Le Vendée par Mich Desj’ dans le nouveau Course Au Large

Course Au Large N 56 - Mich Desj
DR

Michel, en 2000 ta première victoire dans le Vendée Globe avait-elle changé quelque chose, dans ta tête ?
J’ai la chance d’avoir grandi doucement, donc de prendre l’habitude de ne pas m’enflammer tout en appréciant l’instant. Le Vendée Globe n’est pas quelque chose d’anodin ! Je pense être resté serein même si la vie change un peu : on me reconnaît dans la rue… mais je prends toujours le métro.”

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Huit ans plus tard tu es reparti… pourquoi ?
Parce qu’en 2001, j’avais déjà décidé que je reviendrai aux Sables d’Olonne. Je me suis consacré aux multicoques, mais je regardais ce qu’il se passait chez les monocoques Imoca. Et puis en 2004, Vincent Riou était encore intégré à Mer Agitée avec mon ex-bateau ! Je n’ai jamais décroché.”

Et là… tu trouves un budget sans même le chercher !
Alain Gautier ne voulait pas refaire le Vendée Globe et Foncia était très intéressé : je me suis investi avec un plan Bruce Farr, un projet que je n’avais pas pu concrétiser en 1999. J’avais le financement nécessaire pour le réaliser.”

Mais tout de même, un nouveau tour du monde sans escale ! Tu n’as jamais été intéressé par un BOC Challenge, avec des pays à découvrir ?
« C’est certainement motivant parce que c’est justement ce que j’essaye de proposer aux Ocean-50 que je suis en train de mettre en route (les anciens 52 pieds sur plan Finot-Conq mis en œuvre par Yvan Griboval) puisque les skippers venus de la Solitaire du Figaro semblent apprécier ce format. Mais ça ne s’est pas fait jusqu’ici pour moi. »

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