L’équipe de convoyage du Magregor-Smith de 65 pieds devrait donc toucher terre bientôt en tenant compte d’une ETA autour de la nuit de samedi ou la matinée de dimanche si Éole veut bien collaborer, ce qui ne semble pas avoir été le cas jusqu’à maintenant.
Parti de Gaspé depuis le 30 juin, ce voyage fût non seulement l’occasion de tester le bateau mais également de faire vivre à des profanes leur première traversée de l’Atlantique. Et aucun doute, le marin de Lévis en banlieue de Québec sait susciter l’engouement pour la voile par l’expérimentation. Or, il semble que le baptême de feu fût de taille. Mer croisé, vagues généreuses, brouillard et mal de mer furent le lot quotidien d’une équipe de convoyage dénuée d’expérience mais courageuse et surtout désireuse de se mettre en jambe. Additionnez à cela une ascension au beau milieu de l’Atlantique jusqu’à la troisième barre de flèche pour réparer une drisse récalcitrante et on comprend tout de suite que les nouveaux marins en ont eu pour leur argent.
L’équipe de course rejoindra maintenant Georges Leblanc aux cours des prochains jours pour un autre convoyage, cette fois-ci vers la ville de Dinard d’où partira le 23 juillet prochain la Dinartica, course aller-retour entre cette dernière ville et les îles de Lofoten en Norvège et auquel le navigateur Québécois prendra part.
Daniel Lévesque, à Québec