Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron sont certainement quelque part du côté des Canaries. Iker Martinez et Xabi Fernandez ont très probablement dépassé l’archipel du Cap Vert. Comment ont-ils choisi d’aborder les hautes pressions qui se dressent devant eux ? Réponse au classement de 20 heures pour le tandem français. Pour les Espagnols, il faudra attendre samedi 15 heures.
L’ETA, c’est ce à quoi songe tous les jours l’Américain Ryan Breymaier. Au petit matin, à bord de Neutrogena, lui et son compère Boris ont franchi l’équateur, dans le sillage d’ Estrella Damm. Ils n’ont plus que 142 milles de retard sur Renault Z.E. Du coup, les enchères risquent d’atteindre des sommets pour la 3e place de la Barcelona World Race convoitée par ces trois équipages très proches les uns des autres.
La moitié de la flotte navigue donc dans l’hémisphère nord. Les filles de Gaes Centros Auditivos, qui glissent dans de faibles alizés de sud-est, sont les prochaines sur la liste : elles ne devraient plus tarder à faire leur entrée dans le pot au noir.
Plus au sud encore, c’est un vrai casse-tête météo au large des côtes argentines. Une succession d’anticyclones, de fronts et de petites dépressions transforment la route d’Hugo Boss et de FMC en véritable gymkhana. A bord d’Hugo Boss, qui naviguait sous spi dans une vingtaine de nœuds de vent, Wouter Verbraak dégustait son dernier sachet de porridge et rêvait lui aussi de poser pied à terre pour pouvoir chausser les spatules et profiter des dernières neiges, chez lui, en Norvège.
Un paysage chaotique aux abords du cap Horn
We are Water a encore bien des soucis à régler avant d’arriver à Barcelone. Au petit matin, l’équipage a constaté que la bôme était brisée en son milieu, probablement sous les chocs violents des vagues qui s’abattaient sur le pont du bateau. Le plus gros de la tempête est passé. L’équipage a troqué son tourmentin contre un ORC et progresse sous voile d’avant seule en direction du cap Horn. Jaume Mumbru avait du mal à décrire le paysage chaotique qu’ils avaient traversé. Leur but est désormais de s’abriter après le passage du cap Horn pour pouvoir réparer leur bôme.
A Wellington, le mât de Central Lechera Asturiana est bel et bien réparé et il est même à poste. L’équipage et l’équipe technique ont remâté ce vendredi. Les deux prochains jours seront consacrés aux réglages du gréement et aux essais de voiles avant que Juan Merediz et Fran Palacio ne prennent une décision quant à leur retour ou non en course.
Classement de 15h
Jean Pierre Dick – Loick Peyron VIRBAC-PAPREC 3 en mode furtif
Iker Martinez – Xabi Fernandez MAPFRE en mode furtif
3 Pachi Rivero – Antonio Piris RENAULT Z.E à 2890,2 milles de l’arrivée
4 Alex Pella – Pepe Ribes ESTRELLA DAMM à 121 milles de Renault ZE
5 Boris Herrmann – Ryan Breymaier NEUTROGENA à 142,4 milles de Renault ZE
6 Dee Caffari – Anna Corbella GAES CENTROS AUDITIVOS à 598,5 milles de Renault ZE
7 Wouter Verbraak – Andy Meiklejohn HUGO BOSS à 2552,9 milles de Renault ZE
8 Gerard Marin – Ludovic Aglaor FORUM MARITIM CATALA à 2808,4 milles de Renault ZE
9 Jaume Mumbru – Cali Sanmarti WE ARE WATER à 4530,9 milles de Renault ZE
10 Juan Merediz – Fran Palacio CENTRAL LECHERA ASTURIANA à 8660,1 milles de Renault ZE




















