Groupama attendu au Cap ce mardi

A bord de Groupama
DR

« Le pire est encore à venir pour Groupama, » selon Gonzalo Infante, météorologiste pour la Volvo Ocean Race. Il leur faut encore huit à 10 heures pour traverser la dorsale dans laquelle ils sont actuellement ralentis. Sous code zéro, ils avancent à huit noeuds dans … trois noeuds de vent d’ouest ! »

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Leur sauveur ? Un front froid qui devrait leur offrir un fort vent de sud pendant la nuit. De l’ouest au sud, ils vont devoir empanner prochainement pour suivre la bascule de vent et se diriger vers Le Cap.

« On est en train de se battre dans de petits vents, » racontait Franck Cammas ce midi. « On en a encore pour quelques heures avant de filer pour la dernière ligne droite, qui sera certainement rapide. On est forcément plus fatigués que si on avait passé 15 jours à terre, mais tout le monde est en forme. Le bateau aussi s’est montré très fiable. À part un souci la première nuit, lorsqu’on a dû monter dans le mât, on n’a pas eu de mauvaise surprise. Groupama 4 est à 100 % : pas de casse, seulement de petites usures à améliorer pour la deuxième étape. »

Après une manche insatisfaisante, une option peu payante le long de l’Afrique et un Pot-au-Noir difficile, le skipper français et ses 10 équipiers ont hâte de monter sur le podium et de regarder vers la suite. « Même si on a appris plein de choses sur le bateau, on n’a pas eu de contact tactique et stratégique avec les concurrents. On a hâte que la deuxième étape démarre et que les bateaux qui ont eu des soucis techniques soient sur la ligne de départ pour recommencer au Cap bord à bord avec six bateaux. »

Comme pour les deux premiers, Telefónica et Camper, le vent devrait se renforcer à une cinquantaine de milles du port sud-africain. 30 noeuds de vent et une mer agitée attendent donc les Français demain matin pour leur arrivée qui est désormais prévue autour de 10 heures.