“Ce rachat du tour par A.S.O. me fait sourire car nous sommes restés plusieurs années en contentieux avec cette société”, se souvient le patron de l’épreuve à la fin des années 90. A l’époque, Manfred Ramspacher et un groupe d’investisseurs s’étaient portés acquéreurs de la Grande Boucle à la voile, alors propriété de la famille Legris. 1998 fut la dernière année en JOD 35 et l’année suivante la première en Mumm 30, support qui aura servi jusqu’en 2010. Passé l’inévitable émoi des participants comme à chaque fois que l’épreuve change de monotype, le T.F.V. subit en 2001 la foudre des propriétaires du Tour de France Cycliste. A tous les exploitants d’évènements portant label Tour de France, il est demandé par voie de justice d’en modifier le nom. Cette année-là, la course créée par Bernard Decré en 1978 va ainsi devoir s’appeler “Tour Voile”. Elle redeviendra “T.F.V.” l’année suivante, car Ramspacher obtient gain de cause. A.S.O. reprend l’avantage en appel… puis le perd définitivement quand la cour de cassation confirme le jugement pris en première instance. Après quelques années Manfred Ramspacher et ses associés ne sont plus d’accord sur le devenir de l’épreuve – “qui a toujours été bénéficiaire” assure le dirigeant – et la cèdent en 2005 au groupe Editions Larivière : un éditeur doublé d’un organisateur d’évènements sportifs et de salons.
“On a toujours créé, fait ou racheté des évènements en parallèle avec notre activité de presse. Des activités évènementielles qui contribuent à la notoriété de nos revues de passion”, précise Frédéric de Watrigant, qui devient alors directeur du Tour. (…)
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