Mike, pour l’instant avec Sam Davies vous n’êtes que deux Britanniques officiellement inscrits au Vendée Globe. Un commentaire ?
“La classe IMOCA est passée par une phase où elle était presque devenue internationale : dans le dernier Vendée Globe, 50% des skippers n’étaient pas Français et nous étions sept Britanniques. Nous avons donc régressé. Il ne faut pas incriminer l’IMOCA, mais plutôt le contexte économique. De toute évidence, le sponsoring a davantage souffert en Angleterre qu’en France, où le fait de supporter le Vendée Globe est mieux enraciné.”
Quelle est votre opinion sur l’état de santé de la Classe IMOCA ?
“L’arrivée de nouveaux venus comme mon sponsor Gamesa, est une excellente nouvelle. Cela prouve qu’il y a quelque chose qui fonctionne bien dans l’IMOCA. Cependant, la classe souffre d’être une association de marins. Il faudrait qu’elle soit gérée de manière plus “présidentielle” et qu’on nous dise plus précisément ce qu’on attend de nous, les skippers !”
Que pensez-vous de l’éventualité de courir un jour en monotype, tous avec un bateau identique ?
“La discussion sur le one-design est louable. Reste qu’annoncer cette possibilité comme un fait accompli a été une erreur, surtout pour revenir sur ses positions un peu plus tard. C’était de la mauvaise communication. Cette erreur a gêné des discussions de sponsoring, à ce moment-là.”
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