Les 3 000 milles de l´océan Indien à Sanya

Flotte au Cap
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La première partie de 1 000 milles comprend une traversée des territoires de la mousson, depuis le port de l’océan Indien jusqu’au nord de Sumatra. Avec la mousson soufflera un vent modéré de nord-est accompagné de rafales. Au programme beaucoup de bourrasques et des vents variables, ce qui pourrait impliquer de nombreux changements de voile et pas mal de choix de navigation en fonction des nuages.

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La deuxième partie sera courte : 500 milles entre la pointe de Sumatra et le détroit de Singapour. Mais c’est aussi l’un des passages maritimes les plus fréquentés au monde. Les cargos y sont nombreux, les bateaux de pêche aussi. Filets, objets flottants et débris fourmillent dans cette zone où les équipages devront être très vigilants. Lors du passage dans le détroit de Malacca, les règles de course forcent la flotte à suivre un passage étroit indiqué par cinq marques. Sur cette autoroute des cargos, on trouve souvent trois à quatre noeuds de courant et du vent faible. Une zone qui risque d’être compliquée et où on peut perdre tout ce que l’on a gagné dans l’Indien à cause d’une mauvaise décision ou d’un manque d’attention. Les bateaux ne feront sans doute pas de gros gain, mais ils pourraient certainement beaucoup y perdre.

La troisième partie de cette étape exigera un long bord de près au sud de la mer de Chine.
Après Singapour la flotte tournera à gauche pour remonter les côtes vietnamiennes avant de mettre le cap au nord vers la Chine. Mousson ou alizés, le vent soufflera du nord-est. Mais c’est l’état de la mer qui sera crucial dans les eaux peu profondes de la région. Pendant une semaine, les conditions pourront être difficiles pour les bateaux. Au sud de la mer de Chine, les vagues peuvent atteindre quatre à cinq mètres et être très raides.

En tout l’étape devrait durer deux semaines avec une arrivée à Sanya début février.