Le duel se poursuit dans des conditions meilleures

Ericsson 4
DR

Pour Simon Fisher, barreur sur Telefonica Blue cette descente au reaching, qui dure depuis plus de 24 heures, signifie au moins que l’équipage n’a pas eu besoin de tout déplacer à l’intérieur : « Nous progressons sous grand foc, trinquette et GV haute et avalons les milles à une vitesse proche de 20 nœuds.  Le soleil a fini par apparaître et nous naviguons sous un ciel bleu sur une mer bleue claire.  Le thermomètre remonte et cela commence à ressembler à l’été, quelque chose qui nous manquait depuis notre arrivée à Qingdao. »   
Cette remontée des températures plaît bien aussi à Ryan Godfrey, le numéro un d’Ericsson 4, « C’est le moment de tout sécher à bord du bateau. La hausse des températures nous fait du bien, et cela nous offre l’occasion de ranger les sacs de couchage double épaisseur. Cela fait du bien de voir s’évaporer la condensation, qui coulait partout à l’intérieur du bateau. On progresse à une bonne vitesse et les vagues déferlent sur le pont, mais l’eau est chaude et à l’intérieur tout est sec, ce qui fait une grande différence. »  Quant à Rick Deppe sur Puma, il commence à se poser de questions sur le mois de travail qui sera à faire pour arriver au Brésil, mais explique ses propres motivations. « Pourquoi ne restons-nous pas à la maison ?  C’est cela la question que vous vous posez ? C’est cette course ! C’est comme une maladie! C’est un engagement de longue haleine pour soi-même et pour l’équipe. Il faut des années de travail pour pouvoir espérer un tel poste et puis on se dit que si on ne l’accepte pas, quelqu’un d’autre sera là pour vous remplacer.  C’est cela la réalité.  Enfin, personnellement, en plus de tout cela, c’est mon métier et il faut gagner sa vie! Les gosses, ça coûte cher! ».

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Classement de 11h (heure française) :
Ericsson 4 à 10 593 milles de l’arrivée
PUMA  à 9 milles du leader
Ericsson 3 à 99 milles
Green Dragon à 238 milles
Telefonica Blue à 269 milles