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Ocean Fifty. Thibaut Vauchel-Camus : ” Un calendrier rempli de grandes premières !”

Thibaut Vauchel-Camus, vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre est le nouveau président de la Classe Ocean Fifty qui vient de publier son calendrier. Il revient pour nous sur l’arrêt du Pro Sailing Tour.

Thibaut Vauchel-Camus : « Le Pro Sailing Tour tel qu’on le connait c’est fini. On a dénoncé la convention qui nous liait avec Upswing Prod parce que le cahier des charges du départ n’était pas respecté. C’était la classe qui supportait le circuit et pas l’inverse. On le co-finançait majoritairement alors que nous devions seulement nous focaliser sur la partie voile, Upswing Prod devant prendre en charge toute l’organisation. De plus le délai de diffusion de la série sur Canal posait problème. La saison 2022 a été diffusée en décembre 2023 parce qu’il manquait des moyens pour payer le dérushage et le montage. Pendant ce temps-là les partenaires étaient en attente On a donc gagné de ne plus attendre. On avance de notre côté en créant notre championnat. On va garder la capacité d’avoir des mediamen à bord pour faire des images et les diffuser immédiatement et bien sûr continuer notre programme d’hospitalité qui fait la force de nos bateaux en offrant une belle expérience immersive. »

Les Ocean Fifty Series se composeront de cinq ACTS qui jalonneront les mois à venir. Tout commencera à la maison pour l’équipage de Solidaires En Peloton avec l’étape malouine du 22 au 26 mai. Pornichet sera ensuite au programme du 19 au 23 juin. Se tiendra alors le grand événement 2024 des Ocean Fifty avec l’inédite Route des Terres Neuvas, départ le 17 août de Saint-Pierre-et-Miquelon, arrivée entre le 22 et 25 août à Saint-Quay-Portrieux. La flotte des trimarans de 50 pieds Ocean Fifty rejoindra enfin la méditerranée pour participer à l’Act 4, la Med Max du 29 septembre au 4 octobre qui se jouera entre Port Camargue et Saïdia au Maroc puis clôturera le championnat avec l’Act de  Sainte-Maxime du 14 au 20 octobre. Solidaires En Peloton, après un chantier hivernal très efficace  et des optimisations,  sera mis à l’eau fin avril et sera baptisé le 18 mai à Saint-Malo. De nombreuses sorties en mer seront proposées aux patients atteints de la sclérose en plaques à commencer par un suivi inédit, en mer et à bord de voiliers de croisière, du 1er ACT des Ocean Fifty Series dans la cité Corsaire les 23 et 24 mai. Quel programme !

Thibaut Vauchel-Camus : « J’ai hâte car ce calendrier 2024 est bourré de grandes premières avec pas mal de nouvelles épreuves. Entre autres, je fais de la course au large pour explorer, découvrir et partager. Nous sommes clairement servis avec ce programme qui me paraît très alléchant car il mixe des parcours côtiers et au contact, des courses offshores en équipage, de la course en double sur la Med Max et à trois sur la Route des Terre Neuvas. C’est un très bon signe pour notre Classe d’être accueilli par de nouveaux territoires. Cela marque un sacré intérêt pour nous et encore une fois cela va nous permettre de rencontrer de nouveaux publics et pour notre Défi de voir, de se rapprocher de patients atteints de la sclérose en plaques qui ne nous connaissent pas encore. Ces compétitions vont se jouer à guichet fermé puisque nous serons 10 Ocean Fifty sur les lignes de départ avec l’arrivée notamment des projets de Francesca Clapcich, Laurent Bourguès et Matthieu Perrault. La concurrence sera très aiguisée. Notre objectif est vraiment de performer dans la régularité au fil de la saison après notre saison 2023 auréolée de nos victoires sur la Transat Jacques Vabre et sur le trophée des Multicoques de La Baie de Saint-Brieuc. Je dispose d’un trimaran particulièrement polyvalent pour bien faire dans toutes les configurations de courses. Nous serons là pour jouer la gagne ! Concernant les épreuves et pour être un peu plus précis, j’attends avec impatience la Route des Terre Neuvas car elle me parle beaucoup et va faire appel à notre mémoire et sera un clin d’oeil à l’histoire des fameux pêcheurs, les terre-neuvas. Je m’attends à une ambiance chaleureuse à Saint-Pierre et à une arrivée populaire à Saint-Quay-Portrieux. La Med Max sera aussi un sacré morceau avec un parcours qui nous fera passer par Bonifacio, le Stromboli, les Baléares et l’arrivée au Maroc. J’ajoute que cette course en double se fera sans routeur comme pour la Route des Terre-Neuvas, ce qui représente un nouvel exercice pour nous. »

Thibaut Vauchel-Camus annoncera son équipage 2024 très prochainement.

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Défi Wind. Les inscriptions à la plus grande compétition de glisse au monde ouvertes !

Photo jean marc cornu

Le Défi Wind à Gruissan se déroulera du 3 au 12 mai. Attendu chaque année avec impatience par les riders du monde entier, le Défi Wind de Gruissan est de retour ! Qualifié de « Woodstock » de la glisse, il s’agit de la plus grande compétition au monde dans ce domaine. Il regroupe 3 disciplines : Windsurf, Kiteboard et Wingfoil. Du simple débutant jusqu’au champion du monde, tout le monde peut y participer, de 13 à 76 ans ! Un événement unique, qui n’a cessé de grandir depuis sa création en 2001. Cette année, la 22e édition prendra une teinte particulière, à quelques semaines des JO. Au programme : sensations fortes et dépassement de soi, mais aussi concerts, rencontres et de très nombreuses animations… Une gigantesque fête de la glisse, dans et hors de l’eau !

2 000 participants au départ et plus de 30 000 spectateurs attendus

Le Défi Wind s’élancera à partir du 3 mai prochain au large de la plage des Chalets, à Gruissan, dans l’un des spots internationaux les plus prisés des riders****. Au cœur de l’Occitanie, la Tramontane, vent de pays, y souffle régulièrement à plus de 35 nœuds : frissons garantis ! Parmi les habitués de la course, on peut citer, entre autres, les véliplanchistes Antoine Albeau, le sportif tricolore le plus titré et Nicolas Goyard, le vainqueur l’an dernier, tout juste sélectionné pour les prochains JO. Des sportifs de haut niveau, pour certains champions du monde, côtoient des centaines d’amateurs, venus pour le plaisir de se « mesurer » à ces stars de la glisse. Pour rien au monde, les riders ne manqueraient cet événement, qui ne compte pourtant dans aucun classement officiel. Autant que la performance, ils viennent y trouver une ambiance unique, l’affichant fièrement dans leur palmarès pour clamer « j’y étais ! »

« Le Défi Wind est à la croisée de tous les univers. On y vient autant en famille pour se promener et échanger avec les athlètes, qu’avec son club, pour le plaisir de la performance. Sur l’eau, chacun se fixe un objectif à sa mesure, quel que soit son niveau. Sur terre, l’heure est à la fête, ce qui vaut à cet événement le surnom de Woodstock de la glisse ! », explique Philippe Bru, fondateur du Défi Wind Gruissan.

La plus grande compétition de glisse au monde

Avec plus de 50 nationalités représentées et près de 2 000 participants, le Défi Wind est un événement hors norme, qui rassemble trois disciplines, pour trois courses exceptionnelles :

▪    DEFI KITE, du 3 au 5 mai : durant 2 jours, les adeptes du freestyle ou du racing s’affrontent et font le show. Une discipline spectaculaire et forte en émotions !

▪     DEFI WING, du 6 au 8 mai : le Wingfoil séduit de plus en plus d’amateurs dans le monde. Cette discipline a rejoint l’aventure en 2022.Fort du succès des 2 premières éditions, le Défi Wing fixe la barre à 400 compétiteurs pour cette année pour une course de 10 km à 20 km, sur la Plage de la Vieille Nouvelle.

▪    DEFI WIND, du 9 au 12 mai : avec cette course de 40 km,soit deuxaller-retours entre Gruissan et Port La Nouvelle, c’est un véritable marathon des mers qui attend les passionnés de planche à voile ! L’une des plus grandes distances en compétition et un terrain d’entraînement géant avant les JO.

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Vendée Globe. Nicolas Troussel renonce au Vendée Globe 2024

Le skipper francais Nicolas Troussel s’entraine à bord de l’Imoca Corum l'Epargne, pour le Vendée Globe au large de Lorient, le 13 Octobre 2020. (Photo Eloi Stichelbaut / polaRYSE / Corum l'Epargne).

Nicolas Troussel a annoncé officiellement qu’il renonçait au Vendée Globe faute d’avoir su convaincre un partenaire alors qu’il avait encore ses chances de se qualifier. Son renoncement fait les affaires du skipper suisse Oliver Heer qui se retrouve en situation d’être dans les 40.

N’ayant pas trouvé de partenaire pour accompagner mon projet Vendée Globe 2024, j’ai pris la décision d’arrêter mes recherches de sponsoring pour cette édition. Je tiens à remercier CORUM L’Epargne et à toute l’équipe de m’avoir accompagné pendant 5 ans. Mon aventure en Imoca ne s’arrête cependant pas là. Je me tourne dès maintenant sur la construction d’un projet ambitieux sportivement et innovant pour l’année 2025 jusqu’au Vendée Globe 2028 tout en étant pleinement compatible avec les enjeux de limitation de l’impact carbone sur la course au large. En parallèle, je continue bien sûr à faire tout le nécessaire afin d’être dans les meilleures conditions pour être performant dès que l’occasion se présentera, en étant prêt physiquement et en continuant à naviguer.

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Ocean Fifty. La Classe dévoile son calendrier

Dix bateaux sont désormais aux mains de skippers expérimentés et de quatre bizuths, dont une femme ; de nouveaux projets sont en cours alors que le calendrier a été dévoilé avec la création d’un championnat : les Ocean Fifty Series. Le Pro Sailing Tour s’arrête quant à lui.

En 2023, après la Route du Rhum sept bateaux ont changé de main, deux bateaux neufs ont été mis à l’eau, quatre bizuths font leur entrée, Baptiste HULIN – Viabilis Océans (qui remplace Pierre Quiroga), Matthieu PERRAUT – Inter Invest (ex-Solidaires En Peloton 2023) et Laurent BOURGUÈS – Mon Bonnet Rose (ex- French Touch Oceans Club) et la classe accueille sa première femme skipper. Francesca CLAPCICH – Upwind by MerConcept (ex Les P’tits Doudous).
Le nouveau Conseil d’Administration de la classe se compose désormais de dix membres. Erwan Le Roux, qui a présidé à la vie de l’association pendant sept ans, passe la main à l’expérimenté Thibaut Vauchel-Camus.

Comme le précisaient les règles de classe dès 2023, au-delà de son numerus clausus fixé à dix, deux wild cards pouvaient être attribuées à des acteurs majeurs de la Route du Rhum 2022 qui souhaitaient construire. Une de ces wild cards a déjà été attribuée. La classe a créé une filiale commerciale. Ocean Fifty Sailing qui a pour mission de promouvoir la marque Ocean Fifty et ses événements, et de développer ses propositions marketing et commerciales.

Un calendrier équilibré entre courses au large et grands prix

Les Ocean Fifty Series consistent en un championnat annuel, composé d’une Transat Ouest-Est en Atlantique nord, de trois grands prix et d’une traversée de la Méditerranée. Fin octobre c’est à n’en pas douter l’équipage le plus polyvalent qui sera récompensé.

Les dix équipages en lice
Luke BERRY – Le Rire Médecin-Lamotte
Laurent BOURGUÈS – Mon Bonnet Rose (ex- French Touch Oceans Club)
Fabrice CAHIERC – Realites
Francesca CLAPCICH – Upwind by MerConcept (ex Les P’tits Doudous)
Baptiste HULIN – Viabilis Océans
Erwan LE ROUX – Koesio
Matthieu PERRAUT – Inter Invest (ex-Solidaires En Peloton 2023)
Christopher PRATT – Wind of Trust – Fondation pour l’Enfance
Sébastien ROGUES – Primonial
Thibaut VAUCHEL-CAMUS – Solidaires En Peloton

Le Calendrier

Act 1 – Saint-Malo > du 22 au 26 mai. Les Ocean Fifty investissent le port des Bas Sablons, et rejoignent les quatre équipages malouins, pour une série de parcours construits et au large. Une première confrontation en guise de starter !

Act 2 – Pornichet – La Baule > du 20 au 24 juin. Là aussi, trois équipages ligériens reçoivent leurs sept camarades dans leur jardin, la Baie de la Baule, théâtre naturel de belles empoignades. Chacun aura eu un mois pour optimiser les réglages. Les bateaux seront accueillis à Pornichet.

Act 3 – La Route des Terre-Neuvas, départ 17 août de Saint-Pierre et Miquelon, arrivée à partir du 23 août à Saint-Quay Portrieux. Saint-Pierre et Miquelon, destination inédite ! Au sud des bancs de Terre-Neuve, le territoire saint-pierrais avait terriblement envie d’accueillir les multicoques Ocean Fifty pour une épreuve, en équipage de trois, digne de ceux qui venaient l’été pêcher la morue depuis la Baie de Saint-Brieuc. C’est donc à Saint-Quay Portrieux que se jugera l’arrivée, au cœur d’une fête des Terre-Neuvas prometteuse. Saint-Brieuc Armor Agglomération sait recevoir…

Act 4 – Med Max Occitanie – Saïdia Resort, départ de Port-Camargue le 29 septembre, arrivée à Saïdia (Maroc) vers le 3 octobre. Voilà longtemps que Kito de Pavant travaille avec les Ocean Fifty et les Class40 sur une grande course vers le Maroc, destination jusqu’à présent inconnue des étraves Ocean Fifty. Les équipages, en double, traverseront la Méditerranée sans escale via la Sicile et Ibiza sur un parcours de 1500 milles.

Act 5 – Saint-Maxime > du 16 au 20 octobre. On en rêvait… Aller tracer des sillages dans le Golfe de Saint-Tropez en automne. Sainte-Maxime met les petits plats dans les grands pour accueillir toute la flotte. Quatre jours de régates au contact et de parcours au large.

Composition du bureau

Président : Thibaut VAUCHEL-CAMUS
Vice-Président : Erwan LE ROUX
Trésorière : Fabienne BARON
Secrétaire : Amandine DESLANDES
Trésorier adjoint : Fabrice CAHIERC
Secrétaire adjoint : Laurent BOURGUÈS

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Imoca. Thomas Ruyant et Sam Goodchild seulement au départ de la Transat New-York Vendée

Photo Pierre Bouras

Thomas Ruyant et Sam Goodchild réunis dans la même équipe TR Racing ont fait le choix de ne courir que la Transat New-York Vendée. Ils rallieront New-York en convoyage tout en s’entraînant avec leurs deux Imoca.

Aucun skipper ne se trompe d’objectif cette année. C’est bien le Vendée Globe et son départ prévu le 10 novembre qui est dans toutes les têtes. La Transat “Anglaise” qui n’en est plus vraiment une n’a pas beaucoup d’intérêt. Et Thomas Ruyant et Sam Goodchild qui font partie des favoris l’ont bien compris. « L’important pour moi, au-delà de toutes ces navigations, est de garder l’envie, de conserver l’énergie positive, en bref, ne pas me « crâmer ». C’est pourquoi nous faisons le choix de ne pas courir la Transat CIC fin avril. Toutes nos équipes, Sam et moi-même, souhaitons nous donner le temps de faire les choses telles que nous les imaginons à l’idéal, pour nous présenter au départ du Vendée Globe au maximum de notre préparation technique, avec deux bateaux parfaitement aboutis, réglés et préparés pour un tour du monde express, dans un état de fraicheur mental optimum, et une envie d’en découdre et de livrer le meilleur de nous-mêmes totalement décuplée, et non altérée par une éventuelle lassitude à l’issue d’une saison par trop surchargée. »

Sam Goodchild : Profiter de la dynamique du Team « Les années hors Vendée Globe, nous terminons nos saisons en novembre-décembre. Cette année, nous aurons, à cette époque-là, le plus grand rendez-vous dans la carrière d’un coureur au large, le Vendée Globe. Il convient de l’aborder au meilleur de notre préparation, technique, physique et mental. Il ne nous a pas semblé qu’aligner deux transats en solitaire durant l’été était la meilleure méthode. TR Racing est une équipe à deux bateaux, et nous voulons profiter à plein de cette chance de pouvoir naviguer, bord à bord durant le printemps et dès la mise à l’eau. Nous allons multiplier les sorties, en solo, en double et en équipage, avec tous les instruments de mesure dont nous disposons grâce à notre équipe et à la technologie d’Advens, notre principal partenaire. Nous allons travailler tous les compartiments du jeu, et pas seulement l’allure au plus près du vent comme le propose la Transat CIC. Nous rallierons New York en mode performance, avec à bord des membres de notre staff, dont les retours d’expérience seront extrêmement enrichissants. Le printemps sera ainsi dense et particulièrement riche en retour d’expérience des deux bateaux. »

L’écurie de Thomas Ruyant, Alexandre Fayeulle et Thomas Gavériaux inaugurera le 25 avril son bâtiment technique situé quai du Pourquoi Pas à Lorient. Mieux qu’un hangar de chantier, il s’agit d’un véritable complexe moderne destiné à accueillir deux Imocas, mais suffisamment grand pour toute l’équipe dédiée au fonctionnement de l’écurie, staff technique, coureurs, bien sûr, administration et communication. Construit sur 4 niveaux et sur plus de 1 300 m2, il témoigne d’un profond désir de qualité environnementale avec une utilisation maximale de matériaux bio sourcés, récupération des eaux de pluie, isolants bio sourcés, panneaux solaires photovoltaïques….

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Figaro. Loïs Berrehar remporte la Solo Guy Cotten

©Gauthier Lebec / disobey. / Macif

Loïs Berrehar a remporté la 48e édition de la Solo Guy Cotten, première course en solitaire du calendrier de la classe Figaro Bénéteau fort de deux victoires de manches et d’une place de 2e.

« Je ne pouvais rêver mieux pour ce début de saison ! » confiait à peine son Figaro amarré, Loïs Berrehar en magnifique vainqueur. Pour sa troisième saison avec Macif, le marin de Carnac démarre fort : 1er de la première manche, 2e de la deuxième, et vainqueur de la grande course. Une victoire sans appel et grandement méritée au regard du travail fourni et de sa détermination sans faille à jouer aux avant-postes… Charlotte Yven ne cache pas non plus son enthousiasme d’avoir repris la compétition : « Ce fut une belle Solo Guy Cotten, riche en enseignements, la saison est lancée ! ». 9e dès le premier parcours côtier, la navigatrice native de la baie de Morlaix, après une 21e place le deuxième jour, se hisse dans le top 10 dès l’entame du grand parcours entre Ouessant et l’île d’Yeu pour finir 12e sur la ligne d’arrivée. Une belle entrée en matière pour Charlotte qui ambitionne de monter en puissance jusqu’à La Solitaire du Figaro.
Vendredi prochain 22 mars, c’est à La Trinité-sur-Mer que le programme se poursuit avec le Trophée Laura Vergne, course en double. Loïs Berrehar et Charlotte Yven, dont les caractères et les compétences fonctionnent parfaitement, ne manqueront pas de tout donner sur les parcours côtiers et le grand offshore de 48h !

Les mots des skippers Macif

Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022) : « Je suis super content ! Je suis heureux d’inscrire mon nom sur la Solo Guy Cotten. Ce n’est que la première étape de l’année, il va maintenant falloir rester régulier. On a eu beaucoup de vent en moyenne sur cette grande course, et la dernière nuit s’est déroulée en mode sous-marin. Mais j’aime ces conditions. Le bateau va super bien, j’ai réussi à pas trop mal le régler sans faire trop de mauvais bords. J’ai réussi à creuser la distance avec Alexis (Loison) juste avant l’île d’Yeu. Je suis parti avec un grain sous spi, j’ai eu un peu de chance. En repartant de l’île d’Yeu, j’ai bien attaqué. J’ai confirmé le mode de fonctionnement que j’avais mis en place l’année dernière. Si j’arrive à rester régulier ce sera super positif. Je sens que l’expérience et les années de navigation paient. C’est ma première victoire en solitaire sur une étape du Championnat de France. C’est super satisfaisant, j’ai pris beaucoup de plaisir. J’ai de bonnes sensations, une bonne gestion du sommeil, tout est très positif. Cette victoire me booste pour la suite, c’est super de commencer en tête du Championnat, cela confirme que la forme est là, la vitesse aussi ! »

Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) : « Je me sens bien quoiqu’un peu fatiguée. C’était physique cette grande course ! Bravo à Loïs ! Je suis contente de cette reprise, avec une semaine intense et un dernier long parcours bien venté. Je vois qu’il y a des petites choses encore à modifier notamment sur les trajectoires, et la vitesse du bateau reste à améliorer encore. J’ai pris un casier aux abords de l’île d’Yeu, de nuit. J’ai réussi à m’en défaire relativement rapidement, je savais que cela pouvait arriver. Globalement, j’ai eu du mal à trouver la bonne vitesse. Il n’y avait pas de gros coups stratégiques à faire, il fallait être rapide. Sur toute la durée de la Solo Guy Cotten, nous avons eu de super conditions, un bel accueil. Cette année, il y a un beau plateau de coureurs avec plein de nouveaux et un bon niveau. Cela risque de monter en puissance tout au long de l’année, et ce sera très intéressant. »

(*) : Classement général avant jury

AVIS AUX CANDIDATS !

NOUVELLE SELECTION SKIPPER MACIF EN VUE POUR 2025 !

Une fois le programme de courses achevé, la saison se terminera avec la sélection d’un nouveau Skipper Macif pour 2025 qui succèdera à Lois Berrehar l’année prochaine. Créée en 2008, ce programme d’accompagnement sportif de haut niveau dans le domaine de la course au large permet à de jeunes navigateurs et navigatrices prometteurs de bénéficier d’un encadrement sur mesure (financier, technique et opérationnel) pour leur permettre de progresser et d’exceller sur le circuit Figaro. Pour participer à cette nouvelle sélection, les candidats seront donc invités à déposer leurs dossiers de candidature entre la mi-juin et la mi-septembre.

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Class40. Un Class40 révolutionnaire pour Vincent Riou

Eloi Stichelbaut | polaRYSE

Vincent Riou a imaginé et peaufiné son nouveau projet : la construction d’un Class40 ultra-innovant au sein du chantier Pogo Structures. Mis à l’eau le 19 février dernier, le monocoque casse les codes. Un seul safran, un aileron sur la quille… Un projet qu’il mène avec deux nouveaux partenaires, Pierreval et la Fondation GoodPlanet, et qui allie ce qu’aime le plus le marin bigouden : la compétition et l’innovation.

« Le Class40 Pierreval – Fondation GoodPlanet est le numéro 203. Il y a donc eu 202 bateaux construits précédemment. Tous ont une quille et deux safrans. Le 203 n’a qu’un seul safran. Par contre, il a une quille équipée d’un trimmer. C’est un petit volet qui se situe à l’arrière de la quille et qui permet de rendre le profil de quille asymétrique. C’est une expérience que j’avais envie de faire depuis longtemps car le trimmer existe depuis plusieurs années sur pas mal de monocoques. Je pense qu’il y a moyen de gagner en performance. Mais c’est de la performance au détriment de quelque chose… Ici, ce sera au détriment de la tenue de route du bateau si on peut comparer à une voiture » explique le marin qui a déjà réalisé plusieurs navigations à bord de son nouveau monocoque. « J’ai de bonnes sensations avec le bateau sur mes premières navigations. Je vois bien que ça tient moins bien la route qu’un bateau à deux safrans mais j’ai bon espoir de réussir à faire fonctionner ce concept »

La saison 2024 va donc signer le retour de Vincent Riou en compétition et à la tête de ce nouveau projet. Le circuit Class40 sur lequel il a déjà évolué l’an dernier aux côtés d’Aurélien Ducroz lui apporte tout ce qu’il recherche. « Je reviens à la compétition en Class40 parce que je trouve que c’est une série très intéressante. Il y a beaucoup de bateaux, cela apporte un bon niveau de compétition. De nombreux coureurs de très haut niveau ont fait le même choix que moi. Des anciens figaristes, des gars qui ont de gros palmarès. Je vais y trouver de la concurrence et c’est ça que je cherche. Et puis les Class40 sont des bateaux beaucoup plus simples, ils demandent de l’engagement physique mais nécessitent des efforts un peu moindres qu’en IMOCA par exemple. Forcément, pour quelqu’un qui commence à avoir un peu d’âge comme moi, c’est plus simple à gérer. Ce mixte me permet de trouver ce que j’aime dans la voile, c’est-à-dire faire de la compétition et du haut niveau en prenant beaucoup de plaisir. Car c’est vraiment la finalité. »

Sous les couleurs de Pierreval et de la Fondation GoodPlanet, Vincent va porter un message fort en faveur de l’environnement et de la décarbonisation. « Pierreval a envie avec ce projet de fédérer ses équipes autour des défis de demain et en tant que promoteur immobilier, il y a une volonté d’aller vers la décarbonation. Le projet doit permettre de sensibiliser aux problèmes écologiques. La Fondation GoodPlanet est évidemment très investie et va permettre d’accompagner la démarche à travers des actions très concrètes. Je suis vraiment heureux de cette nouvelle aventure ensemble ».

La saison 2024 sera rythmée pour Vincent Riou avec la participation prochaine à The Transat CIC, à la Transat Québec-Saint Malo et à la CIC Normandy Channel Race.

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Class40. Appel à candidatures pour VFS Sports

Class40 en flotte - Crédit photo : Jean-Marie LIOT

VSF Sports lance un appel à candidatures pour trouver le navigateur ou la navigatrice qui portera ses couleurs sur le circuit Class40 les trois prochaines années, de 2025 à 2027.

Les navigateurs ou navigatrices intéressé(e)s – français ou étrangers – peuvent postuler*, à condition de justifier d’une bonne expérience en course au large. La date limite pour déposer les dossiers de candidatures est fixée au 30 avril minuit.

En juin, les profils dont le dossier aura retenu l’attention, seront auditionnés devant un jury constitué d’une dizaine de personnes, comprenant l’équipe de 4 Winds Strategies, le partenaire et des acteurs de l’univers de la course au large. La révélation du nom de la personne retenue aura lieu début juillet.

« L’idée de lancer un appel à candidatures est naturellement venu pour proposer à un large plateau de skippers de présenter leur projet qu’ils viennent du circuit 6.50, du Figaro ou de la class40. Le projet se veut sportivement ambitieux. Le profil attendu est celui d’une personne qui serait à la fois compétente sur l’eau mais aussi techniquement investie et intéressée dans la préparation de son bateau. Bien sûr, les valeurs humaines sont également déterminantes ; il faut qu’une alchimie se crée entre la personne et le groupe VSF » conclut Franck Levieil.

Précisions : un(e) candidat(e) peut présenter son ou ses partenaires déjà engagé(s) à ses côtés. Il ou elle devra avoir une bonne maîtrise du français.

Téléchargez le dossier d’Appel à candidatures

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Figaro. Collision entre Gaston Morvan et Chloé Le Bars sur la Solo Guy Cotten 

Le départ de la grande course a été donné ce mercredi à Concarneau. À 20h58 le CROSS CORSEN a été contacté suite à la collision de deux Figaro Bénéteau à 1 mille nautique au sud-est de la bouée des Pierres Vertes au sud d’Ouessant.

Gaston Morvan, skipper Région Bretagne-CMB Performance, qui venait d’enrouler la marque des Pierres Vertes et Chloé Le Bars, skipper EndoBreizh-E.Leclerc, qui arrivait en approche de cette marque, sont entrés en collision. 
Les deux marins sont ressortis indemnes mais leurs deux Figaro Bénéteau ont subi des avaries majeures ne leur permettant pas de continuer la course.

Hervé Gautier, directeur de course, livre quelques détails sur les circonstances de cet accident : « Gaston évoluait au près et croisait les bateaux qui remontaient au portant en direction de la marque des Pierres Vertes. Chloé était en pleine manœuvre en train d’affaler son spi et ils ne se sont pas vus. Le bateau Région Bretagne – CMB Performance a subi un trou dans la coque et avait une voie d’eau, tandis que Chloé a rapporté avoir de gros dégâts sur son foil tribord et son bout-dehors. »

Accompagnés par la SNSM à la demande du CROSS CORSEN, les deux bateaux sont arrivés dans le port de Camaret-sur-Mer peu après minuit.

Pendant ce temps, les 33 Figaro atteignaient la chaussée de Sein et entamaient la descente en direction du Plateau de Rochebonne qu’ils devraient atteindre à 19h ce jeudi.

Ce jeudi matin, Loïs Berrehar a repris l’ascendant sur Alexis Loison mais les deux compères ne se quittent pas ! La flotte est cependant très éclatée en latéral avec Jules Delpech le mieux positionné au vent et Victor Le Pape (Région Bretagne – CMB Espoir) sous le vent.  A noter également l’excellent début de course des deux bizuths Arno Biston (Tizh Mor) et Quentin Vlamynck (Les Etoiles Filantes) pointant actuellement en 6e et 8e position.

« C’est un bord de près propice au repos » explique Hervé Gautier. « Il leur faudra être en alerte après Rochebonne car ils auront un petit bord de vent arrière pour atteindre l’île d’Yeu avec quelques empannages à bien négocier car la moindre petit bêtise pourrait coûter cher. L’évolution du routage est stable et la flotte devrait revenir devant Concarneau entre 6h30 et 9h30 demain matin. »

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Arkea Ultim Challenge. L’arrivée d’Éric Péron 5e

© Alexis Courcoux

C’est au culot et après un timing de préparation record qu’Eric Péron avait choisi d’embarquer dans l’aventure de cet événement hors normes qu’est l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest, le premier tour du monde en solitaire en course des ULTIM. Franchir la ligne d’arrivée à bord de son ULTIM ADAGIO après 66 jours, 1 heure, 14 minutes et 27 secondes de mer d’une circumnavigation combative et maîtrisée est une immense victoire pour le Finistérien. Cinquième sur les six engagés à retrouver le public brestois, Eric Péron sera fêté à la hauteur de cette performance : il rentre dans le club prestigieux des onze marins à avoir bouclé dans l’histoire un tour du monde en solitaire en multicoque. L’étoffe des héros.

C’était hier, c’était il y a une éternité ! Célébrés comme des astronautes au départ d’un vol spatial, chaque skipper rejoignait son bateau au petit matin du 7 janvier sur le quai Malbert de Brest. Premier à quitter le ponton, Eric Péron partait un peu plus que ses camarades dans l’inconnu. Après trois mois à raturer des jobs lists, une grande page blanche s’ouvrait pour le skipper de l’ULTIM ADAGIO, l’ex-Géronimo, né en 2001, refondu en 2013 et récupéré trois mois plus tôt.
Ce jour-là, Eric Péron ne comptait pas plus de 10 jours de navigation à son bord pour sa qualification et quelques sorties techniques. L’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest était sa première course en ULTIM, son premier tour du monde en solitaire aussi !

Mise en orbite

Petit poucet chez les géants, Eric ne pouvait compter que sur son sens marin et l’expérience de vingt ans de course au large tous azimuts, pour trouver le meilleur tempo, la meilleure route, bref faire de l’ULTIM ADAGIO son compagnon, son double pour retrouver derrière le goulet de Brest, la civilisation. « Je serai soulagé au Pot au Noir », disait alors le skipper, conscient que son jardin de l’Atlantique Nord serait un SAS de décompression avant sa mise en orbite autour de l’Antarctique. Dix jours plus tard, Eric avait pris ses marques, passé sa première dépression en faisant le dos rond, et s’apprêtait à réaliser de belles journées en bordure de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Coup du sort, son avarie de safran le contraignait à relâcher à Cape Town, escale technique autorisée par le règlement à laquelle aucun des six skippers engagés n’a échappé et à laquelle le team Adagio a répondu présent dans un temps record. Après tout juste 24 heures, le minimum obligatoire, Eric reprenait la mer avec un trimaran à 100% de ses capacités.

Les joies et les peines

Le skipper rentrait vraiment dans le Sud, avec ses joies et ses peines. La peine, ce fût l’océan Indien où la conjonction du pit stop de Cape Town et une dépression tropicale imposaient une route Nord, pas vraiment inscrite dans les livres de cet océan vicieux et mal pavé. Eric découvrait aussi l’ingratitude de la course en deuxième rideau où seuls les initiés savent que chaque mille se gagne, que la distance aux leaders, si grande soit-elle, ne signifie jamais le relâchement sur ces bateaux capables de performances exceptionnelles mais qui supposent un investissement physique, une attention constante et une résistance au stress hors normes.

La joie, c’est d’avoir réalisé une traversée du Pacifique presque parfaite, signant au cap Horn le meilleur temps de la course (9 jours, 15 heures, 50 minutes et 10 secondes), avec des enchaînements impeccables pour rester devant les dépressions australes.
Et comme la course au large en solitaire est toujours un yoyo émotionnel, la remontée de l’Atlantique Sud alternait méchantes dépressions et pétole tenace, un vrai supplice pour Eric lancé à la poursuite d’Anthony Marchand qui le précède à Brest.

Histoire de générations, question de personnalité

Constater qu’Eric Péron coupe la ligne d’arrivée à Brest « seulement » 15 jours derrière le vainqueur Charles Caudrelier a-t-il un sens ? Même si les aléas techniques et météo de chacun ont été différés dans le temps, ce delta de 30% est conforme à l’écart de générations entre les deux, mais certainement pas supérieur. La juste confirmation du bond prodigieux entre un ULTIM volant qui peut marcher à 40 nœuds et un trimaran archimédien qui plafonne à 30. Eric le savait au fond de lui avant le départ, mais le compétiteur a sans doute eu du mal à se l’avouer, cravachant sans cesse et ne lâchant rien pour rester dans le match qu’il s’était fixé.

Reste aussi de ce tour du monde l’immense bonheur, la fierté du marin capable de mener un des plus grands bateaux de la planète qui, tout archimédien soit-il, peut chavirer avec 15 nœuds de vent et réclame un savoir-faire et une attention peu communs. Mais aussi la reconnaissance d’avoir été bien accompagné par une équipe dévouée, attachée à lui permettre de partir dans les meilleures conditions possibles et lui apporter toutes les solutions et l’appui nécessaires dans cette immense épreuve en solitaire. Une aventure extraordinaire qui n’aurait pas été possible sans le soutien de sponsors engagés et solidaires : Adagio, leader européen de l’appart’hôtellerie qui a pris les devants en septembre en devenant partenaire titre ; French Touch Oceans Club, collectif d’entreprises qui défendent le savoir-faire français et soutien historique du skipper ; et la manufacture horlogère suisse Alpina, chronométreur officiel de ce tout premier tour du monde en ULTIM et dont Eric Péron est devenu ambassadeur pour les valeurs communes qu’ils partagent.

Et puis la joie de partager une aventure qui a le sel des grandes premières. Des six marins engagés, Eric est celui qui a probablement le plus communiqué depuis son bord, multipliant interviews, rencontres avec les écoles et ses partenaires, ne comptant jamais son temps et répondant inlassablement présent aux multiples sollicitations.

Tenace, direct, combatif et endurant, c’est en ces mots que tous ceux qui ont échangé avec Eric ont découvert ou retrouvé ce skipper attachant qui revient à Brest la tête haute, se donnant raison d’avoir cru en lui.

Ils ont dit :

Eric Péron, skipper de l’ULTIM ADAGIO : « Je suis très fier de boucler ce tour du monde à la cinquième place vu les clients autour de moi et le potentiel de leur bateau. Fier de rentrer dans ce cercle très fermé des skippers qui ont réalisé un tour du monde en multicoque en solitaire. Et fier de comment on a mené ce tour du monde avec mon équipe ! Ce n’était pas simple, il y a eu des péripéties, de la casse, des réparations et des bons moments aussi. Il y a même eu un temps de référence sur le Pacifique, avec un bateau qui est 30% moins rapide que les bateaux qui volent. C’était une performance d’avoir des moments de gloire comme celui-là !

Ça a été une épreuve pour moi dans plein de domaines de passer 65 jours en mer. J’ai appris plein de choses, j’ai appris sur moi. Je suis maintenant assez confiant, il y a des choses que je suis venu chercher et que j’ai trouvées. C’était une quête pour moi de vivre ça. Après tant d’années de préparation en tant que marin, j’y suis arrivé, j’ai fait ce que je voulais faire. Il y a des moments où j’en ai bavé, mais je me disais que j’étais chanceux et que je n’avais pas le droit de me plaindre. Quand on relativise comme ça, on peut soulever des montagnes.

Ce tour du monde s’est fait au forceps sur la mise en place, ça s’est fait très tard. Je suis hyper fier de ce qu’on a pu réaliser en tant qu’équipe pour monter et gérer un projet d’une telle ampleur en si peu de temps. Ça aussi c’est une super performance ! Chaque personne du team, de la technique à l’opérationnel en passant par la com, tous ont œuvré pour que tout se passe bien. Donc bravo à eux !

Enfin, un immense merci à tous les sponsors qui se sont investis dans cette aventure. Pour raconter de belles histoires comme ça, il faut oser. Il faut prendre le risque de les écrire à plusieurs. Même si j’étais tout seul sur mon ULTIM ADAGIO, j’étais gonflé à bloc par les messages de soutien de tous les collaborateurs des entreprises qui me soutiennent. »

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