Thomas Coville sur une route nord

    Au sud de la Nouvelle-Zélande, le maxi trimaran Sodeb’O se fait secouer dans 5 à 6 mètres de creux, en bordure d’une dépression où le vent souffle de 35 à 40 nœuds. « Depuis le départ, c´est la première fois que Thomas traverse une zone où nous avons autant de vent affiché sur les fichiers. Plus au Sud, la dépression est encore plus creuse et la mer dépasse les 8 mètres, » explique le routeur, Richard Silvani. « Sodeb’O est passé au Sud de l´Ile d´Auckland où la profondeur grimpe de 3000 mètres à 500, ce qui lève d’autant plus la mer. Nous prenons aussi en compte la densité impressionnante d´icebergs recensée au Sud-Est de la position actuelle du trimaran. L´ensemble de ces icebergs a la même origine qui remonte au décrochage, il y a un an, d´une plaque de banquise dans la Mer de Ross en Antarctique. Cette masse de glace de plusieurs kilomètres de long se disloque depuis et des morceaux de très grande taille dérivent.” Ce jeudi soir, le retard de Sodeb’o sur le chrono d’IDEC était de nouveau supérieur à 1700 milles, plus ou moins trois (gros) jours de mer.

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