Groupama 3 retrouve sa vitesse de croisière

Franck Cammas Groupama 3
DR

Après la zone de confluence qui a fortement ralenti Franck Cammas et ses hommes au début de l’océan Indien, l’anticyclone qu’ils longent sur sa bordure Sud n’est pas aussi puissant qu’il n’y paraissait en raison de ce retard pris sur le routage. Sur un tour du monde, un décalage de quelques heures peut être extrêmement positif ou a contrario pénalisant. Les grands surfs ne sont donc pas encore d’actualité, mais c’est à une vitesse de « croisière » de 20 à 25 noeuds que progresse le trimaran géant dans cet océan Indien très pacifié…

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Recadrage au lever du jour
« Après avoir tout tenté depuis lundi soir, Groupama 3 voit une fois de plus le vent de secteur Nord se dérober juste devant ses étraves. En effet, malgré de très bonnes vitesses depuis mardi soir, atteintes grâce au retour du front par l’Ouest, le flux de Nord très proche à deux reprises (moins de 20 milles dans l’Est) n’a pu être atteint. Pour la première fois depuis le départ de Brest, une "porte" se ferme juste devant Franck Cammas et son équipage malgré leur acharnement et leur détermination à tout tenter pour que ça ne se produise pas… » analysait Sylvain Mondon de Météo France.

Le vent de Sud-Ouest étant arrivé sur sa zone de navigation, Groupama 3 continue sa route en tribord amure vers les Terres Australes et Antarctiques Françaises ce mercredi matin. La stratégie a été modifiée pour rejoindre le plus rapidement possible la Tasmanie et continuer la traversée de l’océan Indien à des vitesses les plus élevées possibles qui permettront de revenir sur le temps de référence établi par Orange 2 en 2005. À 7h00 (heure française), Franck Cammas et ses hommes avaient empanné pour se recadrer sur une latitude plus Sud afin de repiquer vers l’archipel des Kerguelen.