La prochaine étape de ce tour du monde est bien le passage du Pot au Noir et le franchissement de l’équateur ! Car une fois cet obstacle franchi, ce sera la dernière ligne courbe vers Ouessant, le sprint final qui déterminera le résultat d’un tour du monde très particulier puisqu’il s’est effectué comme une succession d’avancées et de reculs par rapport à un temps de référence très fluide réalisé par Orange 2 en 2005.
« Le virement sous l’axe de la dorsale a eu lieu vers 23h15 TU jeudi soir : la route en tribord amure était encore assez lente en fin de nuit, puisque le vent n’était que de 5 à 6 noeuds pendant quelques heures à ce niveau-là. La navigation au près dans du vent plutôt faible est encore au programme de toute la journée de vendredi. Il faudra attendre la nuit prochaine pour que le vent commence à adonner lentement en s’orientant à l’Est. L’allure sera alors un peu plus confortable et un peu plus rapide. Ceci se produira dès que Groupama 3 franchira la latitude de Salvador de Bahia. Quelques heures plus tard encore, les alizés d’Est à Sud-Est permettront à Franck Cammas et son équipage d’allonger la foulée samedi matin à partir de la latitude de Recife, » analysait Sylvain Mondon de Météo France.
Franck Cammas et ses neuf équipiers vont pouvoir souffler : le près, le louvoyage, les virements de bords, les caps à 45° du but sont terminés… Du moins pour les jours à venir ! L’accélération va être sensible ces prochaines heures avec le retour d’une brise de travers et les vitesses vont de nouveau monter à plus de vingt noeuds sur la route directe. Franck Cammas l’a clairement signifié : un retard inférieur à une journée au passage de la ligne de changement d’hémisphère laisse encore toutes ses chances à Groupama 3 de descendre en dessous des cinquante jours pour ce Trophée Jules Verne.




















