Quelques réactions à Gruissan

    Flotte au large de Dunkerque 2014
    Flotte au large de Dunkerque 2014

    Nicolas Troussel, skipper de Bretagne – Crédit Mutuel Elite
    « Il n’y avait pas beaucoup de vent au départ, donc nous sommes restés prendre le petit déjeuner sous les falaises juste après Roses et le vent s’est levé. Ensuite c’était une grande chevauchée au portant au largue serré et c’était très sympa. Nous avons avalé le 30 derniers milles à vitesse grand V donc c’était bien agréable d’autant que nous avons doublé deux bateaux pour nous retrouver deuxièmes. Après le passage du Cap Béar, nous sommes restés un peu plus au large que les autres bateaux et là le vent commençait à refuser donc nous en avons profité pour accélérer car nous avions un meilleur angle et cela nous a permis de passer devant les deux autres. Nous revenons à un point de Oman donc la bagarre va être serrée jusque la fin et c’est passionnant à vivre. »
     Martin Le Pape, navigateur de Toulon Provence Méditerranée – COYCH
    « Nous aurions aimé prendre plus de points à Normandy – Acerel car ils étaient derrière les Suisses à un moment. Ca aurait été un meilleur calcul pour nous, mais nous sommes contents d’avoir fait une course devant avec les leaders et ça fait du bien de régater au contact. Cela s’est joué surtout au début sur la pétole à la sortie de la baie de Roses et ce n’était pas simple car il fallait choisir son camp et être patient. Ce n’était pas forcément payant tout de suite. Je me suis placé par rapport au nouveau vent au large, alors que d’autres étaient à la côte. Je pense que c’était la bonne option mais le problème de la Méditerranée, c’est que jusqu’à l’arrivée, on ne sait jamais ce qui peut arriver ! Notre résultat aujourd’hui nous met en confiance. Nous sentons qu’il y a du potentiel donc j’espère que ça va marcher jusqu’à la fin de la Méditerranée. »

    - Publicité -

    Christophe André, n° 1 sur Groupama 34
    «  Nous sommes partis de Roses au contact dans un groupe de 3. Le vent a molli jusqu’au cap Creus et nous étions collés les uns aux autres jusqu’au cap Béar. Courrier Dunkerque 3 a eu l’opportunité de toucher une toute petite risée et il a commencé à nous prendre 0,5 milles. Derrière, nous sommes restés collés pendant 20 minutes et après, c’était compliqué de revenir. C’était le petit train, il n’y avait plus grand-chose à faire. Nous avons attaqué pour essayer de revenir, mais ce n’était pas facile car c’était de la ligne droite. Nous avons essayé de jouer avec ceux qui se trouvaient autour de nous. Sur cette étape, il fallait de la réussite. »
     
    Sidney Gavignet, skipper de Team Oman Sail
    « Nous avons eu une pénalité au départ et du coup, nous n’étions pas du bon côté. Nous avons réussi à revenir près de la côte. Au niveau du cap Creus, nous avons vu que nos camarades étaient tombés dans la molle ce qui nous a permis de coller davantage le cap pour éviter cette zone. Cela nous a permis de passer devant. Après c’était l’incertitude, ça tamponnait beaucoup le long de la falaise. Nous avons bien joué à gagner le large sans en vouloir plus. Après dans le jeu des petites risées, c’est Courrier Dunkerque qui s’en est tiré le mieux. Nous avons eu entre autre des trous de vitesse, ce qui a permis à Groupama de nous passer devant. Nous aurions pu faire deuxième sur cette étape avec le départ que nous avons pris »