Les joies et vicissitudes des courses en double dans le nouveau Course Au Large

Course Au Large N 53 - Doubles Jeux
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La navigation en tandem devrait être un îlot de compétence, d’intelligence et de coopération entre deux personnes unies vers le même objectif. Mais c’est aussi une relation humaine exacerbée par le contexte précaire de la course. En mer, dans l’intensité d’un huis clos confiné dans les quelques mètres carrés du cockpit, face à la pression des éléments et des classements, les personnalités se révèlent. Un simple co-équipier peut devenir votre ami de 30 ans. Mais de bons docteurs Jekyll peuvent aussi se muer en inquiétants Mister Hyde. Derrière l’idylle couve parfois l’orage et il faut savoir composer pour performer. Les navigateurs Romain Attanasio, Yannick Bestaven, Jean-Christophe Caso, Tanguy de Lamotte, Sam Goodchild, Jeanne Grégoire et Paul Meilhat témoignent.

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Avec qui partent-ils ?

Romain Attanasio (Transat AG2R) 34 ans, une dizaine de courses en double : “Toujours avec des gars expérimentés, avec qui j’ai une affinité. Avec Anthony Marchand, c’est la première fois. Il est typique du jeune figariste. Avec lui, je n’ai pas de doute sur la performance du bateau.”

Tanguy de Lamotte (Solidaire du Chocolat) 33 ans, une vingtaine de courses en double : “J’ai très souvent changé d’équipier. Cela permet de m’exprimer différemment et d’avoir des expériences humaines qui recommencent à zéro. Avec Jean Galfione, c’est un athlète de haut niveau qui débute dans la course au large. Ça me tentait d’avoir cette expérience avec lui. J’ai eu la chance de pouvoir essayer le saut à la perche avec lui. J’ai passé 2,45 m !”

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