par le Yacht Club de Carnac (YCC), cette régate marque le début de la saison pour tous les férus de catamarans. Événement nautique plébiscité par les coureurs amateurs et professionnels depuis plusieurs décennies, l’Eurocat n’a jamais démenti sa réputation : une ambiance conviviale pour une régate internationale organisée grâce à tout le savoir-faire des équipes salariées et bénévoles du YCC.

Un parrain engagé
Licencié au YC Carnac depuis son plus jeune âge, Loïs Berrehar a immédiatement accepté la proposition de devenir le parrain de cette 36e édition. Coureur au large au palmarès remarquable, vainqueur notamment de la Transat Paprec en double avec Charlotte Yven et 3e de la Solitaire du Figaro en 2023, Loïs a participé à de nombreuses reprises à l’Eurocat, notamment en SL15.5 à ses débuts. “Choisir Loïs était pour nous une évidence,” explique Servane Moreau, adjointe de direction au YC Carnac et coordinatrice de l’Eurocat. “Non seulement c’est un excellent skipper, licencié au YC Carnac, mais il est en plus engagé auprès de la Surfrider Foundation, idéal pour promouvoir la nouveauté 2024 de l’Eurocat: le village “environnement”.”

Un village “environnement”
Les trois jours de l’Eurocat seront l’occasion pour le grand public de venir s’informer et découvrir de nombreuses actions autour de l’environnement. Organisé en collaboration avec l’Office de tourisme de Carnac et avec la participation active d’acteurs locaux tels que Nautic Sport, Sports Nature et Keroboards, le village proposera de nombreux stands et animations gratuites : réparation de combinaison, recyclage de voiles et de combinaisons, troc de matériel nautique, beach art, surfskate, découverte de la pêche à pied mais aussi initiations aux sports aquatiques et nautiques seront à l’honneur.

Convivialité
L’Eurocat est la combinaison parfaite entre le côté sportif et l’aspect convivial d’une régate : de belles confrontations sur le plan d’eau avec l’occasion pour les amateurs de virer les bouées bord à bord avec les professionnels suivis de moments de partage à terre. Afin de répondre au mieux aux attentes des coureurs, le YC Carnac organisera un BBQ le vendredi soir et un «apéro huîtres» après la remise des prix du Grand Raid. La remise des prix du dimanche sera l’occasion pour tous de se retrouver pour un moment de partage et de «refaire» la régate.

Programme
Le lancement des hostilités sera donné le vendredi 26 avril avec les premières manches sur des parcours techniques dans la baie.
Samedi 27, l’épreuve qui a fait le succès de l’Eurocat : le Grand Raid, verra s’élancer toute la flotte sur un parcours longue distance autour de l’île de Houat. Le YC Carnac offre aux concurrents la possibilité de participer uniquement au Grand Raid.
Dimanche 28, les dernières manches seront lancées pour départager les coureurs avant la traditionnelle remise des prix.

Les inscriptions sont ouvertes. https://yccarnac.ouiresa.fr/#/?keyword=eurocat

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Class40. Aurélien Ducroz fin prêt à attaquer !

Aurélien Ducroz est fin prêt à attaquer cette nouvelle saison à la barre de son Class40 aux couleurs de Crosscall. A son programme, trois grandes courses.

Aurélien Ducroz, a patienté jusqu’à la fin du mois de février pour rapatrier son Class40 Crosscall sur le continent. « En vue de The Transat CIC, c’était intéressant de rentrer tard dans l’hiver. D’une part, parce qu’ainsi j’ai pu m’entraîner dans des conditions exigeantes que je retrouverai sur le parcours entre Lorient et New-York. D’autre part, parce que cette saison 2024 démarre très tôt et que je ne voulais pas « breaker » quatre mois d’affilée », explique le skipper-skieur dont le bateau est ainsi actuellement au sec à La Corogne et doit être rapatrié en Bretagne à partir du 20 mars. « Après avoir réalisé un chantier d’envergure l’an dernier, nous avons prévu très peu de travaux cet hiver. Seulement de l’entretien courant et de la fiabilisation », assure le Chamoniard dont le bateau noir et lime devrait être remis à l’eau en Espagne entre le 15 et le 18 mars. « Afin de continuer ma préparation, je vais effectuer le ralliement jusqu’à Lorient en solitaire. Une fois de retour à mon camp de base, je vais multiplier les entraînements spécifiques (manœuvres, speed-tests…) avec la flotte du Pôle Course Lorient Grand Large. Au final, je vais passer beaucoup de temps sur l’eau et ça me va bien », annonce le marin qui avait repris les stages et les sessions au large assez tard la saison passée après d’importances modifications sur son monocoque, à commencer par celle de l’étrave.”

« Ce qui me réjouis spécialement, c’est le fait de repartir en solitaire. J’ai, entre guillemets, une petite revanche à prendre ! », concède Aurélien Ducroz qui, pour mémoire, avait démâté seulement quatre jours après le départ du Rhum, se trouvant alors contraint à l’abandon. « Je suis content de participer à The Transat. C’est une compétition absolument mythique. Un véritable monument de la course au large qui célébrera d’ailleurs, lors de cette 15e édition, les 60 ans de la victoire d’Éric Tabarly à bord de Pen Duick II », souligne le skipper du Class40 Crosscall. « C’est une épreuve hyper dure pour les marins et pour les bateaux car elle se joue contre les courants et les vents dominants, mais c’est aussi un beau voyage. La perspective d’arriver à New-York m’excite pas mal ! L’objectif premier ? Arriver. On a un super bateau, rapide au près et au reaching. En clair, on a toutes les armes pour faire une belle course. Clairement, si on est malin et qu’on ne casse rien, on peut espérer faire quelque-chose de très bien. Il n’empêche que je vais partir avec pas mal d’humilité car je sais que ça va être complexe et pas seulement sur le plan stratégique », promet le double champion du Monde de ski Freeride, conscient du fait que l’exercice va impliquer un engagement total, à la fois physiquement et mentalement. « C’est d’autant plus important de parvenir au bout car cela conditionne le reste de la saison puisque derrière, on repart du Canada pour la Transat Québec – Saint-Malo », poursuit Aurélien, impatient de renouer avec le solitaire.

« Le Solo, c’est quand même pour ça que j’ai fait du bateau au départ. Cela me rendrait fier pour l’ensemble du projet Crosscall Sailing Team de venir à bout de cette transatlantique jugée par tous extrême et engagée. Il y a, pour moi, de nombreux enjeux lors de cette The Transat CIC », assure le navigateur dont le reste de la saison sera composé de deux évènements en équipage : la 10e Transat Québec – Saint-Malo puis la 45e Rolex Middle Sea Race « Ce seront des exercices différents mais je m’en réjouis également. La première a été ma première traversée de l’Atlantique, en 2012, au côté de Thomas Le Breton et d’Éric Péron. Elle est très particulière, elle aussi, avec notamment un départ dingo sous le château de Québec, la remontée du Saint-Laurent en compagnie des baleines et un passage très proche de Saint-Pierre et Miquelon, avec généralement beaucoup de brouillard et possiblement des glaces. Pour résumer, elle jouit d’une atmosphère « polaire » assez magique ! », note Aurélien Ducroz qui compte dors et déjà dans son équipage, Jonathan Chodkiewiez, son fidèle préparateur depuis deux ans. Idem sur la Rolex Middle Sea Race qui viendra clôturer en beauté cette saison 2024 avec un joli tracé entre la Sicile et Malte qu’il avait découvert en tant qu’invité – dans le sens inverse -, en 2007, avant même de débuter sa carrière de marin. « Une fois encore, le voyage, bien que court (6060 milles, ndlr) promet d’être incroyable avec, entre autres, des passages sous le Stromboli et dans le détroit de Messine ! », commente le Haut-Savoyard qui profitera de sa présence en Méditerranée en amont de l’évènement pour réaliser une importante tournée de relations publiques. « Le but, une nouvelle fois, sera de partager nos aventures avec le plus grand nombre ! ».

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Class40. A la recherche du bateau Sogestran Seafrigo

Ce dimanche 4 mars, le class 40 Sogestran Seafrigo, était en transit des Antilles au Havre après avoir remporté la dernière RORC Caribbean 600 barré par Guillaume Pirouelle, Pierrick Letouzé, Alexis Loison et Valentin Sipan. La foudre a frappé le bateau en pleine nuit. Les deux co-skippers Pierrick Letouzé et Noa Geoffroy, à bord pour ce voyage retour, sont sains et saufs.
A 23h52, le bateau a été frappé par la foudre générant un début d’incendie et une voie d’eau très vite maitrisés par l’équipage. Un important dispositif de sécurité a été rapidement déployé pour secourir les deux navigateurs à bord, Pierrick Letouzé et Noa Geoffroy. Après 12h nécessaires pour identifier la position des navigateurs et les secourir, ils ont été accueillis à bord du cargo Frio Ionan en route pour Panama.
Une équipe s’est rapidement constituée pour récupérer le class40 en dérive sur l’Atlantique et dont la balise de détection fonctionne toujours. Cédric Chateau et Guillaume Pirouelle accompagnés d’autres skippers, partenaires et techniciens embarqueront notamment ce soir de Martinique sur un catamaran de 45 pieds pour partir à la recherche du Sogestran Seafrigo.
« La balise de détection fonctionne toujours. Nous mettons tout en place pour récupérer le 197 et le remettre très vite en état de marche. Depuis le début, notre histoire avec ce bateau nous rappelle qu’il ne faut rien lâcher. Nous allons continuer dans ce sens. Nous sommes avant tout heureux que nos coéquipiers soient sains et saufs ! » Cédric Chateau, Directeur sportif Normandy Offshore Program et co-skipper du class 40 Sogestran Seafrigo.

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Ocean Globe Race. Départ dernière étape, un équipier de Pen Duick VI tombe à la mer

Spirit of Helsinki FI (71) led the charge across the Leg 4 starting line, with Outlaw AU (08) following closely behind. Credit: Aïda Valceanu/ OGR2023

Le départ de l’étape 4 de l’Ocean Globe Race a été donné à Punta Del Este en Uruguay en route vers Cowes, Royaume-Uni dans un vent du sud-ouest soufflant à 15 nœuds et générant des rafales, ainsi qu’une mer agitée avec des vagues de 3 à 4 mètres.

Peu après le début de la course, le Maiden UK (03) a signalé par radio un homme à la mer, qui s’est avéré être un membre de l’équipage du Pen Duick VI. Les autorités maritimes ont été immédiatement informées. L’OGR a sollicité une confirmation de tous les bateaux, et le Spirit of Helsinki a rapporté que le MOB appartenait au Pen Duick VI, et que l’individu avait été récupéré.

Dans les trente premières minutes également, le magnifique Swan 65 Evrika FR (07) et le gagnant de l’étape 3 IRC Triana FR (66) se sont dangereusement approchés, évitant de justesse une collision. Cependant, Evrika a heurté une bouée qu’il a transpercée avec son bout-dehors. Aucun rapport de dommage n’a encore été reçu de la part d’Evrika, mais le dégagement de la boue a dû être délicat… L’Explorer AU (28) a également souffert dans la mer agitée, percutant un gros mât de contrôle à bâbord lors d’un virement de bord raté, mais a réussi à se dégager sans dommage majeur. Ils ont indiqué que les dégâts étaient “cosmétiques” et ont continué leur route sans autres incidences.

L’Explorer AU (28) fut le premier à quitter le ponton à 11h00, suivi par le reste de la flotte à des intervalles de 10 minutes. Le yacht finlandais Galiana WithSecure FI (06) a livré la performance d’opéra tant attendue par le premier officier Ville Norra, perché en haut du mât d’artimon, pour le grand plaisir d’une foule captivée le long du quai. Le départ a été marqué par le coup de canon cérémoniel du TAPIO en quittant la marina. Initialement prévu pour être le premier à partir, Translated 9 ITL (09) a demandé à être le dernier, car il finissait ses préparatifs quelques heures seulement avant le départ. Ils ont quitté la marina en dernier, sous les adieux émus de leurs supporters, parmi lesquels se trouvait Marco Trombetti, le co-skipper, sur le ponton pour encourager sa femme Isabelle qui partait vers Cowes, au Royaume-Uni.

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Vendée Globe. Un soulagement pour Clarisse

Après une enquête approfondie, et plusieurs semaines éprouvantes, le jury international du Vendée Globe 2020/21 a statué hier que les échanges privés entre Clarisse et son mari étaient conformes aux règles du Vendée Globe 2020/21 ainsi qu’aux Règles de Course à la Voile. Clarisse Crémer, actuelle skipper de L’Occitane en Provence, et son équipe peuvent ainsi reprendre sereinement la préparation des prochaines courses qualificatives pour le Vendée Globe 2024.

Cette décision a été reçue hier midi comme un soulagement pour Clarisse et son mari. La skipper et jeune maman expliquait : «Bien sûr que je suis soulagée par cette décision, et je remercie le jury d’avoir examiné notre affaire avec impartialité et professionnalisme. Maintenant que ces moments difficiles sont derrière nous, l’équipe et moi pouvons-nous remettre au travail, afin de préparer au mieux le Vendée Globe 2024. »

Un sentiment partagé par l’ex-skipper du Vendée Globe et actuel mentor de l’équipe, Alex Thomson : « Nous avons traversé cette tempête tous ensemble, en équipe. Nous avons toujours soutenu Clarisse, nous étions derrière elle chaque jours. Clarisse est une personne très intègre, nous en étions tous convaincus et la décision prise par le jury en est la preuve. »

Maintenant, tous souhaitent aller de l’avant : la skipper, l’équipe et ses sponsors. Ensemble ils reprennent sereinement la préparation des prochaines courses, afin de permettre à Clarisse de se qualifier sportivement pour le Vendée Globe 2024.

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Class40. L’équipage de Sogestran Seafrigo touché par la foudre, secouru

Le Class40 Sogestran Seafrigo vainqueur de la RORC Caribeean 600 était en transit de la Guadeloupe vers la France après avoir remporté la RORC Caribbean 600 en Class40 skippé par Guillaume Pirouelle avec à son bord Alexis Loison, Valentin Sipan et Pierrick Letouzé issus du Normandy Offshore Program, dispositif de détection des coureurs au large mis en place par la ligue de voile de Normandie depuis 2022. Le bateau a été frappé par la foudre et son équipage a du être secouru. Les responsables de la Garde côtière ont répondu à une radiobalise d’indication de position d’urgence (EPIRB) vers 18h00 le 3 mars. La Garde côtière a alerté d’autres navires à proximité en utilisant le système de sauvetage automatisé des navires d’assistance mutuelle (AMVER) et a envoyé un équipage d’avion HC-130 Hercules pour aider le bateau, arrivant aujourd’hui à leur emplacement à 1 726 milles à l’est des Bermudes vers 4 h 45. La Garde côtière a pu diriger un navire frigorifique de 505 pieds, le Frio Ionian, qui est arrivé à 10h00 et a pu secourir deux hommes, âgés de 20 et 24 ans, du Class40 qui avait commencé à prendre l’eau. Un coup de foudre aurait provoqué un trou dans la coque.

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Vendée Globe. Le Jury entièrement convaincu qu’il n’y a eu aucune mauvaise conduite de Clarisse Crémer et Tanguy le Turquais

La tempête médiatique déclenchée suite à l’envoi d’une lettre anonyme à la FFV et au Télégramme qui en a fait ses choux gras sur une suspicion de triche de routage de Clarisse Crémer avec son mari Tanguy Le Turquais sont infondées en a décidé le Jury entièrement convaincu qu’il n’y a eu aucune mauvaise conduite de la part des deux skippers.

“Le 12 février dernier, le Président de la Fédération Française de Voile m’a tenu informé de l’e-mail anonyme qu’il venait de recevoir, mettant en cause Clarisse Crémer qui aurait bénéficié d’informations de routage de son mari Tanguy Le Turquais lors du Vendée Globe 2020-2021.Depuis, la Fédération Française de Voile m’a demandé ainsi qu’au Comité de Course de désigner un Jury qui s’est chargé d’analyser la véracité des éléments et leur contenu. Le Jury International est entièrement convaincu qu’il n’y a eu aucune mauvaise conduite de la part de Clarisse Crémer ou de Tanguy Le Turquais et vous comprendrez qu’il ne me revient aucunement de faire quelconque commentaire sur une décision prise par l’autorité sportive fédérale. Je prends donc acte de ces conclusions rendues en toute indépendance.”
Alain Leboeuf – Président du Vendée Globe

DÉCISION DU JURY – VENDEE GLOBE 2020 cas n°10

Instruction selon la règle 69.2 des Règles de Course à la Voile le samedi 2 mars, à partir de 11h00

PARTIES :

Clarisse Crémer, skipper de Banque Populaire pendant le Vendée Globe 2020-21.

Tanguy Le Turquais, Accompagnateur de Banque Populaire dans cette épreuve.

QUESTIONS DE PROCÉDURE

Les parties ont choisi également comme représentant et conseiller

  • Alan Roberts
  • Pauline Daraux

Témoins présentés par les parties :

  • Christian Dumard expert en routage conseiller météo pour la direction de course du Vendée Globe 2020-2021.
  • Jacques Caraes Directeur de course du Vendée Globe 2020-2021.

Traducteur FRA/GBR : Tom Grainger (demande de Tanguy Le Turquais)

Les allégations de mauvaise conduite sont sérieuses et concernent le principe de la course, à savoir une course en solitaire sans assistance.

L’autorité organisatrice qui a désigné ce jury international conformément à la règle 69.2(k) pour décider s’il y avait lieu de convoquer une instruction avait activement demandé que cette instruction ait lieu.

La règle 69 ne prévoit pas de délai pour la tenue d’une instruction. La règle 69.2(e) exige qu’une instruction en vertu de la règle 69 soit conforme à plusieurs règles de la partie 5 des règles de course relatives aux réclamations et aux demandes de réparation. Aucune règle relative aux délais n’est mentionnée comme règles applicables dans ce cas

Dans le cas présent, les photos des messages WhatsApp sont tout aussi valables aujourd’hui qu’elles l’auraient été lors de la course de 2020-2021 si elles étaient apparues à ce moment-là. Le passage du temps n’en a pas diminué l’importance.

L’identité de la personne qui a publié les photos n’est pas connue. Les métadonnées des images ont été supprimées. Il n’y a pas d’autres preuves. Cela n’empêche pas la tenue d’une instruction en vertu de la règle 69, sur la base de ce qu’elles contiennent, et les informations “de quelque source que ce soit “peuvent être prises en considération. La même chose pourrait se produire dans le cas d’un contenu de presse ou de télévision non attribué. Le jury international a donc estimé qu’il convenait de procéder à cette instruction.

Le jury international doit ensuite décider s’il est “confortablement satisfait” que (a) les preuves sont authentiques et, dans l’affirmative, (b) qu’il y a eu mauvaise conduite. Dans la négative, les allégations sont rejetées. Dans cette affaire, il n’a pas été nécessaire d’enquêter plus avant sur le statut des photos, car les parties elles-mêmes ont confirmé par la suite dans un communiqué de presse qu’il s’agissait de photos de conversations WhatsApp entre elles. La question de l’instruction était donc de savoir si l’une ou l’autre des parties avait commis un acte de mauvaise conduite.

FAITS ETABLIS

Les principaux éléments de preuve examinés, discutés et interrogés étaient 14 captures d’écran de messages WhatsApp entre Clarisse et Tanguy, provenant d’une source inconnue, constituant, vraisemblablement, quelques-uns des nombreux messages de ce type dans le cadre de la communication autorisée entre Clarisse et Tanguy pendant la course, à l’aide du téléphone du bateau et du propre téléphone de Tanguy.

Cinq photos comprenaient des exemples d’images de trajectoires générées par Tanguy. Cela concernait des parties de la course très différentes (Passage de la dépression Théta, approche du Cap Horm, passage retour de l’équateur et arrivée). Le Jury International accepte le fait que Tanguy cherchait à comprendre les intentions de Clarisse, pour se rassurer sur sa sécurité (en tant que mari) et afin de répondre aux questions des médias et de la famille. Les trajectoires ne comportaient pas d’informations détaillées sur le vent, l’état des vagues, les heures et les options de parcours que Clarisse aurait pu adapter à son propre usage.

Deux photos concernaient le fait que Clarisse avait un problème avec son AIS et souhaitait vérifier si elle était visible sur le site web Marine Traffic.

Les dernières images concernent l’arrivée prévue de Clarisse, en relation avec des conditions météorologiques extrêmes. Il s’agissait d’un problème soulevé par la direction de course, qui fournissait aux concurrents des conseils et des informations météorologiques et les encourageait à coordonner leurs plans avec leurs équipes. Pour cette raison, un groupe WhatsApp avait été créé avec la direction de course, le bateau, l’équipe à terre et le consultant météo. L’heure d’arrivée de la navigatrice était également une question importante pour les médias et pour leurs familles. Son bateau avait plusieurs heures de retard sur le précédent et plusieurs heures d’avance sur le suivant.

Les modèles météorologiques utilisés par Clarisse avec le programme de routage étaient plus sophistiqués que ceux de Tanguy, et elle les utilisait pendant de nombreuses heures chaque jour.

REGLES ET CONCLUSIONS

Avis de course (AC) 4.3.2: Définition de routage

Les captures d’écran ne démontrent pas qu’il y a eu « routage » comme défini dans l’article 4.3.2 de l’avis de course.

Clarisse n’a pas demandé de conseils d’itinéraire à Tanguy. Elle n’a jamais suivi aucune des captures d’écran de Tanguy. Ce n’étaient pas des informations utiles pour elle. Elle était toujours en possession de meilleures informations et avait le temps de travailler sur ses plans.

AC 4.3.3 Aide à la performance

Les captures d’écran ne démontrent pas que Clarisse a reçu une aide à la performance tel que décrit dans l’article 4.3.3 de l’avis de course..

AC 6.4.5 Suivi de course / Circonstances exceptionnelles

L’équipe de la Direction de Course a appliqué l’article de l’AC « Circonstances Exceptionnelles » en fin de course pour Banque Populaire, en raison de problèmes de sécurité dus à des vents violents et à des conditions météorologiques exceptionnelles, pour assurer la sécurité de la concurrente et de son bateau. Cela incluait l’autorisation des conversations et des options pour l’arrivée de Banque Populaire.

Clarisse a bien demandé l’avis de Tanguy sur ses intentions d’arrivée, mais c’était par sécurité et incluait la possibilité de ralentir volontairement, pour éviter les marées basses ou une arrivée de nuit compte tenu du mauvais temps. Il s’agissait de problèmes sur lesquels la direction de course avait alerté tous les concurrents et équipes à terre des bateaux susceptibles d’être concernés. Elle n’a donc pas reçu d’aide extérieure.

Tanguy avait envoyé plusieurs options de routes à Clarisse, de sa propre initiative. Le jury international estime que ce n’était pas une chose sage ou nécessaire, mais admet que son intention était d’obtenir des éclaircissements sur les projets de Clarisse plutôt que de lui conseiller quoi faire.

DECISIONS

Règle 69, mauvaise conduite – Le Jury International est entièrement convaincu qu’il n’y a eu aucune mauvaise conduite de la part de Clarisse Crémer ou de Tanguy Le Turquais.

L’allégation de mauvaise conduite de Clarisse Crémer est rejetée.

L’allégation de mauvaise conduite de Tanguy Le Turquais est rejetée.

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Arkea Ultim Challenge. Armel Le Cléac’h 3e d’une course compliquée et éprouvante

3rd March 2024. Brest. France. The Arkéa Ultim Challenge Brest. Maxi Banque Populaire XI / skippered by Armel Le Cleac’h (FRA) crossing the line and pictured finishing 3rd Photo Vincent Curutchet / BPCE / Aléa

Le skipper du Maxi Banque Populaire XI est arrivé enfin à Brest à 21 h 31 ce dimanche. Troisième de ce tour du monde inédit, il termine après 56 jours, 08 heures, 01 minute et 31 secondes de course. Le skipper, qui est celui qui a parcouru le plus de distance depuis le départ (32 290 milles), a fait preuve de résistance et d’abnégation jusqu’au bout. Joint par son équipe avant de franchir la ligne, Armel est revenu sur huit semaines aussi intenses qu’enrichissantes pour lui comme pour toute l’équipe.

Il a dû faire appel à des ressources insoupçonnées et à un mental d’acier pour tenir bon, se surpasser et résister coûte que coûte. Solide, vaillant, résistant, Armel Le Cléac’h fait partie de ceux qui ne lâchent rien et il l’a démontré jusqu’à la fin de cette course, lui qui progressait encore à plus de trente nœuds de moyenne à la veille de l’arrivée. Difficile depuis la terre de se rendre compte de la ténacité et de l’opiniâtreté dont il a dû faire preuve tout au long de ce tour du monde, son premier à bord d’un multicoque. Contacté par son équipe quelques milles avant l’arrivée, Armel l’a dit avec ses mots à lui : « à chaque tour du monde, il y a toujours une façon de surmonter les problèmes qu’on ne soupçonne pas. Il s’agissait de mon 4e en solitaire et ce sera le 4e que je termine sur le podium. J’aurais aimé terminer à une meilleure place mais vu ce qu’on a traversé, c’est comme une petite victoire. »

Compétiteur dans l’âme, le marin de 46 ans aurait rêvé d’un scénario différent afin de se battre pour la victoire finale. Depuis la mise à l’eau du Maxi Banque Populaire XI au printemps 2021, il s’était affairé avec tout le Team à le fiabiliser et à s’attacher à ce qu’il soit de plus en plus performant. C’est d’ailleurs ce qu’a démontré la Transat Jacques Vabre qu’Armel a remporté brillamment avec Sébastien Josse en automne dernier. Deux mois plus tard, au départ de l’Arkéa Ultim Challenge, il n’avait pas de doute sur ses capacités à jouer les premiers rôles. Mais il y a des aléas en course au large et encore plus dans un tour du monde. « Ça reste une aventure », répétait Armel avec sagesse avant de s’élancer.

Le skipper du Maxi Banque Populaire XI s’est en effet employé pour repartir avec le même entrain après une escale technique à Recife, pour contourner l’ anticyclone de Sainte-Hélène par le Sud, pour dépasser la Nouvelle-Zélande par le Nord, pour s’arrêter à nouveau au Brésil après la casse de deux de ses safrans et aussi pour faire face à une importante voie d’eau il y a quelques jours… Même s’il reconnaît « être allé chercher loin toute son énergie », Armel n’a donc jamais rien lâché.

Ses concurrents l’ont bien vu au point que Charles Caudrelier se méfiait de sa progression dans l’Atlantique Sud. « Armel était un candidat sérieux, a expliqué le vainqueur. S’il n’avait pas eu ses avaries dans l’Atlantique Sud, il aurait pu revenir sur moi ». Le skipper Banque Populaire avait alors réduit l’écart, de 3000 à 1000 milles. « Il y avait en effet une possibilité de mettre la pression et un mince espoir de revenir sur lui », reconnaît le marin. Parmi les bons souvenirs, il y a ces moments de grande vitesse comme cette journée où le Maxi a parcouru 841 milles en l’espace de 24 heures, le record de vitesse et de distance parcourue lors de cette course. Il y a aussi la traversée du Pacifique, la découverte des îles des États au petit matin, « de belles images qui restent gravées » dixit Armel.

Le « tour du monde de la résilience »

Si Armel a pu boucler ce tour du monde, c’est aussi grâce à l’engagement total du Team Banque Populaire. La capacité de réaliser deux arrêts et de réparer en un peu plus de 24 heures à chaque fois est un exploit en soi. Des défis logistiques rendus possibles grâce à aussi à une chaîne de solidarité. « On a pu bénéficier d’une aide précieuse à chaque fois, abonde Armel. L’équipe a également été super en matière d’efficacité, de réactivité… J’ai été à bord pendant 56 jours en première ligne mais à chaque galère, ils étaient toujours là. Ils font partie de cette belle histoire. Je tiens également à remercier toutes les personnes qui m’ont soutenu tout au long de cette aventure ».

À titre personnel, le skipper a fait preuve d’une grande capacité de résistance. C’était son « tour du monde de la résilience » comme il l’a lui-même appelé. « J’ai navigué à plus de 50 nœuds, manœuvré dans toutes les conditions… J’ai l’impression de maîtriser mon bateau parfaitement. Même en mode dégradé, il reste incroyable et il l’a démontré jusqu’au bout. C’était le premier tour du monde du Maxi Banque Populaire XI et on l’a réussi ». Désormais, le skipper va pouvoir profiter de journées de repos bien méritées. « J’ai l’impression d’être au bout de ce que je peux donner, confie-t-il. J’ai hâte de retrouver mes proches, de souffler et de pouvoir me reposer au calme ».

L’expérience accumulée tout au long de son tour du monde sera un acquis précieux pour améliorer encore un peu plus le bateau. À l’horizon, il y a un autre tour du monde en perspective, le Trophée Jules Verne en équipage l’hiver prochain. Mais avant, Armel et le Team Banque Populaire s’apprêtent à vivre une autre aventure à part : le Relais des océans, la transatlantique qu’effectuera la Flamme Olympique de l’Hexagone jusqu’aux Antilles françaises avec un équipage de personnalités. Comme un clin d’œil de l’histoire, c’est à Brest qu’il débutera cette nouvelle histoire, à partir du 7 juin prochain.

Sa course en chiffres

Date et heure d’arrivée : dimanche 3 mars à 21 heures, 31 minutes et 31 secondes
Temps de course : 56 jours, 08 heures, 01 minute et 31 secondes
Écart avec le premier : 5 jours, 12 heures, 53 minutes et 49 secondes
Milles parcourus : 32 290 milles
Vitesse moyenne réelle : 23,88 nœuds
Vitesse moyenne sur l’ orthodromie : 17,97 nœuds

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Arkea Ultim Challenge. Thomas Coville : “Ce qu’on a fait ensemble, c’est prodigieux !”

Arrivée de Thomas Coville, Sodébo Ultim 3, 2ème avant jury de l'Arkéa Ultim Challenge-Brest, ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest, le 29/02/24

Un peu plus d’une heure après avoir coupé la ligne au large de Brest, le marin s’est confié sur ses émotions, son duel avec Armel Le Cléac’h, les difficultés endurées… Morceaux choisis.

Thomas, peux-tu nous décrire l’émotion que tu as ressentie au moment de couper la ligne puis d’arriver ici, à Brest ?
Quelques minutes avant de voir les Pierres Noires, le phare qui ouvre Ouessant, tu ne te rends pas compte de ce qui va t’arriver, tu es dans une telle concentration, dans une telle intensité, que tu es pris par l’émotion en voyant les premiers visages, ceux qui te sont très familiers, ta famille, ton équipe, les gens de Sodebo. Ça monte, c’est extrêmement puissant, c’est une émotion très rare. Ce n’est pas le classement qui te vient à l’esprit, mais l’émotion de partager ça alors que tu te dis qu’il n’y aura personne pour t’accueillir, c’est un moment d’excellence, de partage fou, c’est immense. Quand vous arrivez d’un tour du monde comme je viens de faire et que vous vous êtes laissé prendre par l’histoire, vous êtes comme ce petit morceau de bois flotté (qu’il sort d’une poche de sa veste de quart) : vous avez devant vous un mec qui est lavé par la mer, épuré, et se livre à vous, comme ça. Il faut imaginer 53 jours pendant lesquels vous n’avez parlé à personne, complètement absorbé et immergé dans votre univers, dans cet engin qui est votre habitat, vous n’avez pas de visages, et là, ça vous submerge, c’est indescriptible !

Dans quel état termine le bateau ?
Ce bateau, je l’ai ramené presque en entier, il ne manque que quelques bouts, ça ne se voit pas beaucoup, c’est plutôt sous l’eau, mais j’ai fait corps avec cet engin car derrière, il y a plein de gens qui ont participé à sa conception et à sa construction. C’est un projet que nous avons voulu très humain et qui est réussi pour ça. Cette course, nous l’avons imaginée avec Patricia Brochard (co-présidente de Sodebo) ici il y a dix ans, c’est pour elle qu’on a construit ce bateau il y a cinq ans avec toute cette équipe qui est derrière moi. (Il se tourne alors vers son équipe). Je vous le ramène, il est à vous, c’est notre bateau. Ce qu’on a fait ensemble, c’est prodigieux, on se souviendra toute notre vie de cette course dont on a rêvé. La trace que nous avons faite ensemble est belle, on peut être fiers. Cette histoire, vous la raconterez encore longtemps, elle nous appartient !

Et le marin, comment se sent-il ?
Physiquement, je suis en super état, je n’ai mal nulle part, je m’étais bien préparé athlétiquement. Maintenant, je vais vous avouer un truc : j’avais demandé à mon épouse de m’amener mon vélo pour être capable de rentrer (à Locmariaquer) et voir où j’en étais. Elle a refusé !

Tu viens de boucler ton neuvième tour du monde…
Mon premier, c’était avec ce monsieur (il montre Olivier de Kersauson au pied du bateau), c’est lui qui a mis la graine, qui m’a montré l’endroit, qui m’a dit que pour gagner, il fallait finir. Aujourd’hui, on n’a pas gagné, mais on a fini, merci monsieur !

As-tu appris des choses sur toi-même pendant ces 53 jours de mer ?
La compétition m’a beaucoup aidé à m’accepter comme je suis, ce qui avait été douloureux pour moi dans les records. Parce que quand je me battais contre les temps de Francis Joyon, il n’était pas là, je suis parfois rentré dans des états d’émotion pas très heureux, voire nauséabonds, parce que je n’avais personne pour me jauger et m’évaluer. Alors que là, – et j’ai longtemps été en compétition avec Armel (Le Cléac’h), j’ai d’ailleurs une pensée pour lui en ce moment car il galère, c’est dur -, le fait d’être en compétition et de jouer avec un mec de ce niveau, qui vit comme vous des choses pas faciles, ça m’a aidé à davantage m’accepter dans mes fragilités. J’étais bien plus en paix avec moi pendant cette compétition que je ne l’ai été sur les records. J’attendais ça, c’était une super compétition, Armel me l’a offert, merci !

Que t’a-t-il manqué pour prétendre à la victoire ?
Quand Charles et Tom Laperche étaient en train de se bagarrer – je voudrais d’ailleurs dire deux mots sur Tom, on a affaire à un très grand champion en herbe qui a une maturité incroyable –, ils attaquaient tous les deux très fort. J’étais assez content qu’ils attaquent comme ça car pour moi, c’était un peu trop tôt pour le faire comme ça. Nous, on revenait petit à petit, en grignotant mille après mille, et là, on a eu ces problèmes de foil (système de descente des foils) qui nous éliminent dès l’Atlantique Sud. C’était beaucoup trop tôt et la compétition a alors pris un autre relief. La course était encore longue, il y avait encore moyen de jouer et on a d’ailleurs joué notre carte jusqu’au bout, on n’a jamais lâché. Quand je suis reparti de Tasmanie (où il s’était arrêté deux jours pour notamment réparer son balcon et son filet avant), c’était très engagé, avec une grosse mer de 6-7 mètres, 35-40 nœuds de vent, mais pour rester dans la compétition, il fallait partir à ce moment. Cette deuxième place, on a été la chercher là, même si j’avais encore envie de la victoire en repartant, je me sentais vraiment capable d’engager tout ce que j’avais. Il n’y a pas beaucoup de moments dans votre vie où vous êtes capable de vous engager et de vous livrer autant. J’ai aussi une équipe incroyable qui m’a aidé à tenir et à ne pas être du tout aigri, je n’avais pas envie de lâcher, parce que je savais que la durée, c’était ma chance.

Tu disais il y a quelques jours avoir « morflé », comme Armel le Cléac’h, sur ce tour du monde, peux-tu nous expliquer pourquoi ?
On a morflé parce que tu ne vas pas dans ces endroits-là sans t’exposer. A partir du moment où tu descends dans l’Atlantique Sud et que tu tournes autour de l’Antarctique, tu t’exposes. Quand j’ai eu mes problèmes de foil et que j’essayais de réparer, si je tombais à l’eau, c’était fini… Les temps qu’on a faits ne sont d’ailleurs pas bons du tout, c’est vous dire les états de mer qu’on a eus. Les enchaînements ont été difficiles, ceux de l’Indien étaient horribles, il n’y a eu que Charles qui, un moment, a eu un enchaînement digne d’un record. J’aurais d’ailleurs voulu lui poser la question de savoir si, quand il est parti d’ici, il savait que ça s’enchaînerait comme ça et que c’était pour ça qu’il avait pris autant de risques dans les trois premiers jours, je ne crois pas. (A ce moment, Charles Caudrelier monte à bord de Sodebo Ultim 3, Thomas Coville s’adresse à lui) : Ça me plaît d’être fier d’avoir fait deuxième derrière toi, ça me plaît aussi d’être devant Armel !

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