Le moins que l’on puisse dire, c’est que le convoyage qui a mené Bernard Stamm et Cheminées Poujoulat jusqu’à la capitale Catalane pour le départ de l’Europa Warm’Up s’est révélé riche d’enseignements. La première partie, entre le sud Finistère et le sud du Portugal s’est déroulée dans des conditions musclées, avec jusqu’à 30 noeuds de vent et une mer dure et désorganisée, notamment au passage du cap Finisterre, alors qu’à l’inverse, la deuxième partie, entre Gibraltar et Barcelone s’est avérée plus tranquille, avec des vents plutôt faibles. «Au final, nous retombons un peu sur le constat que nous avions dressé l’an passé : certaines manoeuvres sont très dures, en particulier avec le génois et le solent. Nous allons donc devoir faire évoluer le plan de voilure. Evidemment, cela attendra notre retour à Brest. En attendant, nous n’avons pas d’autre choix que de rester dans la configuration actuelle même si c’est un peu handicapant car nous perdons beaucoup de temps à chaque manoeuvre, et donc du terrain par rapport à nos concurrents » explique Bernard.
Pour autant, les motifs de satisfactions ne manquent pas pour le skipper. « Lorsque le bateau est parfaitement établi, ça se passe bien. Il va vite et se comporte agréablement. L’autre point satisfaisant, c’est d’avoir pu constater que le chantier plutôt lourd que nous avons réalisé cet hiver n’a pas eu d’impact sur les performances du bateau. Disons que je commence à entrevoir la configuration dans laquelle je vais m’aligner au départ du Vendée Globe », détaille Bernard Stamm.









