Enquête dans le nouveau Course Au Large : pourquoi les Anglais investissent dans l’IMOCA

CAL 57 IMOCA enquête
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Connu entre autres pour ses activités au sein de l’America’s Cup (Team Origin, à l’époque) et parce qu’il aurait levé “un milliard de livres” sur la communication hors stade pendant les JO de Londres 2012, Sir Keith Mills a donc signé un accord avec la classe IMOCA : celle-ci lui cède à la fois le commercial, le marketing et la communication de la classe pour cinq ans. Damned ! Jusqu’ici les affaires étaient bien rangées entre marins français et anglais. Pour résumer la chose de manière un peu provocatrice, depuis l’époque des corsaires et Trafalgar la chose est admise : on porte une cravate noire dans la Royale, Albion est perfide, messieurs les Anglais tirez les premiers etc… mais côté voile, évitez si possible primo de gagner le Vendée Globe, deuxio de venir mettre votre nez dans nos affaires maritimes.

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Par le passé, il y avait d’ailleurs déjà eu des velléités anglaises sur le Vendée Globe, toutes rejetées. Mais cette fois, c’est fait. Et si l’on résume à la hache, tout le monde est content. C’est du moins ce qui ressort des quelques interviews que nous avons pu mener aux Sables d’Olonne, au départ du Vendée Globe. Au pire on nous explique que “cela ne peut pas faire de mal”. Au mieux on nous assure que c’est la voie royale pour développer la classe, l’internationaliser et lui apporter l’argent qui lui fait tant défaut. En outre, Sir Keith Mills n’est pas n’importe qui : sa réputation d’entrepreneur et de richissime grand financier de la voile outre-Manche en impose. (…)

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